vendredi 23 décembre 2011

Baume des Caranques

Après les photos de Nico et Alex, celles de Christian ! Toujours dans la Baume des Caranques.

dimanche 18 décembre 2011

Un sapin de Noël sous terre

Date : de vendredi 16 décembre à dimanche 18 décembre 2011
Lieu : Andon, la Moulière (06)

Participants :

  • Anaïs, Nicolas (ASBTP), Laetitia, Cyril, Paul et Michel (Spéléomagnan) pour l'organisation « Un sapin sous terre » ;
  • Sidonie, Gérard, Gilles, Guy pour la surprise ;
  • Agathe (Sophitaupe) et Jodie (invitée) pour la surprise aussi ;
  • Brigitte pour l'intendance et la complicité dans l'organisation !

TPST :


  • vendredi 16 : 4 heures ;
  • samedi 17 : 5 heures environ.

Noël sous terre par speleomagnan

Préambule

Il était une fois, 4 fous furieux qui montèrent une blague légendaire parmi les Magnans. Laetitia, Petit Fred, Bruno et Christian décidèrent de fabriquer de toutes pièces un bar dans la grotte des Caranques. Le lendemain de leur lourde opération, une autre équipe Magnan, innocente de ce qui se tramait ici-bas eu la bonne surprise de découvrir un véritable bar avec force porcelaines, petit four et tenue de soirée dans un passage improbable. Cette opération menée dans le plus grand secret acquit au fil des ans une grande réputation dans notre club. Une telle blague se devait un jour d'être remise au goût du jour. Ce fut par un froid week-end de décembre 2011.


Introduction aux conneries


Novembre 2011. Laetitia et moi-même (Michel) organisons une journée Halloween dans la grotte de la Mescla. Devant ce succès, nous décidons tous les deux de frapper plus fort. Mais que faire ? Un sapin de Noël sous terre ? En voilà une idée bien débile ? L'idée nous trottait dans la tête de chacun de nous deux depuis longtemps.

Décembre 2011, nous décidons de mettre en pratique notre idée. Nous imaginons force scénarios pour finalement retenir l'idée d'un sapin de Noël avec boules et guirlandes sous terre. C'est incongru, improbable, surprenant... et surtout, l'idée peut facilement dégénérer de manière totalement incontrôlable ! Bref, ça nous plaît. Une bonne idée est avant tout un plan susceptible d'être foireux ! Si ça marche, tant mieux on en rigolera ; et si ça foire complètement, on en rigolera d'autant plus.

Les complices

Il nous faut cependant des complices. FX est la première personne intéressée aux affaires. Malheureusement, faute d'un emploi du temps surchargé, il ne pourra se joindre à nous.
Nous pensons aussi à Petit Fred, Bruno ou Christian. Mais chacun d'eux ayant beaucoup d'affaires prenantes ou d'obligations parentales, nous ne préférons pas les mettre dans le secret. Ce sera une totale nouvelle équipe.

De Les responsables de l'opération !

Paul est la personne idéale comme complice. De la ressource en logistique et de l'idée. Il part évidemment dans notre opération.
Trois personnes ne suffisant pas, nous mettrons aussi Anaïs et Nicolas dans le coup. Le club Magnan ne sera pas le seul à se griller, l'ASBTP aussi !

Enfin, Brigitte est naturellement mise dans le secret. Traditionnellement, une grosse partie du club se retrouve à ripailler dans le chalet de Gérard et Brigitte au moment de Noël. Ce la sera le moment idéal.

Exception faite de Brigitte et de FX, nous sommes donc 6 pour l'organisation sous terre : Laetitia, Anaïs, Paul, Nicolas, Cyril et moi-même. Nous pensons comme cavité idéale à l'aven de l'Ollivier. Sauf que...

Comment compliquer une simple affaire

Comment compliquer une simple affaire ? En laissant à Gilles et Gérard le soin de choisir l'exploration du week-end au lieu de nous-mêmes !
Jeudi soir, deux semaines avant le jour J. Le club choisit de faire le réseau Sécu-Glacière ! Aie aie aie ! Tout se complique d'un coup ! Comment descendre un sapin dans l'aven de la Glacière ? Avec son puits chatière ? Pour mesurer la faisabilité, Anaïs et Nico partent en mission de reconnaissance dans ce réseau le dimanche qui suit. Verdict, on peut le faire. Le sapin devra descendre (et remonter) par le Trou de la Sécu. Nous installerons notre comédie dans la galerie entre les deux cavités, Trou de la Sécu et Aven de la Glacière.

Ainsi est le plan. En accord avec Brigitte, nous monterons à la Moulière le vendredi après-midi pour descendre en secret le sapin et le décorer. L'équipe passera la soirée au chalet avant de (re)-descendre le lendemain pour faire la surprise.

Jeudi 15 décembre

La réunion du club à Magnan. Paul et moi sommes seuls au local. Nous peaufinons quelques détails. Je monterai avec Anaïs et Nico le lendemain matin. Laetitia et Cyril dans la journée. Paul nous rejoindra après son travail.

J'ai déjà les boules de Noël, 36 de couleur or ainsi que les guirlandes, 2 fois 4m, toujours de couleur or. Laetitia tient absolument à descendre une bouteille de cidre et du foie gras pour des toasts ! Nous laissons de côté les guirlandes électriques (sur batteries), trop compliqué.

De Le sapin dans le Trou de la Sécu

Avec Paul, nous commençons le making-of de notre idée. Puis, après le départ de tout le monde, nous rangeons les boules et les guirlandes dans des bidons étanches. Entre temps, tout le club prépare les kits de cordes pour l'exploration sous terre. Il nous faut le kit de corde pour le Trou de la Sécu. Paul lance un prétexte bidon pour obtenir ledit kit.

Un dernier détail reste à régler : personne ne doit venir nous rejoindre le vendredi. Pour ce faire, les complices donnent rendez-vous — comme tout le monde — le samedi matin, devant le parking de la Glacière. Dans la journée du vendredi, nous annoncerons au reste du club que nous montons à la Moulière pour passer la soirée au chalet. Pris au dépourvu, personne ne pourra nous suivre !

Les spéléos que nous prendrons par surprise seront : Sidonie, Gérard, Guy et Gilles pour les Magnans. Grâce à Gilles, Agathe et Jodie seront aussi de la partie. Très bien, en plus de Magnan et de l'ASBTP, il y aura les Sophitaupes au programme !

Vendredi 16 décembre

Il nous manque l'essentiel : le sapin. Je retrouve Anaïs et Nico vendredi matin. Après quelques courses, nous achetons le sapin ensemble. Un sapin d'un peu plus de i1 de haut une fois sorti de son filet. Comme prévu, Laetitia, Cyril et Paul nous rejoindront plus tard dans la journée.

Départ pour la Moulière, parking de la Glacière, devant le Trou de la Sécu. Il fait froid et il pleut !!! Devant la voiture, profusion de kits à descendre. Nous sommes trois. Début du désespoir... mais quelle idée à la con !
Finalement, nous avons un kit-sapin, un kit-boules et un kit de cordes. Ouf, ça ira !

Anaïs part en tête pour équiper le trou. Nico la suit avec le sapin et je ferme la marche avec le reste de la décoration. La descente jusqu'en bas du dernier grand puits de 40m se fera sans mal. Déplacer le kit-sapin sans l'abîmer aura était le plus difficile (Anaïs et Nico veulent le récupérer pour chez eux !).
Heureusement d'ailleurs que la descente du sapin se passa sans heurts : déclencher un spéléo-secours avec un vrai sapin comme cause première d'obstruction... Renaud ne nous aurait plus jamais adressé la parole !

Nous partons à la recherche d'un bon endroit. Anaïs me montre les lieux possibles. Première option, directement en bas du dernier puits. Seconde option, à quelques mètres de la jonction avec l'aven de la Glacière. Troisième option, entre les deux. Nous choisissons la troisième option, la plus confortable.



