jeudi 30 janvier 2014

Sidonix chez les Helvètes

Fadas ou fondus? Pas résisté à l’irrésistible invitation lancée par des spéléos suisses de se joindre à eux pour... un bivouac-fondue d’entre-deux fêtes dans la grotte du Poteu (commune de Saillon, canton du Valais).

Au lendemain d’un Noël bien arrosé (par la pluie !), nous sommes trois des alentours de Thonon (Spéléo Club de Thollon-Les Mémises) à enfiler nos bottes, à jeter nos sacs dans le coffre et à prendre la route pour le Valais.

Le rendez-vous est fixé à l’heure du café (pas celui du petit-déjeuner mais celui de l’après déjeuner !) au Bar de La Poste, à Saillon. Ce charmant bourg médiéval fortifié abrite des histoires étonnantes, dont celle de Farinet (faux-monnayeur et genre de Robin des Bois suisse !) ou celle de « la plus petite vigne du monde » (3 ceps vendangés par le Dalaï Lama !). Quand vous saurez qu’il y a aussi une via ferrata et des sources d’eau chaude, j’espère vous avoir donné l’envie d’une virée dans le coin !!! (à l’automne, c’est la bonne saison).

Après nous être attablés juste le temps de faire connaissance avec nos amis suisses (club de Saint-Exupéry, Vouvry, Valais) et de trinquer à notre épopée du jour - et de la nuit -, nous nous partageons en deux groupes (nous sommes 11 au total, dont 1 jeune de 15 ans, 2 spéléotes et 3 sportifs montagnards novices en spéléo) afin d’entrer à une demi-heure d’intervalle dans la grotte et ainsi de ne pas avoir à attendre sous la pluie le temps que la descente des premiers puits s’effectue.
Nos kits (ou sacs de l’armée suisse !) sont bien dodus puisque nous y avons nos affaires de rechange et sacs de couchage pour la nuit ainsi que les réchauds, le fromage et le vin blanc (transvasé dans des bouteilles plastiques !) pour la fondue, sans compter les apéros, dijos et p’tits déj’ ! Merci aux grands costauds qui ont pris deux sacs plutôt qu’un ! C’est parti ? C’est parti !

Grotte du Poteu (VS), 26-27 décembre 2013. Club spéléo de St-Exupéry (VS)/Spéléo Club des Mémises (74). TPST : 24h, progression aller en 6h, retour en 5h.

Marche d’approche… de 5 minutes ! Il suffit de se garer dans les vignes et de rejoindre la baume dans la falaise en empruntant 3-4 échelles aériennes. Le Poteu (étymologie : « puits ») est le plus grand réseau valaisan avec quelque 9km d’explorés, alimenté en partie par une rivière venant de 2400m d’altitude (donc gelée à cette période, ouf).

Nous entrons discrètement pour ne pas déranger les chauves-souris qui gîtent dans les premières salles, partons dans les puits et la vire en descente tandis que tout le reste de la progression se fera majoritairement en remontée (c’est pourquoi le retour sera plus rapide), à travers des boîtes aux lettres munies d’échelles, de multiples ressauts et vires. Nous nous courbons, rampons et nous redressons dans un enchaînement de galeries et salles très variées, chaotiques ou joliment concrétionnées. Je compterai plus tard les bleus, blancs, rouges (jaunes, violets et noirs aussi) soigneusement collectionnés, des tibias aux avant-bras, tout au long des aspérités.
Le « on arrive bientôt » est répété pendant au moins 2h et les jambes et bras sont un peu flagadas quand on parvient à la très attendue Salle du Volcan. On trempe les lèvres dans une véritable fontaine de jouvence puis on se hisse enfin jusqu’à la Nappe de Morcles, lieu de notre bivouac (à peu près à 3km de l’entrée). Il est déjà 21h30.

Vin chaud à l’apéro ! Et place à la fondue ! Alléchante, largement méritée, parfaitement dosée et chaleureusement partagée. Autour du sempiternel débat : fondue suisse ou fondue savoyarde ? (je vous laisse trancher, vous qui êtes « neutres » dans l’histoire). Bien aussi la pénombre : quand tu perds un morceau de pain dans le caquelon, hop, ça passe inaperçu (ouf ! car je n’ose même pas imaginer les gages de spéléos, genre « remonter 10 fois de suite le puits de 40m » ou « porter tous les kits de l’équipe »… gloups). Abricotine - les fameux abricots du Valais - et absinthe - la fée verte - pour finir de nous réchauffer les oreilles. Minuit, au lit !

