Affichage des articles dont le libellé est Aven du Sans-Pascal. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Aven du Sans-Pascal. Afficher tous les articles

lundi 8 janvier 2018

Aven du San pascal

Date : 17/12/2017
Aven du Sans pascal
Participants : Pierre-André, Cyril ( gs magnan) Antoine et Paul 
TPST : 10h

Vidéo réalisée par Cyril :


lundi 19 décembre 2016

Objectif Sans Pascal

Lieu : Gourdon.

Cavité : Aven du sans Pascal (68 j6)

Participants : Anne-lyse, Marzia, Julien et Paul

Rdv à 9h au club aujourd'hui objectif SP ! Arrivé au parking vers 10h30 après une répartition du matos on entame l'ascension. Après 35 min de marche, bonne nouvelle la cavité est toujours au même endroit. On déballe tous et nous mangeons un bout (ce sera ça de gagné dans les kits). Un petit bain de soleil et il est maintenant l'heure du casse-tête, à savoir comment optimiser le chargement des kits. A 12h45 il est temps d'y aller. Nous descendons doucement et nous arrivons à notre objectif de -180 m vers 15h. Nous posons les barreaux et comme il se fait tard je décide de ne pas élargir la tartinette, cependant je décide d'arranger l'entrée du méandre où nous sommes. Je me suis habitué au confort depuis quelques temps. Nous attaquons la remontée peu après 17h. Nous montons grouper, toujours à vue, c'est bien plus long mais, plus convivial et après tout on n’est pas pressé ; c'est samedi. Je sors en premier vers 21h30 et j'allume vite un feu avec Julien qui sort juste derrière moi. On chauffe de l'eau pour le thé et on se change au bord du feu. Nous repartons vers les voitures vers 23h.

Bilan :
- Julien c'est débrouiller comme chef pour ça 2e sortie sous terre.
- Anne-lyse a vaincu les vires du SP 
-Marzia n'a pas fait de bêtises 

Tous les objectifs sont atteints !!


Paul

mercredi 5 février 2014

Aven du « Sans Pascal » le retour...

Samedi 1 février 2014
Participants : Paul, Dgé, Alex
TPST : 11 heures

Vous avez dit de la neige ? Mais où ? En tout cas pas sur le parking du Sans Pascal, donc on oublie les raquettes, crampons, pelles à neige et autres gadgets à poudre blanche !
On rejoint Dgé comme prévu au parking, nous serons que trois, les filles ont prétexté je ne sais quelle excuse pour rester au lit… Enfin bon, les Magnans sont là et sont bien résolu à descendre le Sans Pascal !

La légère couche de neige sur le plateau ne nous empêche pas de nous équiper dans la bonne humeur avec l’espoir de faire un peu de première aujourd’hui…  (Et oui faut bien trouver des motifs pour descendre !)
Gros contraste de température entre la surface de la Terre et le gouffre qui nous attend, ça souffle fort à l’entrée. Ce doux courant d’air agréable qui nous caresse le visage est comme un appel à la descente. Notez-le, courant d’air est nettement moins sympa après s’être trempé dans la gadoue bien liquide…

La descente s’effectue au rythme de croisière avec les traditionnelles chansons populaires et les TULAX de Dgé, qui s’étonne et s’émerveille de tous les nouveaux élargissements. Première mission d’aujourd’hui, changement de la corde du P30 et rééquipement du puits avant le fumoir. Tâche bravement effectuée par Paul en forme olympique ! Beaucoup de flotte aujourd’hui dans les méandres du SP, le P30 mouille un peu, on ne s’attarde pas au fractio.
La suite se passe dans le fond de l’amont, la super tartinette fait honneur à sa réputation, une gadoue liquide et froide de 5 à 10 cm qui nous tartine pendant 3 mètres tout le corps avec la lèvre inférieure de la bouche à la limite de vous faire boire la tasse. Un conseil : il faut savourer ce moment intense de plaisirs, car si vous faite comme Paul dans la précipitation, le retour de la vague sera terrible…

Bref…
Ce terrible moment, vite oublié, nous amène au fond. Nous repérons plusieurs endroits où l’air s’échappe. Nous mettons nos nez dans tous les endroits possibles, plusieurs failles soufflent, dont une qui crache pas mal de flotte et avec du noir derrière, peut-être à élargir dans une prochaine explo…
Ensuite le colmatage d’argile s’annonce difficile, nous l’attaquons dignement. Nos instruments ne sont plus reconnaissables. De l’argile collante à ne plus en pouvoir, même nous, pauvres petits spéléo nous restons collés à cette boue ! Nous enlevons 1 bon mètre d’argile et de blocks pris dans le bouchon. Après un long moment, nous repérons juste en dessous du bouchon un petit départ ventilé, Paul et moi l’attaquons à la massette, nous dégageons de gros blocks pour y laisser passer Dgé.
La suite… difficile à dire, l’endroit est assez serré mais ça peut continuer sous le bouchon. Il faudra revenir pour élargir un peu plus…
L’heure tourne, ce n’est pas aujourd’hui que ça passera, mais il y a bon espoir… Il faut remonter.

Nous sortons vers 21h30 22h, sous un froid terrible, nous ne nous éternisons pas sur le plateau, nous rangeons notre matériel, qui au passage ne ressemble plus à rien et redescendons le col à grand pas.
Bonne sortie efficace !

Pour conclure : à envisager pour les prochaines sorties
- Changer certains maillons rapides
- Venir avec une sonde à neige pour évaluer la profondeur du colmatage
- Continuer l’élargissement du petit passage ventilé
- Faire un test avec un ARVA en surface et un sous terre pour localiser une potentielle sortie en falaise… (je fais référence à un article dans le forum de la FFS à ce sujet, à tester…)
- Finir de mettre les barreaux à certains endroits
- Mettre en place des cordes à 2 escalades/désescalade un peu périlleuse
- Ouvrir le shunt dans le méandre après le camp.