Commence alors le montage du sapin et de sa décoration. Je place avec Anaïs les petits fils aux boules, pendant que Nico place une guirlande et les boules donc. Comme il nous reste un peu de décoration, Anaïs monte une guirlande-main courante sur le chemin tout en plaçant ici et là quelques boules de Noël sur des concrétions. Le temps de faire quelques photos et nous repartons... pas bien loin ! Laetitia et Cyril nous rejoignent rapidement ! Encore quelques photos, nous plaçons le foie gras et les toasts et nous repartons vers la surface... pour rejoindre Paul ! Venu trop tard, il verra le sapin le lendemain.

Dernier détail : en plus de faire froid et nuit, il neige ! Et le vent (froid) souffle fort ! Heureusement, Gérard et Brigitte débarquent précisément à leur chalet à ce moment-là. Nous courrons nous réfugier au chaud. Comme prévu préalablement, nous lançons un bobard à Gérard : nous avons fait aujourd'hui l'aven du Vigneron ! Comme nous le connaissons tous, nous n’avons aucun mal à donner force détails !

Après un énorme plat de pâtes et de quelques digestifs, il est l'heure de dormir. Demain, c'est le jour J !

Samedi 17 décembre

Rappelons cet adage : un bon plan est un plan qui foire... par les autres ! Félicitations à Gilles et Guy pour l'heure de retard ! En effet, Guy voulait absolument montrer à Gilles l'emplacement de la grotte de l'Oeil qui est sur le chemin ! Après que Gilles se soit trompé de route puis après que Guy cherche l'entrée de la grotte de l'Oeil... il arrivèrent, tous les deux avec Sidonie avec une heure de retard au chalet !
Et Agathe et Jodie ? Ne connaissant pas le chalet, elles ont attendu elles aussi pendant une heure ! Sur le parking de la Glacière ! Pleine forêt, froid, vent... que du bonheur !

Nous voilà enfin tous réunis. Les complices doivent impérativement descendre tous ensemble par le Trou de la Sécu. Tous les autres doivent passer par l'aven de la Glacière. Nous lançons un faux prétexte « il faut qu'on se rejoigne dans la Sécu parce qu'on n’a pas la corde pour passer dans le puits... ». Certains trouvent cet argument bizarre, mais ne disent mot. Tant mieux.
Malheureusement, Laetitia ne nous accompagnera pas sous terre, mais nous rejoindra dans la soirée, tardivement.

Un peu plus tard, sur le parking de la Glacière, entre l'entrée des deux cavités. Personne ne sait bien sûr que le Trou de la Sécu est déjà équipé, nous faisons mine de prendre un kit rempli de bidons vides pour prétexter l'équipement de la cavité.
Les deux équipes une fois séparées, les complices descendent tous rapidement dans la galerie du sapin de Noël. Il faut faire vite, nous avons encore un peu de décoration à faire.

Arrivés sur les lieux, nous disposons quelques bougies (loin du sapin !) et sur le chemin menant à la Glacière. Puis, nous nous cachons, silencieusement, en prêtant attention au moindre bruit... Le caméscope est prêt à filmer.



Agathe, Jodie et Gilles furent les premiers à arriver sur place. Comme prévu, ils virent les bougies en premier. Surprise, incrédulité... Gilles comprend rapidement ce qui se trame. Il faut attendre le reste de l'équipe pour découvrir la suite. Il part, seul, rejoindre Gérard, Guy et Sidonie pour les presser un peu sans rien leur dire. Bien joué Gilles !
Pendant ce temps, les deux filles continuent à découvrir le reste de la mise en scène. Toujours tous tapis dans le noir (et toujours en train de filmer la scène !), Anaïs les invite à rejoindre à notre planque. Gilles revient rapidement tout seul. Lui aussi découvre le sapin et lui aussi et invité à rejoindre notre planque.

Reste Sidonie, Gérard et Guy. Gérard est le premier à venir. Tout seul. Un magnifique cri de réaction, suivi d'un autre et d'un autre encore au fur et à mesure qu'il découvrait notre comédie. Toujours cachés dans le noir, nous lui chantons « Petit papa Noël » ! Il est lui aussi invité à nous rejoindre dans notre cachette.

Guy et Sidonie furent les derniers. Même sons d'exclamations et même chanson d’accueil ! Finalement tous réuni, nous sortons tous de notre planque, à la lumière de nos lampes.
Discussion, rigolade, explications, oui, on est des dingues... L'exploration prend rapidement le dessus sur le foie gras ! Direction la Galerie des Lacs, nous prendrons le foie gras après.



Épilogue

Une fois l'apéro pris sous terre, tout le monde participa au démontage de la décoration. Le sapin prit de nouveau le chemin des puits du Trou de la Sécu. Changement d'équipe toutefois.
Gérard, Sidonie, Jodie, Agathe, Paul, Gilles et moi-même partîmes avec le kit-sapin et le kit-boules.
Pendant ce temps, Guy, Anaïs, Nico et Cyril partirent pour l'aven de la Glacière.
Nous nous rejoignîmes tous ensemble presque au même moment à la surface.



Le reste ? Une soirée typique au chalet de la Moulière. Entre un festin copieusement arrosé entre deux histoires anciennes de Gérard et de Guy, les habitués savent de quoi je parle...

Michel

P.-S. Un autre plan est en cours d'idée. Ça viendra un jour, dans un mois un an ou dix ans, dans telle ou telle cavité, mais toujours de manière le plus inattendue possible. Inutile de demander le comment de cette idée, on changera de plan de toute façon !

Un sapin de Noël sous terre (vu par les Sophi-Taupes)

Date : Samedi 17 décembre 2011
TPST : 6 h

Participants équipe Glacière :
Sidonie, Gérard, Guy, Gilles (Spéléomagnan)
Jodie (Invitée)
Agathe (Taupe)

Participants équipe Sécu :
Anaïs, Nicolas (ASBTP)
Cyril, Paul, Michel (Spéléomagnan)

Nous voilà au point de rendez-vous, sur le parking de la Moulière avec Jodie. Nous attendons, attendons et attendons encore Gilles qui devait nous retrouver sur ce parking… Enfin je crois ? Je commence à douter après 45 min d'attente. Je sais qu’il est souvent en retard, mais là ?

Presque une heure plus tard, une voiture arrive enfin, c’est lui. Il nous expliquera que Gérard voulait absolument lui montrer l’entrée d’une cavité sur la route, et qu’ils ont du crapahuté pour ça. Bref, ce n’est pas un souci nous avons bien papoté avec Jodie dans la voiture, à se geler quand même avec le vent violent qui soufflait. Avant d’aller sous terre, nous faisons un détour par le chalet chaleureux tout en bois de Brigitte et Gérard, et à notre grand bonheur le poêle nous réchauffe à une grande vitesse, à tel point que l’envie de ressortir n’est plus là, mais bon nous sommes là pour aller sous terre, alors… C’est parti !

Nous nous équipons avec le vent glacial, et je ne tarde pas à chopper l’onglet, l’hiver est là ! Enfin…
Notre équipe descend dans la glacière que j’ai faite il y a un an, je me souviens au fur et à mesure de ma progression de cette belle cavité, deux chauves-souris sont là pour encore plus m’égayer. Ça fait du bien de revenir sous terre après presque deux mois !

Petit puits bien étroit qui m’avait posé problème à la remontée il y a un an. Ouf, on ne repassera pas par là !!:-)
Nous voilà arrivés dans un magnifique puits avec un pont de singe en plein milieu que nous prendrons pour jonctionner dans la Sécu. Arrivés de l’autre côté, Gilles content, aperçoit des bougies… étrange ? Il nous propose d’attendre là le reste du groupe. Après un instant il va les chercher et avec Jodie nous restons devant ce joli chemin illuminé de bougies. (Cela me rappelle le repas fait dans la Mescla avant mon départ en Nouvelle-Zélande, Nath et Paul avaient illuminé la grande salle où l’on avait mangé… bon souvenir !).

