samedi 22 décembre 2012

Fin du monde à l'Aven Sans-Pascal

Date : 22 décembre 2012
Participants (CAF MARTEL) : Loïc, Pascal, Renaud
TPST : 9 heures

Basta la topo !
Aujourd'hui, sortie fin du monde ! bon apparemment tous le monde se serait trompé, comme la dernière fois en 1999...
Bref on est encore là et pour fêter ça on va aller se rouler dans la boue.... Loisir, vous avez dit loisir ?

La journée commence par une séance de torture psychologique... Arrivés sur le plateau, nous mangeons au soleil assis sur la barre, la vue est magnifique, on voit la Corse, il fait bon, on traîne....On va balader en surface ? Tout le monde semble d'accord, je me résigne facilement à l'idée de ne pas aller galérer une fois de plus à -300 dans la boue. Bref le temps passe et là... Loïc enfile sa sous-combi ! Pascal suit... Je me suis fait avoir....Enfoirés !

Nous rentrons sous terre à 12 h 30. Première pose à -180, Loïc change la corde du P17 avant la baïonnette et Pascal et moi nous travaillons un peu dans ladite « baïonnette » avec le perfo. Certains maillons rapide acier sont bien entamés il faudra les changer rapidement. Nous poursuivons vers les galeries de l'aval. Il y a pas mal d'eau aujourd'hui et cela donne une belle ambiance. Dans le méandre actif, nous repartons d'un point topo pour faire la topo des galeries supérieures de l'aval. Plusieurs petits diverticules sont explorés et topographies, souvent au contact du superbe plan de chevauchement lisse comme un miroir, et des marnes vertes du Cenomanien. À l'un des terminus, un méandre ventilé annonce une suite. À revoir après avoir sortis le plan. Dans un autre terminus, Loïc y croit ! du courant d'air, le bruit de la rivière, du noir... tous les ingrédients de la première sont là. Au final en faisant 2 équipes on trouvera le point de jonction au départ de la galerie active. Fausse joie.

Une fois la topo de cette partie bouclée nous repartons vers la surface. En chemin, il manque encore un morceau de topo entre la galerie aval et le puits du chameau, nous décidons de finir le boulot et faire ce bouclage. Une page de carnet plus loin, ça y est, le gros de la topo est fait sous terre, toutes les minutes sont là, il ne reste plus qu'à dessiner à la maison. Enfin façon de parler... objectif janvier...
Sortie du trou vers 21 h 30.

Renaud

lundi 26 novembre 2012

Photos dans l'Aven du Sans-Pascal

Participants : Anaïs, Nico et Alex
TPSTCCFP (temps passé sous terre comme des cons à faire de la photo) : entre 15 et 16h.

Une première pour notre ami Nico, qui n’a pas encore eu le plaisir de goûter au Sans-Pascal et à toutes ses subtilités…

Chargé de nos réflexes, des trépieds, des flashs et autres outils nécessaires à notre survie, nous abordons sereinement le célèbre Sans-Pascal !!! Comme vous avez pu le constater notre objectif est bien évidement de faire de la photo ! Et oui vous avez bien compris de la photo au SP, je vous entends déjà me dire : « mais vous êtes fous, vous allez flinguer vos appareils !! ». Je vous rassure aucun appareil photo n’a été maltraité durant les longues heures passées sous terre, que ce soit le Nikon D300 de Nico et ses flashs ou mon Pentax Kx. Tout le monde est ressortit vivant, enfin presque…

Après une descente sans encombre mais boueuse (comme d’hab quoi) nous nous arrêtons dans la grande salle avant la rivière pour la pause repas. Après le succulent café réchauffé à l’Esbit, nous continuons notre chemin jusqu’à la rivière, chargé de nos kits et bidons étanches transportant le précieux matériel…

Les galeries, de tailles raisonnables, nous permettent une installation confortable pour la séance photos. Notre modèle de choix, qui n’est autre qu’Anaïs, est assez docile face aux exigences des photographes en herbe. Les cliquetis des appareils photos et les crépitements de flash fusent dans les fin-fond du Sans-Pascal ! Après un temps inconnu, mais certainement très long à photographier tout et rien, nous attaquons la remonté. Vous remarquerez sur les photos un petit os, pas plus long que mon petit doigt, nous supposons qu’il s’agisse d’un os de chauve-souris, mais je préfère laisser les spécialistes se prononcer. C’est quand même curieux de trouver ça à cette profondeur…

La remonté est assez traumatisante… Je fais une mauvaise chute dans un chao, j’ai mis le pied sur un rocher de la taille d’une grosse télé (et pas un écran plat), qui s’est mis à rouler et à m’emporter dans sa chute… Plus de peur que de mal, juste un gros bleu sur la hanche, qui ralentira légèrement ma progression en remontant.

Gros soulagement une fois à le nez dehors, mais j’ai comme une étrange sensation de fatigue et de faim… C’est peut-être parce qu’il est 2h45 du matin !!!!!!!!!!!

Bilan :

- ne pas oublier de nourrir Anaïs régulièrement
- belle première pour Nico
- et moi, bah… dodo !

Alex

Je vous laisse apprécier mes photos, celles de Nico viendrons prochainement...

mardi 20 novembre 2012

CR sortie aux Ténèbres avec potion!

Samedi 17 novembre 2012
Un parfum de mini-rassemblement à l'Audibergue hier:
Beaucoup de monde aux Ténèbres en effet ce samedi et beau temps au rendez-vous.
Martel: 5+2, Magnan: 6, autres: 5 = 18 spéléos!!!!
ajoutons à cela au moins 8 varois du SCT (Toulon) venus aussi visiter la cavité le même jour, ça nous donne au moins 26 personnes sous terre!!!
Laurent, grand organisateur, et ses 2 collègues équipent finalement en simple et bien fractionné (un autre équipement light étant initialement prévu) car du coup nous bénéficions des cordes en place des varois.
Descente rapide jusqu'au camp de -280m et pause casse-croute.
Certains commencent à remonter. La suite prévu étant assez arrosée et vu l'affluence nous écourtons le programme, les puits s'enchainent assez bien. Ben et Cindy se débrouillent comme des chefs.
Certaines échelles n'ont pas fini de servir!!!
Grande différence entre l'élasticité de certaines cordes, la super statique et la Marlow sont un régal, elles ne bougent pas, à privilégier donc dans les grands puits.
A la sortie, bon feu, 5 saucisses cuites à la braise, ..non, dans la braise, vin chaud (la pOtiON) et super bonne ambiance sous les étoiles!
Petit retour "forestier" pour certains! :-)

TPST: 7-9 heures

Statistiques :

4 acétho sur 26, ..c'est l'évolution!
5 chipo pour 26 ..c'est la dèche!
6 filles sur 26, ..c'est la crise!
Merci à tous et à bientôt

Pascal A. (Martel)

Aven du Danger

3 Novembre 2012

Participants : Maëlle, Gilles et Paul

Durée : non défini...



Pour varier avec les activités précédentes, aujourd'hui c'est une activité spéléologique qui est prévue.
Le matin rendez-vous au club à 9h30 et préparation des kits avec tout le matériel nécessaire plus du rab pour pour explorer cet aven en toute sécurité.

Une fois garé au Col d'Etre, l'aven se découvre facilement, grâce aux informations de Pascal et à la présence de cairns.
Nous remarquons une entrée magnifique. Dès le début de la descente on est en plein dans le vide sans aucun appui. Pluisieurs spits sont repérés ainsi que l'arbre proche de l'entrée du puits.

Après ce dur labeur qui nous a vraiment demandé beaucoup d'effort et beaucoup d'observation, nous varions le programme de la journée et nous partons à la recherche des champignons!!

Nous en profitons pour se promener et découvrir de magnifiques dolines (repérés pour instalation possible de tentes), mais aussi d'autres avens sont programmés à être explorés.
Par contre cette balade n'était pas prévu, donc les chaussures de rando non plus, du coup une entorse a fait appartition sur la cheville de Paul. Mais cela ne l'a pas empêchait à continuer de marcher et de nous donner ces conseils pour la cueillette.

Les avantages de cette sortie est que de bons plats seront cuisinés avec les champignons sanguins et que les kits sont déjà prêts pour la prochaine sortie...

Maëlle

Canyon sec du Lou Gras

2 Novembre 2012

Canyon sec du Lou Gras

Participants : Célia,Cathy, Maëlle, Gilles et Paul

Durée : 3h 30



Quelle bonne idée de choisir ce canyon sec permettant tout le long du parcours d'avoir une vue magnifique sur la Principauté de Monaco, ainsi que sur le relief de la Corse.

Par rapport à la sortie de la veille celle-ci nous a bien tenue au chaud et la crême solaire était conseillée pour évite de se crâmer.

La marche d'approche est un peu délicate lorsque que l'on n'a pas un pied bien ferme. Elle s'effectue le long d'une grande propriété barbelée, laissant peu de place pour pouvoir avancer bien tranquilement.
Heureusement que des racines bien épaisses et bien fermes sont présentes pour pouvoir s'y agripper lorsque une pierre s'échappe sous nos pieds et rebondit sur une pente assez raide au-dessus de la grande corniche. Je n'osais plus bouger, je ne trouvais aucun n'appuie sous mes pates. Je préférais donc rester bien cramponée avec mes mains sur les racines. Cathy marchait devant moi, elle s'est vite retournée et est venue me soutenir. Gilles est arrivé à son tour et m'a attrapé par le kit pour me reposer ensuite sur le chemin. Beaucoup d'émotion avec cette chute! Heureusement que les réactions des amis ont été bien rapides.

Avec les dernières précipitations le canyon "sec" était plutôt glissant. L'installation de cordes supplimentaires ont été nécessaire pour pouvoir le descendre en sureté. De plus Paul était souvent présent pour nous aider dans les passages à grandes marches.
Ce parcours a permis de découvrir des voies d'escalade, "Le Palais". Peut-être que Gilles et Célia y retourneront, mais en passant par un chemin à partir de la grande corniche.

Toute la descente s'est faite tranquilement, une famille de biquettes nous a observée pendant un petit moment. Une débroussailleuse aurait peut-être encore d'avantage facilité la descente et la sortie.

Il est à noter que lorsque l'on lache un petit kit de cordes, le but, au moment de le jeter, est de viser un point plutôt éloigné de ceux qui se situent en-dessous, n'est-ce pas?

Maëlle

Randonnée en raquettes au Col de Salèse

1 Novembre 2012

Participants : Célia, Agathe, Maëlle, Paul, Gilles et Mika

Durée : 5 heures


Suite à de fortes précipitations et aux conseils d'un collègue de Gilles lui expliquant qu'il y avait sûrement de la bonne neige du côté du Boréon, une sortie au Col de Salèse est programmée.

