jeudi 23 décembre 2010

Spéléo-Photo : le tour du monde des grottes #8

Un petit bout de temps que je n'avais pas proposé des photos souterraines. Commençons par une fournée de photos pour nos amis plongeurs.

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Retrouvez d'autres photos magnifiques sur cette exploration ici.

Buford Spring Video featuring Tomhauburn Photos

Encore une photo aquatique mais d'un autre photographe à découvrir aussi.

Starlight Cave

Starlight Exit

Technicolour

Des magnifiques photos prises en Australie.

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FRCS_trip03_11

Encore une fois, des photos de grottes, d'avens ou de concretions diverses et variés sur la gallerie du photographe.


Un album photo...

Enfin, les fou de puits seront comblés !

Gouffre

The Astradome Ezueka Matienzo

Les liens (très complet) vers les photographes ici et .

mardi 14 décembre 2010

Spéléo-tourisme dans le Vaucluse

Départ de Nice jeudi matin, et de Grasse (chez Mi) vers 13h. La bagnole est bourrée à craquer : mon coffre déborde de matos spéléo en vrac (320m de corde, skifs, AS, sangles, kits de Magnan + environ 70m de nouille et amarrages de Mi, matos perso en quasi double pour chacun de nous deux (on sait jamais), tente, duvets, carémats, frontales, vivres, topoguides Ardèche, Vercors, Nîme, région PACA + infos en vrac sur le Vaucluse et le Gard… Bref, vous avez compris : on est partis, on sait pas où, on sait pas ce qu'on va faire, on sait pas pour combien de temps, on sait pas trop où on va dormir non plus… mais on est partis et on va faire de la Spel !

Finalement, on atterri à St Christol d'Albion dans le Vaucluse, au gîte de l'ASPA (tenu par Isa, une Darboun bien sympa). Comme nous arrivons plus tard que prévu, le gîte nous est laissé ouvert, la clef de notre chambre nous attends dans une enveloppe.
Le gîte est génial : bien chauffé, super cool, propre (pas de matos dedans, svp), beau, des photos de spel encadrées de partout, un spéléo en terre cuite peint et verni descend de la cheminée….
Dans la court du gîte, plein de rangements aménagés pour suspendre matos et combis, il y a même une chaufferie où on peut faire sécher les sous-combi après la sortie.
Une baignoire en guise d'évier permet de laver son matos à l'abri des intempéries…

Vendredi : Le Trou Souffleur

Cavité : Trou Souffleur, St Christol d'Albion – Vaucluse
Date : 10/12/10
Participants : Mi + Laet
TPST : 3 bonnes heures (?)

De Topographie

Cliquer pour agrandir la topo !

Mi me réveille vers 10h (" hé ho c'est pas tout ça mais on est la pour faire de la spel, ça fait 2 heures que je suis réveillé" - "heu… ben fallait me secouer avant, Mi ! ") et gros petit dej bien soigné. En discutant avec Isa (du Gîte) nous apprenons qu'actuellement, l'Autran est équipé (explos en cours) ainsi que le Souffleur jusqu'au méandre de l'Ankou (autres explos en cours). Nous contactons les personnes concernées pour savoir si ça ne pose pas de problème que l'on fasse une petite incursion dans ces 2 cavités et que l'on utilise leurs cordes. C'est OK, le matos Magnan ne quittera donc pas le coffre de ma voiture!
Je commence par nettoyer mon matos perso - il a encore la tête du Sans-Pascal de la semaine dernière… pendant que Mi regarde mes longes réformées …et les coupe avec son vieil opinel (bouhou!) Mi nous refait une paire de longe neuve pour chacun pendant que mes mains glacées essaient encore et toujours d'éradiquer de mon matos les résidus collants et tenaces du SP, histoire de ne pas salir les prestigieuses cavités qui nous attendent…
Finalement, il est 14h bien passées quand on commence enfin à s'équiper pour le Trou Souffleur.
L'entrée se situe dans le village, à 100m du gîte (que demander de plus ?)

