lundi 25 avril 2011

Travaux à l'Aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 24 avril 2011
Participants : Loïc et Renaud (CAF de Saint-Laurent-du-Var)
TPST : 8 heures

Aujourd'hui, nous re-aménageons certains passages dans la zone des puits. Nous changeons la corde en haut du P30 qui est bien tonchée, puis nous filons vers le boyau des Principes. le passage est agrandi, nous posons des barreaux, puis le cheminement est modifié pour éviter la petite remontée. Un nouveau passage « la porte d'Aix » est ouvert pour rejoindre la vire du Cliff Hanger.
Tout ça pour limiter les efforts à la remontée lors des explos au fond...
Il manque encore quelques barreaux, mais c'est nettement mieux.

Renaud

NOUVEAU !!! Vous trouverez ci-dessous la chronologie de toutes les sorties réalisées dans l'aven du Sans-Pascal depuis 2008 (création du blog). Il suffit de se déplacer sur la frise chronologique, les "évènements" mènent tout droit à l'article souhaité.

dimanche 24 avril 2011

Le T-shirt de Paul

Le week-en dernier fût l'occasion pour presque tous de célébrer l'anniversaire de Paul. Celui-ci, en plus d'obtenir son Trophée Magnan à eu comme cadeau son propre T-shirt personnalisé !
En photos, le fameux T-shirt que déjà plusieurs personnes m'ont réclamés ! Sauf que... c'est le T-shirt exclusif de Paul ! Il y en aura d'autres mais le même...

Yes We Purge ! Speleomagnan

Yes We Purge ! Speleomagnan

Yes We Purge ! Speleomagnan

Yes We Purge ! Speleomagnan

lundi 18 avril 2011

Aven des Corneilles (Plateau de Calern)

Date : samedi 16 Avril 2011
Lieu : Aven des Corneilles (plateau de Calern)
Participants : Gérard, Paul, Patrick, Alexandre et Gaëtan
Temps : 4 h

Nous sommes arrivés sur le site de l'aven des corneilles vers 11 h. Nous nous sommes équipés sur le parking de l'observatoire, puis nous avons suivi Dgé et son GPS. Au bout d'un quart d'heure de marche, nous sommes arrivés au bord de l'aven. Dgé est descendu en premier pour installer un fractionnement, puis il est remonté, laissant Alexandre descendre en premier.
Auparavant ils ont expliqué à Patrick le fonctionnement d'un descendeur spéléo et la réalisation d'une clé complète. Il faut noter que Dgé a précisé que les deux premiers spits situés à 15 mètres environ après l'entrée du premier puits (celui-ci fait environ 40 mètres), pour le fractionnement, sont à refaire.
En effet Lorsque Dgé a installé les plaquettes, il a remarqué qu'ils bougeaient pas mal. Patrick, qui venait de commencer à descendre a dû entendre des bribes de conversation, car il a demandé de quoi on parlait, ce que Dgé lui a expressément répondu : rien d'important !... avec un petit sourire... (Sacré Dgé) !

Passé le fractionnement Patrick à commencé à avoir du mal à freiner sa descente, et pour cause, il avait omis de mettre le frein ! Ne l'ayant pas vu, j'ai du mal à imaginer, mais ça à du lui faire bizarre pour les 25 mètres restants ! (Pour la remontée Dgé a installé un deuxième fractio).

Bon de son côté Gaëtan (c'est-à-dire moi !) N'a pas fait mieux ! Arrivé au fractio, malgré les maintes mises en garde de Dgé, Paul et Alexandre... Je suis descendu trop bas... Je m'en suis tiré avec pas mal de difficultés. (Heureusement le puits n'était pas trop large, j'ai fait une clé complète, puis j'ai pris appui sur une prise (en opposition) pour remonter et j'ai fait le reste à la force des bras.)
La descente des deux autres puits s’est très bien passée ! Une pauvre biquette a dû tomber dans l'Aven, car on a retrouvé son crâne au fond du deuxième puits !

On a mangé au fond de l'aven, qui contient 3 puits les uns à la suite des autres, puis on a attaqué la remontée.

Cliquez sur l'image pour afficher le diaporama

L'aven parpine beaucoup, car le sol est incliné et il est composé exclusivement de caillasse plus où moins grosse très instable. On avait déjà balancé les plus imposantes, mais il restait une quantité non calculable de petites. Ce qui fait qu'à chaque déplacement, on risque de glisser vers le puits suivant, mais aussi de faire tomber des cailloux sur les gars qui descendent ou qui montent.
La remontée s’est très bien passée, malgré que j'ai voulu essayer le pantin, mais j'avais l'impression d'être une marionnette désarticulée qui n'arrivait pas à avancer... Donc, je me suis vite remis à la technique classique, avec la pédale seule !

