vendredi 31 octobre 2008

JOUR 11 : TRENTA (UN BLED, UN VRAI !)

Trenta est un bled, un vrai de vrai perdu au milieu de la montagne dans une vallée encaissée. Et pourtant, les campings sont très nombreux ! Alors, qu'y a-t'il à faire à Trenta entre deux averses ? L'ascension du Triglav, le plus haut sommet de Slovénie. C'est déjà pas mal, mais nous ne sommes pas là pour ça. L'intérêt de Trenta provient de la (grosse) randonnée qui suit la rivière de la Soča. Nous ferons cette sortie dans la journée soit 25 kilomètres aller-retour (facile mais il faut être être endurant). Longeant une rivière d'un bleu turquoise limpide, nous la traversons tantôt sur des passerelles en bois au milieu de décor de montagne magnifique. Décor carte postale, nul besoin de décrire plus, les photos parlent d'elles mêmes...


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Ci-dessous, la dernière vidéo récapitulative sur tout le séjour en Slovénie



La suite : Jour 12, Trenta-Cortina d'Ampezzo (A défaut de bières, nous aurons de l'eau !)


Michel

mercredi 29 octobre 2008

JOUR 10 : TOLMIN-TRENTA (BALADE HISTORIQUE)

Que dire sur la petite ville de Tolmin située tout près de la frontière italienne ? Qu'on ne l'a même pas visitée en profondeur ? Oui, c'est le cas. Normal, il n'y a pas grand chose à voir... sauf peut-être son chemin de randonnée nommé « le sentier de la paix ». Bien que long, nous n'en avons fait qu'une petite partie menant à une chapelle dont j'ai oublié le nom. Plusieurs fortifications et caches d'armes datant de la guerre 1914-1918 jalonnent le sentier. Bref c'est une randonnée facile dont l'intérêt historique est certain (surtout avec une lampe de poche). Bon, maintenant, je ne vais pas m'attarder sur des kilomètres de pages, donc passons à la prochaine étape : Trenta.


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Quoique... Ce serait fort dommage de passer sous silence ce camping sauvage totalement improvisé sur un parking de terre battue. Improvisé comme toujours, d'ailleurs, nous avons conduit au hasard sans savoir où on allait ! Une fois au parking, nous avons pris connaissance du « sentier de la paix » Comme quoi, le hasard fait bien les choses. Revenons à ce camping. Par quoi commencerais-je ? Par ce réveil à grand coup de moteur de camion ? Par cette douche bricolé sur le seul arbre perdu au milieu du parking ? Un grand moment de rigolade, surtout quand la seule bagnole qui se décide à passer en trois heures de temps sur ce parking arrive au moment même ou vous prenait une douche... Ou alors de ce couple d'amant qui croyait ce lieu désert... On allait quand même pas partir pour eux, on était à l'apéro ! Au fait, l'apéro... De tous les français que nous avons croisés, nous étions les seuls à respecter ce rituel midi et soir. Tant que j'y suis, je devrais peut-être décrire le bazar que nous emportions ? Non, mauvaise idée, j'aurais pour le coup besoin de beaucoup de pages !

La suite : Jour 11, Trenta (Un bled, et un vrai !)

Michel

dimanche 26 octobre 2008

JOUR 9 : LAC BONHINJ-TOLMIN (RANDO, RANDO, RANDO !!!)

Objectif du jour : la randonnée autour du lac. Environ 12 kilomètres de marche relativement simple entre forêt bien entretenue et petite crique accueillante au bord du lac (eau froide). Rien à redire sur cette balade, elle est très plaisante. Petit détail moins plaisant : les parkings payants. Le moindre parking, même en terre battue est payant. Un euro de l'heure de 8 heures à 20 heures non stop s'il vous plait. Vous voulez faire une randonnée ? Commencer par payer 12 euros. Il n'y a pas de police ? Détrompez vous. Ou alors rusez en vous garant entre deux arbres. Il n'y a pas que les parkings payants... il y a aussi les cascades touristiques. Vous me direz, à Bled aussi le canyon du Vintgar est payant (mais pas le parking) mais Bled n'a rien à voir avec le lac Bohinj. Pas plus que Milan avec ses parkings à 3 euros de l'heure et ses cafés aux prix délirants. Le soir même, direction Tolmin plus au sud.


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La suite : Jour 10, Tolmin-Trenta (Balade historique)

Michel

vendredi 24 octobre 2008

JOUR 8 : LAC BOHINJ (CHANGEMENT DE DECOR)

Trois jours passés à Bled. Trois jours passés dans un cadre – je le rappelle – assez surprenant. Décor carte postale, cadre romantique, l'endroit est une destination incontournable pour qui veut visiter la Slovénie. Fin de la publicité, non je n'ai pas été payé par l'Office de Tourisme de Bled. Aujourd'hui, autre lac, autre ambiance.