Enfin, neuf d’entre nous serrés comme des sardines sur un banc de sable (pas blanc-blanc mais fin) et deux accrochés dans leur hamac. Le bonheur d’enfiler des vêtements secs et des chaussettes archi-sèches avant de se glisser dans le sac de couchage… La magie de la petite flamme vacillante d’une bougie… Le ploc d’une goutte d’eau… L’émotion de dormir SOUS terre !

Bon, quand on a le sommeil très léger (et un sac de couchage un peu trop léger aussi), les trois quarts de la nuit se passent éveillés…

Sonnerie de réveil à 7h30 : euh, il fait tout noir ! C’est quand même l’heure de se lever !! Petit-déjeuner aux chandelles, plaisir de renfiler les combis humides et nous nous re-séparons en deux groupes pour le retour. Nous laissons derrière nous des effluves d’ours des cavernes et une odeur d’urine (qui sera bientôt lavée par le ruissellement).

Nous sommes 5 à reprendre le même cheminement qu’à l’aller et les 6 autres empruntent une variante parallèle. Bon timing puisque nous nous rejoignons au pied des puits d’entrée que nous remontons tranquillement à la queue leu leu.

Pari sur la météo avant la sortie de la grotte : 0°C et neige ? ou 25°C au soleil? Allez, pas tout-à-fait les 25°C mais de doux rayons de soleil qui font plisser les yeux de bonheur, étinceler la neige sur les sommets environnants et s’extasier dans un souffle : « Ah, que cette Terre (dessus, dessous) est belle ! ».

Les Magnans, je partage avec vous un secret bien gardé en Suisse :

Quelle est la recette-miracle des Helvètes pour ne pas devenir obèses bien que gavés dès le biberon de fondue?

Aller la manger au fin fond d'une grotte, pardi !!! (Perte de calories > au gain)


 Alors, les Magnans, à quand une énooorme salade niçoise « à la mode spéléote »???

Week end du 7/8 décembre 2013

samedi 7 décembre
Lieu la Turbie
Entrainement réchappe EDS révisions et apprentissage des techniques de réchappe et d'auto-secours.
Le matin révisions des nœuds de cœur, prussik, demi-cab... Un barbuc le midi et décrocher et couper de corde l'après-midi.

dimanche 8 décembre

Dimanche rdv à la boulangerie des 3 vallées en prennent nos sandwich les gens moi en short de bain lycra tee-shirt contraste avec les autres clients en pantalon et veste de ski et oui nous n'allons pas en stations, mais en canyon. A la sortie de plan du var le panneau d'info affiche 4°C pas grave quand faut y aller faut y aller objectif du jour Bagnolar Monar grosse journée en perspective. 

Au parking de bagnolar le sol n'a pas encore dégeler sympa on part pour la marche qui se passe bien pas trop froide le soleil chauffe juste comme il faut on transpire presque arrivé au départ un petit café merci le réchaud esbit on s'équipe et on y va. La première nage et intéressante je me rends compte que mes gants néoprène 3mm ne suffise pas, ca pourrai être pire non ?  Oui, quoi de pire qu'une eau a 4 ou 5°C simplement une vasque a 4°C croupis vivement le Figaret pour rincé tout ça. 

Retour à la voiture vers 14h on mange au soleil en pensent au moment où il faudra remettre la combi pour le Monar Mika a trouvé la solution il n'a pas enlevé sa combi. Une fois le casse-croûte fini on part vers imberguet pour vérifier échappatoire et on repart vers le monar. Le panneau d'info en bas de la Tinée affiche 2° lui on passe la route de la tour sur tinée et là le muret son blanc de chez blanc on se regarde et on se dit clans et mieux exposé enfin on espère. Arriver au parking amont première épreuve remettre la combi. Un couple qui se balade nous demande "vous n'allez pas faire la clue ? 