Une fois sur les lieux nous admirons la bonne couche de neige (~ 30cm) et le paysage magnifique qui en résulte.
Au départ de la randonnée, certains prennent plaisir à faire leurs empruntes de marche personnelles dans la neige. Mais finalement reviennent très vite sur le chemin de la queu-le-le. Ce tracé étant déjà damé demande moins d'efforts physiques. Un autre groupe de randonneurs était passé plus tôt, nous avons qu'à suivre leurs tracés pour accéder jusqu'au Col de Sasèle.
La température étant de 1°, le soleil a été bien apprécié dès que l'on le retrouvait.

Après le pique-nique donnant sur une vue magnifique les gars se sont bien amusés avec la création de leur oeuvre d'art : un bonhomme de neige.
La marche de retour s'est faite sur la route non-damée avec quelques raccourcis, entraînant quelques fois de jolis roulés-boulés, dont un fut bien amusant à la vue de Paul...

Maëlle

dimanche 14 octobre 2012

Aven du Sans-Pascal, qui cherche trouve...

Date : 13 octobre 2012
Participants : Loïc, Pascal, Christophe (Belingo), Jo, Renaud
TPST : 9 h 30

Enfin finir le cheminement topo principal... Nous voilà parti avec une équipe 100 % Martel vers l'aval du Sans-Pascal
Nous sommes 5, une idée de deuxième objectif devient possible, Pascal embarque son perfo d'escalade et quelques goujons pour grimper une arrivée dans la salle du Chameau.
Léger courant d'air soufflant à l'entrée, mais pas beaucoup d'air.
Dès le puits d'entrée, l'éclairage de Jo lui fait des misères, les faux contacts auront raison de son explo vers -130, il remonte.
Nous avons changé une corde vers -130 et poursuivons. En chemin nous abandonnons le matériel d’escalade, le timing sera trop juste sachant que nous descendons lentement.
Arrivée à la lucarne, Christophe se vautre et manque de se jeter dans le ressaut inférieur, heureusement il était longé.
Résultat de l'opération une belle frayeur et un gros bleu sur la cuisse causée par le barreau. Nous continuons quand même.
La topo démarre enfin à la fin du méandre actif. Christophe et Pascal découvrent ce petit morceau de collecteur niché au cœur de Cavillore.
Nous avançons carnet et laser à la main tandis que Pascal fouine dans tous les recoins, nous sentons le courant d'air, mais sans savoir d’où y provient...
Arrivée au Siphon, Pascal a trouvé 2 passages ventilés. Le premier en rive droite part à ras de l'eau dans une petite fissure, vraiment pas attaquable.
Le second plus en amont part en rive gauche un méandre avec des concrétions à courant d'air et de l'air soufflant sort du passage.
Dernier espoir de continuation exondé trouvé ce jour, une escalade dans une salle qu'il faudra faire. Bref quand on cherche un peu, on trouve !
Devons nous céder la place au plongeur ?
la topo est enfin faite sur le cheminement principal jusqu'aux 2 siphons, il restera à topoter les diverticules qui partent dans le méandre actif.
Les chiffres arrivent bientôt...
Nous sortons tranquillement
À la sortie le trou aspire légèrement.

Renaud

jeudi 11 octobre 2012

Les oules de Freissinières - Canyon

Participants : Agathe, Laetitia, Mika et Alex
TPASFB : 7h (temps passé à se faire broyer)


Sortie canyon effectuée le samedi 6 octobre 2012. Le niveau de l'eau était assez haut, entre 3 et 4 sur les marques au perfo dans la vasque de référence. Les mouvements d'eau étaient particulièrement dangereux à certains endroits. Le geyser se fracassait contre le mur d'en face. Sortie de 7h à quatre. Eau très froide ! ça pousse pas mal dans les toboggans ! Mika a bu un gros bouillon dans un drossage (voir à 1min45), on a coincé une corde, il a donc fallu remonter la cascade et mon kit s'est fait broyer dans un drossage (pas de nouvelle de lui pendant 5 bonnes minutes !!)
Il était initialement prévu d'enchainer avec Chichin (son jumeau dans la vallée voisine), mais la fatigue et les frayeurs de la veille nous ont démotivé. Il faudra revenir l'année prochaine !!!



Alex

samedi 1 septembre 2012

Scialet Robin (Vercors)

Séjour dans le Vercors
Sortie 2 :
Participants : Anaïs, MarryAnnick, Alex, Gilles
TPST : 13 h
Profondeur : - 200 m

La cavité s'ouvre au fond d'un bel abri sous roche qui appelle au bivouac. Une belle série de puits « petits » puits nous amène rapidement (mais pas trop c'est quand même Anaïs qui équipe !) à la tête du fameux puits de 140 m ! Défi qu'Alex s'est fixé depuis quelques jours ! Et défi joliment relevé !

Après quelques hésitations quant au choix de la lucarne dans laquelle penduler : la fameuse Jacques' potes (j'adore !), nous arrivons dans les galeries et nous dirigeons vers : le labyrinthe... connaissant chacun le sens de l'orientation particulièrement aiguisée des membres de l'équipe, chacun se concentre au maximum (s'agirai pas de passer pour des cons hors de chez nous quand même !).

Après une petite remontée (escalade des Choux Fleur), nous arrivons au croisement entre « la galerie de la neige » et la galerie « Avalamont », les deux se rejoignent un peu plus loin, on décide de commencer par la galerie « Avalamont »... BING ! Mauvaise pioche ! Tout le descriptif écrit est rédigé en partant de la galerie de la Neige... ça nous apprendra à réfléchir avant de choisir un itinéraire.

Mais bon il nous en faut plus pour nous décourager, et nous lirons donc le descriptif à l'envers ! Nous visitons ainsi les magnifiques galeries du Robin. Notamment la Rivière de Calcite sur laquelle on marche en chaussettes (un vrai plaisir, le sol est doux et agréable, on n'a plus envie de remettre les bottes !) en poussant un peu derrière la rivière on arrive à la Paléosalle: grandiose par ses volumes. Nous arrivons ensuite, par le pur fruit du hasard je dois bien l'avouer, dans la salle du puits des assiettes (merci pour ce nom imagé qui nous a permis de nous repérer !) Puis demi-tour direction la Cathédrale, la salle HOP et la Grande Coulée que nous trouvons (après quelques points topo et errements)…

Et là c'est le drame ! nos faibles compétences en déchiffrage de topos se révèlent : la jonction avec la galerie de la Neige ne se fait pas là comme nous le pensions, mais il faut faire demi-tour… et au final le chemin retour se fait bien plus vite que nous le pensions, après encore quelques questionnements et la mise en ébullition de nos quatre cerveaux nous trouverons la galerie de la Neige qui nous ramène bien gentiment et en beauté au sommet de l'escalade des choux fleur. Re-le labyrinthe et nous voilà à la base des puits, Gilles déséquipe, Anaïs et Alex portent les kits (ça nous apprendra à être jeunes tiens !) et Marie-Annick en tête teste les puits, voire s’il y a toujours les cordes !

Bilan on nous a quand même piqués 3 mousquetons (chose courante dans le coin apparemment), mais ils nous ont laissé les amarrages de tête de puits et la corde, sont sympas ces enfoirés !
Retour au gîte et dégustation des ravioles du Vercors ! 

Anaïs

jeudi 30 août 2012

Aven du Salamandraum

Aven du Salamandraum
TPST : environ 8h
Participants : MaryAnnick, Léa, Alex

Départ de bonne heure pour cette sortie, rdv 7h45 chez moi pour être à 8h chez Léa. En route direction Gourdon avec un beau soleil qui a vite effacé les traces des orages de la veille.
Objectif de la journée, aller au fond pour faire découvrir à notre amie Léa, jeune spéléo du nord de la France, nos belles cavités des Alpes Maritimes. Pourquoi avoir choisi le Salamandraum ? Demandé à MA, je n’ai pas vraiment d’explication…
 
La descente se passe sans encombre, la chatière de -30 n’existe plus, de très nombreux passages ont été rééquipé pour faciliter le passage. Que du bonheur ! A par la BOUE, toujours aussi présente !!
En bas du dernier P50 nous décidons de prendre notre pause repas, après une longue réflexion sur le fait ou non de continué la progression nous décidons d’attaquer la remonté. Et oui il y en a qui bosse le lendemain !
 
Parlons-en de la remontée !! Boue, boue et re-boue, dans la figure, les cheveux, la sous combi, la bouche, les oreilles, le nez (ne me demandez pas comment elle a fait pour arriver là) mais aussi dans les bloqueurs… aie aie. Remonté assez pénible avec des bloqueurs coincés par la boue.
Sortie vers 19h avec un magnifique panorama sur la côte d’azur. Petite séance photos souvenir pour les filles et retour à la voiture en douceur ! Nous terminons notre aventure dans une petite pizzeria sur la route, histoire de se casser le bide avant la reprise du boulot !

Scialet du Lièvre Blanc (Vercors)

Séjour dans le Vercors
Sortie 1 :
Scialet du Lièvre Blanc :
Participants : Anaïs, MarryAnnick, Alex
TPST : 11h
Profondeur : - 500 m

Départ de bonne heure direction la station de ski de Villard de Lans. Sur place nous prenons la télécabine pour rejoindre le haut des pistes et trouver notre destinée du jour. Nous suivons soigneusement les indications transmises par Olivier, sous une brume très épaisse. Une fois sur la bonne piste il faut trouver un canon à neige ! Ok mais des canons il y en a tout le long de la piste ! Derrière le premier nous trouvons une entrée de 50 cm par 1 m avec un numéro d’inventaire, cette entrée ressemble plus à nos entrées d’aven des Alpes Maritimes, bizarre, pas de spits sur la gauche comme annoncés sur le mail. Nous continuons notre chemin à travers le grand lapiaz bordant la piste de ski, nous trouvons 20 min plus tard un autre scialet de 5m par 5m avec un névé à 6 mètres de fond, toujours pas de spits en vue mais juste un arbre en guise de tête de puits, ce n’est pas le bon…
Nous continuons notre recherche et au bout du 5e ou 6e canon à neige, paff… un gouffre énorme d’environ 20 m par 40 m et 40 mètres de profondeur au plus bas s’ouvre à nous. Ça c’est de l’entrée de cavité ! Limite dangereux de trouver un gouffre aussi énorme en bordure de piste de ski, juste un petit panneau de mise en garde pour les skieurs hors-piste « DANGER SCIALET ». Si tu sais pas ce qu’est un scialet t’es foutu !
Bingo un marquage rouge donne le nom du scialet « le lièvre blanc ». On s’équipe et c’est partie ! J’équipe le puits d’entrée sous le regard perplexe de mes acolytes, je tiens à rappeler qu’il s’agit d’un équipement de première, car cela fait à peine un an que ce gouffre atteint la cotation de -500. Tête de main courante sur arbre mort, premier spits sur un bloc n’inspirant pas la confiance… Bon, premier, léger, frottement, mais pas de spits en vue, aie… Fractio que je verrais à mon habitude qu’à la remontée, inaccessible pour ma part car il faut penduler et je n’ai pas de crochet. Je continu sur une vire pour atteindre la tête de puits suivante, les sangles sont là, idéalement placées pour descendre plein gaz ce magnifique cylindre de 20 m de diamètre. Je commence à descendre en direction du gros névé, et là que se passe t’il… j’arrive en bout de corde au 2 tiers du puits !!!!! Situation très ironique pour ma part !

