lundi 6 octobre 2008

JOUR 4 : LJUBLJANA (SLOVENIJA !)

C'en est fini de notre périple italien, du moins pour l'instant. Place à la Slovénie avec Ljubljana, la capitale, comme première étape (prononcer Lubiana). Détail important ; Non, la Slovénie ce n'est pas le tiers-monde et Oui, la Slovénie c'est comme en France. Les Slovènes sont comme nous, le pays est moderne et en pleine expansion, la population y est relativement jeune, il y a des magasins, des autoroutes (sans péages), Internet aussi et l'Euro comme monnaie. Bref, tout comme la France... mais en moins chère ! Si je précise, c'est que ces quelques lignes ne semblaient pas forcément évidentes lorsque j'en ai parlé autour de moi.

Visite de jour...
Notre entrée dans Ljubljana s'effectue par l'autoroute. Bizarrement nous n'avons croisé aucun péage. Les autoroutes slovènes seraient-elles gratuites ? Le rêve pour nous, français. Ah, ben non. Elles sont payantes, mais sur abonnement comme en Suisse. Premier contact avec la ville et aussi premier contact avec ses panneaux indicateurs : « et maintenant, on va où ? On comprend rien à la langue slovène ! » Panique ? Non. Mus par notre infatigable sens de l'orientation, nous nous perdons rapidement. C'est comme ça, certains trouvent tout le temps leur chemin, nous jamais. Cependant, fort entrainés par notre expérience vénitienne, cela nous donne un atout : il faut revenir sur le grand boulevard et suivre la foule de voitures. Ils sont slovènes, ils savent où ils vont, donc nous les suivons. Et ça marche ! Quelques minutes plus tard, après avoir longé une rue bordée d'immeubles modernes, nous voilà dans un quartier beaucoup plus historique. Le centre-ville ? Pour le savoir, garons-nous. Des immeubles fins XIXème, fort jolis et colorés, des hôtels, une zone piétonne, pas de doute, c'est le centre-ville. Maintenant, plutôt que de céder à la facilité et de lire le guide touristique qui nous accompagne, nous préférons chercher de nous-mêmes l'Office de Tourisme. Premier contact aussi avec les charmantes Slovènes : nous confirmons, la réputation des filles de l'Est n'est plus à faire. Il paraît que beaucoup de Français vont en Slovénie, nous en connaissons au moins une raison. Revenons à notre visite. Après avoir descendu une voie piétonne, nous nous retrouvons sur une place. Place comme toutes les autres avec ses immeubles Art nouveau, sa fontaine... et son arrosoir géant perché à 10 mètres au dessus du sol ! Destiné à créer une pluie artificielle, il sert à rafraichir et à amuser les enfants. À côté de nous, non pas un, même pas deux, mais trois ponts côte à côte franchissent un canal. C'est le triple pont et ne me demandez pas pourquoi trois ponts furent construits au lieu d'un seul. Pour faire joli ? Sans doute et c'est réussi. Attention, j'ouvre une parenthèse. Une fois l'Office du Tourisme trouvé, nous nous dirigeons vers notre camping (Ljubljana Resort) puis retour en bus au même endroit. Fin de la parenthèse. Pour faire concis, le centre-ville historique de Ljubljana s'articule autour des ponts, du canal avec ses rangées de cafés et d'une grande zone piétonne qui s'étend dans plusieurs directions. Partout, des bars, des terrasses de cafés et des magasins, mais l'ensemble reste très sympathique à visiter. Un grand marché (fermé) et la Cathédrale Saint-Nicolas, avec une porte en bronze lourdement sculptée, complètent une description qui pourrait s'étirer sur plusieurs pages. S'élevant au-dessus de nous, la colline du château. Euh, précision, un château médiéval du XVème transformé en musée et pas la ruine comme chez nous... La descente du château nous permettra de mieux approfondir la vieille ville avant de retourner au camping pour profiter un peu de sa piscine... à bulles... géante !


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... et de nuit. C'est comment les nuits slovènes ? Plus haut, j'ai décrit une vieille ville remplie de cafés et encore plus haut que la population était jeune. Comment je le sais ? D'abord, merci Wikipedia. Ensuite, parce que la nuit, cela se voit ! Toutes les terrasses sont prises d'assaut. Comme dans le Vieux Nice en somme. Ah non... avec un léger détail : le prix. Avec des Cocas presque donnés et des cocktails moitié moins chers, je comprends mieux pourquoi beaucoup de Français y passent leurs vacances. Ma pinte de bière était à 2,50 €... La dernière que j'ai bue en France était au double du prix et encore, c'était pendant les Happy Hours...

La suite : Jour 5, Bled (C'est quoi ce Bled ?)

Michel

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