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Lac Bohinj. Autre lac, c'est simple, il est deux fois plus grand que celui de Bled. Autre ambiance... Au revoir cadre touristique et bourgeois ; Bohinj, c'est tout pour la randonnée, l'escalade, le ski, les canyons bref les sports de montagne. Ici, pas de petite ville, pas de bars lounges ou d'hôtels de luxe. Changement de décor radical, si vous allez au lac Bohinj, c'est pour la montagne avant tout. Nous, nous avons pris le téléphérique pour voir un magnifique panorama sur le lac et le Triglav distant de quelques kilomètres. Au passage, le téléphérique mène à un immense complexe de pistes de ski encore en construction. Bref, le secteur est en plein développement touristique. Espérons que ce site magnifique ne sera pas trop défiguré... Un avis tout à fait personnel, c'est pourquoi je ne m'étendrai pas beaucoup là dessus (au contraire de Bled ou de Venise).

La suite : Jour 9, Lac Bohinj-Tolmin (Rando, rando, rando !!!)

Michel

mardi 21 octobre 2008

La clue de la Bollène (en retard)

Salut tout le monde !

Vous ne m'avez pas beaucoup vu en octobre car cette année je suis inscrit à deux séminaires de formation qui se déroulent tous les deux...le jeudi ! Bon cela dit, ce jeudi ça devrait être bon et en attendant pour me faire pardonner je vous envoie, avec beaucoup de retard (!), le compte rendu de la sortie dans la clue de la Bollène de fin septembre. Vous excuserez mes imprécisions, voire mes erreurs, car ça date un peu et j'ai la mémoire qui a peut être un peu flanché...A bientôt

Lieu : Clue de La Bollène
Date : Dimanche 28 septembre 2008
Participants : Martine, Murielle, Brigitte, Gérard, Fred, Philippe, Gilles et Pierre-André
TPFG (Temps Passé dans la Flotte Glaciale) : 4 heures 4 minutes (d'après le chrono de Dgé)

Vers 8H30 j'arrive à Magnan où m'attend mon taxi perso. Bon c'est vrai c'est un 4X4 mais je vais pas faire la fine bouche...! Gillou fait partie du voyage qui se déroule tranquillou jusqu'au parking situé à l'entrée des gorges de la Vésubie. Lorsque nous y arrivons Martine, P'tit Fred, Murielle et Philippe sont déjà là à nous attendre. La température est nettement plus fraiche qu'à Nice mais Philippe réchauffe l'atmosphère en nous disant qu'il a ramené des croissants. Nous décidons de les manger un peu plus loin, au parking d'arrivée de la clue.... où il fait encore plus frais. Après cette pause nous montons au départ de la clue pour nous équiper et constater que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l'idée de faire cette sortie.

Le premier contact avec l'eau est saisissant, et certain(e)s se disent déjà qu'il est un peu tard dans la saison pour faire du canyoning aquatique; mais bon maintenant qu'on y est ! Toutefois Martine et Murielle réussissent l'exploit ne pas mouiller leur brushing pendant les 500 premiers mètres, jusqu'au moment où le premier saut/rappel (barrer la mention inutile) se présente. C'est là que nous rejoignons un petit groupe qui tente bien de nous épater avec de superbes cordes orange fluo, mais en vain parce que les Magnans en ont vu d'autres...(non mais et puis quoi encore !).
Le cadre est magnifique, le temps également et l'humeur joyeuse. De petits sauts/rappels se présentent de temps en temps jusqu'à arriver à une cascade beaucoup plus haute que les autres que nous descendrons tous en rappel. Dgé tente bien après coup (facile !) de nous faire croire qu'il l'aurait bien sautée (la cascade) mais il n'y a personne pour le croire, pas même Mimine qui pourtant par solidarité conjugale aurait pu faire semblant de le croire. Le bas de la cascade est très joli, avec la rivière qui se reflète dans un renfoncement dans la falaise.
Peu après cette cascade se présente un magnifique toboggan qui se prolonge en cascade d'une dizaine de mètres (photo du guide du conseil général ?). Sans même prendre le temps d'explorer les lieux, Philippe s'assoit sur le toboggan et disparaît dans le vide... Il sera suivi de Gillou et de Dgé alors que P'tit Fred équipe le saut pour ces dames. Je passe à mon tour et ressort de l'eau un peu sonné pour n'avoir pas suffisamment levé la tête à l'arrivée dans l'eau. Cela dit pas de regret le saut-glissade était magnifique et il aurait été dommage de le rater. Nous poursuivons ensuite notre progression jusqu'à la pause repas où nous n'aurons malheureusement pas la joie de voir Martine manger une banane ! Depuis qu'elle est en retraite elle est beaucoup plus sage, à moins qu'elle ne mange désormais son dessert préféré entre les repas, c'est à dire pendant que tout le monde bosse pour lui payer sa pension, à l'abri de tout regard indiscret et malveillant. Heureusement cette déception est vite oubliée par le génépi apporté par P'tit Fred, ce qui nous permet de noyer notre tristesse dans l'alcool.