Ellipse temporelle : le matin du départ…
Anaïs : « il nous faut une corde de 50 m pour les 2 puits d’entrée… » D’après Olivier.
Alex : « ok, je vais quand même prendre une nouille de secours on sait jamais »
Anaïs : « mais non ça sert à rien, ça va nous encombrer pour rien !!! »
Alex : « j’men fou je la prends quand même… »
Anaïs : « bon si tu veux… »

Anaïs arrive derrière moi, « qu’est ce qui se passe ici ? », « tu peux m’envoyer la corde de secours, les pieds ne touchent pas encore le sol », «Ah ok, je t’envoie la corde alors ».
Mon premier raboutage de corde plein vide en situation réelle, youpi ! Ça va être fun le passage de nœud plein gaz !!
J’arrive à la deuxième vire, c’est le moment où la cavité est équipée en fixe, j’attends sagement Anaïs sur le névé.
Petite pause pour faire le point sur la situation, MarryAnnick, pas très rassurée, est restée en haut.
Nous observons la vire un long moment avec Anaïs, d’une part, l’aspect de la corde n’est pas terrible mais ça passe, ensuite les amarrages, des rings tout rouillés n’inspirant pas confiance…
Après un très long moment d’hésitation, de regards suspects, d’interrogations… Nous arrivons à cette conclusion :
« Nous devons faire un – 500, le départ ne nous a pas mis en confiance, mais pas du tout. La vire où nous nous trouvons est franchement ignoble, les mousquetons rouillées jusqu’à l’os, MarryAnnick pas confiante du tout, faut ’il faire demi-tour ? » « Dommage on n’a pas fait tout ce chemin, avec l’occasion de faire un-500 déjà tout équipé pour abandonner maintenant ».

Je décide de faire une tentative pour voir l’équipement suivant, je descends 20 mètres, je tombe sur un nouveau névé, regarde la suite et… l’équipement est nickel !! Chouette, de belles plaquettes, des cordes plus que correct. On peut continuer !!
A partir de ce moment, c’est un enchainement de puits. Après les puits encore des puits et quand il y a plus de puits, il y a encore des puits!!! Il y a même des puits interminables où on ne voit pas le fond et même avec ma super nouvelle lampe (cf le puits Tintin sans oublier le puits des connasses) ! On a quand même réussi à toucher le fond et trouvé la rivière ! Après une pause manger et réchauffage, nous explorons tranquillement la galerie en suivant le cours d’eau, après quelques centaines de mètres et un petit puits, je bute sur un rétrécissement, qui en temps normal j’aurais passé en laissant beaucoup d’énergie mais là je ne suis pas joueur. Pour mon premier -500 je vais rester sobre. C’est l’occasion d’entamer la remontée, en bon gentleman je me propose de remonter le kit.
Kit d’un poids certain et d’un encombrement certain qui a une tendance certaine à faire c…… son monde.
Le tout amplifié dans la remontée d’un – 500 avec au milieu un méandre digne de celui du saint Jo.
A préciser qu’Anaïs a failli perdre la tête à plusieurs reprises, ça parpine sévère dans ce trou !!
Nous sortons de la cavité vers 21h, où une longue marche retour nous attend car à cette heure la télécabine est fermée !
Fin de notre périple !! Pour ma part, j’ai une nouvelle fois repoussé mes limites mentales et physiques, MaryAnnick continu sa thérapie contre les grands puits et Anaïs prouve une nouvelle fois que c’est une véritable machine à remonter les puits !
Bilan : très belle cavité, de très beaux et très grands puits, très propre (ça change de chez nous) et assez froide dans les moments d’attentes. D’après les filles cette cavité est très semblable à celles du Margua.

« Allo Olivier, ça y est, on est sorti ! »
« Très bien, au fait je pensais vous avoir envoyé dans une galère, il fallait une corde de 60m pour l’entrée et pas 50m, désolé »
« On a remarqué, mais pas grave !»

Alex

Aven de la Glacière à la Moulière


CR week end du 11 et 12 aout

Participants : Gilles, Alex, Audrey, Laetitia, Aline.

TPST : 7 à 8 h

 
En route pour un week end palpitant ! Rendez-vous donné à 8h au club, mais c’est sans compter la soirée de la veille pour être à l’heure au RDV. 8h15 pour moi, 8h25 pour Gilles et 8h40 pour Laet ! Aline et Audrey étant du coté de Castellane, nous rejoignent directement sur place.

Nous préparons donc le matos au club pour rééquiper la glacière (et oui encore !). Mais cette fois ci nous avons des invitées peu ordinaires qui se sont joint à nous ! L’objectif du jour étant de remonté un kit de cordes laissé au fond… Pour ceux qui souhaitent arrêter la lecture de ce compte rendu maintenant sachez que cet objectif fût atteint !

Nous partons du club pas avant 9h30, car Mlle Laetitia doit faire le plein avant de partir. Une fois lancé, voilà que la clio tombe en panne à Roquefort les Pins. Bon ça commence bien ! Nous poussons la voiture sur un petit parking et transférons le matos dans la voiture de Gillou. Le retard s’accumule, mais ce n’est pas grave car les filles le sont aussi ! Nous repartons de plus belle, petite pause sandwiches et nous arrivons vers 11h45 sur le parking de la glacière, les filles ne sont toujours pas là.

Nous mangeons tranquillement, toujours pas d’Audrey et Aline en vue… Le téléphone sonne, elles sont perdues ! Grace au sens de l’orientation aiguisé de Gilles et surtout à la carte, il les oriente à travers les montagnes. Pendant ce temps je pars équiper la cavité, j’embarque les 2 kits de cordes et je descends jusqu’au second pont de singe. Une fois équipé, je décide de remonter pour voir où ils en sont. C’est sous un tonnerre de rigolades et de blagues douteuses que je les rejoints au niveau du premier ressaut à l’entrée du trou. Bizarre, pour une fois ce ne sont pas les mecs mais les filles qui s’adonnent à ce genre d’activités, mais que ce passe t’il… Je suis accueilli par la douce et mélodieuse voix de laeti suivi par un doux câlin de boue d’Audrey. Aline, quant à elle reste surprise par le fait que quelqu’un arrive par le bas, « Salut, moi c’est Alex l’homme des cavernes »… Je devais être beau avec ma barbe de cinq jours et la boue collée soigneusement par Audrey. Une fois les retrouvailles terminées, je passe devant pour ouvrir la marche. Descente du puits chatière, puis du premier grand puits, une première pour notre nouvelle amie Aline qui n’a jamais fait de spéléo, mais sa carrière et son mental de militaire l’aidera beaucoup dans notre aventure. En bas du puits, Gilles montre à Aline la technique de remontée sur corde histoire de ne pas avoir de surprise au fond du trou. Cette dernière s’en sort à merveille.

Nous poursuivons notre chemin dans les méandres resserrés de la glacière, nous arrivons au « salon », petite pause réconfort et nous nous engageons à la recherche du « kit sacré », dans un méandre interminable pour certaines… Après de longues minutes de gémissements, de cris, de frottements, de rigolades et de fatigue nous arrivons la fin du tunnel… Audrey ne se sentant pas la force de continuer dans ce méandre biscornu, décide de rebrousser chemin. Je l’accompagne pour la guider. Pendant ce temps Gilles et ses équipières trouvent les kits et non le kit. Et oui va falloir se trimbaler un kit supplémentaire de cordes ! Nous remontons tranquillement le matériel vers la sortie, je déséquipe pendant que Gilles prête main-forte à Audrey durant sa remontée. La sortie se fait vers 20h30-21h. Bonne journée bien rempli, de bonnes courbatures pour certaine, une grosse envie de bière pour d’autres… Direction la maison d’Audrey à la Roque Esclapon pour terminer cette journée.

Fin de journée vous dites ??? Même pas en rêve, après un bon apéro et un sacré repas, Audrey motive les troupes pour aller faire une fête de village ! Après une courte hésitation nous suivons le pas. C’est donc sur la piste endiablé de Bargème (petit village Varois) que nous terminons finalement notre journée et débutons la suivante.

Que dire de la suivante (le dimanche donc), il était initialement prévu de faire du canyon. Vous imaginez bien évidement la grosse motivation de l’équipe après une journée de spéléo, d’apéro, de danse et de réveil à 12h30. Pas de canyon mais juste lavage de matos dans la fontaine du village, ça suffira pour aujourd’hui ! Et c’est ainsi que se termine ce petit week end. A refaire !

Alex

mercredi 15 août 2012

Vallon de la Burenta

Date : Mercredi 15 août 2012
Participants : Jasmine, Sébastien, Paul et Michel
Temps : 4 h 30 heures de descente

+ d'info sur le vallon de Burenta sur Descente-Canyon

Cette semaine, on inaugure un nouveau canyon encore inconnu de presque tous les Magnans. On n’avait pas beaucoup d'infos dessus. Paraît-il, vu d'en haut, il est très joli. La marche d'approche par contre, elle est beaucoup moins sympathique. Par de pierriers dégueulasses ou de sentiers mal fréquentés, non, point de cela. Le sentier est correctement balisé et à l'ombre en plus. Compter quand même deux heures de marche pour 600 m de dénivelé. Et on n’est pas encore dans le canyon. Une petite descente glissante plus tard et une corde de secours et nous voilà enfin dans l'eau.
Eau claire, pas trop froide, débit correct sans être extravaguant non plus. La Burenta est une succession de petits rappels pas très grands (une dizaine de mètres maxi). La plupart des rappels peuvent d'ailleurs s'éviter en passant sur les côtés. Attention tout de même, les abords sont glissant et casse-gueule. Pas de saut non plus, ni de toboggan. On marche heureusement peu entre les rappels, sauf à la fin. Le vallon se termine dans un grand pierrier pas très stable. Fin du canyon dans la Tinée on nous nettoyons le matériel avant de repartir vers Nice.

