dimanche 27 mai 2012

Aven du Sans-Pascal, en route pour Omaha Beach

Date : 27 mai 2012
Participants : Loïc, Renaud (CAF Martel) ; Gilles, Paul (Spéléo-Magnan)

En route pour Omaha Beach.
L'escalade a été grimpée par Gilles, juste 2 fixes et c'était bon pour monter sur un plan incliné. En tout 10-15m.
En haut, il y a une petite suite encombrée de blocs et de boue. on sent qu'il y a encore un truc au-dessus, sans doute un puits remontant. Vers l'aval, c'est assez difficile, départ entre les blocs, mais pas d'air et surtout très gros boulot pour un résultat incertain.
En remontant, je me fais la peur de ma vie. Dans un puits, je me retrouvé à un fractio avec le MAVC doigt ouvert et la boucle du baudrier à demi désengagée du maillon...
Je n'ose pas me hisser de peur que le baudard s'ouvre définitivement, le kit du perfo et aussi longé sur le MAVC, bref c'est la merde...
L'histoire se termine bien, Loïc est remonté sous moi pour lever le kit et Gilles est au-dessus pour me donner la main.
On est sortis tôt vers 17 h sous la pluie, car Paul avait fait demi-tour seul à 180m.

Renaud

vendredi 11 mai 2012

Les 40 ans du Groupe Spéléo-Magnan

Le Groupe Spéléo Magnan fête ses 40 ans !

Créé en 1972 auprès de la MJC Magnan, le Groupe Spéléo-Magnan, fête cette année ses 40 ans de débonnaires et loyales activités.
Nous vous invitons à fêter cet évènement le samedi 9 et dimanche 10 juin 2012, dans un lieu que nous connaissons tous :

Le camp de tipis à la Moulière (Caille 06)

Au moins deux cavités seront équipées sur la Moulière pour permettre à tous de se retrouver sous terre ou aux anciens de retoucher un descendeur.
Des ateliers seront mis en place pour une initiation en surface aux techniques spéléos auprès des jeunes et moins jeunes.
Nous vous proposons de tous nous retrouver le samedi après-midi (des explos souterraines pourront être organisées dès le matin) ; au menu : la fête !
En soirée, seront mis à disposition :

Apéro
Paëlla
Fromage
Dessert
Boissons

Un petit déjeuner sera prévu le lendemain matin.
Merci de nous indiquer ce que vous pouvez apporter pour nous aider !
Le camp complet est loué pour les 2 jours, avec 10 tipis équipés de matelas ; prévoir vos duvets. Sanitaires, douches et eau courante à disposition.
Pour le dimanche, merci de prévoir votre nourriture.

Participation : 18 €
Moins de 14 ans : 10 €
Moins de 5 ans : Gratuit

Aven du Petit Renard à Mobylette

Date : Samedi 26 mai 2012
Participants : Alex et Michel
TPST : moins de 4 heures

Le mois de mai est un mois pourri pour la météo. Il fait (presque) beau en semaine et nous avons droit à un temps bien chargé le week-end. Conséquence de quoi, le canyon initialement prévu s'est transformé en spéléo. En bons feignants que nous sommes, nous avons choisi l'aven du Petit Renard à mobylette. Marche d'approche de la voiture à l'entrée de la grotte : 10 m.

Très motivé, Alex veut équiper. Arrivé au portail, plus de serrure (dangereux ça). On descend le grand puits de presque 70 m et nous continuons jusqu'à la dernière salle. Nous n'irons pas dans le dernier boyau, menant au terminus de la cavité. Suite aux récentes pluies, il y avait encore pas mal d'eau qui suintait sur les parois. Mais selon Alex, moins que lors de sa dernière visite il y a peu. Nous remontons tranquillement et prenons une petite averse une fois à la voiture.