Lorsque nous repartons nous avons tous beaucoup plus froid même si ça reste supportable. A un moment nous rattrapons un groupe encadré par un guide, ce qui ralenti notre progression. Peu après nous arrivons dans un endroit très encaissé, sombre et étroit. C'est magnifique mais malheureusement Dgé, à force de prendre Mimine en photo, n'a plus de batterie dans son appareil photo. Il parviendra quand même à reprendre quelques clichés en secouant l'engin, comme quoi « la technologie a parfois besoin d'être malmenée pour fonctionner » (citation d'Alfred Nobel). Nous arrivons alors au dernier saut que nous passerons tous en rappel dans un boyau assez resserré, sauf Gillou qui surprend tout le monde en sautant après que P'tit Fred lui ait dit qu'il y avait du fond.

La sortie du canyon pour rejoindre le parking se fait alors par un beau chemin dans les bois, en légère montée. En arrivant là haut tout le monde se change....sauf moi qui bien sûr avait laissé mes affaires dans la voiture du départ....qui se trouve 5kms plus haut. Cela dit je me rassure en constatant qu'il y a plus crétin que moi: un groupe de 4 personnes grelotte devant sa voiture où se trouve des vêtements secs, car ils ont oublié les clés dans le véhicule au parking du haut. Quand Dgé et P'tit Fred sont prêts ils partent rechercher la voiture de Dgé là haut et en profitent pour récupérer au passage le mec du groupe des frigorifiés partis en courant chercher les clés...
Durant l'aller retour de P'tit Fred et Dgé, Mimine profite de l'absence de ce dernier pour nous faire un show érotico asphalto: sous prétexte de retirer sa combi qui colle un peu, ne la voilà ti pas qu'elle se trémousse sur la route, en choisissant bien sûr un angle de vue tel que tous les automobilistes qui passent puissent la voir de face. Malheureusement pour elle personne ne s'arrêtera. Je crois même pouvoir dire que j'ai vu certains automobilistes accélérer en voyant cette scène, mais peut être me trompe-je...

Voilà c'était la dernière sortie canyon aquatique de la saison (la 3° pour moi depuis ma naissance...), et c'était bien sympathique.

PA

dimanche 19 octobre 2008

JOUR 7 : BLED (SOUS-TERRE ET SOUS L'EAU)

Dans le chapitre précédent, j'ai cité le cas d'un panneau touristique vantant une grotte. La grotte de Babjim Zobom. Publicité efficace car elle nous a suffisamment alléché pour nous renseigner auprès de l'Office de tourisme. Pourquoi ? Parce qu'une topo en guise de publicité, c'est pas commun : c'est le signe que la grotte est gérée par des spéléos locaux plus désireux de faire connaître leur cavité que d'amasser de l'argent. Et on ne s'y est pas trompé ! Petit florilège. La cavité n'est accessible que l'été (Juillet et Août) et uniquement le dimanche à partir de 10 heures ! Nous nous enquérons de plus d'informations auprès d'une (charmante) slovène : (en anglais) « vous êtes sûre qu'il y aura quelqu'un ? » « Oui » Nous consultons ensemble la carte. Surprise, la grotte est indiquée. Par contre, l'accès est loin d'être facile : environ une heure de marche en pleine montagne avec une belle dénivelé à la clef. « Vous êtes vraiment sûre qu'il y aura quelqu'un ? » « Oui »

