dimanche 22 avril 2012

Ravin de Rédebraus

Samedi 21 avril 2012
Participants : Magnan : Gilles, Paul et Alexandre. SophiTaupe : Agathe

C’est parti pour le premier de la saison pour Agathe et moi ! Conditions optimales après les pluies de la semaine précédente pour ce canyon qui coule peu en temps normal.
Départ donné à 9h au club après une soirée d’anniversaire arrosée pour certain… En route pour le Rédebraus. Et c’est aux rythmes des blagues douteuses que nous enchainons les cascades et les ressauts de ce joli canyon. Après 4h de descente et une très belle C40 nous rejoignons tranquillement la voiture de Paul garé en aval.
Bon début de saison !
Alex

lundi 16 avril 2012

Aven du Fourchu

Dimanche 15 avril 2012
Participants :
-Magnan: Sidonie, Gilles, Paul, Maelle, Cintia, Dgé, Alex
-ASBPT: Nico, Anaïs
-Absent : Marie-Annick
Lieu : Fourchu, Amont
TPST : 4h30

Rendez-vous fixé à 8h au local pour un départ au Sans-Pascal... démotivés par la perspective d'une marche d'approche sous la pluie nous décidons de changer de cavité. Notre choix se fixe sur le fourchu : peu de marche d'approche, peu de puits avant d'arriver dans l'amont donc pas trop de désagréments dus à la pluie.
Entrée sous terre vers 11h (et oui de 8h à 11h ça fait un sacré saut dans le temps... l'inertie du dimanche matin pluvieux... à étudier!), Anaïs part devant pour équiper, suivi d'Alex qui peut ainsi voir tout ce qu'il ne faut pas faire pour l'initiateur, de Nico qui embête Alex et de Dgé qui ne peut s'empêcher d'émettre quelques commentaires sur les nœuds de 8 d'Anaïs qui seront d'après lui "indéfaisables!" (L’avenir nous montrera que les anciens ont souvent raison, le seul nœud qui a résisté au déséquipèrent est un 8...). Suivent Sidonie, Maelle, Cintia, Paul (qui s'occupe consciencieusement de Cintia!) et Gilles qui... ben qui fait rien en fait!
L'équipement sera facile: pose de la première et de la dernière corde! Pour les autres puits utilisation des cordes en fixent posées par le Martel.
Arrivé dans la petite lucarne Alex râle : "dites, où est-ce que vous avez vu que c'était beau le Fourchu??!" Anaïs, la mémoire toujours aussi sélective : "tu vas voir à partir de maintenant c'est que de la grande galerie!"...
Après avoir rampé dans trois étroitures boueuses nous perdons : Alex, Paul, Gilles, Cintia... Les autres continuent jusqu'à la statue du Fourchu, là Maelle et Dgé décident de repartir tranquillement vers la surface, Sidonie et Nico se fient aux souvenirs d'Anaïs "je crois que quelque part il y a un départ vers d'autres galeries et peut-être un joli petit canyon..." Après avoir fait tous les diverticules et être passé à côté de la "corde qui descend" (comprenne qui pourra) les trois explorateurs se retrouvent finalement bredouilles à la base des puits!
Sidonie ouvre la marche, Anaïs suit, Nico déséquipe!
Pour les trois dernières sorties et déshabillage sous la pluie!
Rencontre d'un spéléo du Gars initialement de Haute-Savoie qui fait de la spéléo tout seul chez nous (je n’ai pas tout bien compris) sur le parking du Fourchu et de Jo et Cathy sur le parking de Pré-du-Lac, ça se bouscule toujours à la bousculade! :)
A quand la prochaine sortie au Sans-Pascal??

Anaïs

Aven Sauvage (ou presque)

CR Aven du Sauvage (enfin que le nom)
Samedi 14 avril 2012
Participants : Mary-Annick, Sidonie et Alexandre

Cette sortie ne restera pas dans les annales du club…
Nous sommes arrivés sur le parking, on s’est regardé, on a regardé la pluie, on s’est re-regardé, on a re-regardé la pluie… Bon on va boire un café à Gourdon et redescendre à Nice.
Fin…
Alex
PS : pour se donner bonne conscience, nous nous sommes quand même arrêtés au club pour revoir quelques manips de cordes (histoire de rentabiliser la journée un minimum)

Désob spectaculaire chez Paul...

