mercredi 21 décembre 2016

Week-end Vaucluse

Week-end Vaucluse !!
Lieu : St Christol d’Albion
Samedi 17 décembre 2016
Cavité : Aven Joly
TPST : 8 h
Participants : Magnan : Alex, Dgé, Jonathan, Sybil, Denwal, Sidonie, Mag. Sophi-Taupes : Fred. Abimes : Laurel

C’est parti pour un week-end de folies dans le Vaucluse histoire d’en mettre plein les yeux à nos nouvelles recrues ! Beaucoup de monde a répondu à l’appel pour ce week-end, nous sommes logés au gîte de l’ASPA à St Christol d’Albion, haut lieu de la spéléologie, sur les terres de Dgé.
Après avoir préparé les kits le vendredi soir et mangé la superbe Paeila de mimine, nous nous réveillons avec le plein de motivation (et de doliprane pour certain) pour attaquer notre première cavité du séjour. On décide de visiter l’aven Joly ; objectif – 150 en s’arrêtant au départ du méandre de la relativité restrainte. Je ne connais pas encore ce trou mais j’ai eu de bons retours par d’autres spéléos. Une belle entrée en matière pour les jeunes Magnan. 

on profite des derniers rayons de soleil
Dgé en bon pédagogue
La première équipe composée de Laurel, Fred, Joe et moi-même part en premier afin d’équiper les puits. Nous serons suivis une heure après par la deuxième équipe. Je me charge de l’équipement et je laisse le soin à Dgé de s’occuper du 2e groupe. Globalement la cavité est vraiment intéressante à équiper, elle demande beaucoup de réflexion car de nombreux spits sont morts et m’oblige à m’orienter sur les amarrages naturels. J’ai donc pris pas mal de plaisir à l’exercice. Les puits s’enchainent bien jusqu’au puits de Isotopes Mouillés, où nous avons eu un petit problème de corde. En effet, la corde fût beaucoup trop courte pour atteindre le sol, m’obligeant à installer un passage de nœud plein vide. Le souci, c’est qu’une partie du groupe ne maitrisait pas cette technique… Pour les premiers à descendre pas de soucis, les explications de Fred suffisent mais malheureusement pour d’autre… aie aie.. Du coup j’ai finis comme un isotope mouillé (en référence au nom du puits) en allant secourir Sybil à 6 mètres du sol. Après ce moment épique digne d’Indiana Jones, je remonte installer un fratio à la place du nœud avec les amarrages naturels de la paroi.  Une petite pause-café et repas s’impose afin de se réchauffer, puis nous continuons notre route dans les puits quantiques. Quelques téméraires se sont engouffrés dans le méandre suivant avec pour certain plus ou moins de difficulté à en sortir (dédicace à Dgé ) !
Fait froid, mais on a le vin chaud !
A la remontée, je nomme Jonathan au déséquipement accompagné de Fred, Joe fera sa première expérience dans ce domaine. Quant à moi je ne traîne pas trop car après un moment d’attente en étant trempé, le froid me saisit rapidement.
La sortie de la cavité se fait à bon rythme, certaines sorties de puits sont délicates mais bien négociées et à 19h tout le monde est dehors. Un froid hivernal nous attends à l’extérieur, mais cette sensation désagréable et vite effacée par Mimine qui nous attends au chaud avec un bon vin chaud dans la cellule du 4X4 juste à la sortie du trou ; quel bonheur de trouver ce grand réconfort. On ne pouvait pas rêver mieux !!!

De retour au gîte, nous reconditionnons le matériel pour le lendemain et nous filons à la douche. La journée se clôture par un bon repas préparé par Perrine and Co au coin du feu ! 





Lieu : St Christol d’Albion
Dimanche 18 décembre 2016
Cavité : Aven Aubert
TPST : 6h30
Participants : Magnan : Perrine, Jonathan, Alex, Sidonie, Denwal ; Sophi-Taupes : Fred ; Abimes : Laurel.