Alex

mardi 3 septembre 2013

Week end sportif !

samedi 24/08 :

Sans Pascal 

Participants : Magnans (Paul, Nico, Perrine), Bélingo + Pascal A
Tpst : 10h environ
Descente très tranquille. Bonne ambiance. Désobstruction après le camp en vue d'ouvrir un shunt de 2 m. Il faut casser une grosse épaisseur de roche. Du temps perdu à cause des fissures et autres poches d'argile mais la suite s'avère meilleure.
Encore 1 ou 2 séances à prévoir. Il faudra Rééquiper aussi le ressaut avant le camp qui est devenu très acrobatique depuis les derniers élargissements. Le courant d'air s'est inversé tout au long de la journée.

Dimanche 25/08

Canyon de la Carleva

Participants : Anaïs (Asbtp), Sylvain (ami), Laura (indépendante) et Paul (Magnan).
Marche d'approche 1h30 environ
Tpdc : 3h
Belle marche d'approche agréable merci les nuages. Joli canyon bien ludique au début quelques jolis saut et toboggans dans une ambiance turquoise et sauvage. Après l'échappatoire encore quelques obstacles sympa mais beaucoup de marche. De retour à Breuil, un petit magnum et on repart sur Nice. 

Lien vers le compte rendu de Sylvain :


Paul

samedi 22 décembre 2012

Fin du monde à l'Aven Sans-Pascal

Date : 22 décembre 2012
Participants (CAF MARTEL) : Loïc, Pascal, Renaud
TPST : 9 heures

Basta la topo !
Aujourd'hui, sortie fin du monde ! bon apparemment tous le monde se serait trompé, comme la dernière fois en 1999...
Bref on est encore là et pour fêter ça on va aller se rouler dans la boue.... Loisir, vous avez dit loisir ?

La journée commence par une séance de torture psychologique... Arrivés sur le plateau, nous mangeons au soleil assis sur la barre, la vue est magnifique, on voit la Corse, il fait bon, on traîne....On va balader en surface ? Tout le monde semble d'accord, je me résigne facilement à l'idée de ne pas aller galérer une fois de plus à -300 dans la boue. Bref le temps passe et là... Loïc enfile sa sous-combi ! Pascal suit... Je me suis fait avoir....Enfoirés !

Nous rentrons sous terre à 12 h 30. Première pose à -180, Loïc change la corde du P17 avant la baïonnette et Pascal et moi nous travaillons un peu dans ladite « baïonnette » avec le perfo. Certains maillons rapide acier sont bien entamés il faudra les changer rapidement. Nous poursuivons vers les galeries de l'aval. Il y a pas mal d'eau aujourd'hui et cela donne une belle ambiance. Dans le méandre actif, nous repartons d'un point topo pour faire la topo des galeries supérieures de l'aval. Plusieurs petits diverticules sont explorés et topographies, souvent au contact du superbe plan de chevauchement lisse comme un miroir, et des marnes vertes du Cenomanien. À l'un des terminus, un méandre ventilé annonce une suite. À revoir après avoir sortis le plan. Dans un autre terminus, Loïc y croit ! du courant d'air, le bruit de la rivière, du noir... tous les ingrédients de la première sont là. Au final en faisant 2 équipes on trouvera le point de jonction au départ de la galerie active. Fausse joie.

Une fois la topo de cette partie bouclée nous repartons vers la surface. En chemin, il manque encore un morceau de topo entre la galerie aval et le puits du chameau, nous décidons de finir le boulot et faire ce bouclage. Une page de carnet plus loin, ça y est, le gros de la topo est fait sous terre, toutes les minutes sont là, il ne reste plus qu'à dessiner à la maison. Enfin façon de parler... objectif janvier...
Sortie du trou vers 21 h 30.

Renaud

lundi 26 novembre 2012

Photos dans l'Aven du Sans-Pascal

Participants : Anaïs, Nico et Alex
TPSTCCFP (temps passé sous terre comme des cons à faire de la photo) : entre 15 et 16h.

Une première pour notre ami Nico, qui n’a pas encore eu le plaisir de goûter au Sans-Pascal et à toutes ses subtilités…

Chargé de nos réflexes, des trépieds, des flashs et autres outils nécessaires à notre survie, nous abordons sereinement le célèbre Sans-Pascal !!! Comme vous avez pu le constater notre objectif est bien évidement de faire de la photo ! Et oui vous avez bien compris de la photo au SP, je vous entends déjà me dire : « mais vous êtes fous, vous allez flinguer vos appareils !! ». Je vous rassure aucun appareil photo n’a été maltraité durant les longues heures passées sous terre, que ce soit le Nikon D300 de Nico et ses flashs ou mon Pentax Kx. Tout le monde est ressortit vivant, enfin presque…

Après une descente sans encombre mais boueuse (comme d’hab quoi) nous nous arrêtons dans la grande salle avant la rivière pour la pause repas. Après le succulent café réchauffé à l’Esbit, nous continuons notre chemin jusqu’à la rivière, chargé de nos kits et bidons étanches transportant le précieux matériel…

Les galeries, de tailles raisonnables, nous permettent une installation confortable pour la séance photos. Notre modèle de choix, qui n’est autre qu’Anaïs, est assez docile face aux exigences des photographes en herbe. Les cliquetis des appareils photos et les crépitements de flash fusent dans les fin-fond du Sans-Pascal ! Après un temps inconnu, mais certainement très long à photographier tout et rien, nous attaquons la remonté. Vous remarquerez sur les photos un petit os, pas plus long que mon petit doigt, nous supposons qu’il s’agisse d’un os de chauve-souris, mais je préfère laisser les spécialistes se prononcer. C’est quand même curieux de trouver ça à cette profondeur…

La remonté est assez traumatisante… Je fais une mauvaise chute dans un chao, j’ai mis le pied sur un rocher de la taille d’une grosse télé (et pas un écran plat), qui s’est mis à rouler et à m’emporter dans sa chute… Plus de peur que de mal, juste un gros bleu sur la hanche, qui ralentira légèrement ma progression en remontant.

Gros soulagement une fois à le nez dehors, mais j’ai comme une étrange sensation de fatigue et de faim… C’est peut-être parce qu’il est 2h45 du matin !!!!!!!!!!!

Bilan :

- ne pas oublier de nourrir Anaïs régulièrement
- belle première pour Nico
- et moi, bah… dodo !