De retour à Magnan, nous en profitons pour laver notre matériel et celui du club ! Une première dans l'histoire de Magnan. La fin de la soirée se déroula aussi à Magnan. Pour une série de concerts originaux !


Michel

Ravin de Planfaé

Date : Dimanche 27 mai 2012
Participants : Sidonie, P'tit Fred et Maëlle


Rendez-vous à 9 h au club le 27 mai pour le départ dans le Paillon.
N'ayant qu'un seul véhicule et ne pouvant faire de navette on s'était motivé à rallonger la marche d'approche. On a été bien chanceux à la rencontre de deux canyoneurs se dirigeant dans le même canyon et ayant encore de la place dans leur voiture.
La partie amont a été un vrai plaisir, se présentant avec un bon débit et une température bien rafraîchissante. Nous avons été le seul groupe (sur trois autres) à enchaîner dans la partie aval.
Malheureusement nous n'avons pas pu descendre bien loin. L'observation des nuages se faisait de plus en plus et la décision a été prise par P'tit Fred de sortir du canyon.
Un très bon choix au vu de l'orage qui s'est déclenché au moment de rentrer dans les voitures.

Faudra y retourner pour découvrir cette partie aval...


Maëlle

Seconde tentative à la Grotte de l'Oeil

Date : dimanche 20 mai 2012
Participants : Maryannick, Célia, Gilles, Paul, P'tit Fred et Michel
TPST : un certain temps, mais globalement compris entre 2h30 et 3 heures

Aujourd'hui, désobage, rampage, équipage, visitage, encore rampage et finalement pas lavage contrairement aux souhaits de P'tit Fred.

La grotte de l'Oeil, une cavité Magnan. Une cavité peu fréquentée depuis assez longtemps. La première fois, je l'avais fait avec P'tit Fred, Laet, Cyril et le Baron... de nuit. La fois suivante, c'était l'année dernière avec Paul et moi-même. Peine perdue, nous n'avons jamais retrouvé l'entrée de la grotte. Pourtant, les explications du Baron étaient d'une grande limpidité :

« Tu vois l'air de décollage des parapentes ? »
« oui »
« Bon, ben tu descends de 60 m en contrebas dans la falaise et ensuite, tu vas vers 200m sur ta gauche et c'est là. Tu verras, c'est très facile »

Donc, nous n'avons jamais trouvé. Ce n’est pas faute d'avoir interpellé des parapentistes pour qu'ils nous aident. Le Baron nous traita de truffes incapables.

Quelques mois plus tard. Nous sommes fin décembre 2011. Lors d'un week-end à la Moulière. Alors que nous attendions tous Gilles et le Baron pour aller faire une virée sous terre (spécialement Agathe et Jodie). En chemin, notre Baron entraîna Gilles pour lui montrer absolument l'entrée de la Grotte de l'Oeil. Tout ça parce que deux truffes n'ont pas pu la trouver quelques mois plus tôt. Résultat, ils la cherchèrent pendant un bon moment avant de retrouver l'entrée (alors, c'est qui la truffe ?)

Et donc, nous revoilà aujourd'hui. Il est décidé d'aller enfin à la Grotte de l'Oeil, maintenant que Gilles connaît l'entrée. Afin de mettre toutes nos chances de côté, P'tit Fred sera là pour nous aider à la trouver. Il ne fait pas beau, le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Gilles et moi partons en éclaireur. On trouvera l'entrée rapidement. Surprise, nous n'étions passés vraiment pas loin avec Paul la première fois.