Lieu : Grotte de l'appartement
Samedi 14 avril 2012
Participants : Paul
TPST : environ 4 heures


Aujourd'hui je décide d'aller faire de la désob, seul, dans une cavité que j'avais repéré. Je parts pour une petite marche d'approche d'environ 3 étages. J'arrive devant l’étroiture Ardéchoise, entrée qui fait environ 2 m par 80 cm que je passe sans encombre. J’arrive dans un méandre chaotique qui se divise en 2 (j'ai mis un bon moment pour purger ce méandre et le sécuriser). Je décide d'aller dans la salle qui se trouve en face, que je baptise salle de la cuisine, dans laquelle je trouve une gigantesque concrétion blanche qui ressemble étrangement à un frigo. Je continue et surprise, je tombe sur une lucarne qui débouche sur une falaise d'environ 3 étages. Etant partie pour faire une cavité horizontale, je n'avais ni trousse à spits ni cordes donc je rebrousse chemin.
De retour dans le méandre je continue. Il se re-divise en 2, je prends à gauche, je rentre dans une petite salle active où je trouve 3 siphons. Il faudra revenir pour plonger tout ça. Vu le nombre de siphons je la baptise salle de bain.
Je continue mon chemin et j’arrive dans une salle très instable plus grande que les autres. La purge et la sécurisation me prendra quasiment 2 heures. En arrivant au fond de cette salle je tombe sur une grande lucarne qui débouche sur une grande vire. Je la baptise lucarne de la porte fenêtre et la vire du balcon.
Arrêt de l'explo sur grande falaise et appartement des voisins.
Voilà mon aventure du jour.
Paul

mercredi 11 avril 2012

Grotte de l'Aguzou et grotte du TM 71

Date : du samedi 7 au lundi 9 avril 2012
Participants : Anaïs, Nicolas, Christian, Pik, Gilles, Paul et Michel
Commune : Axat, dans l'Aude (11)

Préambule

La journée de samedi ne restera pas forcément dans les annales Magnan. Nous avons roulé, roulé et encore roulé sur autoroutes. Doublé plein de camions, mangé des sandwiches froids et pas bons, pour finalement arriver à bon port et à l'heure en plus. Prise en main des mobiles-home, du grand luxe pour notre équipée plus habitué au confort spartiate des tentes. Petite visite du camping et du Carrefour du coin. Une journée palpitante et folle de rebondissements ! Seul écart, la visite d'un ancien château fort presque en ruine. Nous avons fini la journée par un gros apéro comme tout Magnan qui se respecte.

Grotte de l'Aguzou

Branle-bas de combat au petit matin. Petit déjeuner rapide et on file pour le petit parking de la grotte de l'Aguzou. Après 15 minutes de voitures, nous y voilà. Le temps de se préparer un peu et Philippe, notre guide du jour arrive à l'heure. Exception rapide, oui, nos combinaisons et bottes sont propres. Notre guide nous prête des casques ce qui s'avérera fort pratique, nous lampes électriques font un peu pale figure... Sauf celle de Christian, qui s'éclaire à la Scurion.

Petit briefing et nous commençons la marche d'approche. Petite randonnée de 20 minutes dans les bois, ça monte sec. Nous voilà à l'entrée. Philippe nous ouvre la porte de la grotte. Il nous explique l'histoire de la grotte dans ses détails. Il est intarissable ! D'ailleurs, il aura toujours une histoire à raconter à chacune des (très) nombreuses questions que nous lui poserons. Au début, la grotte est assez grande pour des spéléos du 06. Aucune concrétion, la grotte est dévastée par des anciens pillages. Au bout de quelques minutes de progression, nous accédons à une deuxième porte fermée à clef. Au-delà, la grotte est très protégée.

