lundi 1 décembre 2008

PERIPETIE DU LAPIN

Participants : Cyril, Laetitia, Fred et Christian

Initialement nous devions être 6 personnes pour cette sortie, mais vue la pluie que nous avons eu sur la région ce dimanche, deux ont préférés leur couette que la combinaison. C' est sur le coup de 10 heures 15 que nous quittons le locale pour Roquefort les pins. La pluie tombants très fort, Laetitia, par téléphone, me demande si nous ne pourrions nous rendrent à la Mescla; discutions que nous avions déjà eu avec Fred; je lui fait savoir que non, Béa, étant notre relais, est au courant pour le Lapin, et puis si il pleut sur Nice, il ne peu que tomber de la neige sur Roquefort.

Sur place, la pluie ne tombe pratiquement pas, seul quelques coup de tonnerre nous rappel que nous somme en automne. nous nous changeons, puis sur le chemin menant à l' aven du Lapin, je me souvient d' un petit aven que j' ai repérais il y a quelque temps, qui n' a ni de marque ni de numéro. Je le fait savoir à mes partenaires, et il n' est pas la peine de leurs dire deux fois pour que nous retrouvions tous à l' entrée de l'antre. Avec Fred, nous sondons la profondeur avec nos lampes ; Fred découvre un vieux spit. il y fixe une plaquette et installe la tête de corde sur le pied d'un arbre juste à coté.

Je regarde de nouveau et prend la décision de faire la descente en désescalade. lorsque je touche le fond, j'estime la profondeur à pas plus de 4 mètres. quelques petites concrétions ornent la cavité. Sur l'ouest de la cavité, ce trouve un petit méandre qui devient vite impénétrable. Au sol, sous le puits, ce trouve un très gros bloc qui doit cacher une suite, si tenté qu' il y en ai une, car il n' y a aucun courant d'air. Nous descendons tous, sauf Laetitia, pour jeter un oeil à ce petit trou.

C'est vers 12 heures 30 que nous arrivons à la tête de puits du Lapin. Fred fait l' équipement, et je descend le puits, qui est magique avec l'eau qui pleure de partout. Je suis rejoint par Cyril, puis Laetitia et Fred.

Nous laissons notre matériel de progression verticale dans un coin, puisqu'il ne nous servira à rien pour la suite. Nous passons l'étroiture qui nous emmènent à la grande salle, et là nous sommes accueillies par le petit lac qui est rempli d'eau. Je le passe en me mouillant jusqu'à mi-cuisses. Fred le passe en ce prenant pour une chauve-souris, Laetitia, après moulte réflexions, ce jette à l' eau; quant à Cyril, il fait les photos, les photos et les photos.

Nous visitons la grande salle, sans toute fois faire le réseau du bas, car je connais bien cette cavité, et je soupçonne la présence de Co2 dans la partie terminal.

C'est vers 13 heures 45 que nous nous retrouvons dehors ou la pluie tombe, juste de quoi nous laver derrière les oreilles. Nous devions faire la baume St. Pierre, mais c'est en commun accord que nous y renonçons.

Nous nous changeons toujours sous la pluie, sauf moi qui me change dans le coffre de ma Clio, puis nous prenons la route de Gourdon ou, nous constatons que la grotte de l'Ours coule énormément. Pour le retour, Fred et Laetitia, passe par le col de Vence pour voir la neige. Etant chaussé en pneu route, je ne prend pas le risque de les suivre, et c'est avec Cyril, que nous prenons la route de Pré du lac, et que je montre à Cyril, ce qu'il reste de la grotte de la Sarré.

Nous nous retrouvons tous au club, et chacun reprend sa route, et sa vie citadine.

Christian STARCK

mercredi 26 novembre 2008

WEEK-END EN ARDECHE

Date : de vendredi 21 novembre au dimanche 23 novembre 2008
Participants : Christelle, Florence, Pascal, Robin, Gilles et Michel
Cavités : Aven Noël et goule de Fossoubie (Ardèche)
TPST Noël : 7 heures
TPST Fossoubie : 3 heures

Autant prévenir mes lecteurs tout de suite, je vais user dans la phrase qui suit d'une ficelle un peu facile, mais bien trop tentante. Lors de ce week-end de fin 2008, c'est un bien beau cadeau de Noël (en avance) que Pascal nous a offert. Fin de la vanne, passons à plus sérieux. Cadeau de Noël ? Et bien, pas pour tout le monde... Mis à part notre guide, Pascal, Christelle avait déjà arpenté ces galeries trois fois par le passé et moi-même j'étais aussi descendu il y a déjà 2 ans.
Cette fois-ci, comme les fois précédentes, nous irons tous au refuge du Mazet, à quelques centaines de mètres de l'entrée du trou. Le lendemain (samedi) est prévue l'exploration dans le Noël et dimanche, la goule de Fossoubie. Départ des Alpes-Maritimes, le vendredi en début de soirée pour tout le monde, mais pratiquement chacun de son côté. C'est par un heureux hasard que nous nous retrouverons tous sur une aire d'autoroute, poursuivant ensemble notre périple en direction du village de Bidon, en Ardèche. Arrivée sur place vers 22 heures. Le lendemain étant une grosse journée, une logique raisonnable aurait dû nous pousser à nous coucher tôt... sauf que... c'était sans compter les blablablas interminables autour d'une (plusieurs) bières... La fin de soirée fût néanmoins consacrée à la préparation du matériel et des cordes. De même, il fût aussi décidé d'organiser deux équipes : la première partant en tête pour équiper toute la cavité avec une heure d'avance et la seconde la rejoignant plus tard. Christelle, Gilles et moi-même seront de la première équipe ; Florence, Robin et Pascal de la seconde équipe. Aujourd'hui, je soupçonne les deux derniers cités à vouloir faire partie de la seconde équipe juste pour dormir une heure de plus...

Aven Noël. 9 heures, samedi matin. Il fait frais. Froid serait plutôt le mot. Qu'à cela ne tienne, il fera bien meilleur sous terre. Rentrée sous terre pour la première équipe à 9 heures. Petit « contretemps » au début d'un premier puits de 30 m et à peine une heure plus tard, nous voilà en train de fouler le fond du profond et large dernier puits (90 m). La seconde équipe étant désormais en retard (relatif) sur nous trois, il ne nous reste plus comme seule solution de visiter un peu les galeries qui nous tendent les bras. Avouez qu'on a connu pire comme contrainte ! Comment décrire les galeries de cet aven ? Ou plutôt comment décrire la taille des galeries d'une cavité qui n'a pas grand chose à voir avec les abîmes niçois... Il serait très difficile de décrire ce que l'on a vu en effet. Et inutile, les photos parlent d'elles mêmes. Pour faire simple, c'est grand, très grand, très large et très haut de plafond. Tout l'inverse de nos cavités. Voilà, nous faisons de la spéléo dans des tunnels où pourraient circuler aisément des trains... Revenons à notre exploration. La seconde équipe vient juste de descendre. Désormais tous réunis dans la galerie principale, la visite commence. 10 m de large, près de 650 m de long, jusqu'à 30 m de hauteur sous plafond... Wouahhh... Pas une seule étroiture ou alors il faut juste baisser la tête... Pas de boue... Que du bonheur ! Peu de temps après, au détour d'un énorme pilier stalagmitique, nous voilà à un premier embranchement. Nous décidons de quitter la galerie principale pour la « galerie blanche ». Plus courte que la précédente et de taille plus modeste, celle-ci est néanmoins beaucoup plus ornée par de magnifiques concrétions blanches : choux-fleurs, aiguilles et fleurs de gypses en sont quelques exemples. De retour sur nos pas, nous poursuivons de nouveau sur la galerie principale. Quelques énormes gours asséchés, une petite escalade (5 m) et nous bifurquons dans une autre galerie, dite de « de la grande coulée ». Beaucoup plus courte que les précédentes, celle-ci se caractérise par une grande coulée de calcite (comme son nom l'indique). Retour de nouveau dans la galerie principale. Nous atteignons les réseaux supérieurs. Une petite escalade encore et nous foulons à travers le chemin balisé (toujours) les gours ininterrompus. Cette galerie se termine par une grande coulée de calcite infranchissable. Retour au début de cette galerie et visite de la fin de la galerie principale, le méandre des « chauves-souris ». Là aussi, comme son nom l'indique, le petit méandre est connu pour son cimetière de chauve-souris et son magnifique squelette calcifié. La visite est terminée, il est temps de rebrousser chemin vers la sortie.


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo
(toutes les photos sont de Florence et Pascal)

Quelques mots sur la nuit au refuge (la deuxième en fait). Comme à chaque exploration, on se doit de fêter ça ! Apéro interminable... Discussions sans fin... repas gargantuesque... et plan photos débiles... tout est bon, hop au lit !

Goule de Fossoubie. Dimanche. La météo ne change pas : il fait froid ! Objectif du jour : la goule de Fossoubie. Etant malade, je n'ai pu participer à la sortie. Pour résumer cette journée fût encore l'occasion d'une bonne rigolade sous terre avec en point d'orgue, une baignade intégrale dans l'eau souterraine. Voilà, j'ai fini le récit. Super week-end, il ne nous reste plus qu'à attendre les prochains rendez-vous !


Michel

mercredi 5 novembre 2008

JOUR 12 : TRENTA-CORTINA D'AMPEZZO (A DEFAUT DE BIERES, NOUS AURONS DE L'EAU !)