Michel

dimanche 5 août 2012

Encore du canyon à Morghé et Maglia

Date : Dimanche 5 août 2012
Participants : Anaïs, Jasmine, Paul et Michel
Temps : 3 heures de descente

+ d'info sur les canyons de Morghé et de Maglia sur Descente-Canyon

Et de deux cette semaine pour cette série de canyons pour Paul et moi ! Cette fois-ci, nous rajouterons deux participantes, Anaïs et Jasmine. Que dire de plus sur ce canyon ? Tout s’est bien passé, les sauts sont toujours là (ils n’ont pas bougé en 3 jours), l'eau est toujours à la même température. Voilà quoi. Retour par la navette traditionnelle.

Michel

jeudi 2 août 2012

Canyons de Morghé et de Maglia

Date : Jeudi 2 août 2012
Participants : Paul et Michel
Temps : 2 heures de descente

+ d'info sur les canyons de Morghé et de Maglia sur Descente-Canyon

En ce joli mois d'août, période estivale et les vacances d'été pour certains et beaucoup. Quoi de mieux qu'un petit canyon ? Des volontaires ? Non, personne. Tout le monde bosse, bande de lâcheurs. Qu'à cela ne tienne, nous irons tout seul, Paul et moi faire notre canyon. Au moins, on sera à la fraîche, nous. À l'ombre, tranquille...
Pour ce jour, au programme, les canyons de Morghé et de Maglia. La Maglia étant partiellement fermée, nous aurons l'excellente surprise de la parcourir sans doubler le moindre groupe. C'est simple, il n'y avait personne à part nous. Que du bonheur ! Personnellement, j'ai redécouvert ce canyon.
À deux, on va plus vite, donc fin des canyons en 2 heures sans se presser. Retour par le chemin non traditionnel. Eh non, nous n'avons pas fait la navette, car c'est bien connu : « la navette... » Le chemin du retour, donc. Environ 1 heure 30 de marche, heureusement à l'ombre durant l'après-midi. Ça monte sec par moment, mais le retour n'est clairement pas infaisable.

Michel

mercredi 11 juillet 2012

Aven du St Joseph (St Vallier)

Samedi 7 juillet 2012
Participants : Anaïs, Laetitia (une autre, pas du club), Dgé et Alex
TPST : 6 h

Mais que se passe t’il chez les magnans ???? Un départ à l’heure ? Une entrée dans le trou à 10h ??? Wahoo ! Prévenez les secours il risque de pleuvoir sous terre !
C’est parti pour le St Jo avec une invitée de marque, Laetitia. Mais pas celle du club, une amie de longue date, qui pour le coup a décidé de nous suivre dans cette aventure. Malgré un CV de sportive, Laetitia n’a pas vraiment encore testé les cavités verticales. Bon, le St Joseph, y’a pire pour s’essayer à la corde sous terre !
Et hop une fois équipé on s’engage dans la petite lucarne qui fait office d’entrée. Le but pour ma part est d’équiper entièrement la cavité. On commence avec un très beau puits de 24m plein gaz, pour enchainer avec un méandre plus que « merdique » et se ne sont pas les différents noms d’oiseaux qui on manqués ! Ramping, cailloux, boue, grosses flaques d’eau (froide en plus), étroiture de m…., kit de m…. et j’en passe. Bon on m’a dit qu’il y avait un très beau P70 et c’est vrai ! Après cet interminable méandre j’arrive enfin à la barre faisant office d’amarrage. Une fois la corde en place c’est parti pour une descente… longue et impressionnante, pas un fratio en vue, plein gaz quoi, bon pas dur à équiper ! Je descends tranquille histoire de profiter du paysage. Arrivé en bas, j’attends mes acolytes pour continuer la visite. Un P9 nous amène à une rivière que nous remontons sur plusieurs centaines de mètres. Les filles, plus que motivées, décident de se mouiller, sous l’œil désespérer de Dgé, pour remonter la rivière et ainsi explorer les galeries. Le faible débit, nous a permis de passer la voute mouillante sans trop de difficulté. Malgré la fraicheur de la baignade, ce fût un plaisir de parcourir ces magnifiques galeries. Merci les filles pour votre motivation ! Après cette sympathique ballade dans les entrailles du St Jo, il est temps de faire demi-tour. Par chance le P70 est également équipé en parallèle, cela fluidifiera la remontée. Laet sur la grande longueur et nous trois par la longueur fractionnée. Pour la petite histoire, Anaïs a fait tombé sa dégaine et clé de 13 en haut du grand puits l’obligeant à redescendre tout en bas pour s’apercevoir que celle-ci n’y est pas ! C’est pas de chance, deux P70 pour le prix d’un ! Après que Anaïs se soit défoulé à la remonté et moi à l’enkitage de cordes, on repart pour le méandre cité plus haut qui est 10X pire à la remonté !!! Nous terminons notre périple sous une chaleur agréable en surface.
Bilan : Laet a assurée, remontée sans problème, sortie de puits sans aide, elle a moins râlé que moi (pour une fois) et on lui a même fait déséquipé une dév en remontant. Ça c’est de l’initiation !
A refaire avec des appareils photos et un éclairage plus puissant.

Alex

dimanche 1 juillet 2012

Vallon de la Basséra

Date : Week-end du 30 juin au 1et juillet 2012
Participants :
chez les Magnans : Fred, Gilles, Paul, Laetitia, Cyril et Michel ;
chez les Marseillais : Mika et Cédric (alias Voisin) ;
chez les Taupes : Agathe

Plus d'infos sur le vallon de la Bassera sur Descente-Canyon

Les plus attentifs aux dernières discussions se poseront la question suivante : mais n'était-il pas question du vallon de la Carléva pour ce week-end ? Et ils ont raison de s'interroger parce que c'était bien le but ! C'était sans compter la soupe au Pistou ! Tout bien réfléchi, c'était prévisible... Les Magnans savent très bien que les sorties spéléo ou canyon sont voués à l'échec lorsqu'elles sont précédées d'une grosse soirée !

Petit retour dans le temps. Samedi. Pendant que certains sont dans la Barbaira, d'autres sont en randonnée et d'autres travaillent. Gilles, Paul, Mika et Voisin sont ainsi dans la Barbaira, pour un enterrement de vie de garçon. Avec apéro, table, boissons et ballons DANS le canyon. Agathe finit de marcher et moi je bosse. Tout se petit monde se retrouve en début de soirée à Monti, petit village au-dessus de Menton. Il y a ce soir-là, la traditionnelle soupe au pistou du village. Nous dormirons chez Laetitia pour faire notre canyon le dimanche.
Comme nous sommes tous des gens bien élevés, la soirée se passa très bien. Il n'y eut pas du tout d'abus de vin. Il n'y eut pas non plus de jeux sur table ou sur Paul. Et comme de bien entendu, on se coucha tous pas trop tard et totalement sain. Le lendemain, on décida à l'unanimité de changer de canyon. Pour des raisons brumeuses, on préféra faire le vallon de la Basséra, plus fait depuis fort longtemps pas nous tous.

Le lendemain, dans le vallon. Petite marche d'approche pas trop compliquée, la plupart du temps à l'ombre. Compter presque une heure de marche. Début du canyon, descente en quelques heures. J'avoue ne pas avoir vérifié les temps. Comme d'habitude, la température de l'eau variait de « chaud » à « frais » selon les humeurs. Un canyon partiellement encaissé, assez sombre, mais très verdoyant. Pas mal de nage, surtout au début et un peu de marche, surtout à la fin. Quelques sauts sont venus agrémenter le plaisir. Mais au grand désespoir d'Agathe, pas de rappels. Fin du canyon par la traditionnelle bière et retour sur Nice (et Marseille) en fin d'après-midi.

Michel

lundi 25 juin 2012

Aven Noël en Ardèche

Date : Samedi 23 et dimanche 24 juin 2012
Participants :
Chez les Taupes : Agathe, Xavier T, Olivier, Fred ;
Chez les Magnans : MaryAnnnick, Alex ;
Chez l'ASBTP : Florent, Nico et Anaïs
et enfin, Didier et Pascal
TPST :
Aven Noël : 7 heures
Cordier-Foussoubie : 3 heures

Comme attendu depuis un certain temps, nous voilà enfin sur le départ pour mon groupe pour cette classique sortie EDS Ardèche Aven Noël.
Après quelques péripéties de mise au point pour le départ nous voilà moi, Xavier et Didier au rencard sur le parking du Chullanka 19 h passées. Eh oui ça m’apprendra à traîner la seule Taupe qui ne peut pas se libérer plus tôt et vient de l’étranger (Monaco ;-) j’ai nommé notre aussi inénarrable qu’agréable Olivier :-) Ma voiture est assez remplie, car Olivier va de nouveau se joindre à l’équipe de plongeurs pour tirer plus d’informations sur la jonction Bateau - St Marcel de la semaine dernière. Il faut encore bien chaud et la clim sera très appréciée, avec ce soleil omniprésent dans les yeux, direction Ardèche oblige. Nous manquons de peu de doubler le Pascal SuperTripleZ dans son Express flambant vieux qui se traîne et possède une clim manuelle à base de fenêtres qui s’ouvrent presque toutes seules, mais ne se referment pas ;-) C’est la faute à la pause pour sortir l’apéro de onboard de luxe. Il y avait un flou aussi sur les heures d’arrivée, la logistique bouffe, donc en passant sur Pont St Esprit (le fameux village qui a été saupoudré de LSD par la CIA après-guerre…) je me suis dit que le mieux serait de passer par le meilleur camion-pizza de ce coin tenu par deux énergiques femmes. Curieux, cette proposition a été retenue à l’unanimité par mes collègues de voyage :-) Le plus dur va être de tenir. Ah la demande d’Olivier, je lui concocte sans lui dire un petit passage à la tombée de la nuit par le petit pont suspendu entre St Martin d’Ardèche et Aiguèze (http://le-pont-suspendu.monsite-orange.fr/page2/index.html) Avec un bel éclairage de nuit hormis le bleu d’un bâtiment dans le fond. Puis on enfile vite fait (enfin pas trop pour les pizzas) la route des gorges et arrivons peu après les autres au gîte. Et là c’est bricolage avec ce qu’il y a de reste de bouffe des uns, des autres et du reste de la fête des 40 ans des Magnans pour compléter nos pizzas. Florent nous rejoint alors en plein repas et l’équipe est au complet. Tout ce se finira vers presque 2 h de mat. Et dire qu’on est sensés décoller à 800 pour l’ouverture de Noël.
 