Nous progressons de plus en plus profondément. Les concrétions se font discrètes pour l'instant. La grotte possède de beaux volumes. Vient la « Salle à manger ». Comme son nom l'indique, c'est fait pour y manger. Très correctement aménagé avec bâches de protections, tabourets, tables et même des bougies pour l'ambiance ! Ça, c'est du camp de base ! Une fois repu, la progression devient beaucoup plus draconienne. Comme notre week-end précédant à Orgnac, nous marchons dans un chemin balisé. Interdiction de s'écarter du chemin. Et bien sûr, interdiction de toucher aux concrétions. Cela dit, contrairement à Orgnac où les magnifiques concrétions sont inaccessibles, dans l'Aguzou, faute de choix, le balisage nous amène à frôler de très près les concrétions. C'est un peu l'image d'éléphants au milieu d'un magasin de porcelaine. La vigilance de Philippe est constante et il nous faut souvent redoubler de prudence. Pour ce qui est de la description des concrétions, je vous laisse le soin de regarder les photos... quand je les aurais !

Après 8 heures passées sous terre, nous sommes de retour au camping. Apéro, repas, demain c'est une autre grosse journée qui nous attend.

+ d'infos sur la grotte de l'Aguzou

Grotte du TM 71

Pour cette journée, tout le monde ne sera pas présent. Philippe sera notre guide et les 4 Magnans seront ses invités du jour : Christian, Gilles, Paul et moi-même. Retour au même endroit que la veille. Le TM 71 a son entrée en face de celle de l'Aguzou, sur un autre versant. Une porte en ferme l'entrée et une alarme sécurise le tout ! On ne plaisant pas avec la protection ! Le TM 71 présente des volumes beaucoup plus petits que l'Aguzou. Nous sommes souvent accroupis ou à genoux là où la veille nous étions debout en quasi permanence. Par contre, la beauté et la richesse des concrétions d'une blancheur immaculée sont à profusion. Il y en a de partout. Je n'ose imaginer l'incrédulité des premiers explorateurs... Comme à l'Aguzou, le chemin est balisé. Là encore, nous devons rester entre les fils de protections. Interdiction de toucher bien sûr. Mais la progression est beaucoup plus compliquée. Nous passons vraiment très près des colonnes, des cierges ou des draperies... Toujours aussi intarissable, Philippe nous raconte par le détail les caractéristiques de la grotte. Je ne peux vous montrer des photos, ni vous décrire le spectacle sans prendre des pages et des pages de textes... Malheureusement, nous ne verrons pas les fameuses concrétions teintées de bleus du TM 71, mais le parcours était déjà fort impressionnant !

+ d'infos sur la grotte du TM 71

Conclusion du week-end, un grand merci à Christian pour l'organisation du séjour et un autre grand merci à notre guide Philippe pour la patience et les explications !

Michel

Aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 8 avril 2012
Participants (CAF SLV) : Loïc, Renaud
TPST : 7 h 15

Aujourd'hui, la motivation est bien dure à trouver... Dès Cagnes-sur-Mer, le doute s'installe : y allons-nous ? L'idée de se replonger dans la boue et dans les passages étroits ne nous encourage pas... Arrivée à Cavillore, nous guettons l'arrivée de l'équipe de la Bousculade. Peut-être pourrions-nous nous incruster avec eux ? Tous les prétextes sont bons pour éviter l'explo prévue... Après quelques dizaines de minutes, ils ne sont pas là, il va falloir se résoudre à descendre. Vu que nous ne sommes que deux, nous optons pour une séance topo à l'amont qui est plus facile que l'aval.