Babjim Zobom. Le lendemain, on va sous terre. Lever tôt, 7 heures... Ouah ça fait mal ! Surtout quand on est dans un duvet bien chaud. Ensuite, direction le village de Kupljenik. Un bled et un vrai cette fois-ci. Comment décrire le chemin d'accès ? Est-il facile ? Pas vraiment... Une heure de marche sur un sentier de montagne glissant, dans une forêt bien épaisse, quelques éboulements de pierres ici et là et aussi des passages en via-ferrata quand cela devient Vraiment dangereux ! Ne point tomber, sinon on raclerait le goudron 400 m plus bas avec nos dents. Nous voilà bien perplexes... « Mais ils font de la spéléo la-dedans ?!? Mais c'est des fous ! » Il y a un adage français qui dit : « le chemin le plus court n'est pas forcément le plus facile/rapide » Ici, le chemin va au plus direct ! Il doit y avoir un adage slovène qui dit : « si ça te plait pas, viens pas ! » Enfin, nous arrivons à l'entrée. Ouf, il y a déjà du monde... Mais surprise, c'est un couple Tchèque venus aussi en visite ! Nous nous posons tous les quatre la même question : est-ce que nos guides vont venir ? Cinq minutes avant l'heure fatidique, toujours personne... 10 heures, quatre personnes pointent leur nez à travers le sentier. Ils sont lourdement chargés, pas de doute, ce sont nos guides. Des quatre slovènes, seuls deux sont des spéléos chargés de faire la visite, les deux autres étant en visite comme nous. Six touristes, c'est pas mal pour une grotte qui n'a rien d'un parc d'attractions. La grotte, parlons-en. Un long mur de pierre et une porte blindée protègent l'entrée. A quelques mètres, un local abrite un groupe électrogène. Au bruit, je dirais que ce n'est pas un petit modèle... Je m'enquiers : « Comment l'ont-ils monté ? » Réponse : « à pied et à dos d'hommes » Et l'hélicoptère ? Non, trop coûteux. Je me remémore la marche d'approche : ils sont fous... Pause dans le récit, j'ouvre une note plus personnelle : aux quelques Magnans, vous souvenez-vous de ce portage au Sans-Pascal avec groupe électrogène, essence et divers encombrants de nuit, sous une pluie battante ? Oui ? Ben, on peut aller se rhabiller ! Fin de la parenthèse, rentrons dans la grotte en compagnie de Nina pour les explications (en anglais) et Jure (prononcez Yuri) pour l'éclairage. Exceptionnellement, je vais passer sur ce qui fait l'intérêt de la cavité (des cristaux uniques en Slovénie) pour me concentrer sur la cavité elle-même... Comme nous l'avions deviné, la grotte est gérée par des spéléos Pour des spéléos ! Pas de chemin bétonné ou d'éclairage surpuissant. Ici, une rampe à base de câble et de corde, là c'est un escalier de fortune fait avec les pierres trouvées sur place ou encore deux planches pour passer une mare boueuse. Quant à l'éclairage, ce sont quelques lampes placées astucieusement à divers endroits sans pour autant tout éclairer. Génial, on adore ! On se croirait Vraiment en exploration souterraine ! Hop, voilà une destination de choix pour les amateurs de spéléologie. Assurément un travail de passionnés dont le seul but est de faire connaître leur cavité au plus grand nombre... mais avec des moyens forcément limités. Une longue discussion avec Nina au retour confirmera leur engagement pour Babjim Zobom. Le chemin du retour fût la fois plus simple et plus court ! Comment ? Parce que le deuxième chemin, entièrement aménagé par les spéléologues du club de Bled, n'est pas indiqué sur les cartes... Pour une fois qu'on ne se perd pas, il faut que les cartes soient incomplètes... On n'est vraiment pas aidés !


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Vintgar. Le canyon de Vintgar est le deuxième lieu à avoir attiré notre attention dans l'Office du Tourisme. La spéléo nous ayant occupé la matinée, nous ferons du canyon l'après-midi. J'entends bien sûr « canyon touristique »... Le canyon de Vintgar est assez encaissé mais avec une végétation foisonnante. Comme il y a beaucoup de débit, les touristes passent sur une passerelle en bois longue d'un kilomètre et demi à quelques mètres au dessus de l'eau. Accrochée à flancs rocheux, la passerelle franchit le Vintgar en plusieurs endroits. C'est très joli et rafraichissant par une journée ensoleillée. Retour sans problème par un petit sentier qui contourne le canyon. Non, je plaisante, notre sens aigü de l'orientation nous a égarés une fois de plus !

La suite : Jour 8, Lac Bohinj (Changement de décor)

Michel

dimanche 12 octobre 2008

JOUR 6 : BLED (VISITE D'UN BLED TOURISTIQUE)

Quelle est la première chose à faire pour l'apprenti touriste quand il débarque dans un coin inconnu ? Il cherche l'office du tourisme local. Généralement, ce lieu de toutes les publicités alléchantes est bien indiqué de sorte qu'on le trouve facilement. Fidèles à nous-mêmes, nous l'avons découvert après plusieurs heures non sans avoir arpenté toute la (petite) ville plusieurs fois. Certes, mais notre adage dit aussi : « on ne se perd pas, on visite »

Bled de jour... Donc, on a visité entre temps le château et Bled. Le château date du Moyen Age et on y accède par une petite marche d'approche. L'entrée est payante, mais le panorama en dehors de l'enceinte est gratuit et vaut largement le déplacement : un point de vue magnifique. Retour dans Bled où nous trouvons enfin l'office du tourisme. C'est ça moquez vous, mais essayez de discuter dans un anglais approximatif avec des Slovènes qui s'expriment aussi dans un anglais approximatif ! « Ah bon, c'était 500 m à droite ? J'avais compris 50 m à droite... » Bon prince, je vous dirais simplement que le bureau est sous le casino. Notre moisson faite, nous partons pour une petite baignade avant une randonnée. Ah ! J'allais oublié de citer un détail : un panneau d'affichage vantant une grotte avec topographie et relevé altimétrique en guise d'accroche publicitaire ! J'ai jamais vu ça en France... D'habitude, on a droit à un photo-montage montrant un spéléo propre et classieux évoluant dans des décors magnifiques avec un commentaire du genre « Partez à l'aventure ! » Là que dalle, juste un plan austère de 3 mètres sur 2 mètres.


