vendredi 23 décembre 2011

Baume des Caranques

Après les photos de Nico et Alex, celles de Christian ! Toujours dans la Baume des Caranques.

dimanche 18 décembre 2011

Un sapin de Noël sous terre

Date : de vendredi 16 décembre à dimanche 18 décembre 2011
Lieu : Andon, la Moulière (06)

Participants :

  • Anaïs, Nicolas (ASBTP), Laetitia, Cyril, Paul et Michel (Spéléomagnan) pour l'organisation « Un sapin sous terre » ;
  • Sidonie, Gérard, Gilles, Guy pour la surprise ;
  • Agathe (Sophitaupe) et Jodie (invitée) pour la surprise aussi ;
  • Brigitte pour l'intendance et la complicité dans l'organisation !

TPST :


  • vendredi 16 : 4 heures ;
  • samedi 17 : 5 heures environ.

Noël sous terre par speleomagnan

Préambule

Il était une fois, 4 fous furieux qui montèrent une blague légendaire parmi les Magnans. Laetitia, Petit Fred, Bruno et Christian décidèrent de fabriquer de toutes pièces un bar dans la grotte des Caranques. Le lendemain de leur lourde opération, une autre équipe Magnan, innocente de ce qui se tramait ici-bas eu la bonne surprise de découvrir un véritable bar avec force porcelaines, petit four et tenue de soirée dans un passage improbable. Cette opération menée dans le plus grand secret acquit au fil des ans une grande réputation dans notre club. Une telle blague se devait un jour d'être remise au goût du jour. Ce fut par un froid week-end de décembre 2011.


Introduction aux conneries


Novembre 2011. Laetitia et moi-même (Michel) organisons une journée Halloween dans la grotte de la Mescla. Devant ce succès, nous décidons tous les deux de frapper plus fort. Mais que faire ? Un sapin de Noël sous terre ? En voilà une idée bien débile ? L'idée nous trottait dans la tête de chacun de nous deux depuis longtemps.

Décembre 2011, nous décidons de mettre en pratique notre idée. Nous imaginons force scénarios pour finalement retenir l'idée d'un sapin de Noël avec boules et guirlandes sous terre. C'est incongru, improbable, surprenant... et surtout, l'idée peut facilement dégénérer de manière totalement incontrôlable ! Bref, ça nous plaît. Une bonne idée est avant tout un plan susceptible d'être foireux ! Si ça marche, tant mieux on en rigolera ; et si ça foire complètement, on en rigolera d'autant plus.

Les complices

Il nous faut cependant des complices. FX est la première personne intéressée aux affaires. Malheureusement, faute d'un emploi du temps surchargé, il ne pourra se joindre à nous.
Nous pensons aussi à Petit Fred, Bruno ou Christian. Mais chacun d'eux ayant beaucoup d'affaires prenantes ou d'obligations parentales, nous ne préférons pas les mettre dans le secret. Ce sera une totale nouvelle équipe.

De Les responsables de l'opération !

Paul est la personne idéale comme complice. De la ressource en logistique et de l'idée. Il part évidemment dans notre opération.
Trois personnes ne suffisant pas, nous mettrons aussi Anaïs et Nicolas dans le coup. Le club Magnan ne sera pas le seul à se griller, l'ASBTP aussi !

Enfin, Brigitte est naturellement mise dans le secret. Traditionnellement, une grosse partie du club se retrouve à ripailler dans le chalet de Gérard et Brigitte au moment de Noël. Ce la sera le moment idéal.

Exception faite de Brigitte et de FX, nous sommes donc 6 pour l'organisation sous terre : Laetitia, Anaïs, Paul, Nicolas, Cyril et moi-même. Nous pensons comme cavité idéale à l'aven de l'Ollivier. Sauf que...