Après un instant assissent là toutes les deux, notre curiosité nous pousse à suivre ce chemin illuminé, s’ensuit la découverte d’une longue guirlande puis à notre grande surprise… un sapin de noël posé là au milieu avec des boules de Noël, du foie gras au pied du sapin accompagné de cidre. C’est énorme ! Nous sommes comme deux petites filles qui viennent de découvrir un trésor !!!
On comprend que c’est l’autre équipe qui a préparé cette belle mise en scène… on les retrouve dernière et les rejoignons pour se cacher avec eux et refaire la surprise aux autres. Cela marche très bien, tout le monde pousse des cris d’étonnement et de joies !!!

Nous continuons jusqu’à la galerie des lacs (magnifique !), avant de festoyer les toasts de foie gras accompagné de cidre et pour finir un gros toblerone !! Hum.

Après que l’autre équipe nous raconte toute leur mise en scène avec une longue préparation depuis plusieurs jours, nous reprenons notre route pour finir la traversée. Je me charge de déséquiper les puits avec l’aide de Gilles pour enkiter la corde de 90m. Nous prenons notre temps et discutons pleinement à tel point que les autres qui nous attendent dehors commencent un peu à s’inquiéter et surtout à se cailler !!

Sortie de la cavité avec le coucher de soleil, lumière rouge sur l’horizon, l’atmosphère est assainie par le vent violent laissant paraître une visibilité parfaite. Beau souvenir pour ma première traversée !
Le chalet est là pour nous réchauffer avant de repartir avec Jodie, les autres continueront de festoyer jusqu’au petit matin.

Merci aux Magnans et à l'ASPTP pour cette belle grande surprise !! Les Taupes doivent rivaliser à ça nous ont-ils dit… eu ça va être dure… mais bon, c’est un beau challenge !

Agathe

Commission jeune, spéléo en Ardèche

Date : samedi 17 et dimanche 18 décembre 2011

Voici une petite sortie de la FFS, hors club magnan, que je vais essayer de résumer en faisant au plus court, j’y ai participé en me lançant à la dernière minute dans cette aventure qui réunit pleins de jeunes et moins jeunes spéléos de toutes les régions de France…

Participantes : Mary-Annick (de l’ASBTP) avec qui j’ai fait le covoiturage et moi Celia (unique représentante du club SpéléoMagnan)

Après 5 h 30 de route au total (en ne trouvant pas la route du premier coup, pour être digne du club magnan), après être passé de village en village, des routes barrées, des chemins escarpés, des ronds-points sans indications… nous arrivons enfin à Vallon Pont d’Arc, en force, seules représentantes de la communauté spéléo de Nice et sa région. Les gens arrivèrent au compte-gouttes, venant de toute région (du Lot, de Marseille, de Charente-Maritime, d’Isère, de Savoie, de Lorraine, et même du Nord…) au fur et à mesure que la nuit avançait… Première nuit en dortoir, avec 12 personnes assoiffées de spéléos, c’était marrant ! Réveil à 8 h pour une première journée spéléo : Il y’avait le choix entre 3 grottes : grotte Grégoire-Les fées, Event sup de la Foussoubie ou Grotte de St Marcel-Despeysse…

Samedi, j’ai choisi pour cette première journée la grotte de Grégoire les fées, qui s’effectue en 4 h à peu près : grotte très sympa que j’ai apprécié par la diversité du parcours rencontré, et qui permet de réviser, pour ma part, toutes les techniques. En effet, il y’avait de tout : des puits larges jusqu’à 35 m, des puits étroits, des étroitures, des remontées sur cordes, de l’escalade, de la désescalade, j’ai même fait une initiation au pendule, que j’ai raté et qui a fini en une conversion improvisée… (un peu stressant, quand c’est la première fois que tu en fais une…)… Après une petite remontée en escalade au début puis sur la corde dans un deuxième temps (et oui j’ai été têtue, on m’a laissé le choix entre l’escalade ou la remontée sur corde, j’ai choisi de grimper, mais je me suis vite aperçu que je pouvais moins me fatiguer à tirer sur les bras et les jambes et utiliser le principe de la remontée sur corde… Il faut bien se mettre dans la tête que la spéléo c’est un sport de fainéant… ). C’est après ces efforts que nous avons mangé entre deux boyaux de la grotte (un pique-nique bien amélioré avec le réchaud, les couverts, le café ou le thé, le foie gras… Bref un repas frugal et royal). Nous avons ensuite continué à travers divers boyaux, quelques étroitures sympas où il fallait ramper, pour arriver dans « l’anus » (je vous laisse imaginer comment est fait ce boyau). Puis nous remontâmes par d’autres galeries qu’ils auraient pu appeler l’intestin, puis l’estomac, pour rester dans le thème… et nous finirent par une traversée entre deux « falaises », au-dessus d’un lac, par une sorte de via ferrata souterraine… À la sortie, une grande salle, où l’on a pu observer des chauves-souris de diverses tailles, puis nous avons regagné le village par une petite ballade sympathique qui longe l’Ardèche… puis ensuite nous sommes rentrés au chalet à Vallon Pont d’Arc.
En pleine nuit, après avoir bien mangé et surtout bien bu, certains sont partis en expé à la grotte Foussoubie, qui est très courte à faire, mais auquel l’on doit se mouiller à la fin. C’était pour leur challenge de faire les 3 grottes proposées sur les deux jours.

Le lendemain, je suis parti faire une partie de la grotte St Marcel, sans faire toute la traversée avec celle de Despeysse, car nous devions finir assez tôt, entre ceux qui ont beaucoup de route et ceux qui ont un train à prendre… Mary-Annick voulant rentrer tôt, je me suis donc mis avec des gens qui doivent impérativement finir tôt aussi. J’ai donc découvert tranquillement l’entrée de la grotte St Marcel : un énorme boulevard, ouvert aussi à la visite ! Puis nous avons marché dans les galeries. C’était une rando dans une grotte, car tout était grand, il n’y avait pas trop besoin de matos. On est passé dans quelques étroitures, vu diverses et variées concrétions, ainsi que pleins de minuscules petits cristaux incrustés dans la roche, qui brillent comme des étoiles…

Puis le retour en voiture jusqu’à Nice, se fera tranquillement, en seulement 3 h 30 de route au lieu de 5 h à l’aller. De belles rencontres, de beaux paysages, du sport, voilèrent pour résumer ce week-end qui fut très sympathique, et qui m’a permis de revoir toutes les techniques de base.

Célia

dimanche 11 décembre 2011

Entrainement aux techniques légères de spéléologie

Date : Samedi 10 décembre 2011
Participants : Paul, Alex (Spéléo-Magnan), Agathe (Sophitaupe), Pascal (Martel)

La journée avec Pascal c'est bien passée. Révision et approfondissement des techniques connues. Nous avons aussi appris les bases de l'utilisation des as pour de l'équipement light. Journée sympa et enrichissante à la doline 37L si je ne fais pas erreur !

Paul

Retrouvez d'autres documents techniques :

- la progression sur cordes spéléo, du débutant au professionnel !
- réchappe et auto-secours spéléo
- le matériel de spéléo expliqué aux débutants

D'autres fiches sont à venir...

Grotte des Caranques

Date : Samedi 10 décembre 2011
Participants : Térésa (SBE Rio de Janeiro), Valérie (GSM), Christian (GSM)
TPST : 2 heures 30

Samedi, j'ai fixé rendez-vous à Valérie à 8 heures 30 devant le club. Sur la route pour rejoindre le parking de l'Ours, nous faisons un détour par Pré-du-Lac afin que Térésa puisse découvrir notre région et puisse immortaliser ces instants avec son appareil photo.

Pas de problèmes notables pour la montée à la grotte, que nous rejoignons en une demi-heure.

Visite de la cavité cool; nous prenons notre temps, afin de laisser le loisir à Térésa de pouvoir retourner à Rio de Janeiro (Brésil) avec de belles images. Passage pour rejoindre le couloir du vestiaire, la retenue est bien pleine d'eau, mais pas de souci pour passer. Le passage de la jonction avec la seconde partie ne pose aucun problème, et c est avec ravissement que Térésa découvre la suite de cette cavité.