Oui? «La femme nous a regardée avec de grand yeux on se demande pourquoi il est 16h. Le canyon ce passe bien l'eau est plus chaude que dans bagnolar elle doit être à 7 8°C casi le double waouh génial ! On fini le canyon à la limite de la nuit il ne reste plus qu'à remonter à la voiture. Au bord de la route en combi pour Mika et moi en short de bain et veste de combi à la nuit tombante on sent les passager des voitures que l'on croise légèrement interpeller par notre présence on arrive à la voiture il est 18h30 la lumière de la frontal fait biller le givre dans la nuit c'est beau mais, pas trop longtemps non plus!!

Paul

Week end Vercors !

Vendredi soir 8 spéléo part pour le Vercors après une dure semaine de travail mais avant il faut aller récupérer le mini bus et le ravitaillement Laurent me récupère devant chez moi et go au parking pour prendre le mini bus. Pendant ce temps le deuxième Laurent commence les courses et heureusement on métra presque 1h pour traverser Nice. Alors on a tout pour les pâtes carbo du soir, les sandwiches du samedi midi et dimanche et les petit dèj il ne nous manque plus que la boisson alors ou se trouve le rayon bière et vin?? Bon pour la bière 1 pack de 40 ??"Mais tu rigoles a digne il est fini bon ben 2 alors ! Et le vin un cubi de 5L ? Non 10L ok ! Il ne nous manque plus que Bélingo et on est parti ça tombe bien il vient d'arriver on charge le matos et c'est parti pour la route a 7 dans le mini bus on chopera Julien sur la route. Alors ce voyage c'était un peu un gros apéro avec de la bière et des chips à gogo, le pack aura survécu à digne mais il nous a quittés vers Sisteron paix a son âme. Une fois dans le Vercors mais ce ne serai pas de la neige que l'on voit la ?? On est bien content d'avoir les pneus neige sur le mini bus. Après quelques recherches et passage devant la bonne route et nous voilà enfin au gîte. Reapéro, Pâtes carbo à 1h du matin, dodo et demain scialet robin.

Samedi 30/11/2013
Scialet robin
Participants : Laurent, Laurent, Pascal, Christophe (club martel) Julien, Gérémi, Christophe (indépendants) Louisson, Pierre, Emilio et Stéphane(EDS26) et Paul (gsm)
TPST : de 9h à 13h
Heureusement que nos amis du CDS26 sont déjà là, car avec la neige on aurait eu du mal à trouver le parking. On se change et Christophe se rend compte qui a seulement oublié sa combine on lui en trouve une, seul petit bémol elle et 1 taille plus petite que la sienne et deuxième point il y a peu près 40cm de neige pour aller jusqu'à la cavité lui et en 5.10 de canyon et moi j'ai des bottes troué par chance il n'y a qu'une centaine de mètre à faire. Un ballet entre les voitures et le chasse-neige de la DDE on va mettre les bottes dans la neige. Après avoir cassé les stalactites de glace qui bouche les Spits et l'entrée Laurent passe en premier suivi par Louisson qui équipe la deuxième corde. Après une succession de très beau puits un rééquipement on se retrouve à la tête du fameux P140 et la Laurent me demande si je veux équiper, mais je préfère lui laisser la main et voir ce puits avec tout le monde a différent niveaux c'est impressionnent. On se restaure dans "le vestiaire" et on va visiter les galeries. La remonter ce passe bien et vite grâce à l'équipement en double mise à part une tonche sur la corde en tête du P140 juste un peu d'émotion mais rien de grave. Sortie vers 23h30 pour une raclette partie au gîte.


Paul

Opération « Sortons les archives »

Sortie   du   20   Octobre  2013
Participants : Espace Magnan : Gilles, Alexandre, Paul, Gérard, Cathy, Nicolas Huet, Laetitia, François Xavier, Christian, Mika, Pierre-André, Guy.
Invitée : Anaïs
Objectif : Traversée Ollivier – Primevères (Andon).
TPST : 5 H environ (bien entendu, sans compter les séances préalables d’équipement).
Mots clefs : Zeff, Gang des 100 000 plaquettes, opération « Sortons les archives » ….

Nous voilà tous réunis à  l’initiative de Paul et Alexandre, qui se lamentent de ne plus voir sortir sous terre pas mal d’anciens du club … (moi entre autres, mais il semblerait que Laetitia et FX fassent aussi partie des personnes visées).
Dans un premier temps, le Vigneron avait été retenu, puis finalement l’objectif a été porté sur une traversée Primevères Olivier.