Comment compliquer une simple affaire

Comment compliquer une simple affaire ? En laissant à Gilles et Gérard le soin de choisir l'exploration du week-end au lieu de nous-mêmes !
Jeudi soir, deux semaines avant le jour J. Le club choisit de faire le réseau Sécu-Glacière ! Aie aie aie ! Tout se complique d'un coup ! Comment descendre un sapin dans l'aven de la Glacière ? Avec son puits chatière ? Pour mesurer la faisabilité, Anaïs et Nico partent en mission de reconnaissance dans ce réseau le dimanche qui suit. Verdict, on peut le faire. Le sapin devra descendre (et remonter) par le Trou de la Sécu. Nous installerons notre comédie dans la galerie entre les deux cavités, Trou de la Sécu et Aven de la Glacière.

Ainsi est le plan. En accord avec Brigitte, nous monterons à la Moulière le vendredi après-midi pour descendre en secret le sapin et le décorer. L'équipe passera la soirée au chalet avant de (re)-descendre le lendemain pour faire la surprise.

Jeudi 15 décembre

La réunion du club à Magnan. Paul et moi sommes seuls au local. Nous peaufinons quelques détails. Je monterai avec Anaïs et Nico le lendemain matin. Laetitia et Cyril dans la journée. Paul nous rejoindra après son travail.

J'ai déjà les boules de Noël, 36 de couleur or ainsi que les guirlandes, 2 fois 4m, toujours de couleur or. Laetitia tient absolument à descendre une bouteille de cidre et du foie gras pour des toasts ! Nous laissons de côté les guirlandes électriques (sur batteries), trop compliqué.

De Le sapin dans le Trou de la Sécu

Avec Paul, nous commençons le making-of de notre idée. Puis, après le départ de tout le monde, nous rangeons les boules et les guirlandes dans des bidons étanches. Entre temps, tout le club prépare les kits de cordes pour l'exploration sous terre. Il nous faut le kit de corde pour le Trou de la Sécu. Paul lance un prétexte bidon pour obtenir ledit kit.

Un dernier détail reste à régler : personne ne doit venir nous rejoindre le vendredi. Pour ce faire, les complices donnent rendez-vous — comme tout le monde — le samedi matin, devant le parking de la Glacière. Dans la journée du vendredi, nous annoncerons au reste du club que nous montons à la Moulière pour passer la soirée au chalet. Pris au dépourvu, personne ne pourra nous suivre !

Les spéléos que nous prendrons par surprise seront : Sidonie, Gérard, Guy et Gilles pour les Magnans. Grâce à Gilles, Agathe et Jodie seront aussi de la partie. Très bien, en plus de Magnan et de l'ASBTP, il y aura les Sophitaupes au programme !

Vendredi 16 décembre

Il nous manque l'essentiel : le sapin. Je retrouve Anaïs et Nico vendredi matin. Après quelques courses, nous achetons le sapin ensemble. Un sapin d'un peu plus de i1 de haut une fois sorti de son filet. Comme prévu, Laetitia, Cyril et Paul nous rejoindront plus tard dans la journée.

Départ pour la Moulière, parking de la Glacière, devant le Trou de la Sécu. Il fait froid et il pleut !!! Devant la voiture, profusion de kits à descendre. Nous sommes trois. Début du désespoir... mais quelle idée à la con !
Finalement, nous avons un kit-sapin, un kit-boules et un kit de cordes. Ouf, ça ira !

Anaïs part en tête pour équiper le trou. Nico la suit avec le sapin et je ferme la marche avec le reste de la décoration. La descente jusqu'en bas du dernier grand puits de 40m se fera sans mal. Déplacer le kit-sapin sans l'abîmer aura était le plus difficile (Anaïs et Nico veulent le récupérer pour chez eux !).
Heureusement d'ailleurs que la descente du sapin se passa sans heurts : déclencher un spéléo-secours avec un vrai sapin comme cause première d'obstruction... Renaud ne nous aurait plus jamais adressé la parole !

Nous partons à la recherche d'un bon endroit. Anaïs me montre les lieux possibles. Première option, directement en bas du dernier puits. Seconde option, à quelques mètres de la jonction avec l'aven de la Glacière. Troisième option, entre les deux. Nous choisissons la troisième option, la plus confortable.