Au revoir la Slovénie. Re-bonjour l'Italie, bonjour les Dolomites, bonjour la station de Cortina d'Ampezzo. Que dire de cette journée ? Pas grand chose... Nous avons beaucoup roulé sous une pluie battante. Une fois arrivé à destination, nous avons fait un peu de tourisme avant d'être rejoint par Fred (lui aussi à roulé sous un orage furieux). Maintenant, que dire de cette station de ski ? Très jolie mais trop touristique avec ses innombrables boutiques de luxe : un choc après plusieurs jours passés dans des vallées reculées !

Nuit mouvementée. Au cas où n'auriez pas vu la date, c'est le 15 Août aujourd'hui. Notre visite du coin étant terminée, il est temps pour nous de trouver un endroit pour dormir. Fred menant la danse, nous trouvons cet endroit non sans quelques errements... Ben oui, c'est pas parce que Fred est présent que nous allons forcément ne plus nous perdre ! D'ailleurs, il n'a pas pris son GPS juste pour le fun de lire une carte. Ou alors parce que son GPS n'a pas de carte Europe... Faudra que je pense à lui demander... Revenons à notre camping improvisé au milieu de la forêt. En nous voyant déballer nos coffres au milieu d'une route forestière, les occupants d'une voiture qui passait par là nous regardent d'un air narquois : oui, il va pleuvoir cette nuit. Il va même pleuvoir très fort. En fait, la météo annonçait « alerte rouge, précipitation maximum » Nous n'étions pas au courant bien sûr. Tout content, Gilles nous annoncera plusieurs fois « génial, on va se prendre un orage ! » Nos deux tentes déballées, notre table posée et même notre bâche de toit installée, nous commençons le plus important : l'apéro.

Il commence à pleuvoter. Nous faisons un sort au saucisson. Il pleut.
« Heureusement qu'on a la bâche pour nous protéger de la pluie ».
Il pleut un peu plus fort.
« Pâtes au pistou ou conserves slovènes ? »
Il pleut fort.
« Fais gaffe à la cuisson des pâtes »
Il pleut de plus en plus fort.
« Tu crois que la tente (2 secondes) va tenir ? »
Il pleut très fort.
« Pas grave, on dort dans la voiture en cas... »
Il pleut sous la bâche qui nous sert de toit.
« C'est génial un orage »
Il pleut dans nos assiettes.
« On a des orages comme ça à Nice aussi »
Nous sommes trempés, la bâche commence à s'effondrer sous le poids de l'eau.
« Ah non, cet orage est vraiment fort, plus qu'à Nice »
Il pleut même sous la table.
« Il nous reste des bières ? »
Le ciel devient tout blanc le temps d'un instant.
« Elles sont passées où les bières ? »
Un éclair suivi d'un tonnerre monstrueux quelques secondes plus tard.
« Qui veut une bière ? »
La foudre est tombée pas très loin.
« Elles sont pas mauvaises les bières slovènes... »
On est Sous l'orage.
« Pas chères aussi »
L'alarme de la voiture se met en marche à cause de la foudre qui n'arrête pas de tomber.
« Oui, mais ce sont des bières légères »

Bon, j'arrête là... Pour un 15 Août festif, c'était réussi ! Croyez le ou non, on a très bien dormi !

Michel

vendredi 31 octobre 2008

JOUR 11 : TRENTA (UN BLED, UN VRAI !)

Trenta est un bled, un vrai de vrai perdu au milieu de la montagne dans une vallée encaissée. Et pourtant, les campings sont très nombreux ! Alors, qu'y a-t'il à faire à Trenta entre deux averses ? L'ascension du Triglav, le plus haut sommet de Slovénie. C'est déjà pas mal, mais nous ne sommes pas là pour ça. L'intérêt de Trenta provient de la (grosse) randonnée qui suit la rivière de la Soča. Nous ferons cette sortie dans la journée soit 25 kilomètres aller-retour (facile mais il faut être être endurant). Longeant une rivière d'un bleu turquoise limpide, nous la traversons tantôt sur des passerelles en bois au milieu de décor de montagne magnifique. Décor carte postale, nul besoin de décrire plus, les photos parlent d'elles mêmes...


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

Ci-dessous, la dernière vidéo récapitulative sur tout le séjour en Slovénie



La suite : Jour 12, Trenta-Cortina d'Ampezzo (A défaut de bières, nous aurons de l'eau !)


Michel

mercredi 29 octobre 2008

JOUR 10 : TOLMIN-TRENTA (BALADE HISTORIQUE)

Que dire sur la petite ville de Tolmin située tout près de la frontière italienne ? Qu'on ne l'a même pas visitée en profondeur ? Oui, c'est le cas. Normal, il n'y a pas grand chose à voir... sauf peut-être son chemin de randonnée nommé « le sentier de la paix ». Bien que long, nous n'en avons fait qu'une petite partie menant à une chapelle dont j'ai oublié le nom. Plusieurs fortifications et caches d'armes datant de la guerre 1914-1918 jalonnent le sentier. Bref c'est une randonnée facile dont l'intérêt historique est certain (surtout avec une lampe de poche). Bon, maintenant, je ne vais pas m'attarder sur des kilomètres de pages, donc passons à la prochaine étape : Trenta.


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

Quoique... Ce serait fort dommage de passer sous silence ce camping sauvage totalement improvisé sur un parking de terre battue. Improvisé comme toujours, d'ailleurs, nous avons conduit au hasard sans savoir où on allait ! Une fois au parking, nous avons pris connaissance du « sentier de la paix » Comme quoi, le hasard fait bien les choses. Revenons à ce camping. Par quoi commencerais-je ? Par ce réveil à grand coup de moteur de camion ? Par cette douche bricolé sur le seul arbre perdu au milieu du parking ? Un grand moment de rigolade, surtout quand la seule bagnole qui se décide à passer en trois heures de temps sur ce parking arrive au moment même ou vous prenait une douche... Ou alors de ce couple d'amant qui croyait ce lieu désert... On allait quand même pas partir pour eux, on était à l'apéro ! Au fait, l'apéro... De tous les français que nous avons croisés, nous étions les seuls à respecter ce rituel midi et soir. Tant que j'y suis, je devrais peut-être décrire le bazar que nous emportions ? Non, mauvaise idée, j'aurais pour le coup besoin de beaucoup de pages !

La suite : Jour 11, Trenta (Un bled, et un vrai !)

Michel

dimanche 26 octobre 2008

JOUR 9 : LAC BONHINJ-TOLMIN (RANDO, RANDO, RANDO !!!)

Objectif du jour : la randonnée autour du lac. Environ 12 kilomètres de marche relativement simple entre forêt bien entretenue et petite crique accueillante au bord du lac (eau froide). Rien à redire sur cette balade, elle est très plaisante. Petit détail moins plaisant : les parkings payants. Le moindre parking, même en terre battue est payant. Un euro de l'heure de 8 heures à 20 heures non stop s'il vous plait. Vous voulez faire une randonnée ? Commencer par payer 12 euros. Il n'y a pas de police ? Détrompez vous. Ou alors rusez en vous garant entre deux arbres. Il n'y a pas que les parkings payants... il y a aussi les cascades touristiques. Vous me direz, à Bled aussi le canyon du Vintgar est payant (mais pas le parking) mais Bled n'a rien à voir avec le lac Bohinj. Pas plus que Milan avec ses parkings à 3 euros de l'heure et ses cafés aux prix délirants. Le soir même, direction Tolmin plus au sud.


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

La suite : Jour 10, Tolmin-Trenta (Balade historique)

Michel

vendredi 24 octobre 2008

JOUR 8 : LAC BOHINJ (CHANGEMENT DE DECOR)

Trois jours passés à Bled. Trois jours passés dans un cadre – je le rappelle – assez surprenant. Décor carte postale, cadre romantique, l'endroit est une destination incontournable pour qui veut visiter la Slovénie. Fin de la publicité, non je n'ai pas été payé par l'Office de Tourisme de Bled. Aujourd'hui, autre lac, autre ambiance.


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

Lac Bohinj. Autre lac, c'est simple, il est deux fois plus grand que celui de Bled. Autre ambiance... Au revoir cadre touristique et bourgeois ; Bohinj, c'est tout pour la randonnée, l'escalade, le ski, les canyons bref les sports de montagne. Ici, pas de petite ville, pas de bars lounges ou d'hôtels de luxe. Changement de décor radical, si vous allez au lac Bohinj, c'est pour la montagne avant tout. Nous, nous avons pris le téléphérique pour voir un magnifique panorama sur le lac et le Triglav distant de quelques kilomètres. Au passage, le téléphérique mène à un immense complexe de pistes de ski encore en construction. Bref, le secteur est en plein développement touristique. Espérons que ce site magnifique ne sera pas trop défiguré... Un avis tout à fait personnel, c'est pourquoi je ne m'étendrai pas beaucoup là dessus (au contraire de Bled ou de Venise).

La suite : Jour 9, Lac Bohinj-Tolmin (Rando, rando, rando !!!)

Michel

mardi 21 octobre 2008

La clue de la Bollène (en retard)

Salut tout le monde !