Ça c’était la théorie, la pratique montre que l’équipe qui devait partir équiper en premier est loin d’être prête, les kits encore moins et surtout le Hans local n’est pas au rdv :-( On file avec Pascal vérifier et le Noël est bien fermé, donc après un petit coup de fil à Hans qui trop souvent se déplace pour rien, nous laissera le temps de finir de tout préparer. Hans nous rejoint au gîte et j’apprends en tapant la discute qu’un groupe du 06 aurait laissé des tags dans St Marcel et que donc les locaux ont motivés le maire pour élargir l’interdiction d’acéto en vigueur sur Noël à toutes les cavités de la commune. Qu’on se le dise l’arrêté a été pris le lundi suivant. Ya pas à faire, l’inertie de groupe est assez impressionnante et ça n’est que vers 11 h que je rentrerais en dernier dans la cavité. Une fois les lenteurs éliminées et tout le monde en bas, là c’est le régal !!! Il y a plein de lampes puissantes dont la Scurion Jaune de MA qui contraste bien avec le reste. Et j’avais même amené une petite lampe à main 3000lm qui tire bien son épingle du jeu. Les plafonds n’auront eux aussi plus de secrets pour nous :-) Les visites vont un peu s’étioler au gré des diverses séances photos improvisées avec quand même un rassemblement pour le casse-croûte de midi, à la grande bifurcation, l’occasion d’écluser un des cafés chauffants SNCF que nous avions récupérée avec Pascal lors de notre périple épique de retour en train de l’AG Nationale FFS dans le Nord. Le Noël est encore plus beau qu’avant, les séances de nettoyage ont porté leurs fruits. En plus des innombrables concrétions, on croise une omniprésente couche de calcaire riche en fossiles de quelques cm. Au pied d’une des grandes cascades qui barre intégralement la galerie, on se dit qu’il faudrait absolument creuser un tunnel dans le remplissage sous la cascade pour passer de l’autre côté, c’est tellement évident. Au retour, afin de ne pas trop attendre en pas du P90, nous partons à plusieurs pour aller voir le jeu de galeries de l’Ouest juste au nord du P90, nous n’en ferons qu’une, mais ce sont d’autres types de volumes et de calcaire que nous croiserons dont un beau siphon de sable qui doit vraisemblablement dégorger en cas de crue. Visiblement ce sont des points en cours d’exploration ! Il y a peu de gaz dans la cavité hormis justement vers le siphon de sable. La remontée se passe bien même si pas hyper rapide, mais à l’approche du puits de sortie la diminution du taux de CO2 file un petit coup de pied pour les derniers mètres. Le retour au se fait aussi de manière aussi étiolée, afin que ça ne soit pas l’engorgement à l’entrée de l’unique douche du gîte. Car douche il y a besoin !!! Entre la chaleur extérieure et le coup de chaud à la montée vu la température de la cavité… On prend les mêmes et on recommence pour le repas du soir et re 2 h du mat mini pour le coucher, en passant par un apéro conséquent autour d’un premier tri des photos.
 
Après moult discussions une fois vraiment réveillés, on décide de complètement lever le camp pour aller sur Vallon Pont d’Arc pour la traversée Cordier Foussoubie. Pascal restant sur place pour la semaine, je récupère une partie de la bouffe que l’autre voiture ne peut pas transporter, ils sont vraiment pleins :-) Une fois arrivés à Salavas et le camping Les Blachas, mauvaise nouvelle le camping est maintenant équipé d’une barrière et le gardien ne laisse plus passer les voitures de spéléo pour traverser complètement le camping. Bon, tant pis on se gare juste avant sur le bas côté dans la montée et on se met d’accord sur le scénario et le matos à transporter. Grâce à l’aide d’Olivier qui aujourd’hui (faute de plongeurs) va faire du tourisme, il va nous garder les affaires pour rejoindre le bord de l’Ardèche à la sortie pour pique-niquer. Après là longue traversée du camping (ou les gendarmes eux ont le droit de garer leur voiture), a montée en maillot de bain sous le caniard est heureusement assez courte. L’habillage se fait sur une falaise de 1 m de large et qq m de long, l’orifice d’entrée n’étant qu’un petit trou d’homme donnant sur une pente ensablée de quelques mètres. Là ho surprise, une grosse balançoire en bois est installée, elle sert aux pros à pouvoir faire descendre leurs clients tout en étant confortablement installés. Comme recommandé par Pascal j’équipe en version rappelable et on se retrouve dans une très belle salle type cathédrale avec des myriades de concrétions au plafond, mais les innombrables visites à l’acéto de cette archi-classique cavité on fait des ravages en terme de noir de fumée. Le moindre objet un tant soit peu horizontal est couvert de suie. La visite est aussi variée qu’agréable avec des petits circuits, des rampings, des toboggans, des plafonds immaculés, des volumes variés, des méandres, des lacs (petits), des siphons, des voûtes mouillantes. Un concentré de grotte en quelques centaines de m de développement seulement. On comprend mieux l’hyper-fréquentation. La sortie se fait dans une ambiance subhorizontale très sombre et humide de Foussoubie. Olivier s’est occupé de tout et nous a trouvé un super coin de squat à l’ombre en bordure d’Ardèche. Idéal pour le casse-croûte, le lavage du matos et des personnels ;-) L’eau est bien plus chaude que le week-end dernier, c’est un vrai régal ! Oui, j’avoue j’ai jeté des croûtes de fromage dans l’eau, afin de laisser la nature faire son œuvre et pour le bonheur des animaux. Bon croûtes trop lourdes elles restaient au fond de manière très disgracieuse, pas bien Fred :-( Heureusement la nature a fini par ne pas me donner tord (ça m’étonnait quand même après toutes ces années de pratique en Ardèche) et une énorme carpe à surgit du fond des abîmes pour jouer l’aspirateur nettoyeur !!! Sus au fromage pour attirer de nouveau le monstre et ne voilà pas qu’un spéléo (Nico ?) tente d’attraper la belle. Mais peine perdue elle est dans son élément et lui non, elle est déjà repartie qu’il n’a pas encore touché l’eau. L’heure tourne et nous décidons de lever le camp, il faut toujours aussi chaud et la traversée du camping est toujours aussi longue. La maréchaussée est partie, mais sans nous avoir avec délicatesse laissé un petit souvenir de son passage, en l’espèce, un petit papier carré bleu, frappé de la grenade, l’emblème de ce corps constitué, qui stipule qu’il a été relevé à notre encontre une infraction au stationnement et que nous recevrions plus tard l’avis de contravention. Une fois les adieux faits nous constaterons qu’effectivement cette montée est frappée d’interdiction de stationnement, mais le panneau aussi délavé que vieux est peu visible et le marquage ou les rappels inexistants. Pas grave le week-end s’est tellement bien passé que ça ne réduira en rien notre bonne humeur. Après recherche en rentrant il s’agit des nouveaux PV dits électroniques, qui sont saisis sur un PDA et transmis directement au centre des amendes de Rennes, comme ceux des excès de vitesse. Les communes utilisant ce système ont vu augmenter de plus de 20 % le nombre d’infractions relevées, avec moins d’erreurs possibles. En plus le PDA est étanche donc utilisable les jours de pluie. On n’arrête pas le progrès ;-) Au retour je ferais faire à mes hôtes de voyage la tournée des grands-ducs, avec la descente intégrale de la route des gorges et arrêt à presque chacun des points de vue. Ces gorges restent toujours aussi belles et majestueuses. Avec le passage obligatoire sur le petit pont à haubans de l’aller bien sur. Et le dernier arrêt se fera au magasin de primeurs juste avant Bollène pour faire le plein de produits locaux, en prévision d’une fiesta qui se déroule au moment même ou je rédige ces quelques lignes, dans l’attente d’un improbable copain qui doit passer avant de s’y rendre ;-)
 
Et dire qu’on est revenu avec des cubis de vins pas finis, mais ou sont les interclubs d’antan, la sobriété de certains intimiderait-elle la « vinasserie » d’autres ??? ;-)

Fred

dimanche 24 juin 2012

Vallon du Guiou

Date : Dimanche 24 juin 2012
Participants : Jasmine, Sylvain, Gilles, Paul et Michel
Temps : 3 heures

Plus d'infos sur le Vallon du Guiou sur Descente-Canyon

Petit canyon estival pour clôturer un week-end brûlant. L'organisation de l'Iron-Man nous a obligés à choisir une vallée dénuée d’encombrement routier. Enfin, c'est ce que l'on croyait. C'était sans compter une autre course de vélo sur la route menant à Sospel.
Le vallon du Guiou, un canyon assez tranquille. Un peu plus d'une heure de marche d'approche sur un chemin alternant ombre et soleil. Montée progressive et pas trop fatigante. La descente du Guiou s'est effectuée en 3 heures de temps, sans temps mort. Beaucoup de marche, très peu de sauts et peu de rappels aussi. Heureusement, l'eau est abondante, claire et rafraîchissante.
Un canyon assez facile pour une initiation conseillée à des sportifs.

Michel

En attendant la nouvelle vidéo, vous pouvez revoir celle réalisée en 2010 avec Paul et moi-même. Récit à relire en suivant ce lien et un autre récit (Faéa + Cuous + Guiou) ici.

samedi 23 juin 2012

Déménagement au Sans-Pascal

Date : Samedi 23 Juin 2012
Participants : Gilles, Paul et Michel

Retour à l'aven du Sans-Pascal. Mais pas pour aller sous terre. En raison de la prochaine utilisation du groupe électrogène, il fût décidé d'aller le récupérer rapidement. Cloitré depuis plusieurs années dans un autre trou, le Noyer, notre groupe électrogène pourrait avoir à subir une petite révision de son moteur...
Pour cette opération, nous ne sommes que trois. D'autres ont prétextés diverses excuses Bidons, comme aller en Ardèche faire une cavité sans prétentions. Le porteur officiel du groupe, PA, ne sera pas présent. C'est désormais Paul qui a cette lourde responsabilité (35 kg, le bébé. Le groupe et pas Paul).
Heureusement, la marche d'approche ne se fait pas sous un soleil de plomb. Une petite brise est la bienvenue. Arrivée au Noyer, Gilles et moi-même descendons faire l'inventaire. Paul reste à la surface pour tracter le matériel. Nous montons rapidement le groupe. Etat des lieux : pas trop abimé par le temps. Mais il ne démarre pas. Nous continuons l'inventaire, il a pas mal de bidons étanche la-dessous. Finalement, nous remonterons à la surface deux gros bidons pleins de bouffe et deux autres avec un peu d'essence. On improvisera avec deux barres de fer une vague clef de portage. Pendant que Paul aura le groupe sur le dos, Gilles et moi ressemblons à des sherpas du Népal ! La barre de fer sur le dos, les bidons attachés de par et d'autres. Heureusement, la descente se passa sans mal et sans casse.
Actuellement, tout est présent au local. Il ne reste pas grand chose dans le Noyer.