Commence alors le montage du sapin et de sa décoration. Je place avec Anaïs les petits fils aux boules, pendant que Nico place une guirlande et les boules donc. Comme il nous reste un peu de décoration, Anaïs monte une guirlande-main courante sur le chemin tout en plaçant ici et là quelques boules de Noël sur des concrétions. Le temps de faire quelques photos et nous repartons... pas bien loin ! Laetitia et Cyril nous rejoignent rapidement ! Encore quelques photos, nous plaçons le foie gras et les toasts et nous repartons vers la surface... pour rejoindre Paul ! Venu trop tard, il verra le sapin le lendemain.

Dernier détail : en plus de faire froid et nuit, il neige ! Et le vent (froid) souffle fort ! Heureusement, Gérard et Brigitte débarquent précisément à leur chalet à ce moment-là. Nous courrons nous réfugier au chaud. Comme prévu préalablement, nous lançons un bobard à Gérard : nous avons fait aujourd'hui l'aven du Vigneron ! Comme nous le connaissons tous, nous n’avons aucun mal à donner force détails !

Après un énorme plat de pâtes et de quelques digestifs, il est l'heure de dormir. Demain, c'est le jour J !

Samedi 17 décembre

Rappelons cet adage : un bon plan est un plan qui foire... par les autres ! Félicitations à Gilles et Guy pour l'heure de retard ! En effet, Guy voulait absolument montrer à Gilles l'emplacement de la grotte de l'Oeil qui est sur le chemin ! Après que Gilles se soit trompé de route puis après que Guy cherche l'entrée de la grotte de l'Oeil... il arrivèrent, tous les deux avec Sidonie avec une heure de retard au chalet !
Et Agathe et Jodie ? Ne connaissant pas le chalet, elles ont attendu elles aussi pendant une heure ! Sur le parking de la Glacière ! Pleine forêt, froid, vent... que du bonheur !

Nous voilà enfin tous réunis. Les complices doivent impérativement descendre tous ensemble par le Trou de la Sécu. Tous les autres doivent passer par l'aven de la Glacière. Nous lançons un faux prétexte « il faut qu'on se rejoigne dans la Sécu parce qu'on n’a pas la corde pour passer dans le puits... ». Certains trouvent cet argument bizarre, mais ne disent mot. Tant mieux.
Malheureusement, Laetitia ne nous accompagnera pas sous terre, mais nous rejoindra dans la soirée, tardivement.

Un peu plus tard, sur le parking de la Glacière, entre l'entrée des deux cavités. Personne ne sait bien sûr que le Trou de la Sécu est déjà équipé, nous faisons mine de prendre un kit rempli de bidons vides pour prétexter l'équipement de la cavité.
Les deux équipes une fois séparées, les complices descendent tous rapidement dans la galerie du sapin de Noël. Il faut faire vite, nous avons encore un peu de décoration à faire.

Arrivés sur les lieux, nous disposons quelques bougies (loin du sapin !) et sur le chemin menant à la Glacière. Puis, nous nous cachons, silencieusement, en prêtant attention au moindre bruit... Le caméscope est prêt à filmer.



Agathe, Jodie et Gilles furent les premiers à arriver sur place. Comme prévu, ils virent les bougies en premier. Surprise, incrédulité... Gilles comprend rapidement ce qui se trame. Il faut attendre le reste de l'équipe pour découvrir la suite. Il part, seul, rejoindre Gérard, Guy et Sidonie pour les presser un peu sans rien leur dire. Bien joué Gilles !
Pendant ce temps, les deux filles continuent à découvrir le reste de la mise en scène. Toujours tous tapis dans le noir (et toujours en train de filmer la scène !), Anaïs les invite à rejoindre à notre planque. Gilles revient rapidement tout seul. Lui aussi découvre le sapin et lui aussi et invité à rejoindre notre planque.

Reste Sidonie, Gérard et Guy. Gérard est le premier à venir. Tout seul. Un magnifique cri de réaction, suivi d'un autre et d'un autre encore au fur et à mesure qu'il découvrait notre comédie. Toujours cachés dans le noir, nous lui chantons « Petit papa Noël » ! Il est lui aussi invité à nous rejoindre dans notre cachette.