Vous ne m'avez pas beaucoup vu en octobre car cette année je suis inscrit à deux séminaires de formation qui se déroulent tous les deux...le jeudi ! Bon cela dit, ce jeudi ça devrait être bon et en attendant pour me faire pardonner je vous envoie, avec beaucoup de retard (!), le compte rendu de la sortie dans la clue de la Bollène de fin septembre. Vous excuserez mes imprécisions, voire mes erreurs, car ça date un peu et j'ai la mémoire qui a peut être un peu flanché...A bientôt

Lieu : Clue de La Bollène
Date : Dimanche 28 septembre 2008
Participants : Martine, Murielle, Brigitte, Gérard, Fred, Philippe, Gilles et Pierre-André
TPFG (Temps Passé dans la Flotte Glaciale) : 4 heures 4 minutes (d'après le chrono de Dgé)

Vers 8H30 j'arrive à Magnan où m'attend mon taxi perso. Bon c'est vrai c'est un 4X4 mais je vais pas faire la fine bouche...! Gillou fait partie du voyage qui se déroule tranquillou jusqu'au parking situé à l'entrée des gorges de la Vésubie. Lorsque nous y arrivons Martine, P'tit Fred, Murielle et Philippe sont déjà là à nous attendre. La température est nettement plus fraiche qu'à Nice mais Philippe réchauffe l'atmosphère en nous disant qu'il a ramené des croissants. Nous décidons de les manger un peu plus loin, au parking d'arrivée de la clue.... où il fait encore plus frais. Après cette pause nous montons au départ de la clue pour nous équiper et constater que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l'idée de faire cette sortie.

Le premier contact avec l'eau est saisissant, et certain(e)s se disent déjà qu'il est un peu tard dans la saison pour faire du canyoning aquatique; mais bon maintenant qu'on y est ! Toutefois Martine et Murielle réussissent l'exploit ne pas mouiller leur brushing pendant les 500 premiers mètres, jusqu'au moment où le premier saut/rappel (barrer la mention inutile) se présente. C'est là que nous rejoignons un petit groupe qui tente bien de nous épater avec de superbes cordes orange fluo, mais en vain parce que les Magnans en ont vu d'autres...(non mais et puis quoi encore !).
Le cadre est magnifique, le temps également et l'humeur joyeuse. De petits sauts/rappels se présentent de temps en temps jusqu'à arriver à une cascade beaucoup plus haute que les autres que nous descendrons tous en rappel. Dgé tente bien après coup (facile !) de nous faire croire qu'il l'aurait bien sautée (la cascade) mais il n'y a personne pour le croire, pas même Mimine qui pourtant par solidarité conjugale aurait pu faire semblant de le croire. Le bas de la cascade est très joli, avec la rivière qui se reflète dans un renfoncement dans la falaise.
Peu après cette cascade se présente un magnifique toboggan qui se prolonge en cascade d'une dizaine de mètres (photo du guide du conseil général ?). Sans même prendre le temps d'explorer les lieux, Philippe s'assoit sur le toboggan et disparaît dans le vide... Il sera suivi de Gillou et de Dgé alors que P'tit Fred équipe le saut pour ces dames. Je passe à mon tour et ressort de l'eau un peu sonné pour n'avoir pas suffisamment levé la tête à l'arrivée dans l'eau. Cela dit pas de regret le saut-glissade était magnifique et il aurait été dommage de le rater. Nous poursuivons ensuite notre progression jusqu'à la pause repas où nous n'aurons malheureusement pas la joie de voir Martine manger une banane ! Depuis qu'elle est en retraite elle est beaucoup plus sage, à moins qu'elle ne mange désormais son dessert préféré entre les repas, c'est à dire pendant que tout le monde bosse pour lui payer sa pension, à l'abri de tout regard indiscret et malveillant. Heureusement cette déception est vite oubliée par le génépi apporté par P'tit Fred, ce qui nous permet de noyer notre tristesse dans l'alcool.

Lorsque nous repartons nous avons tous beaucoup plus froid même si ça reste supportable. A un moment nous rattrapons un groupe encadré par un guide, ce qui ralenti notre progression. Peu après nous arrivons dans un endroit très encaissé, sombre et étroit. C'est magnifique mais malheureusement Dgé, à force de prendre Mimine en photo, n'a plus de batterie dans son appareil photo. Il parviendra quand même à reprendre quelques clichés en secouant l'engin, comme quoi « la technologie a parfois besoin d'être malmenée pour fonctionner » (citation d'Alfred Nobel). Nous arrivons alors au dernier saut que nous passerons tous en rappel dans un boyau assez resserré, sauf Gillou qui surprend tout le monde en sautant après que P'tit Fred lui ait dit qu'il y avait du fond.

La sortie du canyon pour rejoindre le parking se fait alors par un beau chemin dans les bois, en légère montée. En arrivant là haut tout le monde se change....sauf moi qui bien sûr avait laissé mes affaires dans la voiture du départ....qui se trouve 5kms plus haut. Cela dit je me rassure en constatant qu'il y a plus crétin que moi: un groupe de 4 personnes grelotte devant sa voiture où se trouve des vêtements secs, car ils ont oublié les clés dans le véhicule au parking du haut. Quand Dgé et P'tit Fred sont prêts ils partent rechercher la voiture de Dgé là haut et en profitent pour récupérer au passage le mec du groupe des frigorifiés partis en courant chercher les clés...
Durant l'aller retour de P'tit Fred et Dgé, Mimine profite de l'absence de ce dernier pour nous faire un show érotico asphalto: sous prétexte de retirer sa combi qui colle un peu, ne la voilà ti pas qu'elle se trémousse sur la route, en choisissant bien sûr un angle de vue tel que tous les automobilistes qui passent puissent la voir de face. Malheureusement pour elle personne ne s'arrêtera. Je crois même pouvoir dire que j'ai vu certains automobilistes accélérer en voyant cette scène, mais peut être me trompe-je...

Voilà c'était la dernière sortie canyon aquatique de la saison (la 3° pour moi depuis ma naissance...), et c'était bien sympathique.

PA

dimanche 19 octobre 2008

JOUR 7 : BLED (SOUS-TERRE ET SOUS L'EAU)

Dans le chapitre précédent, j'ai cité le cas d'un panneau touristique vantant une grotte. La grotte de Babjim Zobom. Publicité efficace car elle nous a suffisamment alléché pour nous renseigner auprès de l'Office de tourisme. Pourquoi ? Parce qu'une topo en guise de publicité, c'est pas commun : c'est le signe que la grotte est gérée par des spéléos locaux plus désireux de faire connaître leur cavité que d'amasser de l'argent. Et on ne s'y est pas trompé ! Petit florilège. La cavité n'est accessible que l'été (Juillet et Août) et uniquement le dimanche à partir de 10 heures ! Nous nous enquérons de plus d'informations auprès d'une (charmante) slovène : (en anglais) « vous êtes sûre qu'il y aura quelqu'un ? » « Oui » Nous consultons ensemble la carte. Surprise, la grotte est indiquée. Par contre, l'accès est loin d'être facile : environ une heure de marche en pleine montagne avec une belle dénivelé à la clef. « Vous êtes vraiment sûre qu'il y aura quelqu'un ? » « Oui »

Babjim Zobom. Le lendemain, on va sous terre. Lever tôt, 7 heures... Ouah ça fait mal ! Surtout quand on est dans un duvet bien chaud. Ensuite, direction le village de Kupljenik. Un bled et un vrai cette fois-ci. Comment décrire le chemin d'accès ? Est-il facile ? Pas vraiment... Une heure de marche sur un sentier de montagne glissant, dans une forêt bien épaisse, quelques éboulements de pierres ici et là et aussi des passages en via-ferrata quand cela devient Vraiment dangereux ! Ne point tomber, sinon on raclerait le goudron 400 m plus bas avec nos dents. Nous voilà bien perplexes... « Mais ils font de la spéléo la-dedans ?!? Mais c'est des fous ! » Il y a un adage français qui dit : « le chemin le plus court n'est pas forcément le plus facile/rapide » Ici, le chemin va au plus direct ! Il doit y avoir un adage slovène qui dit : « si ça te plait pas, viens pas ! » Enfin, nous arrivons à l'entrée. Ouf, il y a déjà du monde... Mais surprise, c'est un couple Tchèque venus aussi en visite ! Nous nous posons tous les quatre la même question : est-ce que nos guides vont venir ? Cinq minutes avant l'heure fatidique, toujours personne... 10 heures, quatre personnes pointent leur nez à travers le sentier. Ils sont lourdement chargés, pas de doute, ce sont nos guides. Des quatre slovènes, seuls deux sont des spéléos chargés de faire la visite, les deux autres étant en visite comme nous. Six touristes, c'est pas mal pour une grotte qui n'a rien d'un parc d'attractions. La grotte, parlons-en. Un long mur de pierre et une porte blindée protègent l'entrée. A quelques mètres, un local abrite un groupe électrogène. Au bruit, je dirais que ce n'est pas un petit modèle... Je m'enquiers : « Comment l'ont-ils monté ? » Réponse : « à pied et à dos d'hommes » Et l'hélicoptère ? Non, trop coûteux. Je me remémore la marche d'approche : ils sont fous... Pause dans le récit, j'ouvre une note plus personnelle : aux quelques Magnans, vous souvenez-vous de ce portage au Sans-Pascal avec groupe électrogène, essence et divers encombrants de nuit, sous une pluie battante ? Oui ? Ben, on peut aller se rhabiller ! Fin de la parenthèse, rentrons dans la grotte en compagnie de Nina pour les explications (en anglais) et Jure (prononcez Yuri) pour l'éclairage. Exceptionnellement, je vais passer sur ce qui fait l'intérêt de la cavité (des cristaux uniques en Slovénie) pour me concentrer sur la cavité elle-même... Comme nous l'avions deviné, la grotte est gérée par des spéléos Pour des spéléos ! Pas de chemin bétonné ou d'éclairage surpuissant. Ici, une rampe à base de câble et de corde, là c'est un escalier de fortune fait avec les pierres trouvées sur place ou encore deux planches pour passer une mare boueuse. Quant à l'éclairage, ce sont quelques lampes placées astucieusement à divers endroits sans pour autant tout éclairer. Génial, on adore ! On se croirait Vraiment en exploration souterraine ! Hop, voilà une destination de choix pour les amateurs de spéléologie. Assurément un travail de passionnés dont le seul but est de faire connaître leur cavité au plus grand nombre... mais avec des moyens forcément limités. Une longue discussion avec Nina au retour confirmera leur engagement pour Babjim Zobom. Le chemin du retour fût la fois plus simple et plus court ! Comment ? Parce que le deuxième chemin, entièrement aménagé par les spéléologues du club de Bled, n'est pas indiqué sur les cartes... Pour une fois qu'on ne se perd pas, il faut que les cartes soient incomplètes... On n'est vraiment pas aidés !