De Trou Souffleur

Rentrée sous terre vers 15h, en touristes (sans kit). Nous descendons les 10m d'échelle fixe sous la gigantesque grille d'entrée et arrivons sous la Trémie. Comme en ce moment il parait qu'elle a méchamment tendance à être vivante voir même un peu énervée, on évite d'éternuer à proximité… (ça tombe bien, j'ai une crève carabinée depuis mon retour d'Allemagne et une toux d'au moins 6 sur l'échelle de Richter!) Donc, nous passons pré-cau-tion-neu-se-ment et rapidement en semi-lévitation. Nous franchissons le Méandre des Absents et arrivons enfin aux puits… Et là ça commence à devenir grand et beau…

De Trou Souffleur

Descente du Puit des 3 Agénors (P36) et du majestueux Puit de l'Anaconda (P98 ?) fractionné, c'est de plus en plus grand et de plus en plus beau.
(NB pour ceux qui ne connaissent pas, tout est relatif, parce que comparé à ce qui suit et que nous ne ferons pas aujourd'hui, c'est de la gnioniotte!)

De Trou Souffleur

Arrivée à -200, au départ du méandre de l'Ankou (longueur 200m) ; il n'est ni grand ni beau (!) et débouche sur un P63 non équipé… du coup on s'arrêtera là.
Nous remontons rapidement. Le courant d'air frais (froid) se fait de plus en plus sentir au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la sortie. Re-milliard de précautions aux abords de la trémie (j'ai bien fait gaffe à me moucher avant de passer) que l'on franchit en position "limaces" avec beaucoup de douceur.
Sortie sous les étoiles au grand damne de Mi qui aurait aimé sortir sous le soleil.
Arrivée au gîte à 18h15.

Méandre de l'Ankou

De Trou Souffleur

Discussion et "apéro sobre" avec Isa (thé / jus de fruit – pas de commentaires, merci – si si ça existe des "apéros sobres" !!!) en attendant l'arrivée de Sam qui vient de Savoie après sa journée de taf.
Dîner autour d'une bière corse à la châtaigne (tradition entre Sam et moi!). Sam c'est le père noël : il a apporté un paquet géant de papillotes Revillion au chocolat blanc ! Trop bon !

Toutes les photos de la sortie


Pour en savoir plus sur le Trou Souffleur : descriptif, photos et topo


Le parcours réalisé !


De Topographie


Samedi : Aven Autran

Cavité : Aven Autran, St Christol d'Albion - Vaucluse
Date : 11/12/10
Participants : Mi + Laet + Sam
TPST : 5 petites heures (?)

De Topographie

Cliquer pour agrandir la topo !

La petite phrase du jour (à prononcer d'une petite voix dépitée) :

"Pas d'gant, pas d'bouffe, pas d'temps…" – Sam, quelque part vers l'entrée…

On met le réveil, ce coup-ci. Prévu d'aller faire un tour dans le Réseau Blanc (-400 remontant jusqu'à -47). Parcours : ressauts et puits d'entrée pour atteindre, à -110, une grande galerie se terminant en un méandre actif (déniv -100m). Puis P103 fractionné, P40 (avec passage de noeud à -2 pour cause de tonche!), arrivée au Siphon Blanc, puis Réseau Blanc remontant.
Mi est un peu speed car il veut être rentré au gîte pour 18h (???!?!) Le 4x4 de Sam est bien pratique pour faire la piste jusqu'au Vallon des Soupirs (entrée d'Autran). Mi retrouve facilement l'entrée, tout roule, sauf pour Sam qui a 2 gants gauches... (c'est con,ça!)
Comme pour le Souffleur, l'équipement est nickel et bien foutu. Nous descendons rapidement les petits ressauts et puits d'entrée ainsi qu'un méandre glissant (argile) et "gourmand" (qui a discrètement subtilisé le sac de papillotes de la poche de Sam). Quelques barreaux de métal bien pratiques simplifient la progression de ce méandre. Traversée au-dessus d'un P30 (vire) puis belle grande galerie. Passage bas sur une magnifique cascade de gros gours bien remplis, traversé du 1er Lac de Boue (on se salie à peine les bottes), puis du 2° Lac de Boue (ça passe nickel si on passe sur le coté droit - petit conseil précieux d'Isa). Petit P11. La galerie est grande et magnifique avec sédiments au plafond, pierres et graviers au sol, on croirait se promener dans un joli ruisseau, c'est vraiment beau (et propre !)…