Alex

Je vous laisse apprécier mes photos, celles de Nico viendrons prochainement...

dimanche 14 octobre 2012

Aven du Sans-Pascal, qui cherche trouve...

Date : 13 octobre 2012
Participants : Loïc, Pascal, Christophe (Belingo), Jo, Renaud
TPST : 9 h 30

Enfin finir le cheminement topo principal... Nous voilà parti avec une équipe 100 % Martel vers l'aval du Sans-Pascal
Nous sommes 5, une idée de deuxième objectif devient possible, Pascal embarque son perfo d'escalade et quelques goujons pour grimper une arrivée dans la salle du Chameau.
Léger courant d'air soufflant à l'entrée, mais pas beaucoup d'air.
Dès le puits d'entrée, l'éclairage de Jo lui fait des misères, les faux contacts auront raison de son explo vers -130, il remonte.
Nous avons changé une corde vers -130 et poursuivons. En chemin nous abandonnons le matériel d’escalade, le timing sera trop juste sachant que nous descendons lentement.
Arrivée à la lucarne, Christophe se vautre et manque de se jeter dans le ressaut inférieur, heureusement il était longé.
Résultat de l'opération une belle frayeur et un gros bleu sur la cuisse causée par le barreau. Nous continuons quand même.
La topo démarre enfin à la fin du méandre actif. Christophe et Pascal découvrent ce petit morceau de collecteur niché au cœur de Cavillore.
Nous avançons carnet et laser à la main tandis que Pascal fouine dans tous les recoins, nous sentons le courant d'air, mais sans savoir d’où y provient...
Arrivée au Siphon, Pascal a trouvé 2 passages ventilés. Le premier en rive droite part à ras de l'eau dans une petite fissure, vraiment pas attaquable.
Le second plus en amont part en rive gauche un méandre avec des concrétions à courant d'air et de l'air soufflant sort du passage.
Dernier espoir de continuation exondé trouvé ce jour, une escalade dans une salle qu'il faudra faire. Bref quand on cherche un peu, on trouve !
Devons nous céder la place au plongeur ?
la topo est enfin faite sur le cheminement principal jusqu'aux 2 siphons, il restera à topoter les diverticules qui partent dans le méandre actif.
Les chiffres arrivent bientôt...
Nous sortons tranquillement
À la sortie le trou aspire légèrement.

Renaud

samedi 23 juin 2012

Déménagement au Sans-Pascal

Date : Samedi 23 Juin 2012
Participants : Gilles, Paul et Michel

Retour à l'aven du Sans-Pascal. Mais pas pour aller sous terre. En raison de la prochaine utilisation du groupe électrogène, il fût décidé d'aller le récupérer rapidement. Cloitré depuis plusieurs années dans un autre trou, le Noyer, notre groupe électrogène pourrait avoir à subir une petite révision de son moteur...
Pour cette opération, nous ne sommes que trois. D'autres ont prétextés diverses excuses Bidons, comme aller en Ardèche faire une cavité sans prétentions. Le porteur officiel du groupe, PA, ne sera pas présent. C'est désormais Paul qui a cette lourde responsabilité (35 kg, le bébé. Le groupe et pas Paul).
Heureusement, la marche d'approche ne se fait pas sous un soleil de plomb. Une petite brise est la bienvenue. Arrivée au Noyer, Gilles et moi-même descendons faire l'inventaire. Paul reste à la surface pour tracter le matériel. Nous montons rapidement le groupe. Etat des lieux : pas trop abimé par le temps. Mais il ne démarre pas. Nous continuons l'inventaire, il a pas mal de bidons étanche la-dessous. Finalement, nous remonterons à la surface deux gros bidons pleins de bouffe et deux autres avec un peu d'essence. On improvisera avec deux barres de fer une vague clef de portage. Pendant que Paul aura le groupe sur le dos, Gilles et moi ressemblons à des sherpas du Népal ! La barre de fer sur le dos, les bidons attachés de par et d'autres. Heureusement, la descente se passa sans mal et sans casse.
Actuellement, tout est présent au local. Il ne reste pas grand chose dans le Noyer.


Inventaire :
Outre le groupe électrogène, nous avons remontés plusieurs boites de conserves entreposés par Georges lors des expéditions de 2008. Il y a de la choucroute, du cassoulet et autres raviolis. Plus intéressant, des bonnes bouteilles de vins rouge (stockés à température !), une autre de pastis et une dernière de rhum ambré.

A relire, la première montée du groupe électrogène sur les lieux, en 2008.

Michel

dimanche 27 mai 2012

Aven du Sans-Pascal, en route pour Omaha Beach

Date : 27 mai 2012
Participants : Loïc, Renaud (CAF Martel) ; Gilles, Paul (Spéléo-Magnan)

En route pour Omaha Beach.
L'escalade a été grimpée par Gilles, juste 2 fixes et c'était bon pour monter sur un plan incliné. En tout 10-15m.
En haut, il y a une petite suite encombrée de blocs et de boue. on sent qu'il y a encore un truc au-dessus, sans doute un puits remontant. Vers l'aval, c'est assez difficile, départ entre les blocs, mais pas d'air et surtout très gros boulot pour un résultat incertain.
En remontant, je me fais la peur de ma vie. Dans un puits, je me retrouvé à un fractio avec le MAVC doigt ouvert et la boucle du baudrier à demi désengagée du maillon...
Je n'ose pas me hisser de peur que le baudard s'ouvre définitivement, le kit du perfo et aussi longé sur le MAVC, bref c'est la merde...
L'histoire se termine bien, Loïc est remonté sous moi pour lever le kit et Gilles est au-dessus pour me donner la main.
On est sortis tôt vers 17 h sous la pluie, car Paul avait fait demi-tour seul à 180m.

Renaud

mercredi 11 avril 2012

Aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 8 avril 2012
Participants (CAF SLV) : Loïc, Renaud
TPST : 7 h 15

Aujourd'hui, la motivation est bien dure à trouver... Dès Cagnes-sur-Mer, le doute s'installe : y allons-nous ? L'idée de se replonger dans la boue et dans les passages étroits ne nous encourage pas... Arrivée à Cavillore, nous guettons l'arrivée de l'équipe de la Bousculade. Peut-être pourrions-nous nous incruster avec eux ? Tous les prétextes sont bons pour éviter l'explo prévue... Après quelques dizaines de minutes, ils ne sont pas là, il va falloir se résoudre à descendre. Vu que nous ne sommes que deux, nous optons pour une séance topo à l'amont qui est plus facile que l'aval.