Après plusieurs séances de photos, nous retrouvons la sortie ou nous rejoignons les voitures en nous amusants dans le cône d'éboulis.

Seule rencontre, un chasseur dans le bois en rive gauche du lit de l'Ours.

Retour sur Nice par les gorges du Loup, où Térésa n'a pas manqué de faire quelques images de la cascade de Courme.

Nous retrouvons tous les trois chez moi, afin de boire une petite bière entre spéléos du monde.

Christian STARCK

Retrouvez des photos de la grotte des Caranques en suivant ce lien

vendredi 9 décembre 2011

Séance spéléo-photo à la Baume des Caranques

Petite séance photo le week-end dernier avec dans le rôle des photographes, Nico et Alex ; et dans le rôle des accompagnateurs (patient) Sidonie, Anaïs et Paul.


Les photos sont à voir en plus grand format en suivant ce lien

jeudi 8 décembre 2011

Rocher de Roquebrune sur Argens

Date : Dimanche 4 décembre 2011
Participants : Cynthia, Gilles, Maëlle, Gérard, Brigitte, Nathalie et Celia et nos deux compagnons à 4 pattes Rêve et Puppy

En ce beau dimanche ensoleillé, nous nous sommes donné rendez-vous vers 8 h à Magnan, pour nous faire l’escalade du rocher de Roquebrune sur Argens. Étant un peu endormis durant le trajet, nous avons pris un petit dej dans une boulangerie à Roquebrune sur Argens, puis nous sommes allés en voiture jusqu’au point de départ pour escalader ce rocher isolé qui dresse fièrement ses tons ocre au-dessus de la plaine. Après repérage et mémorisation de l’itinéraire, nous avons entamé l’ascension jusqu’au sommet des Trois Croix à 373m… où une superbe vue sur toute la plaine, les sommets enneigés, la forêt, la mer, l’Esterel… nous entourait. Il y’avait également beaucoup de vent à cette altitude. C’est durant cette première ascension que le petit yorkshire Puppy nous a fait une petite frayeur en s’étant fait mal à la patte… heureusement, il n’y a eu rien de grave et ce petit malin de Puppy avait trouvé le moyen pour finir l’ascension dans le sac à dos de sa maîtresse.

Puis nous sommes redescendus pour remonter sur le 2e sommet. En cours de chemin, dans un endroit ensoleillé, à l’abri du vent, nous avons repris des forces avec nos pique-niques. Puis, pendant que certains faisaient la sieste digestive, moi, Nathalie et Gilles sommes partis explorer le 2e sommet à 370m, auquel on y accède par des petits escarpements avec quelques passages équipés, ce qui donne un aspect ludique à la randonnée. Arrivée en haut, encore une fois, une superbe et magnifique vue nous attendait. On se croyait dans les canyons de l’Ouest américain. Nous avons fait demi-tour pour rejoindre les autres, car les chiens ne peuvent pas emprunter ce chemin. Nous avons donc continué un autre chemin à travers la forêt pour aller dans le vallon entre le 3e et 4e sommet, dans l’espoir de trouver les grottes troglodytes.
Les chemins n’étaient pas faciles à trouver, mais nous avons quand même fini à trouver les grottes troglodytes, et en particulier la grotte d’un moine ermite de 88ans dont nous avons visité sa « maison » et son confort rudimentaire.

C’est alors que nous sommes retournés sur nos pas. Sur le chemin, une sorte de rocher blanc attiré vivement notre attention. Mais en fait, ça n’avait rien de palpitant.
Nous sommes arrivés aux voitures vers 15 h 30. Après avoir visité le marché de Noël de la place de roquebrune et nous être réchauffés avec une boisson chaude, nous sommes retournés à Nice.

Ce fut une randonnée bien sympathique et le côté ludique avec les différents passages escarpés, les escalades et les désescalades m’ont beaucoup ! À refaire pour aller explorer d’autres chemins !

Les photos sont à voir en suivant ce lien

Célia

vendredi 25 novembre 2011

Via ferrata de la Colmiane, le Baus de la Frema

Date : Dimanche 13 novembre
Participants : Maëlle, Gilles et Cynthia

Par manque de matériel (poulie), nous avons choisi de faire cette Via Ferrata qui ne comportait pas de tyrolienne et qui présentait la même cotation que celle effectuée deux jours plus tôt (« difficile »). Via Ferrata qui s’était très bien effectuée.
Mais il y a dû avoir une erreur dans le jugement de la cotation, car nous l’avons trouvé bien plus difficile : sa longueur étant plus importante. Il ne faut pas oublier un long parcours « noir » présentant plusieurs fois des dévers.

Cette sortie fut très intéressante au niveau technique, plusieurs fois il a fallu juger de nous-mêmes les prises à utiliser pour avancer en économisant notre énergie. Eh oui, pour les différents passages en dévers Cynthia en deuxième place ne voyait plus Gilles et Maëlle, en troisième position, profitait des arrêts uniquement pour se reposer et admirer le magnifique paysage.


C’est dommage, nous n’avons pas réussi à terminer le parcours. Les efforts dépensés pour arriver jusqu’à la fin du passage de l’Arête des Calanques ont été considérables (pour les filles) et il aurait fallut avancer plus vite pour être certains d’avoir encore de la luminosité sur le chemin de retour. (durée : 1 h)

La durée de ce parcours a été de 5 h : 11 h 45 – 17 h.

L’objectif pour l’année 2012, refaire ce parcours ET le terminer !

Maëlle et Cynthia

mercredi 23 novembre 2011

Aven du Sans Pascal

Date : Dimanche 20 novembre 2011
TPST : 8 h

Participants : Anaïs, Loïc, Renaud, Alexandre

Que dire…. Wahoo j’ai enfin fait le Sans Pascal ! En bah il est tel qu’on me l’a décrit, bien boueux ! Mais il ne faut pas retenir que ça, c’est un beau trou avec un enchainement soutenu de puits, de méandres/boyaux, étroitures et de vires assez technique par moment. Très complet !

Retour en arrière, le rendez-vous est fixé à 7h45 au carrefour de Magnan, on passe récupérer Loïc à Cagnes et hop c’est parti. Objectif de la journée, désob et topo. Nous arrivons sur le plateau du Cavillore un peu avant 10h, où nous commençons à nous équiper, manger et à nous apercevoir qu’il manque un truc ! Les MECHES du perfo !! C’était trop beau, la désob attendra encore un peu. C’est sur cette touche de déception que Renaud ouvre la marche pour la descente (10h30 environ). Je le suis en étant attentif à ses conseils. Et oui c’est ma première grosse sortie !! La descente s’enchaine sans souci, seul bémol la boue dans le descendeur, grrrr. Et quel moment de bonheur arrivé dans le lieu-dit de la « tartinette », pas besoin d’explications. Parvenu au camp, nous nous apercevons que le bidon et les brosses ont été déplacés par la crue des semaines passées. Ça doit bien remuer là-dedans en cas de crues!

Nous arrivons dans les nouvelles galeries aux alentours de 12h30. Anaïs me fait la visite des galeries où nous suivons les rubalises (magnifique choux fleurs blancs), tandis que Loïc et Renaud passent devant pour la topo de l’amont. Ils s’aperçoivent qu’il va falloir ramper dans l’eau pour aller jusqu’au fond. Après une courte hésitation, marche arrière et direction l’aval pour la topo. Nous arrivons dans une grande salle, l’ambiance est complétement différente que dans les autres galeries, mais toujours aussi beau !

La visite s’arrête là pour moi, la fatigue se fait sentir, il est temps de remonter ! Anaïs m’accompagne pour me guider (il est 14h), tandis que Loïc et Renaud attaque la topo de la grande salle. La remontée se fait à mon rythme. Escalades, sorties de puits, passage de vires, méandres semblent interminable. Le lavage des bloqueurs à -130 est un grand soulagement, la remontée sur corde boueuse est facilité, d’autant que mes bloqueurs son quasiment neufs ! Je peux vous dire que j’ai vraiment affiné ma technique de remontée grâce au SP !! Merci Paul pour le pantin.

