mardi 29 avril 2008

Rejoindre un trou en Golf (portage au Sans-Pascal... encore et encore...)

Date : Jeudi 24 Avril 2008
Participants : PA, Fred (pas P'tit Fred) et Michel

Concernant le portage, oui il a bien eu lieu ce jeudi. Il était environ 22H50 et tout le monde ou presque avait quitté la réunion en faisant bien semblant de ne pas avoir entendu que je proposais, comme dit précédemment dans mes mails, d'aller après la réunion au SP pour donner à boire à mon bébé (traduction: porter 20 litres d'essence pour le groupe).

Tout le monde sauf le Baron et Michel. Le Baron d'abord a joué son rôle de Président soucieux de ses ouailles en m'interdisant purement et simplement de monter seul là haut de nuit. Je m'apprêtais à m'affranchir de cet interdit, car à un moment il faut aussi savoir tuer le père (ce que j'avais tenté, mais là pas que symboliquement dans le Noyer lors du portage précédent), lorsque Michel m'a dit « Tu vas où ? ». Je lui ai répété ma destination et LUI il ne s'est pas défilé. Fidèle et dévoué parmi les fidèles, il s'est spontanément proposé de m'accompagner. Sur ce un ancien de Magnan, copain de Guy, routier de son état (Fred je crois), et dont le père a participé à la création du club des Magnans (c'était, avant Jésus-Christ je crois) a proposé lui aussi de m'accompagner. Du coup Guy qui n'en rate pas une a profité de toutes ces épaules et dos généreux pour nous faire monter au SP à peu près la moitié du local des Magnans: merci monsieur le Président !

Nous voilà donc partis...enfin pas tout à fait, car il a fallu passer chez Michel qui a dû se changer puis chez Fred, aux Moulins, qui a dû aussi se changer. Après environ 5 heures de coquetterie nous voilà donc partis vers le SP. Nous n'étions donc pas en avance, surtout pour moi qui me levais le lendemain à 6H15 pour aller bosser, et non pas pour aller faire bronzette sur les plages de La Baule (Nb : toute ressemblance avec un personnage habitant Marseille, dont le chat est un tueur en série et qui passe ses WE à faire fuir ses compagnons de voyage dans les TGV serait purement fortuite...quoique volontaire...).

Toutefois c'était sans compter sur le Fred en question qui avait eu la gentillesse de proposer de prendre sa voiture, une golf quadri turbo qui nous a menés au SP en environ 12 minutes, non sans avoir failli nous envoyer au trou, ce qui eût été drôle pour une golf, à plusieurs reprises. Cela dit, ne soyons pas mauvaise langue, nous sommes arrivés au pied de la montée du SP vivant et prêts à assumer notre mission. La montée à pied fut beaucoup plus calme que celle en voiture, car le collègue routier manquait d'un peu d'endurance, mais il a promis de se remettre bientôt à la salle (de fitness) pour reprendre forme. Ça nous a permis de bien discuter, c'était fort agréable, il faisait beau et doux,on se serait presque cru à une soirée de fin d'été. En arrivant là haut il nous a fallu un peu de temps pour retrouver le chemin du SP, mais une fois là-bas le Noyer a été trouvé facilement. De là nous avons appliqué la désormais célèbre méthode de Michel, à savoir tout jeter du haut, et comme par miracle tout a atterri parfaitement droit et bien rangé au fond du Noyer, vous pourrez le constater vous même le WE du 1/05.

La redescente s'est faite tranquillou, Michel et Fred échangeant leurs expériences spéléos, leurs vécus souterrains et moi me disant: « mais c'est pas possible ils doivent passer leur vie dans le noir, comment font-ils pour être quand même aussi bronzés ?! »

La golf s'est un peu moins emballée au retour et moi je me suis emballé dans la couette vers 2H30.

PA

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