À l'entrée, le courant d'air est moins fort que d'habitude (on comprendra pourquoi par la suite), dès -50, nous remarquons qu'il y a aussi plus d'eau que d'ordinaire. Le passage bas sera-t-il rempli ? Encore une bonne excuse pour ne pas faire l'explo... En bas, aux camps, ça coule bien, mais ça devrait aller. En effet, un peu plus loin dans les galeries, le passage bas n'est pas rempli d'eau, nous filons rejoindre le terminus topo et nous attaquons. Les visées s’enchaînent et sont de belles longueurs, tans pis pour la super précision, mais avec le Disto c'est tentant d'allonger les visées pour en faire un peu moins. Après 2 pages de carnet et 27 visées, nous sommes au terminus de la galerie, nous avons fait environ 300 m de galerie, ce qui colle avec nos premières estimations. Quant aux directions.... suspense... attendez la topo !

Au fond, là encore le courant d'air est beaucoup moins fort... Bizarre. À peine arrivés, nous repartons vers la sortie. Loïc cavale et je m'essouffle derrière. Dans le boyau du camp, Loïc me lâche « je vais m’envoler y'a trop de vent ! ». Une pause au camp et direction les puits, nous sortons à 17 h 30 -17h45 après seulement 7 h 15 d'explo. On a fait un super boulot et comme à chaque fois en sortant, à l'inverse des dimanches matin à l'aurore, on rêve d'y retourner....

Je dépose Loïc chez lui, et sur le retour vers Nice, je cogite, « peu d'air en descendant »... « Peu d'air au fond de l'amont »... « Un courant d'air de folie au camp et dans les puits »... Mais bon sang, mais c'est bien sûr ! Il aspire !, A peine arrivé chez moi, j’appelle Loïc et il me confirme qu'en effet on n'y a pas fait attention, mais il aspirait. Cependant au fond de l'amont et dans le passage bas des galeries, on l'a déjà vu aspirer en plein été et c’était beaucoup plus violent que ça, et de plus, le courant d'air est beaucoup plus fort au camp que dans l'amont. Que faut-il en conclure ?

Le Sans-Pascal peut passer en régime estival dès avril même avec des températures inférieures à 20°. Et dans les périodes d'inversion, l'ensemble du courant d'air ne part pas dans l'amont au vu des différences de débit d'air...

Renaud

dimanche 1 avril 2012

40 ans Magnan ! C'est bientôt !

Le club Spéléo-Magnan fêtera bientôt ses 40 ans ! Pour l'occasion, le club organisera un week-end spéléo dans la plus grande tradition Magnan. C'est à dire, de la spéléo, un gros barbecue et un gros apéro !

Cela se passera à Andon, dans le parc de la Moulière. Nous organiserons un week-end avec nuit dans les tipis du coin. Pour ceux et celles qui ne pourraient pas venir partager ce moment sur deux jours, il seront quand même les bienvenus sur une journée ! Prévoyez votre samedi 9 et dimanche 10 juin 2012.

Une ou plusieurs cavités seront équipées, mais nous organiserons d'autres animations sur le camp. Une participation financière sera certainement nécessaire, il m'est cependant trop tôt pour donner un montant exact.
À bientôt !

Gros Riou de Cuébris

Date : Vendredi 1er avril 2011
Participants : Maëlle, Cynthia, Fred, Gilles, Paul et Michel
Temps : 3 heures en prenant son temps...

Plus d'infos sur Descente Canyon : Gros Riou de Cuébris

Petite sortie à Cuébris pour débuter la saison canyon 2012. Rien ne change ou presque par rapport à l'année dernière. Une sortie Magnan ne peut se concevoir sans son lot d'évènements. Gilles a expérimenté une descente tête la première qui s'est retournée contre lui ; Fred fait toujours du 4x4 comme ça lui chante ; Maëlle et surtout Cynthia tiennent des discours de plus en plus... intéressants (je reste soft!) ; Paul a oublié ses clefs de voiture dans celle de Gilles (garée en haut, à Cuébris, sinon, c'est pas rigolo) et moi... j'ai pris des photos.


Plus sérieusement, il n'y a presque pas d'eau. Pour mémoire, l'année dernière, en juillet, le niveau d'eau était bien plus élevé ! Bref, cela n'augure pas (encore) d'une bonne saison canyon. À moins d'aller beaucoup plus hauts dans les montagnes.

Michel