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... et de nuit. Quelques mots sur la baignade dans le lac. L'eau est étrangement chaude pour un lac de moyenne montagne (altitude 500m) enfin chaude, c'est vite dit... en bon Niçois que nous sommes, nous mettrons un peu plus de temps à rentrer dans l'eau que les quelques Slovènes peu farouches qui y plongent directement ! Hé, vous auriez pas été entrainés tous jeunes par hasard ? Quelques mots aussi pour la randonnée: les monts Osojnica (685m) et Ojstrica (610m) avec splendide point de vue. Chemin forestier facile dans les sous-bois avec pentes bien raides, virages serrés et mares de boue. Enfin, quelques mots pour décrire Bled de nuit. Un samedi soir est-il bon de le rappeler. Et bien, il y a autant de monde que le jour. Les bars sont pleins, le festival de musique aussi et les bières toujours très abordables !

La suite : Jour 7, Bled (Sous-terre et sur l'eau)

Michel

mercredi 8 octobre 2008

JOUR 5 : BLED (C'EST QUOI CE BLED ?)

Je vous vois venir à la lecture de ce titre. Non, la ville de Bled n'est en rien un bled, terme peu flatteur pour une cité. D'ailleurs, on s'y est tellement plu qu'on y est resté trois jours ! « Mais qu'est-ce que vous avez foutu dans ce coin paumé ? Il n'y a rien d'autre à voir en Slovénie ? » Ignorants que vous êtes, Bled est précisément une ville Très touristique ! Je reconnais qu'il existe bien des lieux intéressant en Slovénie où nous ne sommes pas allés, mais Bled a su conserver un côté attirant... sans doute le cadre y est pour quelque chose.

Un nom bizarre sur la carte. Revenons quelques heures en arrière. Toujours à Ljubljana, nous nous réveillons sous la pluie... Désirant nous abriter quelque temps avant de partir, nous décidons de visiter un grand centre commercial... Bon OK, y a mieux comme visite, mais ça nous permet d'être au moins au sec. La pluie finie, nous partons sous une forte grêle vers le nord de la Slovénie ; dans le Parc national du Triglav, au pied du Lac Bohinj. Sauf que... nous nous égarons une fois de plus. Ah, se perdre... voilà un luxe qu'il faut se payer en vacances ! Si si, relisez le passage à Monza par exemple : on n'aurait jamais vu la course si on avait trouvé l'entrée du circuit. Et que dire de Venise qui nous a permis de visiter la ville différemment. Pour Bled, c'est un nom amusant qui apparaît sur la carte. « Et si on y allait ? C'est sur la route ». Chance ou hasard ? Nous débarquons. « Tiens, y a du monde ici ? C'est pas mal du tout... Y a même un lac... c'est joli en plus. Et si on passait la nuit là ? » Hop, direction le Camping de Bled, situé au bord du lac. Sur place, rencontre opportune avec deux Françaises et un Belge : on peut faire beaucoup d'activités dans les parages. OK, on se pose.



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Découverte d'un lieu insoupçonné. La première chose à faire et que tout le monde fait : le tour du lac. Une balade simple de 6 kilomètres. Trop simple ? Fermez les yeux et imaginez... Imaginez une forêt vallonnée avec en son milieu un lac à l'eau limpide. Au milieu de ce lac, une petite chapelle sur son île, posée là. Sur la rive, un château médiéval juché au sommet d'une falaise plongeant dans le lac. Tout autour, une promenade fort bien aménagée avec ici et là des maisons bourgeoises du siècle dernier, voire des grandes propriétés devenues hôtels de luxe pour la plupart. J'exagère le cadre ? Pas du tout ! Je pourrais aussi décrire les cygnes sur le lac ou les innombrables couples sur les bancs au bord de l'eau, de jour comme de nuit. Décor romantique ? Assurément, je n'ai aucun doute là-dessus, Bled est dans ce cas une destination de choix. Mais il faut le voir pour le croire.

La suite : Jour 6, Bled (Visite d'un Bled touristique)

Michel

lundi 6 octobre 2008

JOUR 4 : LJUBLJANA (SLOVENIJA !)

C'en est fini de notre périple italien, du moins pour l'instant. Place à la Slovénie avec Ljubljana, la capitale, comme première étape (prononcer Lubiana). Détail important ; Non, la Slovénie ce n'est pas le tiers-monde et Oui, la Slovénie c'est comme en France. Les Slovènes sont comme nous, le pays est moderne et en pleine expansion, la population y est relativement jeune, il y a des magasins, des autoroutes (sans péages), Internet aussi et l'Euro comme monnaie. Bref, tout comme la France... mais en moins chère ! Si je précise, c'est que ces quelques lignes ne semblaient pas forcément évidentes lorsque j'en ai parlé autour de moi.