Nous débutons par de la bonne désob. Fred et Paul et moi enlevons quelques bons gros blocs de l'entrée, pendant que Gilles et les filles construisent des cairns tout autour. Nous rentrons ensuite dans le laminoir. C'est long, boueux à l'entrée, sale après et parfois étroit. On débouche dans une belle salle. Un puits qui descend. Un équipement avec une veille corde. On rééquipe, Gilles descend, je le suis, puis MA... Comme il n'y a rien en bas, on remonte. Pendant ce temps, Fred et Paul équipent l'autre puits qui remonte, lui. Les cordes sont calcifiées par endroits. Nouvelle corde en fixe et plusieurs nouveaux spits. Par la suite, nous irons dans le réseau supérieur. C'est étroit... Il fut un temps où des spéléos avaient des Principes qui sont dissolus aujourd'hui... Après un long méandre par moment étroit, nous déboucherons dans une belle salle avec encore un puits remontant. Des goujons témoignent d'une ancienne escalade. Pour quel résultat, mystère. Il nous reste encore un méandre étroit à faire, mais de l'avis de tout le monde, non merci, on ne le fera pas.

Retour plus rapide qu'à l'aller, nous aurons droit à un peu de pluie une fois arrivé aux voitures.

Michel

jeudi 10 mai 2012

Vallon de Braus

Date : Jeudi 17 mai 2012
Participants : Gérard, Paul et Michel
Temps : 4 heures

Plus d'informations sur le vallon de Braus

Petite sortie canyon en ce jour férié du mois de mai. Peu de participants, seulement Gérard, Paul et moi-même. Le choix s'est rapidement porté sur le vallon de Braus, canyon assez peu fréquenté de la vallée de la Bévéra, près de Sospel.

Le temps de prendre un café chez Gérard et Brigitte et nous décollons pour le lieu-dit. Bien qu'une navette soit possible, nous optons pour une marche d'approche un peu plus longue. Une heure de marche, environ 400 m de dénivelé. Le sentier monte rudement par moment, mais nous gardons un bon rythme de marche, aidé par l'ombre providentielle de la forêt.

Arrêt pause repas et nous démarrons. L'eau est très claire, mais assez fraîche. La roche est glissante par moment. Les rappels s'enchaînent à la suite sans temps mort. Pas vraiment de sauts, ni de toboggans. Les vasques sont peu profondes. Pas de nage non plus. Point fort du vallon de Braus, la vue sur la vallée de la Bévéra. Malheureusement, le débit correct que nous avions s'arrête à mi-chemin ! Le canyon devient subitement complètement à sec. Petite déception pour nous. Heureusement, pas de vasques croupies en bas des quelques rappels qui nous restent, dont une C30 un peu exagéré. Retour, aux voitures en une dizaine de minutes. Bilan, un canyon sympa à faire, mais à faire en début de saison.

Michel

Vallon de Gourgas

Date : Dimanche 13 mai 2012
Participants : chez les Magnans, Gilles et Paul ; chez les Sophi-Taupes, Agathe, Jodie et Nathalie et chez les marseillais, Mika et Cara
Temps : 4 h 30

En savoir plus sur le vallon de Gourgas

Dimanche, rendez-vous à 7h30. Trop tôt pour tout le monde. Nous nous retrouvons à la concession Renault sur la route de Grenoble. Nous retrouvons les filles pour le départ vers Roquebillière. C'est à ce village que nous devons rejoindre nos deux Marseillais. Ils nous attendent déjà à la fin du vallon.

Un peu plus tard, tout ce petit monde se rejoint. Les kits sont prêts, top départ pour la longue ascension. Il ne nous faut pas traîner, car la météo prévoit des risques d'orage pour la fin d'après-midi. Le guide Rondoxygène nous informe « risque de crue très faible ». On ne va pas ralentir pour autan. Concernant ladite marche d'approche, nous marchons avec entrain. Nous avons une belle vue sur Roquebillière ainsi que la piste des Granges de la Brasque.

