lundi 29 septembre 2008

JOUR 1 : MILAN (LONGUE, LONGUE... JOURNEE !)

Date : Lundi 4 Août 2008

Il fait beau, il fait chaud, il est presque midi et vous vous apprêtez à aller à la plage... ah ! ben non, en fait : il est est 5h30 du matin et vous dormez bien profondément quand nous sommes éveillés, prêts à partir. Mais « nous » c'est qui d'abord ? Il y a Gilles et Michel (moi-même), nous ne sommes que deux, mais un troisième larron (Fred) viendra nous rejoindre plus tard.

Cela faisait plusieurs semaines que l'on en parlait de ces vacances mais on n'avait toujours pas décidé « où ». On avait le choix entre préparer à fond notre périple ou deuxième choix, ne rien faire du tout. Finalement, une troisième option fut retenue : ne pratiquement rien préparer. En clair, Milan est notre première étape, viennent ensuite Venise, Ljubjana et les Dolomites. Entre deux étapes, on verra sur place. En langage de professionnel du tourisme, on appelle ça : « partir à l'arrache ».

Toujours 5h30 du matin, nous partons enfin non sans avoir bien garni le coffre de la voiture. Ah les vacances, c'est vraiment cool. Surtout après une dure année de travail (comment ça, menteur ?) Bon, tiens un péage ? Milan ? Non, encore la France et ses innombrables péages. Au moins, en Italie c'est plus simple et en Slovénie encore plus. Je parle, je parle, mais vous croyez quoi ? Qu'il s'est passé des choses incroyables durant le trajet ? Non et il faut bien que je meuble en attendant que les 4h se passent.

Milaaannnooo. Un peu plus tard dans la matinée, nous voilà arrivés dans le centre. Le temps de se garer dans un parking souterrain horriblement cher (3€ de l'heure) et quelques 200m à pied plus tard, nous voilà en train de fouler l'immense place du Duomo. Point d'orgue à cette place, la non moins immense cathédrale gothique du Duomo. Au centre de la place, la statue équestre de Vittorio Emanuele II qui donne aussi son nom à la galerie commerçante qui borde la place. Véritable monument historique dont le principal intérêt réside dans son toit en verre, prouesse architecturale pour l'époque (fin XIXéme). Une fois entré par la place du Duomo, on en sort à l'autre bout devant l'Opéra de la Scala, l'un des plus importants d'Italie. Bon, retour devant la grande cathédrale du Duomo. Tout est superlatif, à commencer par les quelques 3000 statues qui l'ornent. A l'intérieur, le respect ne peut être que de mise sous une telle hauteur sous plafond, dans une semi-obscurité, perdue dans la nef principale au milieu d'une forêt de colonnes. Évidemment, Milan ne se résumant pas à la place du Duomo et à ce qui l'entoure, continuons donc la visite. Et notre visite nous amène devant la Pinacoteca di Brera, autre palais baroque désormais musée d'art ancien et moderne. En rénovation, nous n'avons pu le découvrir de l'intérieur. Consolation, nous avons parfois pu pénétré dans les cours intérieures de quelques immeubles : côté rue, c'est banal, on passerait à côté sans s'en apercevoir ; mais dedans... certaines cours sont de véritables havres de paix et de verdure, loin de la folie frénétique de la ville.


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Vroum-vroum. Sincèrement, en l'espace d'un paragraphe, j'ai dû en gonfler plus d'un à vouloir faire mon guide touristique. Mais bon, que voulez-vous, je n'allais quand même pas rendre un papier du genre : « Milan, c'est bien ». Donc, je m'attarde un peu sur les détails qui nous ont plu. Et Monza, c'est un détail qui nous a beaucoup plu. J'explique. Après Milan, notre choix le plus évident s'est porté sur le circuit de F1 de Monza. Je dois dire que l'on a été un peu minable sur ce coup-là puisqu'on a loupé l'entrée du circuit ! À notre décharge, le circuit est au milieu d'un parc de 800 hectares entouré d'un mur de briques. Pas facile de voir quelque chose là-dedans ? C'était sans compter notre chance qui nous a permis de rentrer dans un camping (bonjour le bruit) et d'assister à... une course ! Après avoir vu une photo aérienne du circuit et de son parc, j'en ai déduis que nous étions au milieu de la grande ligne droite ! Là où les voitures vont le plus vite. Ce qu'elles font d'ailleurs très bien. En vrac, quelques Ferrari et autres Porsche se tiraient la bourre avec en troubles fêtes des Dodge Viper et autres grosses BMW. Le temps d'assister à quelques dépassements sauvages, au milieu d'un concert de cylindrée et nous voilà partis pour de nouvelles aventures. La prochaine nous amènera tout d'abord près du lac de Garde. Demain, autre lieu, autre ambiance : direction Venise.


La suite : Jour 2, Venise (On ne se perd pas...)


Michel

mardi 23 septembre 2008

Le Petit Renard à mobylette

Date : Samedi 20 Septembre 2008
Participants : Gilles et Martine (en voiture, il manquait PA à vélo et FX à pied !)

Rendez-vous au parking de St Laurent, j'arrive avec deux croissants aux amandes et une baguette de la Laurentine, et Gillou avec le matos. On embarque. Arrivés au parking du collège, on s'équipe. Coup de fil à Christian qui fait la liaison, et on se translate vers le trou, chacun portant un sac. Remarquez-le : j'ai porté le sac des deux cordes de 20 et 40m plus amarrages, une partie à la descente et entièrement à la remontée (applaudissements!) depuis Dgé, j'suis comme toi : j'ai mal au dos (ne pas oublier le portage au Sans-Pascal).

