mercredi 5 février 2014

Aven du « Sans Pascal » le retour...

Samedi 1 février 2014
Participants : Paul, Dgé, Alex
TPST : 11 heures

Vous avez dit de la neige ? Mais où ? En tout cas pas sur le parking du Sans Pascal, donc on oublie les raquettes, crampons, pelles à neige et autres gadgets à poudre blanche !
On rejoint Dgé comme prévu au parking, nous serons que trois, les filles ont prétexté je ne sais quelle excuse pour rester au lit… Enfin bon, les Magnans sont là et sont bien résolu à descendre le Sans Pascal !

La légère couche de neige sur le plateau ne nous empêche pas de nous équiper dans la bonne humeur avec l’espoir de faire un peu de première aujourd’hui…  (Et oui faut bien trouver des motifs pour descendre !)
Gros contraste de température entre la surface de la Terre et le gouffre qui nous attend, ça souffle fort à l’entrée. Ce doux courant d’air agréable qui nous caresse le visage est comme un appel à la descente. Notez-le, courant d’air est nettement moins sympa après s’être trempé dans la gadoue bien liquide…

La descente s’effectue au rythme de croisière avec les traditionnelles chansons populaires et les TULAX de Dgé, qui s’étonne et s’émerveille de tous les nouveaux élargissements. Première mission d’aujourd’hui, changement de la corde du P30 et rééquipement du puits avant le fumoir. Tâche bravement effectuée par Paul en forme olympique ! Beaucoup de flotte aujourd’hui dans les méandres du SP, le P30 mouille un peu, on ne s’attarde pas au fractio.
La suite se passe dans le fond de l’amont, la super tartinette fait honneur à sa réputation, une gadoue liquide et froide de 5 à 10 cm qui nous tartine pendant 3 mètres tout le corps avec la lèvre inférieure de la bouche à la limite de vous faire boire la tasse. Un conseil : il faut savourer ce moment intense de plaisirs, car si vous faite comme Paul dans la précipitation, le retour de la vague sera terrible…

Bref…
Ce terrible moment, vite oublié, nous amène au fond. Nous repérons plusieurs endroits où l’air s’échappe. Nous mettons nos nez dans tous les endroits possibles, plusieurs failles soufflent, dont une qui crache pas mal de flotte et avec du noir derrière, peut-être à élargir dans une prochaine explo…
Ensuite le colmatage d’argile s’annonce difficile, nous l’attaquons dignement. Nos instruments ne sont plus reconnaissables. De l’argile collante à ne plus en pouvoir, même nous, pauvres petits spéléo nous restons collés à cette boue ! Nous enlevons 1 bon mètre d’argile et de blocks pris dans le bouchon. Après un long moment, nous repérons juste en dessous du bouchon un petit départ ventilé, Paul et moi l’attaquons à la massette, nous dégageons de gros blocks pour y laisser passer Dgé.
La suite… difficile à dire, l’endroit est assez serré mais ça peut continuer sous le bouchon. Il faudra revenir pour élargir un peu plus…
L’heure tourne, ce n’est pas aujourd’hui que ça passera, mais il y a bon espoir… Il faut remonter.

Nous sortons vers 21h30 22h, sous un froid terrible, nous ne nous éternisons pas sur le plateau, nous rangeons notre matériel, qui au passage ne ressemble plus à rien et redescendons le col à grand pas.
Bonne sortie efficace !

Pour conclure : à envisager pour les prochaines sorties
- Changer certains maillons rapides
- Venir avec une sonde à neige pour évaluer la profondeur du colmatage
- Continuer l’élargissement du petit passage ventilé
- Faire un test avec un ARVA en surface et un sous terre pour localiser une potentielle sortie en falaise… (je fais référence à un article dans le forum de la FFS à ce sujet, à tester…)
- Finir de mettre les barreaux à certains endroits
- Mettre en place des cordes à 2 escalades/désescalade un peu périlleuse
- Ouvrir le shunt dans le méandre après le camp.


Alex