À l'entrée, le courant d'air est moins fort que d'habitude (on comprendra pourquoi par la suite), dès -50, nous remarquons qu'il y a aussi plus d'eau que d'ordinaire. Le passage bas sera-t-il rempli ? Encore une bonne excuse pour ne pas faire l'explo... En bas, aux camps, ça coule bien, mais ça devrait aller. En effet, un peu plus loin dans les galeries, le passage bas n'est pas rempli d'eau, nous filons rejoindre le terminus topo et nous attaquons. Les visées s’enchaînent et sont de belles longueurs, tans pis pour la super précision, mais avec le Disto c'est tentant d'allonger les visées pour en faire un peu moins. Après 2 pages de carnet et 27 visées, nous sommes au terminus de la galerie, nous avons fait environ 300 m de galerie, ce qui colle avec nos premières estimations. Quant aux directions.... suspense... attendez la topo !

Au fond, là encore le courant d'air est beaucoup moins fort... Bizarre. À peine arrivés, nous repartons vers la sortie. Loïc cavale et je m'essouffle derrière. Dans le boyau du camp, Loïc me lâche « je vais m’envoler y'a trop de vent ! ». Une pause au camp et direction les puits, nous sortons à 17 h 30 -17h45 après seulement 7 h 15 d'explo. On a fait un super boulot et comme à chaque fois en sortant, à l'inverse des dimanches matin à l'aurore, on rêve d'y retourner....

Je dépose Loïc chez lui, et sur le retour vers Nice, je cogite, « peu d'air en descendant »... « Peu d'air au fond de l'amont »... « Un courant d'air de folie au camp et dans les puits »... Mais bon sang, mais c'est bien sûr ! Il aspire !, A peine arrivé chez moi, j’appelle Loïc et il me confirme qu'en effet on n'y a pas fait attention, mais il aspirait. Cependant au fond de l'amont et dans le passage bas des galeries, on l'a déjà vu aspirer en plein été et c’était beaucoup plus violent que ça, et de plus, le courant d'air est beaucoup plus fort au camp que dans l'amont. Que faut-il en conclure ?

Le Sans-Pascal peut passer en régime estival dès avril même avec des températures inférieures à 20°. Et dans les périodes d'inversion, l'ensemble du courant d'air ne part pas dans l'amont au vu des différences de débit d'air...

Renaud

mardi 6 mars 2012

Aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 4 mars 2012
Participants : Pascal (CAF Nice), Loïc(CAF SLV), Renaud(CAF SLV)
TPST : 8 h 30

Nous voilà repartis pour une énième sortie au Sans-Pascal. Après avoir traîné nos bottes dans quelques karsts exotiques du département à l'est du Loup..., nous revoilà enfin à la « maison » !
L'objectif du jour : Aménagement de passages vers la Tartinette. Nous partons bien chargé. À la descente, nous complétons l’aménagement de la sortie du boyau des principes avec 2 beaux échelons. Puis, arrivés à la « Tartinette » vers -180, nous attaquons le chantier. Certains percent, pendant que d'autres creusent le sol de boue.
Au final, le sol du passage bas est abaissé de 15 cm et la tête de puits est largement améliorée. Ensuite, rebelote, à l'entrée du méandre, dans le méandre et sur la tête du ressaut suivant, nous abandonnons 3 échelons de 12 mm pour une prochaine sortie... Cette séance de travail va faciliter la progression pour les prochaines sorties d'explo au fond.
Retour à la surface vers 19 h 30

Renaud

mercredi 18 janvier 2012

Retour au Sans-Pascal !

Date : Dimanche 15 janvier 2012
TPST : 10 h 30
Participants : Loïc, Renaud, Alex

On dit toujours que la deuxième fois est meilleure, et c’est vrai !
C’est parti pour un deuxième tour au Sans-Pascal pour moi. Objectif du jour : désob dans l’amont. Nous arrivons à l’entrée du trou aux alentours de 10 h, le temps pour nous de s’équiper et de grignoter un bout, nous attaquons le puits d’entrée à 10 h 30. La descente s’enchaîne bien,  je me cale sur le rythme de Loïc. Nous avançons à bon rythme et nous arrivons rapidement dans les belles galeries. Après une marche d’une quinzaine de minutes (à peu près, car la notion du temps est très vague sous terre et sans montre), nous arrivons au but.
 
Le travail commence, à coup de massette, de pointes… Sans aucun doute il y a quelque chose derrière, ça souffle vraiment, on entend même un bruit de turbine ! Mais ce n’est pas gagné, beaucoup de boulot nous attend pour pouvoir passer.
Renaud et Loïc m’initient au maniement du perfo, malheureusement la position n’est pas confortable et le boulot s’annonce plus dur que prévu ! Effectivement, une fois le passage assez large pour y passer la tête, nous voyons mieux ce qui nous attend : une chatière pas plus grosse que mon poing. Renaud décide de baptiser ce passage : « le passage du museau frais » (mettez-y votre tête pendant une minute et vous comprendrez mieux !!).
 
Après un long travail acharné, il est temps pour nous de commencer la remontée. Un passage bas a également était baptisé (celui après le dernier puits, avant les galeries) : « le passage de la tartine », car comme son nom l’indique c’est pire que la Tartinette !! Renaud et Loïc se calent sur mon rythme pour la remontée, la sortie de certains puits reste très pénible et le croll me fait quelques blagues, mais dans l’ensemble ça reste plus « digeste » que la première fois… Nous faisons une pause au camp, le temps de boire un petit café, manger et nettoyer un peu le matos de remontée. Cela m’a permis de faire le plein d’énergie avant d’attaquer la dernière partie.
 
La sortie du trou se fait de nuit, et oui il est 21 h ! On ne se rend pas vraiment compte du temps passé sous terre. Pour info, Renaud a remplacé la corde tonché. Retour à Nice à 23 h
 
Bilan : comme dit Loïc « mes mains ont fait de la première ! »
 
Prochaine étape : le nettoyage du matos (eh oui c’est aussi une épreuve !!).
 