Visite de jour...
Notre entrée dans Ljubljana s'effectue par l'autoroute. Bizarrement nous n'avons croisé aucun péage. Les autoroutes slovènes seraient-elles gratuites ? Le rêve pour nous, français. Ah, ben non. Elles sont payantes, mais sur abonnement comme en Suisse. Premier contact avec la ville et aussi premier contact avec ses panneaux indicateurs : « et maintenant, on va où ? On comprend rien à la langue slovène ! » Panique ? Non. Mus par notre infatigable sens de l'orientation, nous nous perdons rapidement. C'est comme ça, certains trouvent tout le temps leur chemin, nous jamais. Cependant, fort entrainés par notre expérience vénitienne, cela nous donne un atout : il faut revenir sur le grand boulevard et suivre la foule de voitures. Ils sont slovènes, ils savent où ils vont, donc nous les suivons. Et ça marche ! Quelques minutes plus tard, après avoir longé une rue bordée d'immeubles modernes, nous voilà dans un quartier beaucoup plus historique. Le centre-ville ? Pour le savoir, garons-nous. Des immeubles fins XIXème, fort jolis et colorés, des hôtels, une zone piétonne, pas de doute, c'est le centre-ville. Maintenant, plutôt que de céder à la facilité et de lire le guide touristique qui nous accompagne, nous préférons chercher de nous-mêmes l'Office de Tourisme. Premier contact aussi avec les charmantes Slovènes : nous confirmons, la réputation des filles de l'Est n'est plus à faire. Il paraît que beaucoup de Français vont en Slovénie, nous en connaissons au moins une raison. Revenons à notre visite. Après avoir descendu une voie piétonne, nous nous retrouvons sur une place. Place comme toutes les autres avec ses immeubles Art nouveau, sa fontaine... et son arrosoir géant perché à 10 mètres au dessus du sol ! Destiné à créer une pluie artificielle, il sert à rafraichir et à amuser les enfants. À côté de nous, non pas un, même pas deux, mais trois ponts côte à côte franchissent un canal. C'est le triple pont et ne me demandez pas pourquoi trois ponts furent construits au lieu d'un seul. Pour faire joli ? Sans doute et c'est réussi. Attention, j'ouvre une parenthèse. Une fois l'Office du Tourisme trouvé, nous nous dirigeons vers notre camping (Ljubljana Resort) puis retour en bus au même endroit. Fin de la parenthèse. Pour faire concis, le centre-ville historique de Ljubljana s'articule autour des ponts, du canal avec ses rangées de cafés et d'une grande zone piétonne qui s'étend dans plusieurs directions. Partout, des bars, des terrasses de cafés et des magasins, mais l'ensemble reste très sympathique à visiter. Un grand marché (fermé) et la Cathédrale Saint-Nicolas, avec une porte en bronze lourdement sculptée, complètent une description qui pourrait s'étirer sur plusieurs pages. S'élevant au-dessus de nous, la colline du château. Euh, précision, un château médiéval du XVème transformé en musée et pas la ruine comme chez nous... La descente du château nous permettra de mieux approfondir la vieille ville avant de retourner au camping pour profiter un peu de sa piscine... à bulles... géante !


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... et de nuit. C'est comment les nuits slovènes ? Plus haut, j'ai décrit une vieille ville remplie de cafés et encore plus haut que la population était jeune. Comment je le sais ? D'abord, merci Wikipedia. Ensuite, parce que la nuit, cela se voit ! Toutes les terrasses sont prises d'assaut. Comme dans le Vieux Nice en somme. Ah non... avec un léger détail : le prix. Avec des Cocas presque donnés et des cocktails moitié moins chers, je comprends mieux pourquoi beaucoup de Français y passent leurs vacances. Ma pinte de bière était à 2,50 €... La dernière que j'ai bue en France était au double du prix et encore, c'était pendant les Happy Hours...

La suite : Jour 5, Bled (C'est quoi ce Bled ?)

Michel

samedi 4 octobre 2008

JOUR 3 : VENISE (...ON VISITE !)

Ne trouvez-vous pas que la description d'une ville cela va un temps ? Si on parlait plutôt de ce qui est réellement intéressant à Venise selon nous ? Vous n'imaginez quand même pas que le voyage s'est déroulé tranquillement sans aucune anicroche ou plan foireux ? Non bien sûr, ça ne serait pas nous. Ainsi, ai-je mentionné le fait qu'on a tourné trois fois autour de la place du Duomo pour trouver l'Office du tourisme (pourtant, on avait des renseignements) non, bien sûr que non. Faut pas nous croire pour des voyageurs professionnels. En réalité, tout est fait dans l'improvisation la plus totale suivant les coups de tête de l'un ou de l'autre. C'est comme ce récit : je ne sais absolument pas où je vais puisque je n'ai aucun plan directeur, mais merci de croire le contraire. Bien, passons à la suite, mais de manière plus expéditive pour nous attarder plus longuement sur le reste. En clair, ce qui nous a procuré les plus grands moments de rigolades. Deuxième jour à Venise, après avoir fait tout un côté du Grand Canal, nous avons décidé de faire l'autre côté. Qu'est-ce qu'on a vu ? En vrac : la grande et magnifique Basilique Santa Maria (fermé) ; le Palazzo Grassi (en travaux) siège d'un musée d'art moderne et d'art contemporain ; le Palazzo Venier dei Leoni qui accueille la collection d'art moderne de Peggy Guggenheim ; un détour pour voir l'opéra de La Fenice et enfin un passage sur l'île de Murano, célèbre pour ses maitres verriers. Voilà, le tour est fait.