Guy et Sidonie furent les derniers. Même sons d'exclamations et même chanson d’accueil ! Finalement tous réuni, nous sortons tous de notre planque, à la lumière de nos lampes.
Discussion, rigolade, explications, oui, on est des dingues... L'exploration prend rapidement le dessus sur le foie gras ! Direction la Galerie des Lacs, nous prendrons le foie gras après.



Épilogue

Une fois l'apéro pris sous terre, tout le monde participa au démontage de la décoration. Le sapin prit de nouveau le chemin des puits du Trou de la Sécu. Changement d'équipe toutefois.
Gérard, Sidonie, Jodie, Agathe, Paul, Gilles et moi-même partîmes avec le kit-sapin et le kit-boules.
Pendant ce temps, Guy, Anaïs, Nico et Cyril partirent pour l'aven de la Glacière.
Nous nous rejoignîmes tous ensemble presque au même moment à la surface.



Le reste ? Une soirée typique au chalet de la Moulière. Entre un festin copieusement arrosé entre deux histoires anciennes de Gérard et de Guy, les habitués savent de quoi je parle...

Michel

P.-S. Un autre plan est en cours d'idée. Ça viendra un jour, dans un mois un an ou dix ans, dans telle ou telle cavité, mais toujours de manière le plus inattendue possible. Inutile de demander le comment de cette idée, on changera de plan de toute façon !

Un sapin de Noël sous terre (vu par les Sophi-Taupes)

Date : Samedi 17 décembre 2011
TPST : 6 h

Participants équipe Glacière :
Sidonie, Gérard, Guy, Gilles (Spéléomagnan)
Jodie (Invitée)
Agathe (Taupe)

Participants équipe Sécu :
Anaïs, Nicolas (ASBTP)
Cyril, Paul, Michel (Spéléomagnan)

Nous voilà au point de rendez-vous, sur le parking de la Moulière avec Jodie. Nous attendons, attendons et attendons encore Gilles qui devait nous retrouver sur ce parking… Enfin je crois ? Je commence à douter après 45 min d'attente. Je sais qu’il est souvent en retard, mais là ?

Presque une heure plus tard, une voiture arrive enfin, c’est lui. Il nous expliquera que Gérard voulait absolument lui montrer l’entrée d’une cavité sur la route, et qu’ils ont du crapahuté pour ça. Bref, ce n’est pas un souci nous avons bien papoté avec Jodie dans la voiture, à se geler quand même avec le vent violent qui soufflait. Avant d’aller sous terre, nous faisons un détour par le chalet chaleureux tout en bois de Brigitte et Gérard, et à notre grand bonheur le poêle nous réchauffe à une grande vitesse, à tel point que l’envie de ressortir n’est plus là, mais bon nous sommes là pour aller sous terre, alors… C’est parti !

Nous nous équipons avec le vent glacial, et je ne tarde pas à chopper l’onglet, l’hiver est là ! Enfin…
Notre équipe descend dans la glacière que j’ai faite il y a un an, je me souviens au fur et à mesure de ma progression de cette belle cavité, deux chauves-souris sont là pour encore plus m’égayer. Ça fait du bien de revenir sous terre après presque deux mois !

Petit puits bien étroit qui m’avait posé problème à la remontée il y a un an. Ouf, on ne repassera pas par là !!:-)
Nous voilà arrivés dans un magnifique puits avec un pont de singe en plein milieu que nous prendrons pour jonctionner dans la Sécu. Arrivés de l’autre côté, Gilles content, aperçoit des bougies… étrange ? Il nous propose d’attendre là le reste du groupe. Après un instant il va les chercher et avec Jodie nous restons devant ce joli chemin illuminé de bougies. (Cela me rappelle le repas fait dans la Mescla avant mon départ en Nouvelle-Zélande, Nath et Paul avaient illuminé la grande salle où l’on avait mangé… bon souvenir !).