Alex

mercredi 23 novembre 2011

Aven du Sans Pascal

Date : Dimanche 20 novembre 2011
TPST : 8 h

Participants : Anaïs, Loïc, Renaud, Alexandre

Que dire…. Wahoo j’ai enfin fait le Sans Pascal ! En bah il est tel qu’on me l’a décrit, bien boueux ! Mais il ne faut pas retenir que ça, c’est un beau trou avec un enchainement soutenu de puits, de méandres/boyaux, étroitures et de vires assez technique par moment. Très complet !

Retour en arrière, le rendez-vous est fixé à 7h45 au carrefour de Magnan, on passe récupérer Loïc à Cagnes et hop c’est parti. Objectif de la journée, désob et topo. Nous arrivons sur le plateau du Cavillore un peu avant 10h, où nous commençons à nous équiper, manger et à nous apercevoir qu’il manque un truc ! Les MECHES du perfo !! C’était trop beau, la désob attendra encore un peu. C’est sur cette touche de déception que Renaud ouvre la marche pour la descente (10h30 environ). Je le suis en étant attentif à ses conseils. Et oui c’est ma première grosse sortie !! La descente s’enchaine sans souci, seul bémol la boue dans le descendeur, grrrr. Et quel moment de bonheur arrivé dans le lieu-dit de la « tartinette », pas besoin d’explications. Parvenu au camp, nous nous apercevons que le bidon et les brosses ont été déplacés par la crue des semaines passées. Ça doit bien remuer là-dedans en cas de crues!

Nous arrivons dans les nouvelles galeries aux alentours de 12h30. Anaïs me fait la visite des galeries où nous suivons les rubalises (magnifique choux fleurs blancs), tandis que Loïc et Renaud passent devant pour la topo de l’amont. Ils s’aperçoivent qu’il va falloir ramper dans l’eau pour aller jusqu’au fond. Après une courte hésitation, marche arrière et direction l’aval pour la topo. Nous arrivons dans une grande salle, l’ambiance est complétement différente que dans les autres galeries, mais toujours aussi beau !

La visite s’arrête là pour moi, la fatigue se fait sentir, il est temps de remonter ! Anaïs m’accompagne pour me guider (il est 14h), tandis que Loïc et Renaud attaque la topo de la grande salle. La remontée se fait à mon rythme. Escalades, sorties de puits, passage de vires, méandres semblent interminable. Le lavage des bloqueurs à -130 est un grand soulagement, la remontée sur corde boueuse est facilité, d’autant que mes bloqueurs son quasiment neufs ! Je peux vous dire que j’ai vraiment affiné ma technique de remontée grâce au SP !! Merci Paul pour le pantin.

Sortie du trou à 18h, de nuit donc. On se sent revivre tout d’un coup ! Loïc et Renaud sont sortis juste après nous, on sent l’habitude !

Bilan : j’ai atteint la côte des -250, record battu pour ma part.
Merci à tous les trois pour cette superbe sortie ! A refaire (mais pas tout de suite ;) )
Alex

dimanche 2 octobre 2011

Amonts du Sans-Pascal

Date : Samedi 1er octobre 2011
Participants SophiTaupes : Fred, Flo — Non-Taupes : Ludo, Marie-Annick (ASBTP)
TPST : 7 h (et une dizaine pour le deuxième groupe)

Comme annoncés il y a quelques jours et pour continuer l'entraînement -1000, nous sommes allés nous décrasser (musculairement parlant bien sûr...) au Sans Pascal. Cette fois-ci direction les amonts. Rendez-vous 8 h (oui HUIT heures) à Pré du Lac, car Flo avait un rencard co-voiturage après.

Bien sûr vu l'heure il n'y avait personne à l'entrée du trou. On s'est fait une petite descente à bon rythme jusqu'à une salle devant la première chatière des amonts, ou nous avons déjeuné (midi oblige). Avec Flo on s'est fait la portion suivante jusqu'à la prochaine chatière et nous avons abandonné Ludo et MA qui sont partis pour finir d'en découdre avec les amonts :-)

Nous sommes remontés à bonne vitesse — enfin si tant est qu'on puisse dans les premiers puits puisque nous sommes couverts d'argile et il n'y a aucune flaque pour se nettoyer. Il faut attendre le camp. L'argile semi-sèche c'est l'enfer, les gâchettes restent bloquées ouvertes et faut tout faire en manuel. Finalement le Salamandraum c'est bien mieux :-) Nous avons croisé au retour un couple de jeunes (ex Abîmes (92) puis ex ASBTP) qui remontaient eux aussi. Ils nous ont gentillement laissés passer, ce qui nous a permis de sortir sans problèmes à l'heure prévue pour que Flo ait son covoiturage :-)
Ludo et MA ont eux bien exploré les amonts et sont sortis un peu plus tard, encore PLUS boueux...

Fred

P.-S. À noter qu'une corde est maintenant tonchée (chaussette de 10 cm) dans le puits sous le passage étroit du début. On a fait un noeud et ça tombe pas trop mal parce qu'on arrive à se mettre en opposition à cet endroit là.

lundi 26 septembre 2011

Aven du Sans-Pascal, premier contact avec les siphons

Date : Samedi 24 septembre 2011
Participants : Sylvain, Michel, Fred & Pierre (SophiTaupes)
TPST : 7 h 30
Objectif : repérer les possibilités de plongée des siphons aval

Une première équipe se retrouve au club, ou oh surprise pour certains c'est Sylvain qui est à l'heure et Pierre pas prêt et en retard ;-) et moi je les retrouve à Pré du Lac vu le peu de matos à prendre. On attend que Pierre fasse ses petits achats de boulangerie et on part dans la Michel-Mobile. Coups de fusil de chasse & panneaux de battue sur la route et oui c'est la période de la chasse, il va nous falloir êtres prudents…

Petite montée rapide une fois les kits bouffe et plongée prêts, Coca ET St Yorre sont de la partie pour plusieurs participants :-) Grosse discussion EFS sur la nécessité et si oui comment de mettre la main courante d'entrée. Et oui pas de filles, dans cette sortie donc faut bien discuter chiffons. ;-)

Descente sans soucis en 1 h pour la partie classique, cordes et trou toujours aussi glaiseux. Petite passe d'incertitude sur le meilleur passage pour l'aval et on se stoppe dans une grande salle pour manger et virer toute la quincaille. Je refais l'histoire pour ceux qui n'auraient pas bien suivi, Michel — très prévoyant — puisque son baudrier a une culotte de protection intégrée en a amené une séparée dans le kit que Fred porte pour protéger et tenir sa combi quand il est sans baudrier.