Inventaire :
Outre le groupe électrogène, nous avons remontés plusieurs boites de conserves entreposés par Georges lors des expéditions de 2008. Il y a de la choucroute, du cassoulet et autres raviolis. Plus intéressant, des bonnes bouteilles de vins rouge (stockés à température !), une autre de pastis et une dernière de rhum ambré.

A relire, la première montée du groupe électrogène sur les lieux, en 2008.

Michel

dimanche 3 juin 2012

Les archives du Groupe Spéléo-Magnan... 1972 - 2012

La vidéo de présentation du Groupe Spéléo-Magnan pour les 40 ans. La vidéo présente en revue une grande partie des membres du club. Sont représentés tous les membres actuels, ceux d'il y a quelques années et ceux d'il y a encore plus longtemps...
La vidéo est divisé en 4 parties musicales. Les 3 premières représentent le club sur la dernière décennie. La dernière partie est consacrée aux archives (1970 - 1990).


Durée de la vidéo

15 minutes

Source audio

Piste 1 : The Wind Whistles - Good Friends Won't Rip You Off
Piste 2 : V.A. - Ronald's House
Piste 3 : The Wind Whistles - Communication's Dead
Piste 4 : Entertainment For The Braindead - Relapse
Label : aaahh-Records

Photos

Tout le monde !

Réalisation

Michel

dimanche 27 mai 2012

Aven du Sans-Pascal, en route pour Omaha Beach

Date : 27 mai 2012
Participants : Loïc, Renaud (CAF Martel) ; Gilles, Paul (Spéléo-Magnan)

En route pour Omaha Beach.
L'escalade a été grimpée par Gilles, juste 2 fixes et c'était bon pour monter sur un plan incliné. En tout 10-15m.
En haut, il y a une petite suite encombrée de blocs et de boue. on sent qu'il y a encore un truc au-dessus, sans doute un puits remontant. Vers l'aval, c'est assez difficile, départ entre les blocs, mais pas d'air et surtout très gros boulot pour un résultat incertain.
En remontant, je me fais la peur de ma vie. Dans un puits, je me retrouvé à un fractio avec le MAVC doigt ouvert et la boucle du baudrier à demi désengagée du maillon...
Je n'ose pas me hisser de peur que le baudard s'ouvre définitivement, le kit du perfo et aussi longé sur le MAVC, bref c'est la merde...
L'histoire se termine bien, Loïc est remonté sous moi pour lever le kit et Gilles est au-dessus pour me donner la main.
On est sortis tôt vers 17 h sous la pluie, car Paul avait fait demi-tour seul à 180m.

Renaud

vendredi 11 mai 2012

Les 40 ans du Groupe Spéléo-Magnan

Le Groupe Spéléo Magnan fête ses 40 ans !

Créé en 1972 auprès de la MJC Magnan, le Groupe Spéléo-Magnan, fête cette année ses 40 ans de débonnaires et loyales activités.
Nous vous invitons à fêter cet évènement le samedi 9 et dimanche 10 juin 2012, dans un lieu que nous connaissons tous :

Le camp de tipis à la Moulière (Caille 06)

Au moins deux cavités seront équipées sur la Moulière pour permettre à tous de se retrouver sous terre ou aux anciens de retoucher un descendeur.
Des ateliers seront mis en place pour une initiation en surface aux techniques spéléos auprès des jeunes et moins jeunes.
Nous vous proposons de tous nous retrouver le samedi après-midi (des explos souterraines pourront être organisées dès le matin) ; au menu : la fête !
En soirée, seront mis à disposition :

Apéro
Paëlla
Fromage
Dessert
Boissons

Un petit déjeuner sera prévu le lendemain matin.
Merci de nous indiquer ce que vous pouvez apporter pour nous aider !
Le camp complet est loué pour les 2 jours, avec 10 tipis équipés de matelas ; prévoir vos duvets. Sanitaires, douches et eau courante à disposition.
Pour le dimanche, merci de prévoir votre nourriture.

Participation : 18 €
Moins de 14 ans : 10 €
Moins de 5 ans : Gratuit

Aven du Petit Renard à Mobylette

Date : Samedi 26 mai 2012
Participants : Alex et Michel
TPST : moins de 4 heures

Le mois de mai est un mois pourri pour la météo. Il fait (presque) beau en semaine et nous avons droit à un temps bien chargé le week-end. Conséquence de quoi, le canyon initialement prévu s'est transformé en spéléo. En bons feignants que nous sommes, nous avons choisi l'aven du Petit Renard à mobylette. Marche d'approche de la voiture à l'entrée de la grotte : 10 m.

Très motivé, Alex veut équiper. Arrivé au portail, plus de serrure (dangereux ça). On descend le grand puits de presque 70 m et nous continuons jusqu'à la dernière salle. Nous n'irons pas dans le dernier boyau, menant au terminus de la cavité. Suite aux récentes pluies, il y avait encore pas mal d'eau qui suintait sur les parois. Mais selon Alex, moins que lors de sa dernière visite il y a peu. Nous remontons tranquillement et prenons une petite averse une fois à la voiture.

De retour à Magnan, nous en profitons pour laver notre matériel et celui du club ! Une première dans l'histoire de Magnan. La fin de la soirée se déroula aussi à Magnan. Pour une série de concerts originaux !


Michel

Ravin de Planfaé

Date : Dimanche 27 mai 2012
Participants : Sidonie, P'tit Fred et Maëlle


Rendez-vous à 9 h au club le 27 mai pour le départ dans le Paillon.
N'ayant qu'un seul véhicule et ne pouvant faire de navette on s'était motivé à rallonger la marche d'approche. On a été bien chanceux à la rencontre de deux canyoneurs se dirigeant dans le même canyon et ayant encore de la place dans leur voiture.
La partie amont a été un vrai plaisir, se présentant avec un bon débit et une température bien rafraîchissante. Nous avons été le seul groupe (sur trois autres) à enchaîner dans la partie aval.
Malheureusement nous n'avons pas pu descendre bien loin. L'observation des nuages se faisait de plus en plus et la décision a été prise par P'tit Fred de sortir du canyon.
Un très bon choix au vu de l'orage qui s'est déclenché au moment de rentrer dans les voitures.

Faudra y retourner pour découvrir cette partie aval...


Maëlle

Seconde tentative à la Grotte de l'Oeil

Date : dimanche 20 mai 2012
Participants : Maryannick, Célia, Gilles, Paul, P'tit Fred et Michel
TPST : un certain temps, mais globalement compris entre 2h30 et 3 heures

Aujourd'hui, désobage, rampage, équipage, visitage, encore rampage et finalement pas lavage contrairement aux souhaits de P'tit Fred.

La grotte de l'Oeil, une cavité Magnan. Une cavité peu fréquentée depuis assez longtemps. La première fois, je l'avais fait avec P'tit Fred, Laet, Cyril et le Baron... de nuit. La fois suivante, c'était l'année dernière avec Paul et moi-même. Peine perdue, nous n'avons jamais retrouvé l'entrée de la grotte. Pourtant, les explications du Baron étaient d'une grande limpidité :

« Tu vois l'air de décollage des parapentes ? »
« oui »
« Bon, ben tu descends de 60 m en contrebas dans la falaise et ensuite, tu vas vers 200m sur ta gauche et c'est là. Tu verras, c'est très facile »

Donc, nous n'avons jamais trouvé. Ce n’est pas faute d'avoir interpellé des parapentistes pour qu'ils nous aident. Le Baron nous traita de truffes incapables.

Quelques mois plus tard. Nous sommes fin décembre 2011. Lors d'un week-end à la Moulière. Alors que nous attendions tous Gilles et le Baron pour aller faire une virée sous terre (spécialement Agathe et Jodie). En chemin, notre Baron entraîna Gilles pour lui montrer absolument l'entrée de la Grotte de l'Oeil. Tout ça parce que deux truffes n'ont pas pu la trouver quelques mois plus tôt. Résultat, ils la cherchèrent pendant un bon moment avant de retrouver l'entrée (alors, c'est qui la truffe ?)

Et donc, nous revoilà aujourd'hui. Il est décidé d'aller enfin à la Grotte de l'Oeil, maintenant que Gilles connaît l'entrée. Afin de mettre toutes nos chances de côté, P'tit Fred sera là pour nous aider à la trouver. Il ne fait pas beau, le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Gilles et moi partons en éclaireur. On trouvera l'entrée rapidement. Surprise, nous n'étions passés vraiment pas loin avec Paul la première fois.

Nous débutons par de la bonne désob. Fred et Paul et moi enlevons quelques bons gros blocs de l'entrée, pendant que Gilles et les filles construisent des cairns tout autour. Nous rentrons ensuite dans le laminoir. C'est long, boueux à l'entrée, sale après et parfois étroit. On débouche dans une belle salle. Un puits qui descend. Un équipement avec une veille corde. On rééquipe, Gilles descend, je le suis, puis MA... Comme il n'y a rien en bas, on remonte. Pendant ce temps, Fred et Paul équipent l'autre puits qui remonte, lui. Les cordes sont calcifiées par endroits. Nouvelle corde en fixe et plusieurs nouveaux spits. Par la suite, nous irons dans le réseau supérieur. C'est étroit... Il fut un temps où des spéléos avaient des Principes qui sont dissolus aujourd'hui... Après un long méandre par moment étroit, nous déboucherons dans une belle salle avec encore un puits remontant. Des goujons témoignent d'une ancienne escalade. Pour quel résultat, mystère. Il nous reste encore un méandre étroit à faire, mais de l'avis de tout le monde, non merci, on ne le fera pas.

Retour plus rapide qu'à l'aller, nous aurons droit à un peu de pluie une fois arrivé aux voitures.