Arrivée au méandre (longueur 700m). Beau petit canyon, avec quelques ressauts / cascades que Mi et Sam passent tranquillement (moi un peu moins!). Un peu plus loin, je négocie mal un passage en grand écart au dessus d'une marmite… et plouf, les 2 jambes dans l'eau! Allez, maintenant plus la peine de me faire ch… pour essayer de rester au sec, c'est raté! Le méandre dénivelle sur 100m pour atteindre, au détour d'un tournant à la cote -230, un "ressaut" un tout petit peu plus flippant que ceux qu'on vient de passer : le P103 dans lequel se jette la rivière... Deux ou trois mètres au-dessus de nos têtes, MC et tête de puits. L'arrivée sur le P103 est signalée par un gros marquage à l'acéto sur la paroi (sacrée bonne idée!).
Sam passe devant et constate que la corde est méchamment coincée (pas moyen de mettre le descendeur, elle est trop tendue). Mi le rejoint. A la lumière de nos éclairages, la corde se perd dans le noir sans que l'on puisse voir le problème (qui doit se situer 15 ou 20m plus bas ?). Sam propose de descendre aux bloqueurs pour aller voir tandis que Mi envisagerai plutôt de faire pêter quelques amarrages pour donner du mou… Finalement, vu que ce n'est pas notre matos et qu'on ne connaît pas trop ce puits (apparemment, il y a beaucoup de rognons de silex très fragiles qui ne demandent qu'à parpiner) on va pas toucher, la prochaine fois, on reviendra avec notre matos. Les boules! En même temps, c'est sûr : on sera au gîte avant 18h!!!
On remonte donc.

Pour tromper la routine, Sam se fait quelques passages aériens en étages supérieurs du méandre à la recherche de la Galerie fossile des Papys dont je n'ai pas su retrouver le départ. Comme je suis accompagnée par 2 gentlemen, Sam n'oublie pas de redescendre au fond du méandre pour me tendre de temps en temps sa pédale du haut de qq ressauts chiants tandis que le genou de Mi se transforme en marche confortable occasionnelle… Que du bonheur d'être avec une équipe comme ça, ça rend tout de suite les choses nettement plus faciles ! LOL!
Une fois le méandre remonté, Mi escalade une parois dans la Galerie pour aller voir un truc gazeux en plafond tandis Sam fomente quelque blague scientifique… Et puisqu'on a le temps (!) alors on en profite pour visiter un peu quelques bricoles ici et là, notamment le bas d'un sublime puit remontant (Cathédrale).

C'est vraiment beau-beau-beau ici. En remontant les puits et ressauts d'entrée nous croisons un groupe de 8 ou 9 personnes qui entament leur descente. Blablabli, blablabla… ils ont trouvé les papillotes de Sam ! Partage du trésor, derniers coups de bloqueurs… et voila, nous ressortons (sous le soleil).

De retour au gîte, nous informons Isa pour la corde du P103. Apparemment, c'est "normal", ça arrive tout le temps et "c'est encore plus chiant quand ça arrive à la remontée et qu'on est coincé sur son fractio".
(Ah, ben si on avait su…)
Le soir, ambiance assez animée : le gîte accueille un groupe spéléo qui faisait un stage équipement + réunion de la Commissions Féminines de la région.

Dimanche : Fontaine de Vaucluse

Dimanche 12/12/10. On hésite un peu à se faire une dernière sortie spel avant de reprendre la route… mais comme il ne faut pas trop abuser des bonnes choses, on opte plutôt pour une grasse mat...