Au départ du vallon. Le temps d'une pause, nous mangeons un peu. Ensuite, on répartit les cordes et c'est parti. Le Gourgas est un très joli vallon et étonnement sauvage pour un canyon équipé par le Conseil Général. Nous arrivons à la fameuse cascade de 50m... mais l'orage éclate plus tôt que prévu ! Il va falloir forcer l'allure. Les équipeurs se relaient alors à chaque cascade. Le roulement est bon, on avance vite. Mais plus on avance et plus l'orage gronde... La pluie se met à tomber. Nous avançons à meilleur rythme encore, et ce jusqu'à l'arrivée, aux voitures. Notre temps de descente, 4 h 30. Les topos donnent ce canyon en 5 h 30. C'est un bon temps.

Le temps de ranger le matériel... et c'est la traditionnelle heure de la bière tant méritée ! Enfin, pas pour tout le monde... Bières donc pour les 4 bonshommes et des trucs sains et sans houblons pour les filles. Même si nous sommes en plein mois de mai, le retour sur Nice se fera sous la grêle dans la vallée de la Vésubie. En conclusion, voilà une bonne journée canyon ! Un joli vallon, de l'eau et un peu de suspense. Que demander de plus ?

Sur une idée de Paul
Texte de Michel

mercredi 9 mai 2012

Aven du Cappuccino

Date : Mardi 8 mai 2012
Participants : Mary-Annick, Sidonie, Alexandre, Paul et Michel
TPST : 6 heures, je crois

En ce jour férié, il est bon d'en profiter par quelques activités. Comme il ne fait pas beau, place à la spéléo pour changer un peu des dernières sorties canyon. Alex veut en découdre avec l'équipement, de même que Mary-Annick. Après quelques hésitations sur le choix de la cavité, nous décidâmes de parcourir le réseau -100 de l'aven du Cappuccino. Pour cette occasion, Paul et Sidonie nous accompagneront.

Rendez-vous au club, les kits sont déjà fin prêts, on décolle. Arrivé sur place, au col de l'Ecre, pas un spéléo en vue pour aujourd'hui. Nous marchons avec en tête Paul, qui retrouvera sans encombre l'entrée de la cavité. Contrairement à certains (dont je tairais les noms), Paul à une certaine faculté à se remémorer les lieux. On s'équipe, Alex et Mary-Annick partent en tête. Les autres prennent leurs temps dehors. Mary-Annick équipera le début, Alex le grand puits et le pendule pour la jonction aux réseaux. Ils équiperont conjointement la suite. Rien à signaler durant la visite, nous finirons par quelques photos au fond d'une salle avec quelques belles draperies (et de la boue).

Pour la remontée, Alex et moi déséquiperons. Retour à la surface assez rapidement et petite pluie très légère pendant la marche retour.

Michel

mardi 8 mai 2012

Clue de la Bollène et Vallon de l'Infernet

Date : Samedi 12 mai 2012
Participants : Jasmine, Maëlle, Gilles, Paul, Mika, Cara et Michel

Comme son titre l'indique, double rasade de canyon pour samedi. Mais ça, nous ne le savions pas encore au petit matin. Samedi matin, rendez-vous à l'Espace-Magnan, le visage bien frais des soirées de la veille. On prend les cordes, un arrêt minute à la boulangerie et direction la vallée de la Vésubie. C'est sur le parking d'arrivée de la clue de la Bollène que nous retrouvons Mika et Cara. Ces deux-là ont passé la nuit sur place.

On démarre pour la clue de la Bollène. Petite marche d'approche et début du canyon. Normalement, ce canyon est une véritable autoroute à canyoneurs. Aujourd'hui, il n'y a personne à par nous. On s'équipe et on plonge. Comme d'habitude, l'eau est fraîche pour tout le monde sauf pour Paul qui aura chaud tout le temps. Il y a un bon débit, mais plus faible que la semaine passée d'après Maëlle. Les petites cascades s'enchaînent, les ressauts aussi... et les gamelles ! Le terrain est très glissant. Arrive enfin le premier toboggan (12m). En saut pour certains, en toboggan pour les autres. Second toboggan tout de suite après et même configuration que le premier. On termine tranquillement le canyon sans aucune difficulté. C'est l'heure de la pause repas.