Après un instant assissent là toutes les deux, notre curiosité nous pousse à suivre ce chemin illuminé, s’ensuit la découverte d’une longue guirlande puis à notre grande surprise… un sapin de noël posé là au milieu avec des boules de Noël, du foie gras au pied du sapin accompagné de cidre. C’est énorme ! Nous sommes comme deux petites filles qui viennent de découvrir un trésor !!!
On comprend que c’est l’autre équipe qui a préparé cette belle mise en scène… on les retrouve dernière et les rejoignons pour se cacher avec eux et refaire la surprise aux autres. Cela marche très bien, tout le monde pousse des cris d’étonnement et de joies !!!

Nous continuons jusqu’à la galerie des lacs (magnifique !), avant de festoyer les toasts de foie gras accompagné de cidre et pour finir un gros toblerone !! Hum.

Après que l’autre équipe nous raconte toute leur mise en scène avec une longue préparation depuis plusieurs jours, nous reprenons notre route pour finir la traversée. Je me charge de déséquiper les puits avec l’aide de Gilles pour enkiter la corde de 90m. Nous prenons notre temps et discutons pleinement à tel point que les autres qui nous attendent dehors commencent un peu à s’inquiéter et surtout à se cailler !!

Sortie de la cavité avec le coucher de soleil, lumière rouge sur l’horizon, l’atmosphère est assainie par le vent violent laissant paraître une visibilité parfaite. Beau souvenir pour ma première traversée !
Le chalet est là pour nous réchauffer avant de repartir avec Jodie, les autres continueront de festoyer jusqu’au petit matin.

Merci aux Magnans et à l'ASPTP pour cette belle grande surprise !! Les Taupes doivent rivaliser à ça nous ont-ils dit… eu ça va être dure… mais bon, c’est un beau challenge !

Agathe

Commission jeune, spéléo en Ardèche

Date : samedi 17 et dimanche 18 décembre 2011

Voici une petite sortie de la FFS, hors club magnan, que je vais essayer de résumer en faisant au plus court, j’y ai participé en me lançant à la dernière minute dans cette aventure qui réunit pleins de jeunes et moins jeunes spéléos de toutes les régions de France…

Participantes : Mary-Annick (de l’ASBTP) avec qui j’ai fait le covoiturage et moi Celia (unique représentante du club SpéléoMagnan)

Après 5 h 30 de route au total (en ne trouvant pas la route du premier coup, pour être digne du club magnan), après être passé de village en village, des routes barrées, des chemins escarpés, des ronds-points sans indications… nous arrivons enfin à Vallon Pont d’Arc, en force, seules représentantes de la communauté spéléo de Nice et sa région. Les gens arrivèrent au compte-gouttes, venant de toute région (du Lot, de Marseille, de Charente-Maritime, d’Isère, de Savoie, de Lorraine, et même du Nord…) au fur et à mesure que la nuit avançait… Première nuit en dortoir, avec 12 personnes assoiffées de spéléos, c’était marrant ! Réveil à 8 h pour une première journée spéléo : Il y’avait le choix entre 3 grottes : grotte Grégoire-Les fées, Event sup de la Foussoubie ou Grotte de St Marcel-Despeysse…