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L'art de se perdre. Comme le suggère l'intertitre : on s'est perdu, et pas qu'une fois. J'entends déjà certaines mauvaises langues s'interroger malicieusement d'un « comme c'est étrange ?!? » Il faut dire que nous trainons nous deux une longue série d'égarements, justifiant tantôt nos erreurs par un « on se perd pas, on visite ! » ou par « c'est la carte (IGN) qui s'est trompée ! » Heureusement que nous ne sommes pas seuls dans ce cas là. Mais alors, à Venise, nous avons atteint le summum dans cet art si particulier ou comment se perdre en moins d'une minute chrono. Déjà la veille nous nous sommes égarés dans les quartiers nord de Cannareggio, faisant un long détour. Ensuite, trouvant tant bien que mal le Pont du Rialto, nous nous sommes de nouveaux perdus, atterrissant plutôt par hasard près de la Place Saint-Marc. Inutile de décrire le retour, il fut du même ordre. À notre décharge, nous avions une copie noir et blanc d'un plan. Je sais, je nous cherche toujours des excuses... Le lendemain, nous avons fait plus fort encore : nous avons oublié le plan ! Idiots que nous sommes, nous nous dîmes naturellement « on s'en fout ! » Inconscients, on aurait pu passer la nuit à Venise ! Quoique, Venise doit être belle de nuit... Après quelques mètres au milieu de la foule, notre sens de l'orientation nous indique d'aller vers la droite, dans une ruelle peu fréquentée. Sans doute un super raccourci connu seul des Vénitiens ? Ou alors, c'est une impasse. Nullement découragés, nous reprenons notre chemin vers une nouvelle ruelle. Cette fois-ci, c'est la bonne. Effectivement, c'est la bonne : on est déjà perdu ! Et là, l'éclair de génie nous est apparu : il nous faut un plan sans quoi, nous allons y passer trop de temps. Sage décision. Le temps d'acheter un plan et nous voilà de nouveau sur le chemin : « hop, par là à droite on débouche sur une rue que l'on va suivre... et ensuite, deuxième à gauche, puis première à droite après le canal... on est sur le Campo ». Une minute plus tard, il faut se rendre à l'évidence, on est perdu ! La faute bien sûr aux touristes trop nombreux... Les touristes d'ailleurs, parlons-en. Combien en ai-je vu l'œil rivé sur un plan cherchant à se repérer inutilement ? Parfois, on se prend à suivre d'autres personnes en se disant « elles savent où elles vont ? » Non ? Non ! L'inverse aussi se produit : des touristes nous suivent espérant que nous savons où nous allons. Après tout, l'instant d'avant, nous étions concentrés sur notre plan. Le résultat fut une bonne rigolade avec nos compagnons d'infortune : à droite au bout de la ruelle, une impasse ; à gauche, un canal. Conclusion, demi-tour. Bref, vous l'aurez compris, tout le monde est paumé ! D'ailleurs, on les reconnaît facilement les Vénitiens, ils marchent d'un pas décidé. Ou alors, ce sont des touristes qui font semblant... Il nous reste toujours la possibilité de lire les panneaux indicateurs, mais la majorité de ceux-ci signalent le Pont du Rialto ou la Place Saint-Marc. Le problème reste entier : comment faire pour se repérer ? Une idée nous vient, elle prend forme puis se concrétise comme une évidence. Pour ne pas se perdre, mieux vaut suivre la foule ! C'est bien connu, la foule a toujours raison, la foule sait où elle va. À moins que... l'inverse puisse donner lieu à une intéressante réflexion philosophique. Un dernier mot pour conclure, si vous êtes du genre à ne jamais vous perdre, ce paragraphe devient totalement inutile. Mais vous perdez là une occasion intéressante pour visiter la ville.


La suite : Jour 4, Ljubljana (Slovenija !)

Michel

jeudi 2 octobre 2008

JOUR 2 : VENISE (ON NE SE PERD PAS...)

Date : Mardi 5 Août 2008

Venise, Venezia en italien, la cité de Doges, ville historique s'il en est, ville qui a connu un rayonnement et une puissance quasi millénaire... Ça y est, voilà que je redeviens un pseudo guide touristique. Pour faire court, nous avons adoré même s'il a fallu composer avec une impressionnante foule de touristes. Ah, j'allais oublier, un point qui pourrait intéresser ceux qui voudraient découvrir Venise tout en logeant dans un camping. Coup de chance, le notre était pas trop cher (8€ TTC par personne), mais à ce prix là, n'espérez pas trop avoir la grande piscine à bulles. Comme je suis quelqu'un de sympa, je vous en donne le nom : Camping di Venezia, mais je ne vous en donnerai pas le chemin d'accès, simplement parce que l'on s'est d'abord perdu dans Mestre avant de le trouver par hasard ! Doublement chanceux d'ailleurs, car le camping n'est qu'à quelques mètres d'un arrêt de bus, ledit bus qui ne mettra que cinq petites minutes pour arriver dans Venise même ! J'aurai l'occasion trois jours plus tard en Slovénie, lors d'une discussion avec une Française, d'apprendre qu'il existe aussi d'autres campings situés à une heure de bus de Venise pour le double du prix.