Il est encore tôt, il fait beau et chaud... Que faire ? Un deuxième canyon ! Va pour l'Infernet, situé pas très loin. On décide de le remonter à contresens plutôt que de le descendre entièrement. Notre but : le grand toboggan (12m encore). Le débit est important, marcher à contre-courant est plus difficile qu'il n'y paraît. Finalement, on arrive sur le lieu convoité. Première difficulté : monter le plan incliné pour porter la corde en haut. Après quelques essais infructueux, Gilles y parvient. Et c'est parti pour une longue série de descente : seul, à deux ou à trois ou tête la première, en courant, en déséquilibrant ceux (Gilles...) qui montent, etc. Après une bonne heure dedans, c'est le retour.

Nous redescendons tous sur Nice, à l'exception de Mika et Cara. Demain, on prend presque les mêmes et on recommence pour le vallon de Gourgas.

Michel

lundi 7 mai 2012

Aven de l’olivier

Le 5 mai 2012
Equipe 1 : Mary-Annick, Sidonie, Agathe et Alexandre
Equipe 2 : Marie, Claire (la sœur de Marie), Cynthia, Paul et Gilles
TPST : 5 ou 6 heures

Récit de la première équipe :
Réveil difficile en ce matin du 5 mai, objectif de la journée pour l’équipe 1… heu… bah… là où on peut…  Nous laissons Gilles et Paul s’occuper soigneusement de nos 2 initiés, Marie et Claire sans oublier le coup de « mains » traditionnel à Cynthia (certains comprendront).

Nous partons devant pour équiper la cavité. Aucune difficulté particulière pour notre progression, mais manque de pot nous ne connaissons pas la cavité et il nous est difficile de s’orienter pour trouver notre chemin. Et c’est sans compter sur un schéma décalqué avec soin par la main de Sidonie pour nous guider tant bien que mal vers la suite et normalement nous conduire vers la jonction des Primevers et son puits sonore. Après plusieurs heures de recherches intenses dans des endroits improbables, nous abandonnons notre progression pour rejoindre le 2e groupe sur le chemin du retour.

Une fois en surface et après relecture de la topo, notre objectif était infaisable, car la jonction n’est possible que dans un sens, Primevers > Olivier, et non l’inverse.

Bilan de la journée : nous avons trainé 2 gros kits de cordes pour rien  !

Alex

samedi 5 mai 2012

Clue de la Bollène

Le 3 Mai 2012, canyon à La Bollène avec Cynthia et Maëlle, 6h

Nous avons participé en tant que public à une formation de Diplômé d'Etat. Au total nous étions six participants encadrés de trois stagiaires suivit d'un formateur.

Le débit était fort important, imposant pour tout le monde des difficultés dans la descente du canyon.

Un passage de main courante a été particulièrement délicat pour Cynthia. Cette installation a été mise en place pour ne pas se faire embarquer dans un pas devenu dangereux à cause du débit, formant un enchaînement de tourbillons. Elle a glissé dès le premier pas et s'est retrouvé la tête sous l'eau, le courant la plaquant au sol. Un des stagiaires est intervenu rapidement. Il lui a fallut plusieurs tentatives pour la sortir de l'eau et la maintenir en équilibre.

A chaque saut il a fallut faire attention à ne pas se faire happer par les tourbillons en bas des cascades.

Par la suite Maëlle a été à son tour prise dans un petit remous, en bas d'une cascade. C'est un stagiaire qui est intervenu pour l'en sortir. La profondeur était inférieur à un mètre, mais la puissance du débit était suffisant pour faire perdre l'équilibre sensoriel (dans les remous et la tête sous l'eau, on y voit plus rien!).

Cette expérience nous apprendra par la suite a bien évaluer le risque en fonction du débit.

Malgré ces petites difficultés ce fut quand même une sortie bien sympathique!

Cynthia et Maëlle