Sortie du trou à 18h, de nuit donc. On se sent revivre tout d’un coup ! Loïc et Renaud sont sortis juste après nous, on sent l’habitude !

Bilan : j’ai atteint la côte des -250, record battu pour ma part.
Merci à tous les trois pour cette superbe sortie ! A refaire (mais pas tout de suite ;) )
Alex

vendredi 18 novembre 2011

Via ferrata des Demoiselles du Castagnet

Date : Vendredi 11 novembre 2011
Participants : Maëlle, Gilles et Cynthia
Commune : Puget-Théniers

Le temps fut assez agité ces derniers temps et la spéléologie ne fut pas trop conseillée. C’est pourquoi il fut décidé de faire une Via Ferrata. C’était ma toute première, raison pour laquelle Gilles et Maëlle ont choisi celle-ci qui n’est pas trop difficile et qui en plus est exposé plein sud, car le temps est peut être revenu tout à fait clément, voire même magnifique, mais n’oublions pas qu’on est en novembre !

Nous voici donc au pied de ces magnifiques Demoiselles à débuter notre ascension verticale à l’aide des barreaux qui parfois sont installés pour des géants ! Il faut donc forcer sur les bras !!

Arriver en haut de cette montée, nous voilà face à un pont himalayen surplombant d’environ 30 mètres une cascade. Gilles m’a dit de regarder devant moi, mais devant ce magnifique décor, il est impossible de regarder devant ! Après avoir passé avec succès ce pont, nous avons continué notre ascension pour ensuite longer la ligne de crête. C’est alors que nous avons vu un animal ressemblant à un Chamois, pardonnez mon manque de précision ! La vue sur la Vésubie, le Var et les villages alentour était vraiment époustouflante.

Nous avons poursuivi en grimpant dans une faille pour atteindre le sommet de la première demoiselle. Arrivé à cet endroit une tyrolienne montante nous attendait pour nous faire traverser et ainsi atteindre après une petite, mais pas évidente montée le sommet de la seconde demoiselle. Nous étions arrivés au plus hauts du parcours, il ne nous restait plus qu’à descendre ! Mais qui a dit que descendre était facile, tout d’abord il faut se jeter dans le vide pour une tyrolienne très spectaculaire où Maëlle a fait preuve de beaucoup de dextérité et de réflexe ! Encore bravo Maëlle !!

Après cette tyrolienne, il faut descendre environ 20 mètres, mais uniquement à la force des bras. D’ailleurs heureusement qu’il n’y a que 20 mètres!!!! Gilles a profité de notre lente progression à Maëlle et moi pour refaire un « tour de tyrolienne » en passant par une des échappatoires disséminées le long du parcours.

Enfin, nous sommes arrivés à « l’aire de pique-nique » !! Après un repas bien mérité, nous sommes retournés à la voiture par un petit sentier, très humide et donc très glissant !!!

Cynthia

Aven du Cresp

Date : Dimanche 6 novembre 2011
Participants : Sidonie, Maëlle, Gilles, Gérard et Cynthia

Après un trajet dès plus spectaculaire dans un Cagnes-sur-Mer envahi par les eaux, le long du Loup enragé et sorti de son lit, devant la cascade de Courmes déchaînée et d’innombrables cascades formées ça et là tout au long de la route, nous sommes arrivés sur les lieux.
Nous avons profité d’une très courte accalmie pour nous changer et préparer. Nous avons tout juste eu le temps, car devant l’entrée de la grotte, la pluie s’était de nouveau remise à tomber.

Sidonie et moi-même avons pour la première fois participées à l’installation de l’équipement, car nous avons fièrement réussi notre tout premier nœud de chaise !! Ce qui ne paraît pas extraordinaire quand on le dit, mais qui en réalité l’est pour moi !!!

Nous avons ensuite entamé notre descente au cœur du Cresp, en exécutant deux descentes en rappel (d’environ 10 et 25 mètres) dont l’une nécessitait une légère manipulation (fractio). Arrivés dans le fond de la grotte, nous avons d’abord visité la galerie principale, comprenant de magnifiques gours. Nous sommes alors montés dans la galerie supérieure où il a fallu grimper sur des échelles (vieille de 100 ans, mais tout de même pratique), escalader quelques passages glissants et ramper pour atteindre le lac qui était vraiment bien rempli en raison des fortes pluies de ces derniers jours. Ce fut cet endroit que je choisis pour « initier » Sidonie qui jusqu’alors n’en avait pas encore eu ce privilège. S’en suivit une bataille d’eau !!! Nous sortîmes de cette galerie dans un état pas très beau à voir !! Nous redescendîmes dans la galerie principale pour nous restaurer un peu avant d’emprunter le chemin de retour : la galerie du Lapin.

À mi-parcours, nous sommes allés visiter les « Champs Élysée », euh… Rectification les « Champs Enlisés » ! Gilles nous a fait miroiter une magnifique salle derrière ce passage, résultat Sidonie, Gérard et moi-même sommes passés dans ce boyau « inondé » où nous avons découvert… Rien d’autre qu’une petite salle sans grand intérêt ! Nous sommes tous les trois ressortis mouillés jusqu’aux os!!!!

Nous avons ensuite repris la galerie du Lapin pour à nouveau remonter vers la sortie à l’aide d’une vire plutôt facile et d’un tunnel où à nouveau il a fallu ramper pour arriver aux pieds de la première descente.

La remontée !!! Oh lala !!! Elle ne fut pas du tout évidente pour moi pour des raisons techniques et physiques, mais grâce à Maëlle ma sortie du puits fut vraiment plus facile, rigolote, mais surtout peu conventionnelle : les pieds en avant !! Je vous laisse imaginer !!

À la sortie, le temps s’était calmé, nous sommes allés voir l’embut de Caussols qui formait un gigantesque lac coupant et bloquant la route. Nous avons alors décidé de rincer notre matériel « absolument pas boueux » sur la route !! Ce qui fut néanmoins assez pratique malgré la froideur de l’eau. Nous avons emprunté la même route qu’a l’aller pour rentrer, mais l’eau s’était déjà retiré par endroits ce qui fut un peu moins époustouflant !

Cynthia

lundi 7 novembre 2011

Un peu d'hydrogéologie...

Merci à Christian pour cette vidéo prise à la grotte de Pâques il y a quelques jours.


... et merci à Renaud pour le lien. Ce n'est pas le même endroit (Embut de Caussols), mais c'est la même thématique.

Halloween à la grotte de la Mescla

Date : Mardi 1er novembre 2011
Participants : Anaïs, Nico, Maëlle, Gilles, Célia, Laetitia, FX, Alex, Paul, Gérard et Michel
TPST : inconnu, mais pas longtemps

Une sortie spéciale Halloween pour marquer ce 1er novembre ! Sur une idée de Laet, FX et moi-même. Bon, il faut avouer que la sortie a quelque peu dévié de son objectif initial (qui a dit, c'est normal ?) La grotte de Pâques à Saint-Cézaire était initialement prévue, mais la petite manifestation du G20 nous a quelque peu contraints à modifier nos horaires sans modifier la cavité. Par contre, quand mademoiselle Anaïs réclame un changement de cavité (pour la Mescla), là tout le club se mobilise pour le changement. Anaïs, plus forte que le G20, t'es bien parti pour dominer le monde toi !
Arrivé sur place, séance photo tous grimés en monstres devant des spectateurs (en voitures) médusés. En reprend ensuite nos affaires normales pour aller explorer la cavité.
Rien de particulier à redire, la Mescla est archi-connue de tous. La plupart d'entre nous ont franchi le siphon et la partie aquatique pour aller laver le matériel.
En conclusion, une bonne sortie, une bonne idée à refaire l'année prochaine !