Voilà ! Donc un super Aven d'initiation pour s'entraîner à la remontée !
Et une super sortie !

Gaëtan

dimanche 10 avril 2011

Ruisseau de Planfaé

Date : Dimanche 10 avril
Participants : Paul, Alexandre, Angélique, Célia, Patrick, Maëlle et Gilles

Le rendez-vous a été effectué au local à 9h, le temps de prendre tout le matériel nous sommes arrivés à Coaraze 10h. Suffisamment tôt pour prendre un bon café.
Nous sommes arrivés au début du canyon vers 12 h parfait pour prendre le déjeuner.

Une fois tout le monde équipé nous voila parti dans le canyon et ainsi apprécier l’eau bien fraîche.
Il a fait beau temps toute la journée ce qui nous a permis de profiter tranquillement de la sortie.
Paul a équipé la quasi-totalité du canyon. Alexandre commence à apprendre les techniques d’équipement. Et Gilles a tranquillement profité du paysage.

Le débit de l’eau a été suffisamment important pour effectuer tous les sauts possibles. Les initiés s’en sont bien sortis dans les rappels et les sauts. Arrivé à une cascade, Gilles accompagné de son kit contenant une corde saute en premier pour sonder. Et Paul, par la suite, pour indiquer l’endroit où il faut sauter, lance son kit de corde. Pour les autres plus de choix entre le rappel ou le saut…
Célia nous a fait une petite frayeur avec une chute de sa hauteur sur son genou. Il lui a fallu quelques minutes pour s’en remettre avant de continuer le canyon. Finalement plus de peur que de mal.
Nous avons également rencontré pas mal de grenouilles et leurs œufs.


La fin du canyon se termine sans soucis. Et nous prenons notre apéro traditionnel une fois arrivé aux voitures.

Le débit de l’eau était correct, mais un peu trop froide pour les initiés.

Maëlle et Gilles.

Aven du Sans-Pascal : et la rivière fût !

Note : suite et fin des explorations à l'aven du Sans-Pascal. Les prochaines sorties mettront moins de temps pour être publiées !


Date : Dimanche 3 avril 2011
Participants : Audrey, Anthony, Renaud

TPST : 10 h 30

Ce dimanche matin, les avis sur l'orientation de la sortie du jour divergent. Audrey voudrait bien avancer la topo, Anthony et moi rêvons de descendre le puits laissé à l'aval dans la grande salle....

Finalement, la passion l’emportera sur la raison. Nous partons avec le perfo, 1 accu, mèches, trousse à spit et sans le matos topo. La sortie s’annonce plutôt cool et courte pas question de rentrer trop tard. Nous rentrons à 11 h 30.

Lors de la descente, la corde du P30 est retrouvée tonchée, même dégainée, Anthony fera un nœud, la corde est à changer la prochaine fois. Au fond nous rejoignons la salle « Crétacé » par le puits du potager, l’autre puits étant plutôt mal équipé. Dans la salle Antony bouge un gros bloc et le passage est ouvert en moins de 2. Il s’engage dans un ressaut de 5 m. En bas, nous sommes toujours dans une trémie et nous entendons toujours le bruit de l’eau… Je le rejoins, tandis qu’il part en reconnaissance. Anthony revient avec le sourire aux lèvres : « je crois que ça va te plaire »… Audrey rapplique avec le perfo et nous voilà partis.

Après avoir descendu un ressaut en escalade, nous voilà dans une galerie taillée dans les marnes avec au sol, une vraie rivière souterraine ! La section est de 4x4m voire plus, mais c’est assez chaotique. Après 50m, changement de morphologie, l’eau part dans un méandre, nous la suivons… Nous observons des blocs de plusieurs kilos coincés par l’eau au milieu du passage… Ça dépote ! Arrêt sur un ressaut de 5 m avec cascade magnifique ! on trouve ensuite un contournement via un bout de fossile, une belle salle et nous voila à nouveau dans l’actif dans une grande galerie. Il semble qu’il y est de l’air.