Petit détour pour voir Fontaine de Vaucluse, vu que ce n'est pas très loin d'ici, tandis que Sam reprend une route (laquelle ? - il ne sait pas encore très bien…) pour la Savoie.

Toutes les photos de la sortie


Laetitia

samedi 11 décembre 2010

Le matériel de spéléo expliqué aux débutants

Ce soir, je suis tombé un peu par hasard sur cette vidéo, certe datant d'il y a un an, mais très instructive. On y apprend de manière simple les différents éléments que constitue la panoplie du spéléologue. Bravo à l'équipe de Spélé-Eau ayant réalisé ce travail !

Le matériel du spéléologue
envoyé par SPELE-EAU. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.

lundi 6 décembre 2010

Aven du Sans-Pascal : le retour de Laet !

Cavité : aven du Sans Pascal
Date : lundi 29 novembre 2010
Participants : Anthony (Faille-club) + Laet (Magnan). Initialement prévu aussi : Mi (mais il n’a pas pu se dégager de son travail)
TPST : 8h30

Bien sur, tout commence bien : il fait bien moche toute la semaine ; ma voiture se démotive (problème de freins, elle va chez le garagiste mardi), Mi peut difficilement prendre le RTT qu’il voulait prendre, pas réussi à trouver 5mn en journée pour aller acheter de quoi remettre mon matos en état… pas récupéré la 18m pour le puits d’entrée (j’espère que la grille de Magnan sera ouverte lundi matin)…
Anthony (qui rentre de 3 jours au puits de Ronze et a bien la patate) me dit qu’il est quand même et toujours partant malgré tout (et en plus il à la nouille pour l’entrée !)… J’hésite un peu (je pars en déplacement dans la foulée… est-ce bien raisonnable ?) Finalement, je lui donne ma réponse dimanche soir 21h30 : Allez, je suis motivée, on y vas (et on y crois !)
Cette sortie est un peu ma « reprise » et c’est vrai que je ne sais pas très bien à quoi m’attendre de ma part.

1 – préparation (il s’agit d’essayer de se réconcilier avec mon matos) :

Jeudi : nettoyage de ma combi chez Jeff jeudi avant la réu (elle ne se dépliait pas pliée "en boue" qu’elle était depuis la grotte de Pâques : on aurait dit du carton qui allait se déchirer !)
Samedi : je trouve miraculeusement des bottes à Monaco samedi entre midi et 2 (mais ils n’avaient pas de nouille pour refaire mes longes dans ce bricoservice monégasque)
Dimanche : révision dimanche de mon système d’éclairage par Cyril et nettoyage intégral de ma calbombe (et casque) par moi
+ je déterre mes anciennes longes réformées (qui ont bien meilleure mine que mes longes actuelles) et cherche mon descendeur de rab (le spider) car les poulies du mien sont passablement usées, et je ne sais pas si je ne vais pas me faire un peu peur sur les cordes boueuses du SP…

2 – jour J

Il fait grand beau, la journée s’annonce superbe. Anthony passe me récupérer chez moi vers 8h30.
On a prévu des vêtements chauds (sous-combi déjà sur nous, après-skis pour moi, gants, bonnet pour Anthony)
C’est lundi, la plupart des boulangeries sont fermées, on trace direct vers le parking du SP et attaquons la montée. 25mn plus tard on contemple la vue splendide de la vallée, du haut de la montagne (me suis même pas arrêtée, n’ai même pas râlé pendant le montée… incroyable !)
Nous notons des traces de pas dans la neige qui se dirigent vers… le SP (c’est quoi cette hallu ???)
On s’équipe, Anthony équipe l’entrée et go. C’est classe, la nouvelle entrée !
Je suggère de descendre nos sherpas qui me semblent plus à l’abri à l’intérieur que dans la neige… (mauvaise idée !)