Les travaux ont déjà commencé depuis le vendredi, puisque 2 équipes se consacrent à l’équipement des cavités sous la direction de Paul et Alexandre (aidé entre autres de Gérard).
Une partie des convives est présente déjà le samedi soir pour une soirée Couscous, pour laquelle Brigitte donne toute la mesure de ses talents …..
Pour les autres, c’est en majorité RV à 7h30 à l’Espace Magnan et l’arrivée sur la Moulière s’échelonne de 9h15 à 10h30 ; Laetitia et FX font sensation, Laetitia arrive déguisée en un vamp plus vraie que nature, équipée de son déambulateur, dont on se demande comment il franchira les étroitures, et FX comme un vieillard hargneux et geignard …. .. Mais est-ce vraiment un déguisement … ?
Départ pour le parking de la Moulière, où nous retrouvons une équipe du GS Vence qui se prépare pour une explo au Vigneron sous la direction de Dada ; quand même tout un symbole que nous allions au Primevères qui a justement été découvert, exploré, approfondi et jonctionné à l’Ollivier par le GS Vence et principalement Dada (qui y a été accidenté par chute de bloc vers -300 voici 10 /15 ans et qui est sorti en auto-secours)…

Deux équipes se préparent : l’une va rentrer par l’Olivier et ressortir par le Primevères, et l’autre va suivre le cheminement inverse … il est prévu de se retrouver et de se faire une petite bouffe à la jonction à -120.
11 Heures : Je m’incruste au Primevères avec Gérard et Alexandre, qui partent en avance pour trouver la jonction qu’ils n’ont pas pu repérer lors de l’équipement de la cavité hier. Anaïs et Nico nous suivent.
On s’engage dans la cavité, première sensation : le zeff qui effleure le visage, le bonheur total après 11 mois d’abstinence souterraine… !
A -5, l’étroiture a été complétement décanillée. Petite surprise : la conduite forcée descendante a été équipée avec deux fois plus d’amarrages que d’habitude. Il y a bien au moins 2 amarrages par 5 mètres de main courante ! Puis amarrage en Y, plus fractio.
Même le passage après le ramping a été super sur-équipé …
Bouchon dans les équipiers vers -80 … Gérard et Alex cherchent désespérément le passage de la jonction … Ah ces jeunes fous, aucune expérience … je prends le relais pour équiper, car ils sont encore un puits trop haut …  Amarrage en Y, oreille de Mickey, no problem ; c’est sûr, les aristo de l’équipement se donnent bonne conscience en faisant semblant de peaufiner derrière, pour réduire le mou ou arranger le nœud … (« oh, tu as vu comme il est beau mon nœud, les brins ne se croisent pas … etc … ») Laisse les faire, moi, j’avance …
Le seul souvenir que j’avais de la jonction que je n’avais en fait jamais mené jusqu’à son terme était de passages assez étroit, et c’est vrai qu’on est servi …
Descente d’un puits faille assez étroits, puis d’autres ressauts entrecoupés par de petits méandres, où l’on voit la trace de gros travaux d’élargissement … Chapeau aux spéléos qui ont fait la jonction … ils ont eu de la persévérance, mais c’est vrai que le courant d’air montre la voie.
Du coup, comme d’hab, on se retrouve vraiment court au niveau des cordes (Alexandre profite de la sortie pour refaire la fiche d’équipement)…. Et on débouche dans de gros volumes pour atterrir dans l’Olivier, il ne nous reste que 5 à 6 m de rab de corde …
Personne n’est encore arrivé par l’Olivier, alors que nous pensions être en retard … mais nous commençons à entendre des voix au loin … nous remontons rapidement la galerie et établissons la jonction des équipes, à grand renfort d’exclamations …
Grosse bouffe en collectivité, quel plaisir de se retrouver tous ensemble, jeunes, vieux, anciens, nouveaux, baroudeurs … ! Nicolas, Cathy, même FX qui a délaissé sa bouteille de plongée …

Au bout de ¾ d’heure, on commence à penser à la remontée …. Qui remonte de quel côté … ?
La répartition se passe bien et une équipe remonte de chaque côté en déséquipant...