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

Vintgar. Le canyon de Vintgar est le deuxième lieu à avoir attiré notre attention dans l'Office du Tourisme. La spéléo nous ayant occupé la matinée, nous ferons du canyon l'après-midi. J'entends bien sûr « canyon touristique »... Le canyon de Vintgar est assez encaissé mais avec une végétation foisonnante. Comme il y a beaucoup de débit, les touristes passent sur une passerelle en bois longue d'un kilomètre et demi à quelques mètres au dessus de l'eau. Accrochée à flancs rocheux, la passerelle franchit le Vintgar en plusieurs endroits. C'est très joli et rafraichissant par une journée ensoleillée. Retour sans problème par un petit sentier qui contourne le canyon. Non, je plaisante, notre sens aigü de l'orientation nous a égarés une fois de plus !

La suite : Jour 8, Lac Bohinj (Changement de décor)

Michel

dimanche 12 octobre 2008

JOUR 6 : BLED (VISITE D'UN BLED TOURISTIQUE)

Quelle est la première chose à faire pour l'apprenti touriste quand il débarque dans un coin inconnu ? Il cherche l'office du tourisme local. Généralement, ce lieu de toutes les publicités alléchantes est bien indiqué de sorte qu'on le trouve facilement. Fidèles à nous-mêmes, nous l'avons découvert après plusieurs heures non sans avoir arpenté toute la (petite) ville plusieurs fois. Certes, mais notre adage dit aussi : « on ne se perd pas, on visite »

Bled de jour... Donc, on a visité entre temps le château et Bled. Le château date du Moyen Age et on y accède par une petite marche d'approche. L'entrée est payante, mais le panorama en dehors de l'enceinte est gratuit et vaut largement le déplacement : un point de vue magnifique. Retour dans Bled où nous trouvons enfin l'office du tourisme. C'est ça moquez vous, mais essayez de discuter dans un anglais approximatif avec des Slovènes qui s'expriment aussi dans un anglais approximatif ! « Ah bon, c'était 500 m à droite ? J'avais compris 50 m à droite... » Bon prince, je vous dirais simplement que le bureau est sous le casino. Notre moisson faite, nous partons pour une petite baignade avant une randonnée. Ah ! J'allais oublié de citer un détail : un panneau d'affichage vantant une grotte avec topographie et relevé altimétrique en guise d'accroche publicitaire ! J'ai jamais vu ça en France... D'habitude, on a droit à un photo-montage montrant un spéléo propre et classieux évoluant dans des décors magnifiques avec un commentaire du genre « Partez à l'aventure ! » Là que dalle, juste un plan austère de 3 mètres sur 2 mètres.


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo


... et de nuit. Quelques mots sur la baignade dans le lac. L'eau est étrangement chaude pour un lac de moyenne montagne (altitude 500m) enfin chaude, c'est vite dit... en bon Niçois que nous sommes, nous mettrons un peu plus de temps à rentrer dans l'eau que les quelques Slovènes peu farouches qui y plongent directement ! Hé, vous auriez pas été entrainés tous jeunes par hasard ? Quelques mots aussi pour la randonnée: les monts Osojnica (685m) et Ojstrica (610m) avec splendide point de vue. Chemin forestier facile dans les sous-bois avec pentes bien raides, virages serrés et mares de boue. Enfin, quelques mots pour décrire Bled de nuit. Un samedi soir est-il bon de le rappeler. Et bien, il y a autant de monde que le jour. Les bars sont pleins, le festival de musique aussi et les bières toujours très abordables !

La suite : Jour 7, Bled (Sous-terre et sur l'eau)

Michel

mercredi 8 octobre 2008

JOUR 5 : BLED (C'EST QUOI CE BLED ?)

Je vous vois venir à la lecture de ce titre. Non, la ville de Bled n'est en rien un bled, terme peu flatteur pour une cité. D'ailleurs, on s'y est tellement plu qu'on y est resté trois jours ! « Mais qu'est-ce que vous avez foutu dans ce coin paumé ? Il n'y a rien d'autre à voir en Slovénie ? » Ignorants que vous êtes, Bled est précisément une ville Très touristique ! Je reconnais qu'il existe bien des lieux intéressant en Slovénie où nous ne sommes pas allés, mais Bled a su conserver un côté attirant... sans doute le cadre y est pour quelque chose.

Un nom bizarre sur la carte. Revenons quelques heures en arrière. Toujours à Ljubljana, nous nous réveillons sous la pluie... Désirant nous abriter quelque temps avant de partir, nous décidons de visiter un grand centre commercial... Bon OK, y a mieux comme visite, mais ça nous permet d'être au moins au sec. La pluie finie, nous partons sous une forte grêle vers le nord de la Slovénie ; dans le Parc national du Triglav, au pied du Lac Bohinj. Sauf que... nous nous égarons une fois de plus. Ah, se perdre... voilà un luxe qu'il faut se payer en vacances ! Si si, relisez le passage à Monza par exemple : on n'aurait jamais vu la course si on avait trouvé l'entrée du circuit. Et que dire de Venise qui nous a permis de visiter la ville différemment. Pour Bled, c'est un nom amusant qui apparaît sur la carte. « Et si on y allait ? C'est sur la route ». Chance ou hasard ? Nous débarquons. « Tiens, y a du monde ici ? C'est pas mal du tout... Y a même un lac... c'est joli en plus. Et si on passait la nuit là ? » Hop, direction le Camping de Bled, situé au bord du lac. Sur place, rencontre opportune avec deux Françaises et un Belge : on peut faire beaucoup d'activités dans les parages. OK, on se pose.



Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

Découverte d'un lieu insoupçonné. La première chose à faire et que tout le monde fait : le tour du lac. Une balade simple de 6 kilomètres. Trop simple ? Fermez les yeux et imaginez... Imaginez une forêt vallonnée avec en son milieu un lac à l'eau limpide. Au milieu de ce lac, une petite chapelle sur son île, posée là. Sur la rive, un château médiéval juché au sommet d'une falaise plongeant dans le lac. Tout autour, une promenade fort bien aménagée avec ici et là des maisons bourgeoises du siècle dernier, voire des grandes propriétés devenues hôtels de luxe pour la plupart. J'exagère le cadre ? Pas du tout ! Je pourrais aussi décrire les cygnes sur le lac ou les innombrables couples sur les bancs au bord de l'eau, de jour comme de nuit. Décor romantique ? Assurément, je n'ai aucun doute là-dessus, Bled est dans ce cas une destination de choix. Mais il faut le voir pour le croire.

La suite : Jour 6, Bled (Visite d'un Bled touristique)

Michel

lundi 6 octobre 2008

JOUR 4 : LJUBLJANA (SLOVENIJA !)

C'en est fini de notre périple italien, du moins pour l'instant. Place à la Slovénie avec Ljubljana, la capitale, comme première étape (prononcer Lubiana). Détail important ; Non, la Slovénie ce n'est pas le tiers-monde et Oui, la Slovénie c'est comme en France. Les Slovènes sont comme nous, le pays est moderne et en pleine expansion, la population y est relativement jeune, il y a des magasins, des autoroutes (sans péages), Internet aussi et l'Euro comme monnaie. Bref, tout comme la France... mais en moins chère ! Si je précise, c'est que ces quelques lignes ne semblaient pas forcément évidentes lorsque j'en ai parlé autour de moi.