Anthony me propose de pas prendre le kit vide qu’on a embarqué pour remonter les poubelles, il en prend 1 lui, et on verra plus bas ce qu’on fera (mille merci Anthony !)
Je ne sais pas pourquoi j’ai gardé un souvenir aussi peu agréable du SP, en fait il est chouette ! Même pas eu peur : le matos en place nickel et pas tonché : un vrai bonheur… ! et pas si fatiguée que ça non plus (bon je serai pas allée en boite dans la foulée, c’est clair mais je m’attendais à être en miettes, pas juste « fatiguée »). En fait j’ai adoré cette sortie (c’est fou non ?) et j’y retournerai volontiers sans appréhension.
Finalement, j’ai gardé mon descendeur usé, en me disant qu’on ira plus vite au fond (raté, j’aurais dû aussi garder mes longes pourries)
Je m’emberlificote un peu avec mes (anciennes nouvelles) longes réformées bien trop longues, du coup ma longe courte deviendra ma longe longue, et ma longe longue sera rebiquée sur mon MAVC et j’y rajoute un skif (à virole, j’en ai pas d’autre - enfin si mais le doigt reste ouvert, pas très rassurant… pas osé !) pour la transformer en (double) longe courte. Z’avez pas tout suivi ? c’est pas grave, juste pour vous expliquer qu’en fait je me suis bien fait chier avec des longes pas adaptées et que mon matos tout uniformément marron de boue a vite tourné à l’usine à gaz avec en prime un mousqueton de longe courte (précédemment longue) dont la virole se coinçait régulièrement grâce la boue… et le passage des vires et des fractios plein pot ont été un peu galères avec des longes de longueur bâtarde...
Bon, toutes ces excuses pour dire qu’on n’a pas atteint le fond en 1h15 chrono…

Au lac (-115 ? -140 ? je sais plus) Anthony plante un spit pour doubler le mono amarrage du R4 étroit, puis on descend rapidement vers le camp (ancien fond).
Pétard (!) c’est presque devenu de la ballade : je me rappelle bien comment on se faisait chier dans certaines parties (cf sortie précédente en 2004 : moi avec mes 2 kits et le caillou de BGC dedans ; là où Anaïs s’était suspendue par son casque…) maintenant ça passe tout seul ; de plus je crois que mon corps a gardé en mémoire les positionnements nécessaires pour passer avant (?)
Aux 2 endroits où on rejoint l’actif (avant et après la Tartinette), nous notons qu’il y a beaucoup plus d’eau que d’hab.
A la Tartinette  il ne faut plus descendre pour remonter en face mais emprunter une vire pour y accéder. C’est assez confortable. Quand à la Tartinette : pas si terrible que ça (j’en gardai un bien pire souvenir… !) Même pas reconnu l’arrivée au « camp » : je me rappelle un espèce de boyau infernal juste en tête du puits menant au camp, passage méga-chiant avec un kit qui glissait toujours pour aller se coincer… là, ça passait parfaitement bien (d’autant plus que j’avais pas de kit !!!!!! LOL – merci Anthony)

3 – dans le nouveau fond…

Voilà, à partir d’ici, je ne découvre que du nouveau : déjà, le boyau dans l’actif  qu’on s’était escrimé à ouvrir avec BGC et Anaïs a disparu (recouvert sous les gravas) et la partie "fossile" partant  sur la droite est ouverte. C’est fou, ça a pas mal avancé : succession de boyaux et de beaux volumes, puits… ça fait plaisir à voir, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait déjà tant de développement derrière.
Le nouveau fond : 2 départs, légèrement soufflants (mais très très légèrement…)