On arrive très vite à l'aval, on subodore que les estimations de distances ne sont pas conformes : l'amont doit être vraiment plus long que l'aval. Repérage du siphon aval principal et du petit siphon annexe un peu avant : ben çuilà ça va pas être une grande classique :-( Bon pour moi aussi c'est nuit de noces ;-) j'avais emmené un shorty, un masque et une lampe de plongée et je me suis permis, Renaud, de déflorer tes deux siphons…

Siphon principal : ça queute à gauche, ça doit queuter à droite en tous cas c'est très très plat, mais ça part au centre, ça va buter contre une belle paroi à -1 qui part en biais à droite en descendant, pour tomber sur un beau passage de 1 m de diamètre à -2 qui repart à gauche en continuant à descendre. Bref ça plonge sans même besoin d'être à l'anglaise :-) Par contre hormis un désiphonage par la bas, ça va sonner le glas des explorations sèches vu que ça plombe à 4 ou 5 m de profondeur. Faudrait voir si y a pas un petit départ en VM sur la droite, mais vu de prés avec la lampe je n'y crois pas.

Siphon secondaire : bien moins confortable au dessus de l'eau, mais assez large en dessous, il y a une petite lucarne qui part à gauche à 90 degrés et qui passe sous la paroi de gauche à -2m. Hormis le boyau exondé :-( Ça plonge en config classique sans problème. Il y a des traces très nettes de niveau d'eau jusqu'à plus de 2 m de haut, mais ça peut être des paléo-traces. Ça ressemble à des amonts par contre, car ils ont des tas de galets ou cailloux juste au début, bref des cheminées d'équilibre en cas de crue.

Pendant que je me rhabillais, Pierre et Michel en ont profité pour se réchauffer utilement en cassant un gros caillou obligeant avant à passer dessus. On sent bien que Michel sait qu'il va devoir revenir ici avec des kits un peu plus conséquents...

C'est bête personne n'avait d'appareil photo, dommage vu l'état de mon shorty y aurait eu quelques bons shoots à faire ;-)

Remontée sans trop de problèmes, mais à rythme plus lent... MERCI les brosses à côté des vasques ça aide bien pour avoir l'impression de ne pas bloquer manuellement tous les bloqueurs à chaque mouvement. On apprécie aussi les agrandissements faits vers le haut ça passe mieux et plus vite :-) Le problème de suivre à la descente sans trop regarder c'est qu'on peut se perdre à la montée, je suis donc allé « visiter » une petite escalade juste avant la Tartinette, qu'on pourrait surnommer de super-Tartinette !!! J'ai aussi oublié un kit en bas d'un puits tellement absorbé par le nettoyage des instruments, mais bon la montée se faisant à la vitesse du plus lent pas de problème. Sylvain est d'ailleurs un bon coéquipier : il attend bien son camarade pour être sûr que tout va bien :-) Ça, c'est de la bonne sortie de groupe, bien rodée et huilée :-)

De retour dans le premier puits, on trouve 3 sacs et une corde en plus, il y a des visiteurs que nous n'avons pas croisés, ils sont donc dans l'aval…

Après un petit concours de lenteur pour se changer — faut dire que nous ne sommes au final que 4 tas de boue rouge — on redescend tranquilles (enfin sauf pour Pierre qui trace). On retrouve sur le parking une voiture rouge de spéléo avec autocollant du club Magnans, CQFD :-)

Fred

A lire aussi, le récit de la sortie des Magnans du même jour.

Aven du Sans-Pascal, visite dans les profondeurs

Date : Samedi 24 septembre 2011
Participants : Laetitia, Paul (Spéléo-Magnan) + Anaïs (ASBTP)
TPST : 10 heures

Rendez-vous chez Anaïs à 8 h 30, Paul vient nous récupérer après avoir fait un crochet au club afin de prendre une corde pour le puits d'entrée, ainsi qu'un casque 14 LED pour moi (chouette, ça va me changer de mes 5 LED pourries… pour une fois je vais voir quelque chose et pas me faire chier avec une calbombe capricieuse !)

Petit arrêt-minute à Prés du Lac pour m'acheter un jambon-beurre (qui se transformera sous terre en « club-mayo-qui-fait-roter »). Beaucoup de chasseurs sur la route, beaucoup de voitures sur le parking du SP. Nous attaquons la montée d'un pas tranquille, mais vaillant ; on chante un peu très fort de tant en temps quand on entend des coups de feu (on sait jamais…)

Équipement par-dessus celui de Taupes matinales et descente dans le Sans-Pascal, Anaïs en tête avec son kit (bouffe, flotte), puis Laet (pas de kit), puis Paul avec un autre kit (flotte).

Le Boyau des Principes a perdu ses principes : incroyable, on ne se fait même plus chier dans ce passage. Puis je remonte comme d'hab en face… et… mais n'y avait-il pas une corde ici, avant ??? … Remarque, ça a l'air de se désescalader pas trop difficilement… Quand même, c'est bizarre qu'on ait enlevé la corde à cet endroit…

(Je crie) :« Hé Paul, y'a plus la corde, c'est normal? »
(Réponse du Boyau des Principes) « Oui, on ne passe plus par ici, on passe par en bas »

… hum… super !… J’ai failli aller me jeter dans le puits de la vire du Cliffhanger (savais pas qu'on avait changé le chemin à cet endroit… Faut mettre un panneau !!!) Bon, on va redoubler de vigilance, des fois qu'il y ait d'autres surprises... (pas envie de déranger Renaud aujourd'hui : il nous en voudrait peut-être un tout petit peu… !)