Visite de jour...
Notre entrée dans Ljubljana s'effectue par l'autoroute. Bizarrement nous n'avons croisé aucun péage. Les autoroutes slovènes seraient-elles gratuites ? Le rêve pour nous, français. Ah, ben non. Elles sont payantes, mais sur abonnement comme en Suisse. Premier contact avec la ville et aussi premier contact avec ses panneaux indicateurs : « et maintenant, on va où ? On comprend rien à la langue slovène ! » Panique ? Non. Mus par notre infatigable sens de l'orientation, nous nous perdons rapidement. C'est comme ça, certains trouvent tout le temps leur chemin, nous jamais. Cependant, fort entrainés par notre expérience vénitienne, cela nous donne un atout : il faut revenir sur le grand boulevard et suivre la foule de voitures. Ils sont slovènes, ils savent où ils vont, donc nous les suivons. Et ça marche ! Quelques minutes plus tard, après avoir longé une rue bordée d'immeubles modernes, nous voilà dans un quartier beaucoup plus historique. Le centre-ville ? Pour le savoir, garons-nous. Des immeubles fins XIXème, fort jolis et colorés, des hôtels, une zone piétonne, pas de doute, c'est le centre-ville. Maintenant, plutôt que de céder à la facilité et de lire le guide touristique qui nous accompagne, nous préférons chercher de nous-mêmes l'Office de Tourisme. Premier contact aussi avec les charmantes Slovènes : nous confirmons, la réputation des filles de l'Est n'est plus à faire. Il paraît que beaucoup de Français vont en Slovénie, nous en connaissons au moins une raison. Revenons à notre visite. Après avoir descendu une voie piétonne, nous nous retrouvons sur une place. Place comme toutes les autres avec ses immeubles Art nouveau, sa fontaine... et son arrosoir géant perché à 10 mètres au dessus du sol ! Destiné à créer une pluie artificielle, il sert à rafraichir et à amuser les enfants. À côté de nous, non pas un, même pas deux, mais trois ponts côte à côte franchissent un canal. C'est le triple pont et ne me demandez pas pourquoi trois ponts furent construits au lieu d'un seul. Pour faire joli ? Sans doute et c'est réussi. Attention, j'ouvre une parenthèse. Une fois l'Office du Tourisme trouvé, nous nous dirigeons vers notre camping (Ljubljana Resort) puis retour en bus au même endroit. Fin de la parenthèse. Pour faire concis, le centre-ville historique de Ljubljana s'articule autour des ponts, du canal avec ses rangées de cafés et d'une grande zone piétonne qui s'étend dans plusieurs directions. Partout, des bars, des terrasses de cafés et des magasins, mais l'ensemble reste très sympathique à visiter. Un grand marché (fermé) et la Cathédrale Saint-Nicolas, avec une porte en bronze lourdement sculptée, complètent une description qui pourrait s'étirer sur plusieurs pages. S'élevant au-dessus de nous, la colline du château. Euh, précision, un château médiéval du XVème transformé en musée et pas la ruine comme chez nous... La descente du château nous permettra de mieux approfondir la vieille ville avant de retourner au camping pour profiter un peu de sa piscine... à bulles... géante !


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

... et de nuit. C'est comment les nuits slovènes ? Plus haut, j'ai décrit une vieille ville remplie de cafés et encore plus haut que la population était jeune. Comment je le sais ? D'abord, merci Wikipedia. Ensuite, parce que la nuit, cela se voit ! Toutes les terrasses sont prises d'assaut. Comme dans le Vieux Nice en somme. Ah non... avec un léger détail : le prix. Avec des Cocas presque donnés et des cocktails moitié moins chers, je comprends mieux pourquoi beaucoup de Français y passent leurs vacances. Ma pinte de bière était à 2,50 €... La dernière que j'ai bue en France était au double du prix et encore, c'était pendant les Happy Hours...

La suite : Jour 5, Bled (C'est quoi ce Bled ?)

Michel

samedi 4 octobre 2008

JOUR 3 : VENISE (...ON VISITE !)

Ne trouvez-vous pas que la description d'une ville cela va un temps ? Si on parlait plutôt de ce qui est réellement intéressant à Venise selon nous ? Vous n'imaginez quand même pas que le voyage s'est déroulé tranquillement sans aucune anicroche ou plan foireux ? Non bien sûr, ça ne serait pas nous. Ainsi, ai-je mentionné le fait qu'on a tourné trois fois autour de la place du Duomo pour trouver l'Office du tourisme (pourtant, on avait des renseignements) non, bien sûr que non. Faut pas nous croire pour des voyageurs professionnels. En réalité, tout est fait dans l'improvisation la plus totale suivant les coups de tête de l'un ou de l'autre. C'est comme ce récit : je ne sais absolument pas où je vais puisque je n'ai aucun plan directeur, mais merci de croire le contraire. Bien, passons à la suite, mais de manière plus expéditive pour nous attarder plus longuement sur le reste. En clair, ce qui nous a procuré les plus grands moments de rigolades. Deuxième jour à Venise, après avoir fait tout un côté du Grand Canal, nous avons décidé de faire l'autre côté. Qu'est-ce qu'on a vu ? En vrac : la grande et magnifique Basilique Santa Maria (fermé) ; le Palazzo Grassi (en travaux) siège d'un musée d'art moderne et d'art contemporain ; le Palazzo Venier dei Leoni qui accueille la collection d'art moderne de Peggy Guggenheim ; un détour pour voir l'opéra de La Fenice et enfin un passage sur l'île de Murano, célèbre pour ses maitres verriers. Voilà, le tour est fait.


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

L'art de se perdre. Comme le suggère l'intertitre : on s'est perdu, et pas qu'une fois. J'entends déjà certaines mauvaises langues s'interroger malicieusement d'un « comme c'est étrange ?!? » Il faut dire que nous trainons nous deux une longue série d'égarements, justifiant tantôt nos erreurs par un « on se perd pas, on visite ! » ou par « c'est la carte (IGN) qui s'est trompée ! » Heureusement que nous ne sommes pas seuls dans ce cas là. Mais alors, à Venise, nous avons atteint le summum dans cet art si particulier ou comment se perdre en moins d'une minute chrono. Déjà la veille nous nous sommes égarés dans les quartiers nord de Cannareggio, faisant un long détour. Ensuite, trouvant tant bien que mal le Pont du Rialto, nous nous sommes de nouveaux perdus, atterrissant plutôt par hasard près de la Place Saint-Marc. Inutile de décrire le retour, il fut du même ordre. À notre décharge, nous avions une copie noir et blanc d'un plan. Je sais, je nous cherche toujours des excuses... Le lendemain, nous avons fait plus fort encore : nous avons oublié le plan ! Idiots que nous sommes, nous nous dîmes naturellement « on s'en fout ! » Inconscients, on aurait pu passer la nuit à Venise ! Quoique, Venise doit être belle de nuit... Après quelques mètres au milieu de la foule, notre sens de l'orientation nous indique d'aller vers la droite, dans une ruelle peu fréquentée. Sans doute un super raccourci connu seul des Vénitiens ? Ou alors, c'est une impasse. Nullement découragés, nous reprenons notre chemin vers une nouvelle ruelle. Cette fois-ci, c'est la bonne. Effectivement, c'est la bonne : on est déjà perdu ! Et là, l'éclair de génie nous est apparu : il nous faut un plan sans quoi, nous allons y passer trop de temps. Sage décision. Le temps d'acheter un plan et nous voilà de nouveau sur le chemin : « hop, par là à droite on débouche sur une rue que l'on va suivre... et ensuite, deuxième à gauche, puis première à droite après le canal... on est sur le Campo ». Une minute plus tard, il faut se rendre à l'évidence, on est perdu ! La faute bien sûr aux touristes trop nombreux... Les touristes d'ailleurs, parlons-en. Combien en ai-je vu l'œil rivé sur un plan cherchant à se repérer inutilement ? Parfois, on se prend à suivre d'autres personnes en se disant « elles savent où elles vont ? » Non ? Non ! L'inverse aussi se produit : des touristes nous suivent espérant que nous savons où nous allons. Après tout, l'instant d'avant, nous étions concentrés sur notre plan. Le résultat fut une bonne rigolade avec nos compagnons d'infortune : à droite au bout de la ruelle, une impasse ; à gauche, un canal. Conclusion, demi-tour. Bref, vous l'aurez compris, tout le monde est paumé ! D'ailleurs, on les reconnaît facilement les Vénitiens, ils marchent d'un pas décidé. Ou alors, ce sont des touristes qui font semblant... Il nous reste toujours la possibilité de lire les panneaux indicateurs, mais la majorité de ceux-ci signalent le Pont du Rialto ou la Place Saint-Marc. Le problème reste entier : comment faire pour se repérer ? Une idée nous vient, elle prend forme puis se concrétise comme une évidence. Pour ne pas se perdre, mieux vaut suivre la foule ! C'est bien connu, la foule a toujours raison, la foule sait où elle va. À moins que... l'inverse puisse donner lieu à une intéressante réflexion philosophique. Un dernier mot pour conclure, si vous êtes du genre à ne jamais vous perdre, ce paragraphe devient totalement inutile. Mais vous perdez là une occasion intéressante pour visiter la ville.


La suite : Jour 4, Ljubljana (Slovenija !)

Michel

jeudi 2 octobre 2008

JOUR 2 : VENISE (ON NE SE PERD PAS...)