Michel

Aven du vigneron (réseau Tony)

Date : Dimanche 30 octobre 2011
Participants : Sidonie, Maëlle, Gilles et Paul
TPST : inconnu

Pendant que des valeureux Magnans (Laet et moi) descendions au péril de notre vie dans un trou que je vais maintenir secret, une autre petite équipe à préférer la sécurité au plomb dans les fesses. Je vais faire le récit d'une sortie auquel je n'étais pas présent, son histoire risque d'en être un peu cavalière !
Seconde sortie en 2 semaines pour des Magnans dans l'aven du Vigneron. Cette fois-ci, l'équipe a (tenté) de descendre par le réseau Tony, rarement emprunté. D'après les échos que j'en ai eus ; il y a de la boue, une vasque suspendue pleine d'eau et des puits plutôt sympa. Malheureusement, parce qu'ils sont de gros nuls et faute de cordes suffisantes, ils n'ont pu atteindre le fond.
À refaire donc.

Michel

Note : pour lire le récit du trou secret de Laet et moi-même, il faut être Magnan !!! Bien fait pour vous !

Vallon de Vignas

Date : Samedi 29 octobre 2011
Participants : Célia, Sidonie, Maëlle, Gilles, Alex, Paul et Michel
Commune : Utelle

+ d'infos sur le vallon de Vignas sur Descente-Canyon

Un petit vallon sec pour finir la saison canyon. Bien sûr, Paul aurait sans doute préféré finir la saison 2011 par un vrai canyon avec de l'eau, mais le vallon de la Vignasse recelait un argument que personne ne pouvait manquer. Situé non loin du Cros d'Utelle... un apéro/barbecue nous attendait les bras ouverts pour midi ! Enfin, midi... disons pour 4 heures de l'après-midi, on eu un peu de retard. La descente du vallon s'est bien passé (beaucoup de marche), le barbecue aussi ce qui est le plus important.

Michel

dimanche 23 octobre 2011

Aven du Vigneron

Date : Dimanche 23 octobre 2011
Participants : Sidonie, Maëlle, Gilles, Paul et Michel
TPST : 5 heures

Pour la première expérience de Sidonie en milieu vertical sous terre, le choix se porta sur le bien connu aven du Vigneron. Rendez-vous 8 heures au club, presque tout le monde est à l'heure. Les kits effectués, nous partîmes pour notre destination.

Rentré sous terre 11 heures, Paul fit une de ses premières expériences d'équipement, je l’assistai pour ce faire, connaissant bien la cavité. Gilles s'occupa de Sidonie pour l'aider dans sa progression. Point de problème pour tout le monde. En allant très tranquillement, nous touchâmes le fond en 2 heures. Petite visite rapide pour moi dans la conduite creusée il y a quelques années et nous repartîmes. 2 h 30 pour la remontée, Gilles en tête accompagnée de Sidonie et Maëlle. Paul et moi-même en arrière pour le déséquipement. Une sortie sympathique rythmée de temps à autre par les chansons (paillardes) de Paul qui est bien décidé à perpétuer les chansons de Gérard.

Michel

dimanche 16 octobre 2011

Vallon de Morghé et clue de la Maglia

Date : Samedi 15 octobre 2011
Participants : Paul et David
Temps : environ 3 heures
Bassin : La Roya

Plus d'informations sur le vallon de Morghé
... et sur la clue de la Maglia

Ceux qui disent que les geeks ne savent que geeker, ils se trompent ils savent aussi canyoner. David est une personne rencontrée sur le forum de mon serveur CS (Countrer Strike). Après avoir vu la photo de mon avatar (photo représentant mon profil) sur lequel je suis en spéléo, il m'a demandé si je pratiquais aussi le canyoning. De là est née cette sortie du jour.

Nous voilà partis pour faire la suite de canyons de Morghé et de la Maglia. Je me colle à l'équipement de la C60, car David a beaucoup moins d’expérience que moi en canyon. Ça ne me dérange pas non plus de me retrouver pendu au relais ! Pas beaucoup d'eau aujourd'hui, mais le canyon seras à refaire en début de saison l'année prochaine.

Nous enchaînons les cascades sans encombre et nous voici dans la Maglia... où à cette saison... et ben il n'y a pas de soleil ! Mais celui-ci nous fera une magnifique apparition au moment ou j'équipe le rappel de la grotte (par le plafond). En regardant en bas, je vois le soleil qui inonde celle-ci de sa belle lumière. C'était magnifique !

Nous enchaînons les sauts et petits rappels jusqu'à l'arrivée de la Maglia. Et là, surprise ! Un grand groupe d’étudiants et étudiantes venait de finir celle-ci. À notre arrivée au parking, nous avons le joli spectacle de ces demoiselles en maillot... fort intéressant !!! Nous referons des canyons David, mais notre prochaine rencontre sera virtuelle ! Prépare ton kevlar !!!

Paul

mercredi 12 octobre 2011

Compte rendu (en surface) de l'exercice Spéléo-Secours Français (SSF 06)

Date : Samedi 8 octobre 2011
Lieu : Aven du Cappuccino (Calern)
Participants : 30 personnes
Temps : toute la journée

Ce récit est un peu particulier, vu que je ne suis pas allé sous terre et que je ne faisais partie d'aucune équipe. Je vais donc simplement raconter ma journée.

Je suis arrivé au PC central, situé au Col de l'Ecre vers 7 h 40 avec Renaud. Pour commencer, j'ai coupé des cordes avec Loïc (CAF SLV), puis avec Paul (Magnan). Des cordes qui serviront pour la descente ou pour certaines à la réalisation d'un répartiteur. Ensuite j'ai été placé à la gestion du stock. Je devais inscrire l'entrée et la sortie de tout élément appartenant à la SSF06. Mais à cause du froid qui empirait la tendinite que j'ai aux mains, je n'arrivais pas à écrire. (Ma main bloquait à certains mouvements et du coup, j'écrivais franchement mal !)

Je suis donc parti en direction de l'aven du Cappuccino pour m'occuper de la gestion entrée/sortie de la cavité. Au début il y a eu un petit souci avec les talki, car ceux-ci hachaient systématiquement les paroles. Ce qui faisait que l'on ne comprenait rien aux messages transmis et reçus. Bernard et Jean-Marie (Transmission de surface) ont réglé le problème avec leur équipe technique. Il semblerait que cela ait été un problème d'ondes trop basses. En tout cas, ce fut vite réglé et la suite des  opérations put être menée à bien sereinement.

Logiquement j'aurais dû relayer chaque info de la cavité au PC, mais grâce à un système ingénieux ce ne fut pas le cas. En effet pour la première fois dans la région, selon Renaud, nous étions sur deux canaux différents. Mon talki était relié directement au PC, alors que sous terre, ils parlaient aussi directement au PC central à l'aide de pastilles installées par l'équipe de transmission souterraine. Ce qui fait que mes discussions ne polluaient pas le canal sous terrain, comme il s'était produit l'année d'avant. L'équipe ASV disposait elle d'un NICOLAS pour discuter avec le PC en attendant l'équipe de transmission.

Je suis resté aux abords de la cavité de 9 h 30 jusqu'à 17 h 30 environ. J'ai eu le loisir de discuter avec Bernard, Jean-Marie ainsi que Serge qui sont très sympa.

Une fois de retour au PC j'ai pu observer leur mode de gestion. Il n'y a qu'un ordinateur. Tout est géré sur le papier. C'est au cas où le générateur lâcherait. Le PC était assez d'étendu jusqu'au moment ou une équipe a demandé l'annulation de l'atelier du P60, car une partie du sol d'un palier c'était effondré et du-coup cela parpinait pas mal. La victime fut donc dé-brélé en bas, puis brélé en haut, juste avant le P18. Une tension était visible, car, il restait quand même 13 personnes au fond de la cavité. Il n'y a pas eu de blessés, malgré qu'un certain Olivier se serait pris une pierre sur l'épaule sans de graves conséquences. (Enfin, il a dû souffrir un peu le lendemain matin quand même.) Il y avait aussi une journaliste de Nice matin très sympa. Nous sommes retournés d'ailleurs à la cavité pour qu'elle puisse prendre en photo la civière qui sort du trou.

L'exercice de spéléo secours c'est terminé par un super plat de pâtes aux sanguins (cueillit par Serge dans l'opération « amélioration des conditions de vie du camp », lancée par Audrey, il me semble. J'ai pu aussi observer quelques Draconides avant le briefing.