Bon, continuons... Il est 10h30, Gillou passe devant avec la corde de 100 et équipe. Ça va être toute la descente comme ça : Gilles en tête, ou à pied ça dépend comment on voit la progression, qui cherche parfois longuement les meilleurs amarrages, qui équipe, qui descend. Martine qui attend patiemment soit plus haut soit à côté en donnant un vague coup de main, et qui descend à son tour... Entre les trois puits quelques passages sympathiques avec des étroitures pas méchantes et un ressaut à négocier. Un vrai bonheur de trou. Propre, pas mouillé, bien concrétionné, avec des puits larges et très beaux : P68 ou on a fait 52m d'un jet (y'a un spit à 33m mais on l'a pas vu et le frottement est très minime), P10 et P26 et on a atterri à -118m ou je me suis sagement arrêtée pendant que Gillou allait barboter et se contorsionner sur quelques mètres, histoire de rajouter au plaisir !

Remontée sans problème et sortie vers 14h30-15h. Bien vue, l'heure de sortie : juste le temps de se rhabiller et de ranger le matériel avant que le ciel ne se déverse sur nos têtes ! (d'accord, la fin fait un peu littéraire, mais il faut bien que j'augmente votre vocabulaire, et vous pouvez toujours travailler votre orthographe en essayant de chercher des fautes !)

Martine

dimanche 21 septembre 2008

Aven du Sans-Pascal (vidéo)

Pour conclure ce week-end au Sans-Pascal, une vidéo de 3 minutes. Cette fois-ci, pas de version longue au contenu explicite... Les photos sont de Brigitte et moi-même.



A+
Michel

mardi 16 septembre 2008

Rentrée au Sans-Pascal

Encore une fois, bravo Brigitte pour cette heureuse initiative de retrouvailles familiales pour les uns, amicales pour les autres sur Cavillore. Bravo à tous pour avoir bravé : leur travail, leur fatigue, leurs douleurs, leurs programmes télés préférés, leur lit douillet, la plage, les Galeries Lafayette, et j’en oublie surement... Bref, dès vendredi soir 12 septembre, le plateau a résonné de nos bruits si charmants... Jeff a ouvert la marche par deux aller-retours sur la voie romaine pour le portage. Georges et Clémentin le rejoignant vers 19 heures. Soirée calme et tranquille avec une météo très agréable. La bouteille de Cornas 1998 de chez Colombo qui disparaitra au cours de cette soirée va donner le ton du week-end. Le bar est ouvert ! On y trouvera : du pastis, du martini, du champagne, du blanc de blanc, plusieurs bouteilles de vin rouge, de l’armagnac, du Marc, du Rhum. Et j’en oublie très certainement. Bref, tout ne sera pas bu...

Les arrivée le samedi se font au fils de la journée. Au moment le plus intense, l’apéro du samedi, soir on trouvera réunis : Brigitte, Martine, Dgé, Jeff, Guy, Renaud, Michel, Gilles, Georges, Clémentin. J’espère n’avoir oublié personne.

Le lendemain, explo au fond du Sans-Pascal. Pour les uns, du travail de forçat dans un conduit étroit (Guy et Renaud) et pour les autres, un travail tout aussi épuisant à la sortie du puits terminal (Gilles et Georges) Bien que le courant d'air soit toujours aussi fort, il faudra compter sur plusieurs séances pour espérer voir une suite plus large (la zone révélée par la caméra infra rouge de P’tit Fred)

Pendant ce temps en surface, l’initiation de Clémentin a démarré avec sa descente dans le premier puits avec Dgé (Jeff en surface) Dehors, la fête a déjà démarré : c’est ce que nous comprenons dans les propos qui nous parviennent dans le téléphone au fond. Sortie pour l’équipe du fond vers 20 heures samedi soir. Le temps a sacrément fraichi.

Georges

Maintenant à mon tour. N'étant pas descendu sous terre, je me contenterai modestement de décrire ce qui s'est passé le soir, à la surface. Pour faire simple, il a plu de l'eau et de l'alcool ! J'exagère à peine, mais l'inventaire cité par Georges plus haut suffit à donner une idée...

La pluie finie, nous nous retrouvons Brigitte, Martine, Dgé, Jeff, Clémentin et moi-même au camp, non loin de l'entrée du Sans-Pascal à nous poser une question : que faire ? Commencer l'apéro ? Non, il est encore trop tôt, mais à 19 heures, on attaque ! Tant pis pour les autres, z'avez qu'à monter plus vite ! Entre temps, nous décidons de faire une petite ballade de mise en appétit. Ballade fort difficile qui nous amèneras dans les confins du plateau de Cavillore, plus exactement à l'Aven du Noyer (à 100 mètres du SP). Jeff en profiteras pour nous dévoiler son avant-dernière trouvaille : un trou en devenir profond d'un plus d'un mètre. Oui, vous avez bien lu, c'est son « avant-dernière » découverte ! Le dernier trou découvert par ses soins auras lieu moins d'une minutes plus tard ! Une faille dans le sol... Deux cailloux enlevés... un peu de terre... et voilà 50 cm de profondeur. Pas de courant d'air, mais la nuit tombant nous décidons d'y revenir un jour.

Place à l'apéro maintenant ! Il faut croire que les effluves d'anis attirent certains... Gilles sera le premier à sortir ! Viendront ensuite Guy, Renaud et Georges. La soirée arosée se prolonge avec un bouquet final qui nous feras tous dormir très vite !

Michel