Date : Mardi 5 Août 2008

Venise, Venezia en italien, la cité de Doges, ville historique s'il en est, ville qui a connu un rayonnement et une puissance quasi millénaire... Ça y est, voilà que je redeviens un pseudo guide touristique. Pour faire court, nous avons adoré même s'il a fallu composer avec une impressionnante foule de touristes. Ah, j'allais oublier, un point qui pourrait intéresser ceux qui voudraient découvrir Venise tout en logeant dans un camping. Coup de chance, le notre était pas trop cher (8€ TTC par personne), mais à ce prix là, n'espérez pas trop avoir la grande piscine à bulles. Comme je suis quelqu'un de sympa, je vous en donne le nom : Camping di Venezia, mais je ne vous en donnerai pas le chemin d'accès, simplement parce que l'on s'est d'abord perdu dans Mestre avant de le trouver par hasard ! Doublement chanceux d'ailleurs, car le camping n'est qu'à quelques mètres d'un arrêt de bus, ledit bus qui ne mettra que cinq petites minutes pour arriver dans Venise même ! J'aurai l'occasion trois jours plus tard en Slovénie, lors d'une discussion avec une Française, d'apprendre qu'il existe aussi d'autres campings situés à une heure de bus de Venise pour le double du prix.

Ville différente, vie différente. Avant de me lancer dans une brillante analyse constructive sur la qualité de vie à Venise, je me contenterai modestement de décrire ce que nous avons vu. Au terminus du bus, il est midi, nous voilà sur place face à un canal. Et quel canal ! Celui que l'on appelle le Canal Grande. Un véritable boulevard, mais avec bateaux, gondoles et vaporetti en lieu et place de voitures, scooters et autres bus. Comment décrire Venise sans y laisser des centaines de pages ? Comment décrire cette ville aux accents baroques, gothiques ou de style Renaissance voir carrément délabré ? Et que dire de sa vie totalement différente ? De ses bateaux-grue, des bateaux-marché aux légumes ou des bateaux-container à poubelles... Parfois, c'est une porte qui mène directement dans l'eau qui attire notre attention ; ailleurs, c'est une ruelle sombre et étroite qui nous intrigue. Je crois que m'avez compris : il n'y a rien de mieux que de sortir des sentiers battus pour approfondir sa connaissance !


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

Rialto et San Marco. Reprenant notre chemin le long du Canal Grande, nous arrivons bientôt devant le Ponte di Rialto. Dois-je le décrire en détail ? Non, avec ses promenades au milieu de rangées de boutiques, le pont Rialto est certainement un des plus connu au monde. Tellement connu qu'il faut patienter avant de prendre une photo. Pour échapper à la foule, rien ne vaut un petit détour à travers les petites ruelles qui nous amèneront tout droit au Pont des Soupirs, malheureusement en rénovation. Petite note historique, ce pont reliait le Palais des Doges à la prison. Autrement dit, les prisonniers quittaient le tribunal pour le cachot ou... la salle de torture ! Sympa le Doge. Du Doge, parlons-en un peu, ou plutôt de son palais. Le Palazzo Ducale : il est grand et il est beau. Le Palais, pas le Doge, hein ?!? Retournons-nous du Palazzo Ducale pour apprécier la prestigieuse Basilique Saint-Marc. Splendide édifice doté de mille et un détails... et aussi d'une queue de plusieurs centaines de mètres de touristes venus admirer l'intérieur ! Derrière la basilique, autre monument, autre style : le Campanile, haute tour de presque cent mètres qui domine la très grande place Saint-Marc. La place n'échappe pas à son plus célèbre cliché : les pigeons. Jamais de ma vie je n'aurai vu des pigeons aussi bien nourris. Les mauvaises langues sont priées de se taire, je parle bien sûr des animaux et pas des humains. Quittant la place, nous flânons aux alentours avant de rejoindre notre camping. Toujours les mêmes ruelles, toujours les mêmes canaux et toujours ces innombrables petits détails qui font tout le sel de Venise.

La suite : Jour 3, Venise (...on visite !)

Michel

mercredi 1 octobre 2008

Canyon de la Peïra

Date : Dimanche 31 Septembre 2008
Participants : Martine, Mimine, Dgé, Bertrand, Petit Fred et Philippe

Première surprise, en arrivant sur les lieux des plaisirs, Ptit Fred avec son 4x4 magnifiquement chaussé nous retrouve... ! Puis on attaque la marche d'approche les jeunes devant: Ptit Fred Philippe, Bertrand et les moins jeunes derrières à leur rythme Martine, Mimine et moi-même. En arrivant sur la crête soit 40 minutes (temps pour les anciens) après pour 360m de dénivellation.
C'est la pause... mais que vois je ! Une table nous attends avec banc en branche, dans un cadre magnifique avec une vue imprenable ! Alors que je m'installe. Ptit Fred sort de son sac une bouteille de champagne (et oui bien fraîche) intacte malgré le vidage brutale des sacs du 4x4 ; Mimine nous sort des gâteaux de soirée... On trinque à mes 56 ans et on immortalise avec le nouvel appareil photo étanche ces moments magiques qui réchauffent et ... on se remémore des aventures similaires à -350m au Ténèbres. On retrinque et c'est presque en titubant qu'on attaque le canyon !
Pour ceux qui ne connaisse pas le Peira : point fort 3 puits 40, 50, 60. Mimine voulait tester le système « speed avec vertaco » Elle devient la pro, mais elle n'a pas équipé : Fred s'y est collé... Pour info, j'avais mesuré à la maison la corde de 126 m (et oui ça raccourcit... il en reste que 114 m !) En plus, ma corde d'escalade de 60m a souffert (un bon pète à 40m)

Merci encore
Dge

lundi 29 septembre 2008

JOUR 1 : MILAN (LONGUE, LONGUE... JOURNEE !)

Date : Lundi 4 Août 2008

Il fait beau, il fait chaud, il est presque midi et vous vous apprêtez à aller à la plage... ah ! ben non, en fait : il est est 5h30 du matin et vous dormez bien profondément quand nous sommes éveillés, prêts à partir. Mais « nous » c'est qui d'abord ? Il y a Gilles et Michel (moi-même), nous ne sommes que deux, mais un troisième larron (Fred) viendra nous rejoindre plus tard.

Cela faisait plusieurs semaines que l'on en parlait de ces vacances mais on n'avait toujours pas décidé « où ». On avait le choix entre préparer à fond notre périple ou deuxième choix, ne rien faire du tout. Finalement, une troisième option fut retenue : ne pratiquement rien préparer. En clair, Milan est notre première étape, viennent ensuite Venise, Ljubjana et les Dolomites. Entre deux étapes, on verra sur place. En langage de professionnel du tourisme, on appelle ça : « partir à l'arrache ».

Toujours 5h30 du matin, nous partons enfin non sans avoir bien garni le coffre de la voiture. Ah les vacances, c'est vraiment cool. Surtout après une dure année de travail (comment ça, menteur ?) Bon, tiens un péage ? Milan ? Non, encore la France et ses innombrables péages. Au moins, en Italie c'est plus simple et en Slovénie encore plus. Je parle, je parle, mais vous croyez quoi ? Qu'il s'est passé des choses incroyables durant le trajet ? Non et il faut bien que je meuble en attendant que les 4h se passent.

Milaaannnooo. Un peu plus tard dans la matinée, nous voilà arrivés dans le centre. Le temps de se garer dans un parking souterrain horriblement cher (3€ de l'heure) et quelques 200m à pied plus tard, nous voilà en train de fouler l'immense place du Duomo. Point d'orgue à cette place, la non moins immense cathédrale gothique du Duomo. Au centre de la place, la statue équestre de Vittorio Emanuele II qui donne aussi son nom à la galerie commerçante qui borde la place. Véritable monument historique dont le principal intérêt réside dans son toit en verre, prouesse architecturale pour l'époque (fin XIXéme). Une fois entré par la place du Duomo, on en sort à l'autre bout devant l'Opéra de la Scala, l'un des plus importants d'Italie. Bon, retour devant la grande cathédrale du Duomo. Tout est superlatif, à commencer par les quelques 3000 statues qui l'ornent. A l'intérieur, le respect ne peut être que de mise sous une telle hauteur sous plafond, dans une semi-obscurité, perdue dans la nef principale au milieu d'une forêt de colonnes. Évidemment, Milan ne se résumant pas à la place du Duomo et à ce qui l'entoure, continuons donc la visite. Et notre visite nous amène devant la Pinacoteca di Brera, autre palais baroque désormais musée d'art ancien et moderne. En rénovation, nous n'avons pu le découvrir de l'intérieur. Consolation, nous avons parfois pu pénétré dans les cours intérieures de quelques immeubles : côté rue, c'est banal, on passerait à côté sans s'en apercevoir ; mais dedans... certaines cours sont de véritables havres de paix et de verdure, loin de la folie frénétique de la ville.


Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo

Vroum-vroum. Sincèrement, en l'espace d'un paragraphe, j'ai dû en gonfler plus d'un à vouloir faire mon guide touristique. Mais bon, que voulez-vous, je n'allais quand même pas rendre un papier du genre : « Milan, c'est bien ». Donc, je m'attarde un peu sur les détails qui nous ont plu. Et Monza, c'est un détail qui nous a beaucoup plu. J'explique. Après Milan, notre choix le plus évident s'est porté sur le circuit de F1 de Monza. Je dois dire que l'on a été un peu minable sur ce coup-là puisqu'on a loupé l'entrée du circuit ! À notre décharge, le circuit est au milieu d'un parc de 800 hectares entouré d'un mur de briques. Pas facile de voir quelque chose là-dedans ? C'était sans compter notre chance qui nous a permis de rentrer dans un camping (bonjour le bruit) et d'assister à... une course ! Après avoir vu une photo aérienne du circuit et de son parc, j'en ai déduis que nous étions au milieu de la grande ligne droite ! Là où les voitures vont le plus vite. Ce qu'elles font d'ailleurs très bien. En vrac, quelques Ferrari et autres Porsche se tiraient la bourre avec en troubles fêtes des Dodge Viper et autres grosses BMW. Le temps d'assister à quelques dépassements sauvages, au milieu d'un concert de cylindrée et nous voilà partis pour de nouvelles aventures. La prochaine nous amènera tout d'abord près du lac de Garde. Demain, autre lieu, autre ambiance : direction Venise.