Samedi, j’ai choisi pour cette première journée la grotte de Grégoire les fées, qui s’effectue en 4 h à peu près : grotte très sympa que j’ai apprécié par la diversité du parcours rencontré, et qui permet de réviser, pour ma part, toutes les techniques. En effet, il y’avait de tout : des puits larges jusqu’à 35 m, des puits étroits, des étroitures, des remontées sur cordes, de l’escalade, de la désescalade, j’ai même fait une initiation au pendule, que j’ai raté et qui a fini en une conversion improvisée… (un peu stressant, quand c’est la première fois que tu en fais une…)… Après une petite remontée en escalade au début puis sur la corde dans un deuxième temps (et oui j’ai été têtue, on m’a laissé le choix entre l’escalade ou la remontée sur corde, j’ai choisi de grimper, mais je me suis vite aperçu que je pouvais moins me fatiguer à tirer sur les bras et les jambes et utiliser le principe de la remontée sur corde… Il faut bien se mettre dans la tête que la spéléo c’est un sport de fainéant… ). C’est après ces efforts que nous avons mangé entre deux boyaux de la grotte (un pique-nique bien amélioré avec le réchaud, les couverts, le café ou le thé, le foie gras… Bref un repas frugal et royal). Nous avons ensuite continué à travers divers boyaux, quelques étroitures sympas où il fallait ramper, pour arriver dans « l’anus » (je vous laisse imaginer comment est fait ce boyau). Puis nous remontâmes par d’autres galeries qu’ils auraient pu appeler l’intestin, puis l’estomac, pour rester dans le thème… et nous finirent par une traversée entre deux « falaises », au-dessus d’un lac, par une sorte de via ferrata souterraine… À la sortie, une grande salle, où l’on a pu observer des chauves-souris de diverses tailles, puis nous avons regagné le village par une petite ballade sympathique qui longe l’Ardèche… puis ensuite nous sommes rentrés au chalet à Vallon Pont d’Arc.
En pleine nuit, après avoir bien mangé et surtout bien bu, certains sont partis en expé à la grotte Foussoubie, qui est très courte à faire, mais auquel l’on doit se mouiller à la fin. C’était pour leur challenge de faire les 3 grottes proposées sur les deux jours.

Le lendemain, je suis parti faire une partie de la grotte St Marcel, sans faire toute la traversée avec celle de Despeysse, car nous devions finir assez tôt, entre ceux qui ont beaucoup de route et ceux qui ont un train à prendre… Mary-Annick voulant rentrer tôt, je me suis donc mis avec des gens qui doivent impérativement finir tôt aussi. J’ai donc découvert tranquillement l’entrée de la grotte St Marcel : un énorme boulevard, ouvert aussi à la visite ! Puis nous avons marché dans les galeries. C’était une rando dans une grotte, car tout était grand, il n’y avait pas trop besoin de matos. On est passé dans quelques étroitures, vu diverses et variées concrétions, ainsi que pleins de minuscules petits cristaux incrustés dans la roche, qui brillent comme des étoiles…

Puis le retour en voiture jusqu’à Nice, se fera tranquillement, en seulement 3 h 30 de route au lieu de 5 h à l’aller. De belles rencontres, de beaux paysages, du sport, voilèrent pour résumer ce week-end qui fut très sympathique, et qui m’a permis de revoir toutes les techniques de base.

Célia

dimanche 11 décembre 2011

Entrainement aux techniques légères de spéléologie

Date : Samedi 10 décembre 2011
Participants : Paul, Alex (Spéléo-Magnan), Agathe (Sophitaupe), Pascal (Martel)

La journée avec Pascal c'est bien passée. Révision et approfondissement des techniques connues. Nous avons aussi appris les bases de l'utilisation des as pour de l'équipement light. Journée sympa et enrichissante à la doline 37L si je ne fais pas erreur !

Paul

Retrouvez d'autres documents techniques :

- la progression sur cordes spéléo, du débutant au professionnel !
- réchappe et auto-secours spéléo
- le matériel de spéléo expliqué aux débutants

D'autres fiches sont à venir...

Grotte des Caranques

Date : Samedi 10 décembre 2011
Participants : Térésa (SBE Rio de Janeiro), Valérie (GSM), Christian (GSM)
TPST : 2 heures 30

Samedi, j'ai fixé rendez-vous à Valérie à 8 heures 30 devant le club. Sur la route pour rejoindre le parking de l'Ours, nous faisons un détour par Pré-du-Lac afin que Térésa puisse découvrir notre région et puisse immortaliser ces instants avec son appareil photo.

Pas de problèmes notables pour la montée à la grotte, que nous rejoignons en une demi-heure.

Visite de la cavité cool; nous prenons notre temps, afin de laisser le loisir à Térésa de pouvoir retourner à Rio de Janeiro (Brésil) avec de belles images. Passage pour rejoindre le couloir du vestiaire, la retenue est bien pleine d'eau, mais pas de souci pour passer. Le passage de la jonction avec la seconde partie ne pose aucun problème, et c est avec ravissement que Térésa découvre la suite de cette cavité.