Par contre avant, 2 lucarnes bien visibles et plus intéressantes (y fait froid, et ça souffle bien : la fumée de notre cigarette-testeuse part à l’horizontal).
- La première, impénétrable est un interstice vertical d’un quinzaine de centimètres entre deux blocs (?) et à la base duquel part une épaisse coulée de calcite qui s’étale en s’évasant. Le plancher derrière cette lucarne semble très plat.
- La deuxième, très étroite mais moins que la précédente et potentiellement pénétrable ? (avec beaucoup de foi spéléo), environ 3 mètres plus loin, à la même hauteur que la précédente mais située en plafond du puits suivant. On va tenter cette 2° lucarne, c’est trop irrésistible !!!
Anthony retourne chercher une sangle et une nouille pendant que je dégotte un « œil » dans la roche pour mettre un point d’attache et se rapprocher du boyau au dessus du puits. Ce point d’amarrage nat est cependant bien trop bas et trop loin du boyau et ça reste craignos pour ressortir en marche arrière au plafond du puits. Finalement Anthony (c’est une perle ce spéléo) passera un bon moment les fesses dans l’eau, en oppo au-dessus du puits pour planter 1 spit à bout de bras tendus au dessus de lui… chapeau !
Cette lucarne se prolonge par un boyau légèrement remontant mais qui semble vite se stabiliser à l’horizontale. Y accéder est plus facile que d’en ressortir : on monte en oppo, on cale un pied en oppo sur la parois opposée du puits pour pouvoir pousser, on positionne le buste horizontalement et sur la tranche, on enquille le bras gauche et on colle le casque le plus bas possible (sinon il ne passe pas ! en bas, il frotte un peu mais il passe !). J’arrive à m’enfiler jusqu’au bassin pour voir que… 1m plus loin, le boyau fait un coude à 90° sur la droite. Une lame à mi-hauteur quelques centimètres après le coude empêche le passage. Grrrrr ! Quelle frustration ! Marche arrière : ça ne sert à rien d’essayer de monter un peu plus, je ne passerai pas.
La roche de ce boyau est blanche et propre au sol et il y a un filet d’eau, le boyau est légèrement en forme de poire (plus large au sol qu’en plafond) et il part vers l’autre 1ère lucarne (connexion visuelle des lumières). D'ailleurs le zeff est plus fort devant la 1ère lucarne (est-ce parce que c’est plus direct ? ou plus étroit ?)

4 – retour

Bon, résultat des courses, on n’est pas passés mais on est bien trempés jusqu’aux os. Il est 17h30 environ, on attaque la remonté. Petite pause barre céréale au camp + petit nettoyage des bloqueurs au lac (pratique les brosses sur place !) avant de continuer. Je me fais toujours chier avec mon matos, c’est pas grave, la plupart des sorties de puits ne sont pas plein pot et s’escaladent, ça passe bien comme ça même si c’est pas très « école »…
Arrivés dans la salle d’entrée, on récupère nos 2 sherpas (quelle misère de les avoir descendus : ils pèsent un âne mort et passent mal l’étroiture de la grille d’entrée : c’était le "mauvais" moment de la sortie !
Sortie vers 19h30.
On se change en express dans la nuit et la neige, mes gants boueux commencent à geler sur place… On redescend vite vers la chaleur de la voiture !

Super sortie, bien sympathique, motivante, beaucoup de plaisir, j’y retourne avec joie ! (c’est bien la première fois que je me fais plaisir au SP, je n’en reviens toujours pas…)

Laet

samedi 4 décembre 2010

Spéléo-Photo : le tour du monde des grottes #7

Le tour du monde en spéléo continu ! N'oubliez pas de visiter les pages des photographes en cliquant sur les photos.

Ice Lake

IMG_0481_DxO

Ci-dessus, une photo prise en Afrique du Sud

Dream of the Alberice

Ci-dessus, Bohemia Cave dans le sud de la Nouvelle-Zélande

Max arriving in the Insulation room.

Sala delle pisoliti

Su Mannau

Les deux précédentes photos proviennent de la même cavités, Su Mannau en Italie

Ashley on rope - Waterfall in the background - Stephens Gap Cave, Alabama

Observez la cascade en arrière-plan (photo prise en Alabama, USA)

Sell Gill Main Pitch

Encore une cascade en arrière-plan...

Snack time Sell Gill

... et un spéléo, cette fois-ci sur corde en train de descendre (en arrière-plan)

The pitch head

Les trois dernières photos proviennent de la même cavité du Yorkshire

A plus tard pour de nouvelles photos !