Nous progressons toujours vers l’aval, il semble qu’il y est 1 ou 2 confluences, sans trop chercher à comprendre nous tirons au plus évident. Maintenant la galerie s’abaisse et nous rampons à 4 pattes sur un lit de galets, après 20à à 250 m de progression (estimation faite au pas) nous butons sur un siphon. Le passage est bas, mais pénétrable…
 Sur le retour nous cherchons rapidement d’autres passages, mais sans traîner. L’heure tourne…
 Il faudra fouiller une prochaine fois. De retour dans la salle, je vide l’accu en perçant 4 trous dans la tête du ressaut de 5m.

Nous remonterons à notre rythme. Sortie vers 22 h.

Une nouvelle sortie mémorable !

Renaud

Suite des explorations à l'aven du Sans-Pascal

Note : suite encore des aventures à l'Aven du Sans-Pascal !


Date : 29 janvier 2011
Participants : Gilles, Loic, Anthony, Renaud
TPST : 12 h

Nous croisons sur le parking Jo et Pascal qui montent à l'aven de la Bousculade.
Nous entrons sous terre vers 11 h 15, descente rapide, nous laissons 5 barreaux à -90. Une fois au camp, nous retirons le câble depuis l'ancien fond jusqu'au camp. Puis pose de 2 amarrages en tête de la lucarne et d'un barreau. Gilles découvre alors le nouveau réseau, prenant d'abord un vulgaire méandre pour la galerie Auphan, il comprendra plus tard...
Une fois dans la salle du Chameau, Loïc attaque une escalade, tandis que Gilles équipe le 2nd P10 non descendu dans la salle. À -4, le puits donne accès via une lucarne à la base d'un puits qui jonctionne avec l'escalade de Loïc, rien d'intéressant par là ce sont des arrivées.

En bas du puits un passage donne en fait dans le premier puits descendu la dernière fois. Il serait intéressant de descendre par là pour vérifier les lucarnes, mais ce n'est pas une priorité. Nous remontons manger un peu et décidons d'aller dans les galeries Auphan.
En bas Loïc attaque une escalade de 10m, ça ne donne rien. Nous partons donc dans les galeries... Gilles comprend enfin, « oh la vache ! » Nous balisons le passage, grâce à ça nous avons a une estimation du cheminement d'environ 150 m.

Le puits est équipé, Gilles descend et nous attend puisqu'il voit une galerie partir...
Nous descendons et la une superbe galerie de 15 m de long creusés comme un tunnel, descend doucement, nous sentons un fort courant d'air, au point bas de la galerie, derrière une grosse dune de boue, un passage bas souffle très très fort... nous attaquons la désob avec le marteau à spit... à force et après plusieurs tentatives, Gilles passe, derrière, nouvelle étroiture en laminoir, il nous attend, tout le monde enlève son baudard et force pour le rejoindre. Derrière nous sommes à 4 pattes, dans une galerie comblée de boue au bout de 10m, nouveau passage bas. Gilles force dans tous les sens, mais ça ne passe pas.
On voit clairement que cela se relève derrière et il y a de l'écho... Affaire à suivre !
Dans le puits descendons, une lucarne attire l'oeil, Loïc le grimpeur du jour attaque, plante un goujon grimpe et atteint le sommet. Il voit une galerie descendante... Gilles le rejoint et ils équipent le puits à deux. À peine montés, ils aperçoivent de la rubalise. Nous sommes à 10 m de la tête du puits.... on a fait une boucle ridicule, mais bon...

La journée déjà bien remplie, nous remontons. Au passage nous re-spittons la tête du puits du potager (accès des galeries Auphan). Nous nettoyons méticuleusement notre matos et attaquons la remontée vers 20 h 30. Sortie vers 11 h 15, il y a 20 Cm de neige dehors et il neige... Les affaires sont vite pliées et directions la voiture.
La prochaine fois : retour vers l'actif pour descendre le puits trouvé dans la paroi de la salle.

Nous avons bien bossé, éliminé de nombreuses pistes. Les suites claires sont maintenant l'actif sur les marnes et la suite de la galerie Auphan. Il est fort probable que ces 2 terminus ne soient pas si éloignés que ça. Vivement la topo...

Prochaine sortie dans 15 jours ?

Renaud

Explo épique à l'Aven du Sans-Pascal

Note : suite de notre série consacrée à l'Aven du Sans-PAscal du début de l'année.