Michel

jeudi 10 mai 2012

Vallon de Braus

Date : Jeudi 17 mai 2012
Participants : Gérard, Paul et Michel
Temps : 4 heures

Plus d'informations sur le vallon de Braus

Petite sortie canyon en ce jour férié du mois de mai. Peu de participants, seulement Gérard, Paul et moi-même. Le choix s'est rapidement porté sur le vallon de Braus, canyon assez peu fréquenté de la vallée de la Bévéra, près de Sospel.

Le temps de prendre un café chez Gérard et Brigitte et nous décollons pour le lieu-dit. Bien qu'une navette soit possible, nous optons pour une marche d'approche un peu plus longue. Une heure de marche, environ 400 m de dénivelé. Le sentier monte rudement par moment, mais nous gardons un bon rythme de marche, aidé par l'ombre providentielle de la forêt.

Arrêt pause repas et nous démarrons. L'eau est très claire, mais assez fraîche. La roche est glissante par moment. Les rappels s'enchaînent à la suite sans temps mort. Pas vraiment de sauts, ni de toboggans. Les vasques sont peu profondes. Pas de nage non plus. Point fort du vallon de Braus, la vue sur la vallée de la Bévéra. Malheureusement, le débit correct que nous avions s'arrête à mi-chemin ! Le canyon devient subitement complètement à sec. Petite déception pour nous. Heureusement, pas de vasques croupies en bas des quelques rappels qui nous restent, dont une C30 un peu exagéré. Retour, aux voitures en une dizaine de minutes. Bilan, un canyon sympa à faire, mais à faire en début de saison.

Michel

Vallon de Gourgas

Date : Dimanche 13 mai 2012
Participants : chez les Magnans, Gilles et Paul ; chez les Sophi-Taupes, Agathe, Jodie et Nathalie et chez les marseillais, Mika et Cara
Temps : 4 h 30

En savoir plus sur le vallon de Gourgas

Dimanche, rendez-vous à 7h30. Trop tôt pour tout le monde. Nous nous retrouvons à la concession Renault sur la route de Grenoble. Nous retrouvons les filles pour le départ vers Roquebillière. C'est à ce village que nous devons rejoindre nos deux Marseillais. Ils nous attendent déjà à la fin du vallon.

Un peu plus tard, tout ce petit monde se rejoint. Les kits sont prêts, top départ pour la longue ascension. Il ne nous faut pas traîner, car la météo prévoit des risques d'orage pour la fin d'après-midi. Le guide Rondoxygène nous informe « risque de crue très faible ». On ne va pas ralentir pour autan. Concernant ladite marche d'approche, nous marchons avec entrain. Nous avons une belle vue sur Roquebillière ainsi que la piste des Granges de la Brasque.

Au départ du vallon. Le temps d'une pause, nous mangeons un peu. Ensuite, on répartit les cordes et c'est parti. Le Gourgas est un très joli vallon et étonnement sauvage pour un canyon équipé par le Conseil Général. Nous arrivons à la fameuse cascade de 50m... mais l'orage éclate plus tôt que prévu ! Il va falloir forcer l'allure. Les équipeurs se relaient alors à chaque cascade. Le roulement est bon, on avance vite. Mais plus on avance et plus l'orage gronde... La pluie se met à tomber. Nous avançons à meilleur rythme encore, et ce jusqu'à l'arrivée, aux voitures. Notre temps de descente, 4 h 30. Les topos donnent ce canyon en 5 h 30. C'est un bon temps.

Le temps de ranger le matériel... et c'est la traditionnelle heure de la bière tant méritée ! Enfin, pas pour tout le monde... Bières donc pour les 4 bonshommes et des trucs sains et sans houblons pour les filles. Même si nous sommes en plein mois de mai, le retour sur Nice se fera sous la grêle dans la vallée de la Vésubie. En conclusion, voilà une bonne journée canyon ! Un joli vallon, de l'eau et un peu de suspense. Que demander de plus ?

Sur une idée de Paul
Texte de Michel

mercredi 9 mai 2012

Aven du Cappuccino

Date : Mardi 8 mai 2012
Participants : Mary-Annick, Sidonie, Alexandre, Paul et Michel
TPST : 6 heures, je crois

En ce jour férié, il est bon d'en profiter par quelques activités. Comme il ne fait pas beau, place à la spéléo pour changer un peu des dernières sorties canyon. Alex veut en découdre avec l'équipement, de même que Mary-Annick. Après quelques hésitations sur le choix de la cavité, nous décidâmes de parcourir le réseau -100 de l'aven du Cappuccino. Pour cette occasion, Paul et Sidonie nous accompagneront.

Rendez-vous au club, les kits sont déjà fin prêts, on décolle. Arrivé sur place, au col de l'Ecre, pas un spéléo en vue pour aujourd'hui. Nous marchons avec en tête Paul, qui retrouvera sans encombre l'entrée de la cavité. Contrairement à certains (dont je tairais les noms), Paul à une certaine faculté à se remémorer les lieux. On s'équipe, Alex et Mary-Annick partent en tête. Les autres prennent leurs temps dehors. Mary-Annick équipera le début, Alex le grand puits et le pendule pour la jonction aux réseaux. Ils équiperont conjointement la suite. Rien à signaler durant la visite, nous finirons par quelques photos au fond d'une salle avec quelques belles draperies (et de la boue).

Pour la remontée, Alex et moi déséquiperons. Retour à la surface assez rapidement et petite pluie très légère pendant la marche retour.

Michel

mardi 8 mai 2012

Clue de la Bollène et Vallon de l'Infernet

Date : Samedi 12 mai 2012
Participants : Jasmine, Maëlle, Gilles, Paul, Mika, Cara et Michel

Comme son titre l'indique, double rasade de canyon pour samedi. Mais ça, nous ne le savions pas encore au petit matin. Samedi matin, rendez-vous à l'Espace-Magnan, le visage bien frais des soirées de la veille. On prend les cordes, un arrêt minute à la boulangerie et direction la vallée de la Vésubie. C'est sur le parking d'arrivée de la clue de la Bollène que nous retrouvons Mika et Cara. Ces deux-là ont passé la nuit sur place.

On démarre pour la clue de la Bollène. Petite marche d'approche et début du canyon. Normalement, ce canyon est une véritable autoroute à canyoneurs. Aujourd'hui, il n'y a personne à par nous. On s'équipe et on plonge. Comme d'habitude, l'eau est fraîche pour tout le monde sauf pour Paul qui aura chaud tout le temps. Il y a un bon débit, mais plus faible que la semaine passée d'après Maëlle. Les petites cascades s'enchaînent, les ressauts aussi... et les gamelles ! Le terrain est très glissant. Arrive enfin le premier toboggan (12m). En saut pour certains, en toboggan pour les autres. Second toboggan tout de suite après et même configuration que le premier. On termine tranquillement le canyon sans aucune difficulté. C'est l'heure de la pause repas.

Il est encore tôt, il fait beau et chaud... Que faire ? Un deuxième canyon ! Va pour l'Infernet, situé pas très loin. On décide de le remonter à contresens plutôt que de le descendre entièrement. Notre but : le grand toboggan (12m encore). Le débit est important, marcher à contre-courant est plus difficile qu'il n'y paraît. Finalement, on arrive sur le lieu convoité. Première difficulté : monter le plan incliné pour porter la corde en haut. Après quelques essais infructueux, Gilles y parvient. Et c'est parti pour une longue série de descente : seul, à deux ou à trois ou tête la première, en courant, en déséquilibrant ceux (Gilles...) qui montent, etc. Après une bonne heure dedans, c'est le retour.

Nous redescendons tous sur Nice, à l'exception de Mika et Cara. Demain, on prend presque les mêmes et on recommence pour le vallon de Gourgas.

Michel

lundi 7 mai 2012

Aven de l’olivier

Le 5 mai 2012
Equipe 1 : Mary-Annick, Sidonie, Agathe et Alexandre
Equipe 2 : Marie, Claire (la sœur de Marie), Cynthia, Paul et Gilles
TPST : 5 ou 6 heures

Récit de la première équipe :
Réveil difficile en ce matin du 5 mai, objectif de la journée pour l’équipe 1… heu… bah… là où on peut…  Nous laissons Gilles et Paul s’occuper soigneusement de nos 2 initiés, Marie et Claire sans oublier le coup de « mains » traditionnel à Cynthia (certains comprendront).

Nous partons devant pour équiper la cavité. Aucune difficulté particulière pour notre progression, mais manque de pot nous ne connaissons pas la cavité et il nous est difficile de s’orienter pour trouver notre chemin. Et c’est sans compter sur un schéma décalqué avec soin par la main de Sidonie pour nous guider tant bien que mal vers la suite et normalement nous conduire vers la jonction des Primevers et son puits sonore. Après plusieurs heures de recherches intenses dans des endroits improbables, nous abandonnons notre progression pour rejoindre le 2e groupe sur le chemin du retour.

Une fois en surface et après relecture de la topo, notre objectif était infaisable, car la jonction n’est possible que dans un sens, Primevers > Olivier, et non l’inverse.

Bilan de la journée : nous avons trainé 2 gros kits de cordes pour rien  !

Alex

samedi 5 mai 2012

Clue de la Bollène

Le 3 Mai 2012, canyon à La Bollène avec Cynthia et Maëlle, 6h

Nous avons participé en tant que public à une formation de Diplômé d'Etat. Au total nous étions six participants encadrés de trois stagiaires suivit d'un formateur.

Le débit était fort important, imposant pour tout le monde des difficultés dans la descente du canyon.

Un passage de main courante a été particulièrement délicat pour Cynthia. Cette installation a été mise en place pour ne pas se faire embarquer dans un pas devenu dangereux à cause du débit, formant un enchaînement de tourbillons. Elle a glissé dès le premier pas et s'est retrouvé la tête sous l'eau, le courant la plaquant au sol. Un des stagiaires est intervenu rapidement. Il lui a fallut plusieurs tentatives pour la sortir de l'eau et la maintenir en équilibre.

A chaque saut il a fallut faire attention à ne pas se faire happer par les tourbillons en bas des cascades.

Par la suite Maëlle a été à son tour prise dans un petit remous, en bas d'une cascade. C'est un stagiaire qui est intervenu pour l'en sortir. La profondeur était inférieur à un mètre, mais la puissance du débit était suffisant pour faire perdre l'équilibre sensoriel (dans les remous et la tête sous l'eau, on y voit plus rien!).

Cette expérience nous apprendra par la suite a bien évaluer le risque en fonction du débit.

Malgré ces petites difficultés ce fut quand même une sortie bien sympathique!