Dans le méandre précédant la Tartinette, je récupère le kit de Paul (merde, j'avais oublié qu'il avait un kit, le pauvre !) Arrivée au Camp (ancien fond), on boit un coup tandis qu'Anaïs passe la tête par l'étroiture devant nous… « Coucou » (elle a profité de son avance pour se faire un petit aller-retour version « je-suis-un-ver-de-terre-tra-la-la » dans les étroitures reliant le camp avec la petite montée vers les nouveaux réseaux, histoire de ne pas se refroidir…).

On continue jusqu'au Puits du Chameau (trouvé le puits, mais pas trouvé le chameau), Puits du Potager, nettoyage des bottes, puis entrée dans la Galerie Auphan. Tout le monde a une pensée pour Georges… On avance lentement, en faisant attention à ne pas cogner le plafond.

Paul-Le-Motivé nous fait un petit exercice de conversion dans le puits de la galerie, un peu trop en dessous du niveau de la déviation, avec des bloqueurs bien bloqués par la boue… Si les oreilles de la galerie ont pu être choquées par quelques paroles malencontreuses échappées de la bouche de Paul, elle n'en a rien montré…

C'est vraiment étonnant : ici, on n'arrive pas à imaginer qu'on est dans le SP !!! On s'extasie sur la taille de la galerie, ses formes…
Après une longue marche, arrivés quasiment au bout de la galerie, Paul et moi laissons Anaïs faire la petite escalade et continuer jusqu'au bout, l'aller-retour lui prend à peine 5 minutes. Retour jusqu'à l'entrée de la Galerie Auphan où nous avions laissé la bouffe. On festoie, Anaïs et moi nous partageons « le » sandwich précédemment cité… Grâce au fameux sandwich facétieux et à diverses envies pressantes non satisfaites, l'ambiance devient vite assez poétique…

La remontée du Puits du Potager et celle du Chameau prennent à elles seules autant de temps qu'il n'en faut pour aller du Camp au Lac… (merci la boue, merci les bloqueurs embourbés qui ne bloquent pas, mais qui ne s'ouvrent pas non plus !). Paul a quelques moments de discordes avec certains passages étroits peu avant le camp, mais il finit par avoir le dernier mot (non, mais sans blague, c'est qui le chef ?) En le voyant passer tant d'étroitures — même celles qui ont été « élargies » sont entièrement remplies par sa grande carcasse — je suis sincèrement impressionnée. Je ne sais vraiment pas comment il fait ni où il trouve autant d'énergie, de force et de volonté. Chapeau… et R-E-S-P-E-C-T, mec !

Nettoyage du matos au Camp puis re-belotte au Lac (-130), où Paul retrouve un nouveau souffle ainsi que sa légendaire bonne humeur. Anaïs qui pète la forme depuis qu'elle ne fume plus remonte le kit et ferme la marche. Nous ressortons tranquillement, mais sans traîner.

Laetitia

A lire aussi, le récit des SophiTaupes du même jour.

lundi 22 août 2011

Topo à l'Aven du Sans Pascal

Date : Dimanche 21 août 2011
Participants : Anthony, Renaud, Loïc (CAF Saint-Laurent-du-Var)

L'objectif de la journée est une séance de topo dans les Galeries de l'amont. Une équipe de 3 Sophi-Taupes nous a signalé faire le trou en visite aujourd'hui. Nous arrivons sur le parking de Cavillore au moment où ils viennent de s'engager sur le sentier vers le trou. Nous les retrouvons à l'entrée du trou et les suivons de près durant la descente. Ils partent en visite dans les galeries Auphan alors que nous débutons la séance topo. L'utilisation du distancemètre nous fait gagner pas mal de temps lors des visées, et nous remplissons sans sourciller une page du carnet topo jusqu'au sommet du puits de la boucle. C'est là que nous retrouvons nos « visiteurs » qui reviennent du fond de l'amont en pleine forme et qui nous annoncent enchaîner maintenant avec la visite du réseau de la rivière (finalement on apprendra plus tard qu'il n'y sont pas allés et sont sorti directement).

Pour nous, c'est la poursuite de la topo dans le passage bas désobé. À partir de là, Anthony découvre les galeries qui suivent, car il n'avait jamais dépassé cet endroit. Le courant d'air aspirant est très fort, peut-être en raison de la canicule qui règne à l'extérieur.

On pose définitivement le matos topo dans les galeries à la fin de la deuxième page de carnet topo. (dernier point topo sur une pierre levée en plein milieu de la galerie — point marqué de peinture rouge). Ensuite on file au fond actuel du réseau pour jeter un oeil sur la désob qui s'annonce : Anthony jette son dévolu sur le passage bas où le sable laisse rapidement la place à de la boue presque liquide... Pataugeant dans cet élément, et grâce aux encouragements de Renaud, on parvient tout de même à sortir une douzaine de barquettes de ce mélange odieux. Juste assez pour voir qu'il faudra revenir la prochaine fois avec un pied de biche pour décoller les blocs. Dans l'étroiture, le sifflement du courant d'air violent crée un bruit d'eau qui coule.

À quelques mètres de là, Renaud remarque également un ronflement qui provient du courant d'air qui s'engouffre dans un minuscule passage au niveau du plafond de la galerie. Après avoir dégagé le secteur du mieux que nous pouvions, armés d'une simple petite pelle de jardinage, nous constatons que ledit passage laisse entrevoir du vide derrière. Il est l'heure de faire demi-tour, ne reste plus qu'à amener le matériel lourd la prochaine fois (perfo, 12 batteries, pointe, massette... )

Sortie en 1 h 45 à partir du camp.
 
Loïc

jeudi 16 juin 2011

Petits travaux à l'aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 12 juin 2011
Participants : Maëlle, Gilles, Paul, Michel (Magnan), Ludo (ASBTP), Anthony (CAF SLV)
TPST : 5 heures

Au programme du jour, petite sortie au SP à objectifs multiples. L’occasion de faire découvrir à Maëlle ma nouvelle résidence secondaire... La limite fixée sera la côte ultime de -130 m.
Je décide d’étoffer ce programme déjà très chargé avec du rééquipement au niveau du boyau des Principes et dans le puits du CliffHanger.