Date : 15 janvier 2011
Participants : Loïc, Anthony, Paul, Renaud

TPST : 11 h


En préparant cette explo, je voulais éviter une émeute… Une équipe de 6 + 2 semblait déjà importante. Au final, l'équipe initiale se réduit aux 3 piliers habituels. Suite à ça j'appelle Paul qui semblait bien motivé, finalement pourquoi ne pas aller un peu moins vite et faire partager les découvertes. Nous arrivons sur le parking et là oh surprise une équipe de 5Sophitaupes part faire de la visite au… Sans Pascal… Nous sommes là avec nos 3 kits, dont 2 qui dégueulent de cordes, ils ne posent pas de question, nous ne disons rien, on verra au fond. Leur matos bien neuf ne laisse pas présager d’une sortie profonde.

Bref nous descendons assez vite en 2 équipes. Le puits du camp est ré équipé, corde changée et amarrage doublé. Puis Anthony part déséquiper l’ancien fond, je m’occupe de la lucarne et dans l’étroiture forcée la dernière fois tandis que Loïc est parti avec un kit de corde neuve rééquiper le puits du chameau. Tout ceci prend beaucoup de temps et d’énergie. La boue omniprésente nous alourdit et nous ralentit. Nous sommes aussi un peu trop chargés… (25 amarrages, 155 m de cordes, compas, trousse à spit, perfo + 2 accus… )

Une fois dans la salle, nous nous dirigeons vers l’un des 2 puits précédemment repérés. Loïc descend le premier ce magnifique P25 d’environ 5 m de diamètre, je le rejoins. En bas du puits pas de suite évidente. Il y a un méandre étroit d’un côté et un passage bas encombrer de blocs de l’autre, mais bon… La véritable découverte est dans la nature de la roche, en effet nous avons rejoint le contact avec les marnes du crétacé, nous sommes sur le chevauchement ! Comme au Calernaum, si ce n’est que le contact est beaucoup plus broyé, et donc en base de ce puits, pas de galeries au contact pour le moment. À 7 m du fond, Loïc repère une galerie qui part. Après un pas aérien, je traverse et prends pied dans une galerie de 4 m de large et 2 à 3 m de haut légèrement ventilée. Il me fait passer le perfo et j’équipe une vire. Anthony nous rejoint tandis que Paul nous attend en haut enroulé dans sa survie. Nous avançons ensemble vers l’inconnu… au bout de 80 m (j’ai compté les pas au retour cette fois) nous arrivons dans une belle salle 30x20m 10-15 m de plafond. Il y a un bruit intéressant, de l’eau coule ! À l’oreille nous cherchons le passage, nous sommes au toujours au contact des marnes, sous des blocs nous trouvons l’actif (3 fois le débit du camp) mais ce n’est pénétrable. Sur l’une des parois de la salle un puits de 15 est trouvé avec un bruit d’actif au fond reste à descendre. La tête de puits doit être un peu dégagée avec une barre à mines. Au départ de la salle, une escalade de 5 m semble donner accès à une suite de galerie, à suivre…

Nous remontons rejoindre Paul qui se gèle. Il s’aperçoit qui lui manque sa poignée, la remontée va être épique, au final nous la retrouverons vers -190. La remontée fut longue ; Paul, courageux, force tous les passages étroits un à un, remonte les puits jusqu’au bout de ses forces. Nous sortons vers 23-24h. Paul viens de se construire une nouvelle référence dans son échelle de difficultés spéléo et surtout viens de se faire de beaux (j’espère) souvenirs…

Détail important oublié dans le CR, l'orientation de la galerie est N45, on rentre sous le plateau vers le terminus connu du Revest....
Désolé pour ceux qui souhaitent trouver une seconde entrée au niveau du parking !

Renaud

Première historique au Sans-Pascal !

Note : je commence ici une série de compte-rendus sur les récentes découvertes au Sans-Pascal. Les compte-rendus datent un peu mais nous voulions explorer davantage afin de déterminer le potentiel avant de faire partager notre découverte.

Date : 30 décembre 2010
Participants : Loïc, Anthony et Renaud (tous CAF Saint Laurent du Var)

Salut à tous,

La sortie d'hier au Sans Pascal a été historique !

Il y a 11 ans jour pour jour que nous avons entrepris la désob du « fond » du Sans Pascal (premier coup de perfo dans le boyau du camp le 31 décembre 1999). Hier Loïc, Anthony et moi, nous avons marché dans les galeries Auphan !
Elle sont très belles, 3 à 4 m de diamètre, de section ovale et très régulière, tapissées du sol au plafond de choux fleur blancs et d'aragonite.
Nous avons fait 250 m (?) de première , descendu 2 puits 20 m et 10 m. Nous avons dénombré au moins 8 « arrêts sur rien » dont 3 puits à descendre.
Il va y avoir beaucoup de boulot... que les forces vives se motivent.