Je m’occupe du déséquipement côté Ollivier, Paul me fait une démonstration de montée en alternatif.
Passage à la porte de Tolkien, toujours un vrai régal.
Le puits suivant, il y a toujours eu des frottements, désormais, une petite main courante a été organisée sur une vire, qui shunte la partie de frottements … dans la partie haute, au moins 2 fractions, déviation sur dynema, amarrages sur 3 fix …  bilan : un équipement super-nickel, sans frottements, mais au bas mot 15 plaquettes pour un P15…  Bonjour le déséquipement, d’autant que comme une truffe, je remonte la corde lovée et qu’elle se coince à -10, ce qui m’oblige à rééquiper le puits pour aller la décoincer…
Heureusement, Paul me prête sa super-clé à cliquet … un vrai bonheur, tout à fait justifié surtout quand on fait partie du Gang des 100 000 plaquettes, dont Alexandre et Paul sont les membres fondateurs et émérites.
Puits suivant : équipement à l’égal des précédentes, avec en plus, un fractio à 2.50ml de la base du puits, là où personne n’en a jamais mis … mais il est vrai que comme la corde sert de main courante pour le boyau en dévers conduisant au puits suivant, le frottement était systématique.

Sortie du réseau profond dans la grande salle de l’Ollivier, Paul a la gentillesse de m’attendre pour me prendre les kits dans l’étroiture.

Sortie du trou vers 16 heures, les  deux équipes sont sorties de manière pratiquement synchrone, direction parking pour le déséquipement, puis le chalet de Gérard pour une petite collation bien méritée…
Retour sur Nice dans la soirée.

Au total, une sortie d’anthologie, sublimement préparée par Alexandre et Paul qui ont équipé les cavités deux jours auparavant …
J’avoue avoir eu mon amour propre un peu froissé, à la pensée de se voir équiper la cavité préalablement, comme si nous n’étions pas capables de faire la sortie équipé / déséquipé dans la foulée … mais il est vrai que nous aurions perdu beaucoup de temps à le faire, et donc de convivialité, et de plus, il est vrai que les nouvelles « normes » d’équipement nécessitent un temps et un équipement bien plus important que nos standards d’il y a 10 ans en arrière …
La sécurité le vaut bien, surtout qu’on avait dans cette sortie pas mal de fréquentations, et de personnes plutôt néophytes.

                            Un grand merci à tous pour cette sortie de légende.
                                                      Guy


aven des ténèbres

Samedi 16/11/2013
Lieu : aven des ténèbres
Participants : Mélissa, Laura et Christophe (Dudu team) Anaïs et Sylvain (ASBTP) Gérard, Alex, Gilles et Paul (GSM)
TPST : 7H pour les premiers 9H pour les derniers


Samedi 7h30  au club en attendent Gérard on peaufine les kits et j'en profite pour refaire mes longues qui sont plus que majeur aujourd'hui les Magnans vont plonger dans les ténèbres ahahah !!  On charge les kits dans le Kangoo  qui grâce à son grand volume de chargement nous permet de charger tout le matos et partir à une seul voiture direction l'Audibergue pour rejoindre Anaïs et sylvain. Après un check point à la Colle sur loup pour rendre sa trousse a Spits  à Pascal on monte dans les gorge du loup direction la moulière en route on voit le Cheiron tout blanc et quelques centimètres sur le bord de la route.
Une fois au parking on répartie les kits pour l'approche (7 kits pour 6 personnes) et oui la "Dudu team" nous rejoindra à l'entrée de la cavité. Nous voici partie avec le GPS de Dgé, mais en faites ont le suit pas ce qui nous fait visiter la colline très jolie d'ailleurs avec sa petite couche de neige puis notre Dgé suit sont GPS et nous dit c'est par la 300m, 250m et disparais dans les buissons. Avec Anaïs, Alex et Gilles nous suivons ses traces telle des trappeurs suivants leurs proie après un slalom fou à travers les arbres et buissons nous le retrouvons accompagné de Sylvain devant l'entrée de l'aven des ténèbres. On s'équipe et les premiers partent sous terre pendant que Gilles et moi prenons nôtres temps. Après leur entrée sous terre on entend Christophe et les filles arrivées on papote leur donnons 1kit  d'équipement à descendre et allons rejoindre les autres. 