Le réveil sonne un peu tard pour certain, le temps de prendre le petit déjeuner et de ranger ses affaires pour libérer les chambres, on lance le feu vert de la journée.
C’est après un départ tardif que nous nous dirigeons vers la volière où se situe l’entrée (ou la sortie) de la cavité.
L’aven Aubert est connu grâce à un bel article paru dans Spelunca il y a quelque temps. En effet le caractère original de cette cavité, au-delà de ses puits majestueux, réside par sa découverte de l’intérieur (voir l’article en question). Cette cavité est donc l’amont du méandre Ankou du célèbre trou souffleur.
Nous entrons sous terre vers 11h30, la progression est aisée, l’équipement est facile car tout est broché. On enchaine les deux premiers puits et quelques ressauts avant d’arriver au fameux puits de l’Adrénaline. Il porte bien son nom, car il s’agit d’un beau puits de 100 mètres au total. Après avoir équipé la vire remontante d’une vingtaine de mètres et 9 points intermédiaires, je me lance à l’assaut du puits. Ne disposant pas de corde suffisamment longue pour tout équipé, il faut que je choisisse le bon moment pour faire le raboutage de corde, afin d’éviter un passage de nœud au milieu du puits. Une dizaine de fractio et quelques pendules plus tard je touche enfin le fond du puits. Jonathan et Fred me rejoignent rapidement suivi de Sidonie et Den, j’apprends alors que deux personnes du groupe on fait le choix de faire demi-tour (que je ne citerais pas ;-)…). Je continu donc pour équiper la suite : le puits de l’aboutissement, d’une hauteur de 50 mètres. Il est très impressionnant, car contrairement au puits précédent, on se rend vraiment compte du volume nous entourant. Son départ en Y plein gaz et l’éclairage de Fred y sont aussi pour quelque chose. Bref, le plus impressionnant reste quand même le pendule pour atteindre le premier fractio. J’ai dû faire appel à mes talents pour jouer de la balançoire, talent que je n’ai pas, car Fred a dû sonner les cloches au niveau de l’amarrage pour que je puisse atteindre mon objectif. Une fois en bas, nous pouvons attaquer notre repas gargantuesque avec les restes de la veille. Après avoir contemplé les gros rognons de silex alignés en strate pendant le repas, nous attaquons en douceur la remontée. Je laisse le soin à Joe de déséquiper le P50, exercice accompli avec classe ! Je m’occupe de la suite des opérations et nous atteignons la sortie vers 18h sous un froid de canard.
Le temps de retourner à la voiture et de se changer, nous retrouvons les filles confortablement installée sur les canapés du gîte. Petit casse-croûte, débriefing du week-end et nous chargeons les voitures afin de reprendre le chemin de la maison.
Bref, un week-end fort sympathique comme on les aime !! A refaire très vite !
Bilan :
  - Bien mangé,
 - Bien bu,
 - De la belle spéléo,
 - Belle progression pour Sybil, Jonathan et Den,
Et surtout, les microbes n’ont pas vaincu ce week-end (enfin presque…)

       


lundi 19 décembre 2016

Objectif Sans Pascal

Lieu : Gourdon.

Cavité : Aven du sans Pascal (68 j6)

Participants : Anne-lyse, Marzia, Julien et Paul

Rdv à 9h au club aujourd'hui objectif SP ! Arrivé au parking vers 10h30 après une répartition du matos on entame l'ascension. Après 35 min de marche, bonne nouvelle la cavité est toujours au même endroit. On déballe tous et nous mangeons un bout (ce sera ça de gagné dans les kits). Un petit bain de soleil et il est maintenant l'heure du casse-tête, à savoir comment optimiser le chargement des kits. A 12h45 il est temps d'y aller. Nous descendons doucement et nous arrivons à notre objectif de -180 m vers 15h. Nous posons les barreaux et comme il se fait tard je décide de ne pas élargir la tartinette, cependant je décide d'arranger l'entrée du méandre où nous sommes. Je me suis habitué au confort depuis quelques temps. Nous attaquons la remontée peu après 17h. Nous montons grouper, toujours à vue, c'est bien plus long mais, plus convivial et après tout on n’est pas pressé ; c'est samedi. Je sors en premier vers 21h30 et j'allume vite un feu avec Julien qui sort juste derrière moi. On chauffe de l'eau pour le thé et on se change au bord du feu. Nous repartons vers les voitures vers 23h.

Bilan :
- Julien c'est débrouiller comme chef pour ça 2e sortie sous terre.
- Anne-lyse a vaincu les vires du SP 
-Marzia n'a pas fait de bêtises 

Tous les objectifs sont atteints !!


Paul