À l'année prochaine de nouvelles et longues aventures !
Bon réveillon à tous

Renaud

mardi 5 avril 2011

Rio Sec

Date : Samedi 26 mars 2011
Temps : 6 heures
Commune : Utelle
Participants : Gérard, Brigitte, Paul, Célia et Gaëtan

Nous sommes arrivés vers 11 h (il me semble) au commencement du Rio Sec
Aval. Le ciel était d'un bleu azur et c'est gaiement que nous nous
 sommes préparés. Bon, moi j'étais surtout là, à retourner le baudrier
 dans tous les sens pour y comprendre quelque chose !

Je n'avais jamais fait de canyoning et j'ai trouvé le paysage très beau 
et assez atypique, de par le fait de se retrouver enclaver entre deux 
murs de roches nues. Il faut tout de même faire attention, car il y a
 des chutes de pierres (du parpaing c'est ça ?). Donc attention, surtout lorsque l'on s'arrête pour manger !

Les enchaînements de cascades sont sympa, dont une assez vertigineuse
de 25 mètres. Il y a aussi une petite tyrolienne pour shunter une petite 
cuvette, mais elle ne va pas très vite, on doit d'ailleurs se tirer les
3 /4 de la tiro. Pour la petite anecdote un groupe d'une dizaine de personnes qui nous suivaient, auraient un jour, trouvés un sanglier dans
cette même cuvette et ils auraient dû passer la tyrolienne avec le 
sanglier, qui aurait tenté de les attaquer. Sachant que le câble de la tyrolienne bombe pas mal vers le bas lors du passage...


Il y a aussi un autre passage assez sympa où nous nous sommes malgré
 tout un peu trompés. En gros, c'est une 
cascade qui mène à une cuvette remplie d'eau et celle-ci tourne à gauche pour aboutir sur une autre cascade. Nous n'avions pas vu les amarrages 
qui se trouvaient un peu plus haut et qui nous auraient permis de
 descendre en ligne droite. À la place Gérard et Paul nous ont réalisé une super technique de rappel guidé qui nous permettaient à Brigitte,
 Célia et moi de passer contournant la roche et évitant ainsi de devoir 
tomber dans l'eau. Mais pour défaire ce montage, Paul et Gérard ont dû 
prendre un petit bain vivifiant.


Le Rio Sec se termine avec un super petit parcours à la via-ferrata bien stressant, de par le vide impressionnant qui menace sous no s
fesses.

Voilà c'était une super sortie et mon tout premier canyon ! Merci à 
tout le monde !

Gaëtan

lundi 4 avril 2011

Riou de Gourdon

Note : du nouveau dans le club Magnan ? Enfin un compte rendu ? Enfin une sortie ? Que nenni ! Des sorties, il y en a eu... et des grandes qui plus est ! Sauf que la publication ne suit pas (encore)...

Date : lundi 3 avril 2011
Temps : 4h30
Participants : Gérard, Mimine, Gaëtan, Alexandre, Celia, Paul, Maëlle et Gilles

On est arrivé sur Gourdon pour rejoindre Gérard et Mimine à 10 h 15. Le temps d’effectuer une navette au parking de Revestre, de préparer le matos et d’arriver à l’entrée du canyon, début de l’activité à 11 h 50. Le premier contact avec l’eau fut fort bien apprécié. Cela faisait un moment que l’on était en néoprène sous un très beau soleil. Les successions des premiers rappels sont vraiment très belles. Pour ne pas trop traîner longtemps une organisation se met en place. Gilles équipe le premier rappel, Paul le second et Gérard le troisième. Et ainsi de suite pour les rappels suivants. Les autres participants se baladent et profitent.
La deuxième partie du canyon est une marche à travers une végétation dense et composée de sauts « possibles ».
En ce qui concerne la troisième partie, le canyon est plus encaissé et très jolie avec pas mal d’eau. Nous effectuons les tyroliennes sur câbles avec une utilisation de mousquetons en acier sans aucune difficulté.
Puis nous arrivons sur la dernière cascade, la plus belle du canyon, avec un rappel de 22 m et une vue bien dégagée.
Ce canyon est assez glissant avec pas de mousse.

Le chemin retour s’effectue par le canal du Foulon, pour cause de fermeture du chemin du Paradis qui remonte sur Gourdon. Nous retrouvons la voiture après 1 h 15 de marche à travers les tunnels de canalisation d’eau.
Après la traditionnelle hydratation du corps humain, nous rentrons à la maison.

Gilles et Maëlle