On passe la lucarne descendons le P40 et arrivons au contact des collègues à la tête du P80 Alex équipe et se lance dans le puits suivie de Gérard qui une fois au premier fractio nous envoie un magnifique "TULAX" et chante un de ses traditionnelles chansons paillardes. Une fois tous en bas du P80 pendant que le P40 est équipé puis modifier puis remodifier c'est là où Sylvain perse à jour les secrets de l'équipement spéléo : " enfaîte le premier installe la corde descend et dit ça ne va pas faut mettre une dev !!". Pendant ce temps à la base du P80 j'entends la Dudu team qui nous rejoint et me rappelle qu'en refaisant mes longes j'avais enlevé mon basic de mes anciennes longes et surtout pas remis sur les nouvel !! Alex tu as la pro track?????? Ouf il là, ben on va la tester en bloqueurs de poing. On arrive au camp la Dudu team commence à remonter, car Laura pour qui c'est sa sortie de reprise et qui préfère remonter on ne sait jamais. Nous mangeons et partons direction le puits Berthier un magnifique P40 avec une grosse coulée de calcite sur laquelle l'eau coule et se termine par un jolie petit lac. Alors que Gérard et Alex décide de remonter pendant que nous nous engageons dans le méandre on s'arrête sur un P10 dont nous n'avons pas la corde.

Gilles déséquipe je reste en binôme avec lui Anaïs et Sylvain attende leurs kits pour remonter. Anaïs nous quitte à la base du P55 et avec Gilles nous continuons nôtres remontré tranquillement.
Une fois dehors les autres patientes autour d'un feu sous une belle nuit sans nuage nous repartons sur le parking sans nous perdre on mange avec un regret on n'a pas de bière !!!!!

Paul


Aven du saint-joseph

samedi 9 novembre 2013
Lieu : aven du saint-joseph
Participants : Robin, Christophe (indépendants) Nicolas(ASBTP) et Paul (GSM)
TPST : 5h environ

Rendez-vous à 8h30 à près du lac petit café et départ pour st Vallier. Une fois sur la piste on passe pas mal de flaque signe que l'on risque de pas mal ce tremper. Une fois devant l'entrée on s'équipe et c'est partie. Je prends le premier quart et équipe le P25 de l'entrée très beau puits d’ailleurs et entre nous je préfère équiper celui-là que le P70. Une fois dans le boyau tout le monde s'étonne du faite qu'il n'y a pas un poil de flotte on rampera au sec plutôt cool ça! Enfin arrivé au P70 je me présente à la barre et là je vois de tous petit point lumineux pensent que ce sont des reflets de l'éclairage des copains je continu ma descente dans ce magnifique puits tous en me disent que en faites ce sont les copains et qu'ils sont vraiment tous petit même minuscule ! Je continue tous en regardent à droite, à gauche, en haut et en bas (mais pas trop non plus ^^)  ce puits et vraiment magnifique. Une fois en bas nous partons vers la rivière on passe la première voûte mouillante  et cherchons la deuxième qui en fait est  complètement sèche on continue jusqu'au siphon amont on regarde la E80 ont repart ver le siphon aval et  nous remontons. Après une bonne bière on quitte st Vallier car ce soir Explorimage.

Paul  

Aven Obscure

Samedi 2 Novembre 2013
Lieu : Aven Obscure
Participants : Aurélie, Aurore et Paul
TPST : 6h

Samedi 2 Novembre 2013,  première “vraie” spéléo dans la cavité de l'Aven Obscure. 10h, nous y voilà, il faut s’équiper : un mélange subtil entre excitation de la découverte et appréhension. Petite marche d’approche, puis arrêt devant un petit tas de caillou : «L’entrée est la ». Apres avoir découvert la petite trappe sous les cailloux, nous voilà devant un minuscule trou dans lequel nous sommes sensées entrer : « Ah non ce n’est pas possible, on ne peut pas entrer la dedans ! ». Un grand moment de panique : alors que Paul commence à équiper, l’une pleure assise sur un caillou, pendant que l’autre pose nerveusement des dizaines de questions en essayant de manipuler tous ces «trucs » pendus au baudrier.
Il nous faudra un certain temps pour nous faire a l’idée, malgré le coté plus que rassurant de Paul. Après un long moment, nous nous décidons enfin ! Première étape, apprendre à se servir du descendeur : «Alors vous faites un S avec la corde, S comme Super Paul ou Super Connard ». Pour le moment, pour nous ce sera Super Connard ! Et maintenant il faut s’y jeter : les premiers mètres de descente dans le puits se passent avec un peu (c’est un euphémisme) de stress, mais  très vite dissipé à mesure que le passage s’élargit… Ca y est, on est lancées ! 