Cynthia et Maëlle

dimanche 22 avril 2012

Ravin de Rédebraus

Samedi 21 avril 2012
Participants : Magnan : Gilles, Paul et Alexandre. SophiTaupe : Agathe

C’est parti pour le premier de la saison pour Agathe et moi ! Conditions optimales après les pluies de la semaine précédente pour ce canyon qui coule peu en temps normal.
Départ donné à 9h au club après une soirée d’anniversaire arrosée pour certain… En route pour le Rédebraus. Et c’est aux rythmes des blagues douteuses que nous enchainons les cascades et les ressauts de ce joli canyon. Après 4h de descente et une très belle C40 nous rejoignons tranquillement la voiture de Paul garé en aval.
Bon début de saison !
Alex

lundi 16 avril 2012

Aven du Fourchu

Dimanche 15 avril 2012
Participants :
-Magnan: Sidonie, Gilles, Paul, Maelle, Cintia, Dgé, Alex
-ASBPT: Nico, Anaïs
-Absent : Marie-Annick
Lieu : Fourchu, Amont
TPST : 4h30

Rendez-vous fixé à 8h au local pour un départ au Sans-Pascal... démotivés par la perspective d'une marche d'approche sous la pluie nous décidons de changer de cavité. Notre choix se fixe sur le fourchu : peu de marche d'approche, peu de puits avant d'arriver dans l'amont donc pas trop de désagréments dus à la pluie.
Entrée sous terre vers 11h (et oui de 8h à 11h ça fait un sacré saut dans le temps... l'inertie du dimanche matin pluvieux... à étudier!), Anaïs part devant pour équiper, suivi d'Alex qui peut ainsi voir tout ce qu'il ne faut pas faire pour l'initiateur, de Nico qui embête Alex et de Dgé qui ne peut s'empêcher d'émettre quelques commentaires sur les nœuds de 8 d'Anaïs qui seront d'après lui "indéfaisables!" (L’avenir nous montrera que les anciens ont souvent raison, le seul nœud qui a résisté au déséquipèrent est un 8...). Suivent Sidonie, Maelle, Cintia, Paul (qui s'occupe consciencieusement de Cintia!) et Gilles qui... ben qui fait rien en fait!
L'équipement sera facile: pose de la première et de la dernière corde! Pour les autres puits utilisation des cordes en fixent posées par le Martel.
Arrivé dans la petite lucarne Alex râle : "dites, où est-ce que vous avez vu que c'était beau le Fourchu??!" Anaïs, la mémoire toujours aussi sélective : "tu vas voir à partir de maintenant c'est que de la grande galerie!"...
Après avoir rampé dans trois étroitures boueuses nous perdons : Alex, Paul, Gilles, Cintia... Les autres continuent jusqu'à la statue du Fourchu, là Maelle et Dgé décident de repartir tranquillement vers la surface, Sidonie et Nico se fient aux souvenirs d'Anaïs "je crois que quelque part il y a un départ vers d'autres galeries et peut-être un joli petit canyon..." Après avoir fait tous les diverticules et être passé à côté de la "corde qui descend" (comprenne qui pourra) les trois explorateurs se retrouvent finalement bredouilles à la base des puits!
Sidonie ouvre la marche, Anaïs suit, Nico déséquipe!
Pour les trois dernières sorties et déshabillage sous la pluie!
Rencontre d'un spéléo du Gars initialement de Haute-Savoie qui fait de la spéléo tout seul chez nous (je n’ai pas tout bien compris) sur le parking du Fourchu et de Jo et Cathy sur le parking de Pré-du-Lac, ça se bouscule toujours à la bousculade! :)
A quand la prochaine sortie au Sans-Pascal??

Anaïs

Aven Sauvage (ou presque)

CR Aven du Sauvage (enfin que le nom)
Samedi 14 avril 2012
Participants : Mary-Annick, Sidonie et Alexandre

Cette sortie ne restera pas dans les annales du club…
Nous sommes arrivés sur le parking, on s’est regardé, on a regardé la pluie, on s’est re-regardé, on a re-regardé la pluie… Bon on va boire un café à Gourdon et redescendre à Nice.
Fin…
Alex
PS : pour se donner bonne conscience, nous nous sommes quand même arrêtés au club pour revoir quelques manips de cordes (histoire de rentabiliser la journée un minimum)

Désob spectaculaire chez Paul...

Lieu : Grotte de l'appartement
Samedi 14 avril 2012
Participants : Paul
TPST : environ 4 heures


Aujourd'hui je décide d'aller faire de la désob, seul, dans une cavité que j'avais repéré. Je parts pour une petite marche d'approche d'environ 3 étages. J'arrive devant l’étroiture Ardéchoise, entrée qui fait environ 2 m par 80 cm que je passe sans encombre. J’arrive dans un méandre chaotique qui se divise en 2 (j'ai mis un bon moment pour purger ce méandre et le sécuriser). Je décide d'aller dans la salle qui se trouve en face, que je baptise salle de la cuisine, dans laquelle je trouve une gigantesque concrétion blanche qui ressemble étrangement à un frigo. Je continue et surprise, je tombe sur une lucarne qui débouche sur une falaise d'environ 3 étages. Etant partie pour faire une cavité horizontale, je n'avais ni trousse à spits ni cordes donc je rebrousse chemin.
De retour dans le méandre je continue. Il se re-divise en 2, je prends à gauche, je rentre dans une petite salle active où je trouve 3 siphons. Il faudra revenir pour plonger tout ça. Vu le nombre de siphons je la baptise salle de bain.
Je continue mon chemin et j’arrive dans une salle très instable plus grande que les autres. La purge et la sécurisation me prendra quasiment 2 heures. En arrivant au fond de cette salle je tombe sur une grande lucarne qui débouche sur une grande vire. Je la baptise lucarne de la porte fenêtre et la vire du balcon.
Arrêt de l'explo sur grande falaise et appartement des voisins.
Voilà mon aventure du jour.
Paul

mercredi 11 avril 2012

Grotte de l'Aguzou et grotte du TM 71

Date : du samedi 7 au lundi 9 avril 2012
Participants : Anaïs, Nicolas, Christian, Pik, Gilles, Paul et Michel
Commune : Axat, dans l'Aude (11)

Préambule

La journée de samedi ne restera pas forcément dans les annales Magnan. Nous avons roulé, roulé et encore roulé sur autoroutes. Doublé plein de camions, mangé des sandwiches froids et pas bons, pour finalement arriver à bon port et à l'heure en plus. Prise en main des mobiles-home, du grand luxe pour notre équipée plus habitué au confort spartiate des tentes. Petite visite du camping et du Carrefour du coin. Une journée palpitante et folle de rebondissements ! Seul écart, la visite d'un ancien château fort presque en ruine. Nous avons fini la journée par un gros apéro comme tout Magnan qui se respecte.

Grotte de l'Aguzou

Branle-bas de combat au petit matin. Petit déjeuner rapide et on file pour le petit parking de la grotte de l'Aguzou. Après 15 minutes de voitures, nous y voilà. Le temps de se préparer un peu et Philippe, notre guide du jour arrive à l'heure. Exception rapide, oui, nos combinaisons et bottes sont propres. Notre guide nous prête des casques ce qui s'avérera fort pratique, nous lampes électriques font un peu pale figure... Sauf celle de Christian, qui s'éclaire à la Scurion.

Petit briefing et nous commençons la marche d'approche. Petite randonnée de 20 minutes dans les bois, ça monte sec. Nous voilà à l'entrée. Philippe nous ouvre la porte de la grotte. Il nous explique l'histoire de la grotte dans ses détails. Il est intarissable ! D'ailleurs, il aura toujours une histoire à raconter à chacune des (très) nombreuses questions que nous lui poserons. Au début, la grotte est assez grande pour des spéléos du 06. Aucune concrétion, la grotte est dévastée par des anciens pillages. Au bout de quelques minutes de progression, nous accédons à une deuxième porte fermée à clef. Au-delà, la grotte est très protégée.

Nous progressons de plus en plus profondément. Les concrétions se font discrètes pour l'instant. La grotte possède de beaux volumes. Vient la « Salle à manger ». Comme son nom l'indique, c'est fait pour y manger. Très correctement aménagé avec bâches de protections, tabourets, tables et même des bougies pour l'ambiance ! Ça, c'est du camp de base ! Une fois repu, la progression devient beaucoup plus draconienne. Comme notre week-end précédant à Orgnac, nous marchons dans un chemin balisé. Interdiction de s'écarter du chemin. Et bien sûr, interdiction de toucher aux concrétions. Cela dit, contrairement à Orgnac où les magnifiques concrétions sont inaccessibles, dans l'Aguzou, faute de choix, le balisage nous amène à frôler de très près les concrétions. C'est un peu l'image d'éléphants au milieu d'un magasin de porcelaine. La vigilance de Philippe est constante et il nous faut souvent redoubler de prudence. Pour ce qui est de la description des concrétions, je vous laisse le soin de regarder les photos... quand je les aurais !

Après 8 heures passées sous terre, nous sommes de retour au camping. Apéro, repas, demain c'est une autre grosse journée qui nous attend.

+ d'infos sur la grotte de l'Aguzou

Grotte du TM 71

Pour cette journée, tout le monde ne sera pas présent. Philippe sera notre guide et les 4 Magnans seront ses invités du jour : Christian, Gilles, Paul et moi-même. Retour au même endroit que la veille. Le TM 71 a son entrée en face de celle de l'Aguzou, sur un autre versant. Une porte en ferme l'entrée et une alarme sécurise le tout ! On ne plaisant pas avec la protection ! Le TM 71 présente des volumes beaucoup plus petits que l'Aguzou. Nous sommes souvent accroupis ou à genoux là où la veille nous étions debout en quasi permanence. Par contre, la beauté et la richesse des concrétions d'une blancheur immaculée sont à profusion. Il y en a de partout. Je n'ose imaginer l'incrédulité des premiers explorateurs... Comme à l'Aguzou, le chemin est balisé. Là encore, nous devons rester entre les fils de protections. Interdiction de toucher bien sûr. Mais la progression est beaucoup plus compliquée. Nous passons vraiment très près des colonnes, des cierges ou des draperies... Toujours aussi intarissable, Philippe nous raconte par le détail les caractéristiques de la grotte. Je ne peux vous montrer des photos, ni vous décrire le spectacle sans prendre des pages et des pages de textes... Malheureusement, nous ne verrons pas les fameuses concrétions teintées de bleus du TM 71, mais le parcours était déjà fort impressionnant !

+ d'infos sur la grotte du TM 71

Conclusion du week-end, un grand merci à Christian pour l'organisation du séjour et un autre grand merci à notre guide Philippe pour la patience et les explications !

Michel