Voilà, sortie très instructive ! Et j’espère pouvoir être de la partie souterraine l'année prochaine !!

Gaëtan

lundi 10 octobre 2011

Compte rendu de l'exercice Spéléo-Secours Français (SSF 06)

Date : vendredi 7 et samedi 8 octobre 2011
Lieu : Aven du Cappuccino (Calern)
TPST : 11 heures
Participants : 30 personnes

Équipe ASV : Fred (Sophi-Taupes), Cathy L. (Martel), Gilles (Spéléo-Magnan), Arnaud (Martel)
Équipe téléphone : Paul (Spéléo-Magnan) et Belingo (Martel)
« Victime » désignée : Michel (Sophi-Taupes)

Note de l'éditeur : ce compte-rendu couvre essentiellement le travail de l'équipe téléphone. Les autres équipes ont bien sûr travaillé ardemment, mais je ne dispose pas assez d’éléments pour compléter les équipes.


Comme prévu je suis monté le vendredi en fin d’après-midi pour participer à l’installation et la super raclette-party du Chouca. J’y retrouve le Chouca, Bernard le radio-ham, Cathy F. & Cathy L., Audrey & Loïc, Britt & René, Pascal, Arnaud. Après un peu de discussions avec mes copains radio-ams (Chouca et Bernard) et montage de l’antenne du relais téléphone-souterrain/radio Nicola vers réseau radio privé au PC, je pars avec mon matos spéléo et une radio pour tester la radio depuis le trou pour voir si ça passe et tester le balisage d’itinéraire que Cathy L. & Audrey sont en train de mettre. Ben à la nuit tombante, ce n’est pas évident d’autant que les rubalises ne sont pas rétro-réfléchissantes. Et au retour de nuit c’est encore pire sans une grosse lampe malgré les améliorations apportées, mais bon rien d’insurmontable quand même.

De retour au camp où je suis attendu, on démarre de concert l’apéro et la raclette. Comme chacun a amené de quoi faire et qu’on a deux appareils, c’est simplement l’orgie ! On se rend assez vite compte que bien que le soleil ait été là dans la journée, ça pèle sévère !!! 1100 m oblige. Chacun s’en va fouiller au fond de sa voiture s'il ne reste pas une vieille polaire oubliée… La nuit sera du même acabit, les veilles couvertures iront couvrir les duvets d’été que nombre d’entre nous ont pris sous couvert d’été indien généralisé… La panse bien remplie aidera à vite trouver le sommeil néanmoins.

Le rendez-vous est à 8 heures pour les premières équipes (ASV + blessé + équipement puits sorti & téléphone), après un petit déjeuner aussi luxueux que le dîner de la veille, en fonction des présents, les équipes se font et le matos se prépare. Comme l’an dernier je suis aux commandes de l’équipe, téléphone, juste derrière l’équipe ASV. J’ai comme adjoint le canyonneur que j’ai déjà rencontré plusieurs fois alias Popol ou Petit Paul et ses 125 kg de pur muscle qui l’ont éliminé direct comme blessé pour l’exercice et un certain très connu Belingo qui voulait un peu changer aussi et voir ce qu’on faisait au téléphone. On part avec l’équipe de Pascal Z. (puits de sortie) et c’est un régal de faire cette petite demi-heure de marche un frais matin si ensoleillé.

Une fois sur place on installe le fil du téléphone depuis le relais radio que tient Bernard un peu à l’écart du trou vers la cavité ou on pose la première pastille qui sera gérée par une nouvelle recrue spéléo. On s’équipe ensuite et on cale sous terre. Comme toujours la progression est assez lente il faut bien choisir le trajet du fil téléphone pour qu’il ne gène pas les équipiers dans la progression et les ateliers. Ça reste assez rodé maintenant, je pose le fil vite fait et les collègues peaufinent les accroches. Je leur montre le coup de la canne de pose en hauteur du fil (un simple arceau démontable de tente avec un crochet au bout pour la pose et dépose) et ils restent médusés par ce simple artifice. À chaque nouvelle pastille de téléphone, on s’annonce au PC, ce qui sera fait souvent vu qu’on a décidé de ne pas se faire chier et d’en poser en bas de chaque puits ou grande partie. Donc on en posera 9 et j’en garderais une rab pour dépannage. Tout marche (presque) comme sur des roulettes, le fil n’est pas cassé et comme nous avons pris soin de tous les vérifier, tous les postes marchent. Par contre comme je m’en doutais l’autre jour en équipant la cavité, malgré que Belingo la connaisse bien, on rate le passage en hauteur menant au dernier puits, donc on perd un peu de temps à déséquiper pour re-équiper ensuite après avoir finalement trouvé… Il a donc manqué l’habituelle équipe de balisage du trou ! On perdra aussi pas mal de temps sur les câbles, car un kit a été remballé à l’envers et ça obligera à dérouler sous terre les 2 autres kits avec 200 m de câbles dedans, atelier tricotage garanti ;-)

Nous finissons par rejoindre l’équipe ASV et notre victime nationale : Michel. Qui semble finalement apprécier ce nouveau rôle où tous le dorlotent le soigne avec du Coca ! Notre mission achevée et sans autre réaffectation pour l’instant, on va faire un petit tour dans la galerie du bas où sont les somptueuses draperies ! Et bien c’est crade, mais ça vaut le détour, elles sont magnifiques. De retour, comme il est 13h30 on décide de casser la croûte pendant que notre blessé fini par piquer un long long roupillon !!! (Michel oblige). On s’est même demandé s’il n’avait pas fini par tomber dans le coma à cause de l’acéto ou des bougies ;-) Après moult discussions en directe avec le chef d’équipe 4 (Christophe) et par téléphone avec le PC, finalement nous sommes réaffectés avec l’équipe ASV à l’équipe Évacuation 1 qui va remonter la victime jusqu’au bas du puits avec la grosse flaque. Tony, Guillaume, Christophe, Flo & Nat viennent nous rejoindre aussi. Je pousse pour le démarrage de la mise en civière, le PC ayant un temps de retard sur les informations concernant la fin de préparation des ateliers suivants, d’autant qu’une mise en civière ne se fait pas en deux secondes. Feu vert extorqué c’est parti, Michel tient toi bien les réjouissances commencent ;-)

Nous sommes 13 au final sur cette première équipe, le chiffre parfait pour une équipe d’évac et d’ailleurs tout roule comme sur des roulettes ! Presque trop vite d’ailleurs, qu’il faille freiner un peu et donner la parole qu’au chef d’atelier ou d’équipe pour éviter la cacophonie. Une certaine excitation avait trop pris le dessus sur l’opération… Certes c’est un exercice, mais il y a quand même du monde, un gars en civière, des agrès, du vide et de la boue… Le rythme est bon, mais ça nous laisse finalement le temps de déséquiper le téléphone, tous les ateliers et l’équipement de progression. Tant mieux ça sera ça de moins à faire le lendemain. Le relais se passe assez vite au niveau de la vasque en bas du puits qu’on fait passer à Michel sans le mouiller le moins du monde. Après le rythme devient beaucoup plus lent, il faut dire que le palier suspendu en départ du P60 est en train de se désagréger et ça parpine sévère. À tel point qu’on passera une bonne heure à attendre avec Flo, Nat, Tony, Belingo, Christophe et Paul dans le méandre après le P60. Mais Christophe et Tony nous régalent avec les pâtes, le saucisson, le cappuccino chocolaté, etc. De quoi supporter le froid et l’attente. Par contre l’heure tourne et Flo commence à se dire qu’elle va rater son rencard du soir. Mais déjà en spéléo, on sait quand on rentre, on ne sait pas quand on sort ! Alors, dans un exercice secours avec 30 personne sous terre… Finalement ça se débloque et on entame tranquillement la remontée. Je reste avec Christophe et Paul pour le démontage. On croise Anthony sur le palier et Patrick qui nous attend juste en haut du P60. Ca tombe bien comme j’avais 2 kits de fil de téléphone je lui en passe un. Quelques minutes plus tard nous voilà dehors et il n’est que 21 h.