Le deuxième puits, bien qu’étroit au départ ne nous stresse pas plus que ça… on a déjà oublie que l’on est à plus de 10 mètres sous terre : « Oh c’est beau à droite…  Je m’amuse presque ! ». Finie la peur du début, on profite de l’exploration tout en restant concentrées sur les manipulations de descendeur. Et le plus beau reste à venir d’après les dire de Paul !

Troisième et dernier puits, Paul nous prépare psychologiquement au grand rappel «en araignée » pour accéder à la grande salle. Nous nous élançons et là, en effet, le plus beau est là !!! Une descente dans le noir complet, pendues à la corde, et découverte progressive d’une immense salle remplie de concrétions magnifiques. La peur du départ est vite oubliée, place à l’émerveillement ! 
Premier pied à terre : on découvre pas à pas, à la lueur de nos lampes, toutes les merveilles de cette salle. Surexcitées, nous sautons partout, appareil photo en main, observant stalactites, stalagmites, excentriques et autres concrétions, toutes plus belles les unes que les autres. Paul nous commente tout ça et nous oriente vers les recoins les plus remarquables, nous donne quelques conseils photo… On est juste émerveillées, comme des enfants, alors qu’enfermées à 70m sous la terre ! «C’est vraiment trop bien la spéléo, merci Super Paul ! »… Mais ça c’était sans savoir ce qui nous attendait pour la remontée !
Alors que l’une saute encore partout avec son appareil photo, l’autre commence à appréhender la remontée… et elle a bien raison d’être inquiète ! Apres un petit cours théorique d’utilisation des bloqueurs et pédales, Paul s’élance et monte, tel un pantin, à une vitesse incroyable : 25 mètres, 25 secondes ! Mais pour nous ce ne sera pas la même ! Première remontée longue, difficile, stressante pour Auré : «Quel enfer, mais qu’elle idée ! T’es vraiment un Super Connard ! Je n’y arrive pas, j’en peux plus ! » . Pour Aurore, restée bien longtemps seule au fond du trou, c’est avec beaucoup d’appréhension mais un peu moins de difficulté que se passe cette première remontée : « J’ai eu le temps d’intellectualiser les mouvements… mais c’est quand même moins sympa que la descente ! ».

Au puits suivant ça en est trop pour Auré, Paul va l’aider à remonter. Le retour vers la surface sera long et éprouvant pour tous, surtout au moment où, alors qu’Auré se fait «tirer »  par Paul : «Mais comment ça tu ne montes pas ? Ah p***** le bloqueur est coincé ! Je vais redescendre… Je sais pas trop comment je vais faire s’il s’est coincé dans le nœud ». Plus de peur que de mal, Super Paul débloque la situation et remonte Auré en quelques minutes.  Dernier puits, dernière ligne droite, on voit maintenant la lueur du jour au-dessus, on est toutes excitées à l’idée de retrouver l’air pur de dehors ! 

Ca y est, enfin sorties !!! «Le gout de vivre » dont nous parlait Paul prend tout son sens ! Aucune notion du temps pendant toute la spéléo, il est 17h, nous avons passé 6 heures sous terre !!! 6 heures très fortes émotionnellement, de panique maximale à excitation et émerveillement ! Quelle aventure !
Apres l’effort le réconfort : une petite bière en coucher de soleil après une spéléo, ça n’a pas de prix ! Nous passons en revue tous ces moments avec une seule envie « C’est quand qu’on recommence ? » enfin pas tout à fait… pour Auré c’est plutôt : « Ok, mais je veux une cavité horizontale !!! » 


Un grand MERCI à notre héros du jour, Super Paul, pour nous avoir fait découvrir sa passion et pour sa patience !

Paul