jeudi 2 octobre 2008

JOUR 2 : VENISE (ON NE SE PERD PAS...)

Date : Mardi 5 Août 2008

Venise, Venezia en italien, la cité de Doges, ville historique s'il en est, ville qui a connu un rayonnement et une puissance quasi millénaire... Ça y est, voilà que je redeviens un pseudo guide touristique. Pour faire court, nous avons adoré même s'il a fallu composer avec une impressionnante foule de touristes. Ah, j'allais oublier, un point qui pourrait intéresser ceux qui voudraient découvrir Venise tout en logeant dans un camping. Coup de chance, le notre était pas trop cher (8€ TTC par personne), mais à ce prix là, n'espérez pas trop avoir la grande piscine à bulles. Comme je suis quelqu'un de sympa, je vous en donne le nom : Camping di Venezia, mais je ne vous en donnerai pas le chemin d'accès, simplement parce que l'on s'est d'abord perdu dans Mestre avant de le trouver par hasard ! Doublement chanceux d'ailleurs, car le camping n'est qu'à quelques mètres d'un arrêt de bus, ledit bus qui ne mettra que cinq petites minutes pour arriver dans Venise même ! J'aurai l'occasion trois jours plus tard en Slovénie, lors d'une discussion avec une Française, d'apprendre qu'il existe aussi d'autres campings situés à une heure de bus de Venise pour le double du prix.

Ville différente, vie différente. Avant de me lancer dans une brillante analyse constructive sur la qualité de vie à Venise, je me contenterai modestement de décrire ce que nous avons vu. Au terminus du bus, il est midi, nous voilà sur place face à un canal. Et quel canal ! Celui que l'on appelle le Canal Grande. Un véritable boulevard, mais avec bateaux, gondoles et vaporetti en lieu et place de voitures, scooters et autres bus. Comment décrire Venise sans y laisser des centaines de pages ? Comment décrire cette ville aux accents baroques, gothiques ou de style Renaissance voir carrément délabré ? Et que dire de sa vie totalement différente ? De ses bateaux-grue, des bateaux-marché aux légumes ou des bateaux-container à poubelles... Parfois, c'est une porte qui mène directement dans l'eau qui attire notre attention ; ailleurs, c'est une ruelle sombre et étroite qui nous intrigue. Je crois que m'avez compris : il n'y a rien de mieux que de sortir des sentiers battus pour approfondir sa connaissance !


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Rialto et San Marco. Reprenant notre chemin le long du Canal Grande, nous arrivons bientôt devant le Ponte di Rialto. Dois-je le décrire en détail ? Non, avec ses promenades au milieu de rangées de boutiques, le pont Rialto est certainement un des plus connu au monde. Tellement connu qu'il faut patienter avant de prendre une photo. Pour échapper à la foule, rien ne vaut un petit détour à travers les petites ruelles qui nous amèneront tout droit au Pont des Soupirs, malheureusement en rénovation. Petite note historique, ce pont reliait le Palais des Doges à la prison. Autrement dit, les prisonniers quittaient le tribunal pour le cachot ou... la salle de torture ! Sympa le Doge. Du Doge, parlons-en un peu, ou plutôt de son palais. Le Palazzo Ducale : il est grand et il est beau. Le Palais, pas le Doge, hein ?!? Retournons-nous du Palazzo Ducale pour apprécier la prestigieuse Basilique Saint-Marc. Splendide édifice doté de mille et un détails... et aussi d'une queue de plusieurs centaines de mètres de touristes venus admirer l'intérieur ! Derrière la basilique, autre monument, autre style : le Campanile, haute tour de presque cent mètres qui domine la très grande place Saint-Marc. La place n'échappe pas à son plus célèbre cliché : les pigeons. Jamais de ma vie je n'aurai vu des pigeons aussi bien nourris. Les mauvaises langues sont priées de se taire, je parle bien sûr des animaux et pas des humains. Quittant la place, nous flânons aux alentours avant de rejoindre notre camping. Toujours les mêmes ruelles, toujours les mêmes canaux et toujours ces innombrables petits détails qui font tout le sel de Venise.

La suite : Jour 3, Venise (...on visite !)

Michel

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