Après plusieurs séances de photos, nous retrouvons la sortie ou nous rejoignons les voitures en nous amusants dans le cône d'éboulis.

Seule rencontre, un chasseur dans le bois en rive gauche du lit de l'Ours.

Retour sur Nice par les gorges du Loup, où Térésa n'a pas manqué de faire quelques images de la cascade de Courme.

Nous retrouvons tous les trois chez moi, afin de boire une petite bière entre spéléos du monde.

Christian STARCK

Retrouvez des photos de la grotte des Caranques en suivant ce lien

vendredi 9 décembre 2011

Séance spéléo-photo à la Baume des Caranques

Petite séance photo le week-end dernier avec dans le rôle des photographes, Nico et Alex ; et dans le rôle des accompagnateurs (patient) Sidonie, Anaïs et Paul.


Les photos sont à voir en plus grand format en suivant ce lien

jeudi 8 décembre 2011

Rocher de Roquebrune sur Argens

Date : Dimanche 4 décembre 2011
Participants : Cynthia, Gilles, Maëlle, Gérard, Brigitte, Nathalie et Celia et nos deux compagnons à 4 pattes Rêve et Puppy

En ce beau dimanche ensoleillé, nous nous sommes donné rendez-vous vers 8 h à Magnan, pour nous faire l’escalade du rocher de Roquebrune sur Argens. Étant un peu endormis durant le trajet, nous avons pris un petit dej dans une boulangerie à Roquebrune sur Argens, puis nous sommes allés en voiture jusqu’au point de départ pour escalader ce rocher isolé qui dresse fièrement ses tons ocre au-dessus de la plaine. Après repérage et mémorisation de l’itinéraire, nous avons entamé l’ascension jusqu’au sommet des Trois Croix à 373m… où une superbe vue sur toute la plaine, les sommets enneigés, la forêt, la mer, l’Esterel… nous entourait. Il y’avait également beaucoup de vent à cette altitude. C’est durant cette première ascension que le petit yorkshire Puppy nous a fait une petite frayeur en s’étant fait mal à la patte… heureusement, il n’y a eu rien de grave et ce petit malin de Puppy avait trouvé le moyen pour finir l’ascension dans le sac à dos de sa maîtresse.

Puis nous sommes redescendus pour remonter sur le 2e sommet. En cours de chemin, dans un endroit ensoleillé, à l’abri du vent, nous avons repris des forces avec nos pique-niques. Puis, pendant que certains faisaient la sieste digestive, moi, Nathalie et Gilles sommes partis explorer le 2e sommet à 370m, auquel on y accède par des petits escarpements avec quelques passages équipés, ce qui donne un aspect ludique à la randonnée. Arrivée en haut, encore une fois, une superbe et magnifique vue nous attendait. On se croyait dans les canyons de l’Ouest américain. Nous avons fait demi-tour pour rejoindre les autres, car les chiens ne peuvent pas emprunter ce chemin. Nous avons donc continué un autre chemin à travers la forêt pour aller dans le vallon entre le 3e et 4e sommet, dans l’espoir de trouver les grottes troglodytes.
Les chemins n’étaient pas faciles à trouver, mais nous avons quand même fini à trouver les grottes troglodytes, et en particulier la grotte d’un moine ermite de 88ans dont nous avons visité sa « maison » et son confort rudimentaire.

C’est alors que nous sommes retournés sur nos pas. Sur le chemin, une sorte de rocher blanc attiré vivement notre attention. Mais en fait, ça n’avait rien de palpitant.
Nous sommes arrivés aux voitures vers 15 h 30. Après avoir visité le marché de Noël de la place de roquebrune et nous être réchauffés avec une boisson chaude, nous sommes retournés à Nice.

Ce fut une randonnée bien sympathique et le côté ludique avec les différents passages escarpés, les escalades et les désescalades m’ont beaucoup ! À refaire pour aller explorer d’autres chemins !

Les photos sont à voir en suivant ce lien

Célia