Ville différente, vie différente. Avant de me lancer dans une brillante analyse constructive sur la qualité de vie à Venise, je me contenterai modestement de décrire ce que nous avons vu. Au terminus du bus, il est midi, nous voilà sur place face à un canal. Et quel canal ! Celui que l'on appelle le Canal Grande. Un véritable boulevard, mais avec bateaux, gondoles et vaporetti en lieu et place de voitures, scooters et autres bus. Comment décrire Venise sans y laisser des centaines de pages ? Comment décrire cette ville aux accents baroques, gothiques ou de style Renaissance voir carrément délabré ? Et que dire de sa vie totalement différente ? De ses bateaux-grue, des bateaux-marché aux légumes ou des bateaux-container à poubelles... Parfois, c'est une porte qui mène directement dans l'eau qui attire notre attention ; ailleurs, c'est une ruelle sombre et étroite qui nous intrigue. Je crois que m'avez compris : il n'y a rien de mieux que de sortir des sentiers battus pour approfondir sa connaissance !


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Rialto et San Marco. Reprenant notre chemin le long du Canal Grande, nous arrivons bientôt devant le Ponte di Rialto. Dois-je le décrire en détail ? Non, avec ses promenades au milieu de rangées de boutiques, le pont Rialto est certainement un des plus connu au monde. Tellement connu qu'il faut patienter avant de prendre une photo. Pour échapper à la foule, rien ne vaut un petit détour à travers les petites ruelles qui nous amèneront tout droit au Pont des Soupirs, malheureusement en rénovation. Petite note historique, ce pont reliait le Palais des Doges à la prison. Autrement dit, les prisonniers quittaient le tribunal pour le cachot ou... la salle de torture ! Sympa le Doge. Du Doge, parlons-en un peu, ou plutôt de son palais. Le Palazzo Ducale : il est grand et il est beau. Le Palais, pas le Doge, hein ?!? Retournons-nous du Palazzo Ducale pour apprécier la prestigieuse Basilique Saint-Marc. Splendide édifice doté de mille et un détails... et aussi d'une queue de plusieurs centaines de mètres de touristes venus admirer l'intérieur ! Derrière la basilique, autre monument, autre style : le Campanile, haute tour de presque cent mètres qui domine la très grande place Saint-Marc. La place n'échappe pas à son plus célèbre cliché : les pigeons. Jamais de ma vie je n'aurai vu des pigeons aussi bien nourris. Les mauvaises langues sont priées de se taire, je parle bien sûr des animaux et pas des humains. Quittant la place, nous flânons aux alentours avant de rejoindre notre camping. Toujours les mêmes ruelles, toujours les mêmes canaux et toujours ces innombrables petits détails qui font tout le sel de Venise.

La suite : Jour 3, Venise (...on visite !)

Michel

mercredi 1 octobre 2008

Canyon de la Peïra

Date : Dimanche 31 Septembre 2008
Participants : Martine, Mimine, Dgé, Bertrand, Petit Fred et Philippe

Première surprise, en arrivant sur les lieux des plaisirs, Ptit Fred avec son 4x4 magnifiquement chaussé nous retrouve... ! Puis on attaque la marche d'approche les jeunes devant: Ptit Fred Philippe, Bertrand et les moins jeunes derrières à leur rythme Martine, Mimine et moi-même. En arrivant sur la crête soit 40 minutes (temps pour les anciens) après pour 360m de dénivellation.
C'est la pause... mais que vois je ! Une table nous attends avec banc en branche, dans un cadre magnifique avec une vue imprenable ! Alors que je m'installe. Ptit Fred sort de son sac une bouteille de champagne (et oui bien fraîche) intacte malgré le vidage brutale des sacs du 4x4 ; Mimine nous sort des gâteaux de soirée... On trinque à mes 56 ans et on immortalise avec le nouvel appareil photo étanche ces moments magiques qui réchauffent et ... on se remémore des aventures similaires à -350m au Ténèbres. On retrinque et c'est presque en titubant qu'on attaque le canyon !
Pour ceux qui ne connaisse pas le Peira : point fort 3 puits 40, 50, 60. Mimine voulait tester le système « speed avec vertaco » Elle devient la pro, mais elle n'a pas équipé : Fred s'y est collé... Pour info, j'avais mesuré à la maison la corde de 126 m (et oui ça raccourcit... il en reste que 114 m !) En plus, ma corde d'escalade de 60m a souffert (un bon pète à 40m)

Merci encore
Dge