La suite : Jour 2, Venise (On ne se perd pas...)


Michel

mardi 23 septembre 2008

Le Petit Renard à mobylette

Date : Samedi 20 Septembre 2008
Participants : Gilles et Martine (en voiture, il manquait PA à vélo et FX à pied !)

Rendez-vous au parking de St Laurent, j'arrive avec deux croissants aux amandes et une baguette de la Laurentine, et Gillou avec le matos. On embarque. Arrivés au parking du collège, on s'équipe. Coup de fil à Christian qui fait la liaison, et on se translate vers le trou, chacun portant un sac. Remarquez-le : j'ai porté le sac des deux cordes de 20 et 40m plus amarrages, une partie à la descente et entièrement à la remontée (applaudissements!) depuis Dgé, j'suis comme toi : j'ai mal au dos (ne pas oublier le portage au Sans-Pascal).

Bon, continuons... Il est 10h30, Gillou passe devant avec la corde de 100 et équipe. Ça va être toute la descente comme ça : Gilles en tête, ou à pied ça dépend comment on voit la progression, qui cherche parfois longuement les meilleurs amarrages, qui équipe, qui descend. Martine qui attend patiemment soit plus haut soit à côté en donnant un vague coup de main, et qui descend à son tour... Entre les trois puits quelques passages sympathiques avec des étroitures pas méchantes et un ressaut à négocier. Un vrai bonheur de trou. Propre, pas mouillé, bien concrétionné, avec des puits larges et très beaux : P68 ou on a fait 52m d'un jet (y'a un spit à 33m mais on l'a pas vu et le frottement est très minime), P10 et P26 et on a atterri à -118m ou je me suis sagement arrêtée pendant que Gillou allait barboter et se contorsionner sur quelques mètres, histoire de rajouter au plaisir !

Remontée sans problème et sortie vers 14h30-15h. Bien vue, l'heure de sortie : juste le temps de se rhabiller et de ranger le matériel avant que le ciel ne se déverse sur nos têtes ! (d'accord, la fin fait un peu littéraire, mais il faut bien que j'augmente votre vocabulaire, et vous pouvez toujours travailler votre orthographe en essayant de chercher des fautes !)

Martine

dimanche 21 septembre 2008

Aven du Sans-Pascal (vidéo)

Pour conclure ce week-end au Sans-Pascal, une vidéo de 3 minutes. Cette fois-ci, pas de version longue au contenu explicite... Les photos sont de Brigitte et moi-même.



A+
Michel

mardi 16 septembre 2008

Rentrée au Sans-Pascal

Encore une fois, bravo Brigitte pour cette heureuse initiative de retrouvailles familiales pour les uns, amicales pour les autres sur Cavillore. Bravo à tous pour avoir bravé : leur travail, leur fatigue, leurs douleurs, leurs programmes télés préférés, leur lit douillet, la plage, les Galeries Lafayette, et j’en oublie surement... Bref, dès vendredi soir 12 septembre, le plateau a résonné de nos bruits si charmants... Jeff a ouvert la marche par deux aller-retours sur la voie romaine pour le portage. Georges et Clémentin le rejoignant vers 19 heures. Soirée calme et tranquille avec une météo très agréable. La bouteille de Cornas 1998 de chez Colombo qui disparaitra au cours de cette soirée va donner le ton du week-end. Le bar est ouvert ! On y trouvera : du pastis, du martini, du champagne, du blanc de blanc, plusieurs bouteilles de vin rouge, de l’armagnac, du Marc, du Rhum. Et j’en oublie très certainement. Bref, tout ne sera pas bu...

Les arrivée le samedi se font au fils de la journée. Au moment le plus intense, l’apéro du samedi, soir on trouvera réunis : Brigitte, Martine, Dgé, Jeff, Guy, Renaud, Michel, Gilles, Georges, Clémentin. J’espère n’avoir oublié personne.

Le lendemain, explo au fond du Sans-Pascal. Pour les uns, du travail de forçat dans un conduit étroit (Guy et Renaud) et pour les autres, un travail tout aussi épuisant à la sortie du puits terminal (Gilles et Georges) Bien que le courant d'air soit toujours aussi fort, il faudra compter sur plusieurs séances pour espérer voir une suite plus large (la zone révélée par la caméra infra rouge de P’tit Fred)

Pendant ce temps en surface, l’initiation de Clémentin a démarré avec sa descente dans le premier puits avec Dgé (Jeff en surface) Dehors, la fête a déjà démarré : c’est ce que nous comprenons dans les propos qui nous parviennent dans le téléphone au fond. Sortie pour l’équipe du fond vers 20 heures samedi soir. Le temps a sacrément fraichi.

Georges

Maintenant à mon tour. N'étant pas descendu sous terre, je me contenterai modestement de décrire ce qui s'est passé le soir, à la surface. Pour faire simple, il a plu de l'eau et de l'alcool ! J'exagère à peine, mais l'inventaire cité par Georges plus haut suffit à donner une idée...

La pluie finie, nous nous retrouvons Brigitte, Martine, Dgé, Jeff, Clémentin et moi-même au camp, non loin de l'entrée du Sans-Pascal à nous poser une question : que faire ? Commencer l'apéro ? Non, il est encore trop tôt, mais à 19 heures, on attaque ! Tant pis pour les autres, z'avez qu'à monter plus vite ! Entre temps, nous décidons de faire une petite ballade de mise en appétit. Ballade fort difficile qui nous amèneras dans les confins du plateau de Cavillore, plus exactement à l'Aven du Noyer (à 100 mètres du SP). Jeff en profiteras pour nous dévoiler son avant-dernière trouvaille : un trou en devenir profond d'un plus d'un mètre. Oui, vous avez bien lu, c'est son « avant-dernière » découverte ! Le dernier trou découvert par ses soins auras lieu moins d'une minutes plus tard ! Une faille dans le sol... Deux cailloux enlevés... un peu de terre... et voilà 50 cm de profondeur. Pas de courant d'air, mais la nuit tombant nous décidons d'y revenir un jour.

Place à l'apéro maintenant ! Il faut croire que les effluves d'anis attirent certains... Gilles sera le premier à sortir ! Viendront ensuite Guy, Renaud et Georges. La soirée arosée se prolonge avec un bouquet final qui nous feras tous dormir très vite !

Michel

vendredi 25 juillet 2008

Clue du Riolan (vidéo)

Enfin, tant attendue, la vidéo de la clue du Riolan. Attention, il s'agit de la version courte (5 minutes)... il existe en effet une version plus longue (8 minutes) que je conserve uniquement pour le cercle privé... l'esprit général est peut-être un peu trop décalé pour une diffusion publique !


Riolan Juillet 2008
envoyé par speleomagnan


A+
Michel

mardi 22 juillet 2008

Clue du Riolan

En attendant la vidéo sur la Clue du Riolan (que je finalise), quelques photos en guise d'apéritif.

Clue du Riolan


A+
Michel

lundi 7 juillet 2008

Clue de Chaudan (les photos)

Les photos prises lors de ce magnifique canyon (pour ceux qui n'auraient pas le courage de regarder 16 minutes de film !)


Clue de Chaudan


A+
Michel

samedi 5 juillet 2008

Clue de Chaudan (Entraunes)

D'abord un mot sur le manque de contenu ces derniers temps. Loin de là l'idée qu'il ne s'est rien passé (Aven du Sans-Pascal, spéléo-secours...) en fait les dernières semaines on étaient très riches mais si personne ne prend la peine de me fournir un compte-rendu (même tout petit) je ne peux pas faire grand chose...

Pour couronner le tout, quand j'ai une petite vidéo (canyon de Bagnolar - 10 minutes) je ne veux pas la diffuser faute à un contenu... extrême ? Réservé à un public averti !

Bref, pour rectifier le tir, un autre film sur le dernier canyon en date. La Clue de Chaudan à Entraunes avec Gilles et moi-même. Départ relativement tôt pour des spéléos (7h du mat'), un peu moins de 2h de route. Arrivés sur place, temps magnifique, des conditions idéales. Le chemin d'accès est facile avec une demi-heure de marche. Enfin une demi-heure... ça c'est le temps pour atteindre le départ officiel (Chaudan est un canyon du Conseil Général). Et oui, on a trouvé ça trop facile ! Et si on poursuivait un peu plus haut juste pour voir ? On poursuit, on poursuit... on cherche un chemin d'accès... pour finalement tracer tout droit dans les rochers ! C'est peu dire que le "chemin" était chaotique : glissant, raide et casse-gueule. C'est certain, il doit y avoir mieux mais on verra ça pour la prochaine fois. Alors avons nous eu raison de rallonger la canyon de près d'une heure ? Réponse dans la vidéo qui suit (16 minutes)



A+
Michel

mardi 29 avril 2008

Rejoindre un trou en Golf (portage au Sans-Pascal... encore et encore...)