Le rendez-vous est donc donné à 8 h 30 sur le parking de Canyon Forest, ce qui me permettra d’arriver à 8 h 50 en bon dernier. Normal quoi ! Après avoir groupé le matériel et les spéléos dans les voitures, nous décollons tranquillement. Arrivés sur place, nous retrouverons d’autres autochtones de Cavillore qui partent pour aller déséquiper l'aven de la Bousculade.

Une fois équipés et repus, Ludo, Michel et moi-même partons en tête pour pouvoir équiper en attendant l’arrivée du second groupe. Un amarrage est rajouté dans le boyau des Principes afin que la corde ne frotte plus, la nouvelle corde est posée ainsi que dans le puits suivant. Les vieux réflexes sont encore là, Ludo est déjà remonté sur le ressaut alors que la suite se trouve maintenant en dessous via la célèbre Porte d’Aix !

Une fois l’équipement terminé et la vire passée, nous décidons de faire une petite halte en entendant arriver le reste de la troupe. Celle-ci reconstituée, nous repartons pour descendre les trois puits suivants qui nous amèneront au terminus du jour, où je commence à percer dans la tête de puits pendant que Maëlle, Gilles et Paul nous rejoignent.


Le travail accompli, nous nous posons un moment pour ripailler (terme assez relatif sous terre) avant d’attaquer la remontée. Paul, Michel et Ludo partent devant et je reste avec Maëlle et Gilles pour le retour. Je pourrai ainsi apprécier les acrobaties de Maëlle et constater avec elle que sa longe courte est un peu longue, ce qui ne lui facilitera pas le travail dans les passages en vire, et que son MAVC n’est pas très docile. Mais celle-ci s’en sortira quand même ! Pendant ce temps l’équipe de tête en profitera pour finir de décrocher et remonter le câble 220V. On se retrouvera presque tous à la base du P30, l’occasion pour moi de pouvoir apprécier le kit de Ludo et de ne pas lui proposer un échange avec le mien (finalement un kit perfo, ce n’est pas si lourd que ça !).

Tout le monde dehors ! Formidable. Maëlle me confie qu’elle a bien apprécié la sortie, malgré les quelques galères et les multiples bleus (ça fait toujours plaisir). Le problème se posera au moment de plier bagage pour redescendre (ben ouais il ne va pas y aller tout seul au parking ce wagon de câble…). Paul va pouvoir tester la solidité de son sherpa ainsi que celle de ses chevilles pendant la descente. Nous retrouverons d’ailleurs au passage notre groupe de spéléos revenant de l'aven de la Bousculade (quel timing) et ferons la descente avec eux.

Anthony

P.-S. Pour la seconde équipe qui descend sous terre, Gilles et Paul ont bien apprécié la désobstruction au boyau des principes et ont longtemps admiré la Porte d’Aix.

mardi 14 juin 2011

Aven du Sans-Pascal : arrêt sur siphon !

Date : Lundi 13 juin 2011
Participants CAF SLV : Loïc, Anthony, Renaud
TPST : 10 h

Aujourd'hui la mission est de fouiller méticuleusement la galerie aval. Nous sommes au puits du chameau en 1 h 15, l'aménagement des passages dans les puits fait gagner du temps même à la descente. Nous rejoignons le puits qui donne sur la galerie « Crétacé ». Loïc plante 2 spits et change la corde tandis qu'Anthony et moi mettons un dallage de bloc sur le palier pour éviter de nous enfoncer dans la boue et de trop salir la corde.

Nous filons ensuite dans la salle « Crétacé », Loïc, trouve un passage entre les blocs pour remonter un peu l'actif vers l'amont. Arrêt au bout d'une dizaine de mètres, sur passage bas aquatique entre les marnes et calcaire...
De retour dans la salle, direction l'aval. Après le méandre, l’escalade repérée dans la salle précédemment est vite grimpée. En haut une galerie part...
Une branche haute ne donne rien au bout de 10 m. En bas, cela file sur 30 m. Nous découvrons le lit d'un affluent (sec ce jour) au contact Marnes calcaire, puis dans une bulle un magnifique regard sur le plan de chevauchement lisse comme un miroir.

Une galerie ventilée semble être la suite, en fait cela rejoint le méandre actif du départ... Fin de la boucle, nous repartons vers le fond. Un méandre est ensuite exploré sur 10 m arrêt sur comblement. Poursuite vers le siphon, la galerie prend de l'ampleur, un nouvel affluent arrive en rive droite, on peut désormais parler de collecteur. Au passage, je me fais une belle frayeur dans la galerie, le sol s'effondre sous mes bottes et je me prends quelques beaux blocs sur les jambes en tombant dans le trou. Bilan un bel hématome, mais rien de grave, ce n'est pas un endroit ou tomber...

Au fond, nous découvrons le siphon, le niveau est identique à la fois précédente.
Anthony, pars explorer un diverticule en vue de shunter le siphon, mais à nouveau arrêt au bout de 10m sur siphon non alimenté.
Une topo nous permettra de comparer l'altitude des 2 siphons pour éventuellement le vidanger.
Le siphon principal devrait friser la cote des -300 (-285, -290 je pense...)
Nous ajoutons aujourd'hui environ 70 m de première.

Il est 16 h 30, nous quittons les lieux. Arrivés au camp, nous étrennons le nouveau réchaud descendu avec un « café gourmand ». La remontée se fera en 2 h, la encore on gagne du temps avec les aménagements effectués. Loïc sort 30 m de câble depuis la Tartinette.
Le seul câble restant est désormais au Camp à -210.

Renaud

mardi 24 mai 2011

Sortie équipement avant suite des explorations à l'aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 22 mai 2011
Participants (CAF de Saint-Laurent-du-Var) : Loïc, Anthony, Renaud
TPST : 8 h

Sortie cool ce dimanche pour rééquipement à -90 et -130 m.
Au passage 2 cordes tonchées à changer : dans le boyau des principes, et la corde juste avant la première vire, suite aux purges...
A la remontée, nous sortons une partie du câble 220. le courant d'air s'inverse subitement en remontant à -30, en effet il pleut dehors.
Donnée intéressante lorsque nous aurons compris le sens du courant d'air dans l'aval...

Renaud