Date : Jeudi 24 Avril 2008
Participants : PA, Fred (pas P'tit Fred) et Michel

Concernant le portage, oui il a bien eu lieu ce jeudi. Il était environ 22H50 et tout le monde ou presque avait quitté la réunion en faisant bien semblant de ne pas avoir entendu que je proposais, comme dit précédemment dans mes mails, d'aller après la réunion au SP pour donner à boire à mon bébé (traduction: porter 20 litres d'essence pour le groupe).

Tout le monde sauf le Baron et Michel. Le Baron d'abord a joué son rôle de Président soucieux de ses ouailles en m'interdisant purement et simplement de monter seul là haut de nuit. Je m'apprêtais à m'affranchir de cet interdit, car à un moment il faut aussi savoir tuer le père (ce que j'avais tenté, mais là pas que symboliquement dans le Noyer lors du portage précédent), lorsque Michel m'a dit « Tu vas où ? ». Je lui ai répété ma destination et LUI il ne s'est pas défilé. Fidèle et dévoué parmi les fidèles, il s'est spontanément proposé de m'accompagner. Sur ce un ancien de Magnan, copain de Guy, routier de son état (Fred je crois), et dont le père a participé à la création du club des Magnans (c'était, avant Jésus-Christ je crois) a proposé lui aussi de m'accompagner. Du coup Guy qui n'en rate pas une a profité de toutes ces épaules et dos généreux pour nous faire monter au SP à peu près la moitié du local des Magnans: merci monsieur le Président !

Nous voilà donc partis...enfin pas tout à fait, car il a fallu passer chez Michel qui a dû se changer puis chez Fred, aux Moulins, qui a dû aussi se changer. Après environ 5 heures de coquetterie nous voilà donc partis vers le SP. Nous n'étions donc pas en avance, surtout pour moi qui me levais le lendemain à 6H15 pour aller bosser, et non pas pour aller faire bronzette sur les plages de La Baule (Nb : toute ressemblance avec un personnage habitant Marseille, dont le chat est un tueur en série et qui passe ses WE à faire fuir ses compagnons de voyage dans les TGV serait purement fortuite...quoique volontaire...).

Toutefois c'était sans compter sur le Fred en question qui avait eu la gentillesse de proposer de prendre sa voiture, une golf quadri turbo qui nous a menés au SP en environ 12 minutes, non sans avoir failli nous envoyer au trou, ce qui eût été drôle pour une golf, à plusieurs reprises. Cela dit, ne soyons pas mauvaise langue, nous sommes arrivés au pied de la montée du SP vivant et prêts à assumer notre mission. La montée à pied fut beaucoup plus calme que celle en voiture, car le collègue routier manquait d'un peu d'endurance, mais il a promis de se remettre bientôt à la salle (de fitness) pour reprendre forme. Ça nous a permis de bien discuter, c'était fort agréable, il faisait beau et doux,on se serait presque cru à une soirée de fin d'été. En arrivant là haut il nous a fallu un peu de temps pour retrouver le chemin du SP, mais une fois là-bas le Noyer a été trouvé facilement. De là nous avons appliqué la désormais célèbre méthode de Michel, à savoir tout jeter du haut, et comme par miracle tout a atterri parfaitement droit et bien rangé au fond du Noyer, vous pourrez le constater vous même le WE du 1/05.

La redescente s'est faite tranquillou, Michel et Fred échangeant leurs expériences spéléos, leurs vécus souterrains et moi me disant: « mais c'est pas possible ils doivent passer leur vie dans le noir, comment font-ils pour être quand même aussi bronzés ?! »

La golf s'est un peu moins emballée au retour et moi je me suis emballé dans la couette vers 2H30.

PA

lundi 21 avril 2008

Portage et bricolage... (ou comment faire de la spéléo dans d'excellentes conditions)

Voici l’autre partie de la sortie au SP...

Date : nuit du vendredi 18 mars 2008
Objectif : portage pour les uns (Guy, Pierre-André et Michel), mise en place de lignes pour les autres (Georges et Gilles)

Concentration au club à 20 h : tout le monde pète la forme (au sens propre pour les uns, figuré pour les autres), et cela fait plaisir à voir. Pierre-André tient une forme pré-olympique, il vient de faire un tour à la pharmacie. Gillou tient une forme tout court, il vient de passer chez le vendeur de pizza. Guy tient la grande forme, les portes claquent à qui mieux mieux... Michel tient la forme du local (c’est quand qu’on danse ?)

C’est dans ce concert que nous mettons en route. Les coffres chargés à bloc. Pluie et éclairs nous accompagnent tout le long. Pour s’arrêter à quelques km de Gourdon.. Pourrons-nous faire la montée au sec ? Il s’en est fallu d’un cheveu, mais tout le monde arrivera au pied du SP dans un état d’humidité extrême. Les trois premiers sont partis avec 15 minutes d’avance et un poids global de près de 100 kg sur le dos. Ils conserveront tout jusqu’à l’arrivée : leurs poids sur le dos et les 15 minutes d’avance. Gillou et moi n’arriveront jamais à les rattraper alors que nous n’avons rien à porter. Il faut dire que nous avons réduit l’allure au maximum pour garder du jus pour la descente et remontée. Notre arrivée sur le plateau se fait dans le brouillard, à moins que nous n’ayons atteint la couche de nuage. Les retrouvailles au bord du SP sont chargées d’émotion après l’effort que vient d’accomplir la première équipe. D'ailleurs, les cieux le soulignent à leur manière par un coup de... grêle.

Guy est parti chercher le Noyer. Étonnant comme certains ont le sens de l’orientation et d’autres (dont je suis) ne l’ont pas. Il mettra quelques minutes à peine pour le trouver. Alors qu’il n’y était pas retourné depuis 10 ans. Coincé en position verticale (il s’appuie sur un rocher) avec le groupe qu’il n’a pas voulu déposer dans l’attente, Pierre-André est étonnement fringant.

Entre temps, l’équipe de portage continue son assistance logistique. Alors qu’ils avaient été aux petits soins pour nous –préparation des Ariane, portage de nos kits- ils équipent le puits d’entrée. Ils récupèreront la corde quand nous serons au fond pour l’utiliser afin de descendre le groupe dans le Noyer.

Il est 23 h 16. Dernier point pour Gillou et moi et c’est parti. Déjà trempés... Lui plus que moi grâce à ma Texair. On attaque la pose du fil téléphone. Gilles se confectionne un dérouleur. On réserve la longueur pour le puits d’entrée. Il déroule, je suis et je pose les colliers, et autres fixations. Nous avons pour joyeux compagnon dès la Gastonnade l’eau qui coule aussi bien sur la roche que du plafond. A chaque mètre le débit augmente. Les becs s’éteignent à chaque instant malgré la surpression que nous mettons en permanence. Nous ferons quasiment toute l’explo à l’électrique. Les piézo vont aussi refuser de fonctionner. Le peu de zones sèches qui avait pu être épargné jusque-là sous nos combis ne résiste pas longtemps. Et la descente se poursuit. Plus on descend plus on s’en prend plein la poire. On arrive à la fin du premier rouleau de fil. 100 mètres de poses. Raccord avec des sucres et on démarre le suivant.

Les puits s’enchainent, le boyau des principes aussi. Arrivée en haut de la première vire, en tête du puits « alsacien » (illisible sur ma topo) : ce n’est plus de l’eau, mais une belle cascade qui se situe entre nous et l’amarrage. Imaginez un rideau d’eau qui arrive d’en haut et prend pour cible et guide la corde. Nous regardons la montre : 2 h du matin. Nous avons prévu de prendre le chemin du retour à 3h. Il nous reste donc une 1 h. Nous sommes transis. Compte tenu des volumes d’eau que nous avons ici et du peu de temps qui nous reste, nous préférons déposer nos kits et prendre le chemin du retour. Nous sommes à la côte – 100 environ. Reporté sur la topo, nous avons presque couvert la moitié. En 2 h 30 et dans les pires conditions. A partir de cet endroit, il faudra donc environ 3 heures au prochain coup pour toucher le fond (avec la pose du 220).

La remontée se fera à un bon rythme. En double dans le P 30 ce qui nous fait arriver pratiquement ensemble à la base du puits d’entrée. On y découvre les 2 bidons étanches, posés sagement sur leur fonds. Comment Guy, Michel et Pierre-André ont-ils fait pour les y déposer ainsi ? Mystère.

Nous sortons sous un ciel totalement dégagé, plein d’étoiles. Plus de trace de brouillard. Quant au chemin qui s’était transformé en torrent à l’aller, il n’y a plus une trace d’eau quand nous l’empruntons pour attaquer la descente. Arrivée au parking à 4 heures. A 5 heures nous trainons dans les rues de Nice à la recherche d’un hypothétique café pour faire passer toute la flotte qu’on a pris sur la figure. A 6 h je suis dans le train. Comme d’hab, personne n’ose s’assoir à côté de moi : certains passagers doivent penser que j’ai une tête de bagnard. La dernière fois cela m’a d’ailleurs valu un contrôle d’identité à la gare de Nice.

A cela il faut ajouter la superbe performance réalisée par l’autre équipe. Je ne sais pas pour Pierre-André, mais Guy et Michel travaillaient tous deux samedi matin.

Quant à la suite, elle s’écrira en fonction de la météo, des envies et des possibilités des uns et des autres...

Georges