Le retour se fait en tenue spéléo pour la majorité, vu le froid qui tombe sur le plateau. Je passe ma lampe en mode max avec faisceau étroit + large et c’est un bonheur pour retrouver le chemin et voir de très loin le balisage. De retour au camp après m’être changé j’arrive juste à temps pour le débriefing à chaud. Quel plaisir de voir la grande tente collective de Chouca enfin pleine de monde ! Un petit débrief vite (pas grand-chose d’extraordinaire, tout s’est bien passé) et on attaque les fameuses pâtes aux sanguins ramassées le jour même j’ai le plaisir de retrouver Olivier que je savais sous terre, mais que je n’ai pas pu croiser. La reporter photo de Nice-matin est aussi des nôtres, va falloir surveiller votre quotidien... Et puis après le repas et quelques éternelles discussions spéléo, la gangrène emporte inexorablement la majorité de spéléos et on se retrouve juste une poignée comme la veille. Bah c’est alors l’heure de sortir les bouteilles cachées aux recettes aussi mystérieuses que subtiles. Après avoir fait le tour de toutes ces belles choses, le groupe électrogène décide de faire des siennes, il faut dire qu’il n’a pas été invité et qu’il a maintenant le gosier sec… On en profite pour noter le signe du destin et se décider à aller se coucher, plein les bottes pour tout le monde finalement.

Voilà un bon exercice secours qui se finit, avec une super ambiance tout au long du week-end. Vivement le prochain…

Fred

Note de l'éditeur : j'ai apporté quelques modifications mineures de texte. Désolé à tous ceux et celles que j'ai oubliés...

Découverte de la Grotte de Pâques

Date : Dimanche 9 octobre 2011
TPST : +/- 4 heures
Participants : Sidonie, Valérie, Pierre-Yves, Paul et Christian

Rendez-vous est donné à 8 heures 30 au club. Fait historique, tout le monde est à l'heure. Nous préparons les matériels pour Sidonie, Valérie et Pierre-Yves, puis nous embarquons dans deux voitures, celle de Paul et la mienne. Rendez-vous est donné au bar des spéléos à St Vallier.

Sur place, au parking de la grotte, le temps est beau. Par contre la Foux coule fort. Étrange, il n'y a pas eu de précipitation ? L'explication viendra plus tard...

Nous entrons dans la grotte à 11 heures ; Pierre-Yves est un peu surpris par l'entrée. C'est vrais que pour son initiation, ça lui fait bizarre, car il ce voyait entrer dans un porche de cinq mètres de haut sur dix de large... Comment dire ? Loupé !

Nous arrivons assez vite dans la salle de Minuit, ou nos néophytes découvrent les premières grosses concrétions que j’illumine avec mon phare, pour cette fois ils ne s'en plaignent pas.

Un tour rapide en explication de la formation, un regard vite fait sur la jonction avec le passage de la Foux, puis nous partons directement pour le réseau de la Cascade. La progression va bon train, la découverte des gours, un peu sec dans la première partie, illumine les yeux. Je passe en premier dans l'escalade de la cascade aux échelons, afin de mettre en place une corde de sécurité, mais tout ce passe bien.

Pierre-Yves demande un petit arrêt afin de se restaurer un peu, je le fais quelques instants plus tard juste avant la réjouissance du jour.

Lorsque nous arrivons au pseudo siphon, je suis un peu déçu, car le niveau d'eau est bas ; ce n'est pas grave, nous passons dans la bonne humeur, mais fait très rare dans ce secteur, nous ne sommes pas beaucoup mouillés !

En dehors de quelques reptations, c'est dans de belles grandes salles que nous évoluons et je fais découvrir à nos initiés les chefs-d'oeuvre que la nature a confectionnés au fur et à mesure des millénaires...

Lorsque nous arrivons au bout du secteur, nous faisons une collation devant une petite niche ou nous admirons quelques belles concrétions esseulées.

Sur le retour Pierre-Yves donne quelques signes de fatigue, ce qui lui fait prendre des passages étroits à quelques centimètres de passes plus confortables.

De retour, je demande à Paul si nous allons au bout de la sa galerie de l'Oiseau. Il préfère que nous ressortions de suite, car il a eu un week-end très mouvementé avec l'exercice secours qu'il y a eu.
 
C’est vers 15 heures que nous ressortons. Le ciel est un peu nuageux, nous redescendons et au passage nous rendons une visite au lac de la Foux. L'eau est relativement haute et vers la plage de sable il y a une pollution flagrante qui explique que le captage est fermé. Ce qui explique pourquoi, lorsque nous sommes arrivés, nous entendions le fort débit d'eau.

Dans l'ensemble c'est une très bonne sortie, avec une bonne prise de temps pour une découverte sportive et esthétique et scientifique de ce secteur de la grotte de Pâques.

Christian

dimanche 9 octobre 2011

Enjeux de la spéléo-plongée


" Les plongeurs spéléos, puisque ce sont eux qui souffrent le plus de leur image « extrême », ne sont pourtant pas des têtes brûlées, loin s’en faut. Equipement, parcours, déroulement des plongées, tout est minutieusement préparé, chaque risque évalué, soupesé, et réduit au maximum. Certes, les accidents existent. Comme partout. "

Un article très interressant sur cette discipline fort méconnue. Le reste est à lire ici sur Scuba-People (merci à FX pour le lien)

mercredi 5 octobre 2011

Bulletin spéléo Septembre 2011

Nouveauté de ce blog, la mise en ligne d'un bulletin mensuel destiné à résumer la vie du club, pour ceux et celles qui n'y étaient pas (ils sont nombreux, n'est-ce pas FX ?). De mon côté, je vais essayer de m'en tenir à cet exercice mensuel.

Le mois de septembre démarre très fort par deux des trois fondamentaux du club : la spéléo et les barbecues. Une réputation de club bon vivant, ça s'entretient. À l'occasion de l'anniversaire de notre Gérard national, une petite virée nocturne dans l'aven des Frégates lui est organisée... à sa plus grande surprise ! Visite de nuit dans une cavité sympa, sans difficulté, mais demandant certaines compétences quand même. Ce n'est pas une cavité d'initiation. Dgé nous prouvera une fois de plus ses talents de chanteurs populaires et Guy nous prouvera aussi son respect immense pour son propre matériel.

Le dimanche suivant, c'est une sortie dépollution qui attend Alex et Paul. Une dépollution qui eut lieu dans la clue de Saint Auban, session organisée par la FFME, la FFS et la mairie de Saint-Auban. L'occasion pour nos deux volontaires de rencontrer Sidonie, nouvelle recrue du club.



La semaine suivante, une petite équipe visita la Grotte de Pâques. Alex organisa sa première sortie en solo, accompagné de Gaëtan et de Sidonie qui fit sa première excursion sous terre.
Le lendemain, le dimanche 11, grosse sortie dans le vallon de l'Infernet. 12 personnes avec notamment les deux filles de PA.

Week-end suivant. De nouveau, une initiation en spéléologie dans la grotte du Chat. En effet, le jeudi précédent, une nouvelle recrue est venue porter son intérêt à notre activité. Il s'agit de Cynthia qui fît ses premiers pas (boueux) sous terre, avec Sidonie et Gaëtan. Fred et Christian assurèrent l'accompagnement.
Le samedi précédent, une partie du club se lança dans l’ascension du Gélas, plus haut sommet du département. Rien à voir avec la spéléo, donc, mais le mois de septembre est idéal pour faire cette randonnée (déjà effectué en 2006). Navré, pas de compte-rendu de cette journée.



Nouveau week-end, nouvelles sorties. Une partie du club alla s'entraîner aux techniques spéléos dans la carrière romaine de la Turbie. Aller sous terre, c'est bien, savoir comment progresser, c'est mieux ! Une session organisée par Gilles, Fred et Gérard pour nos Cynthia et Julia (ça faisait longtemps!).



Pendant ce temps, une bande de motivés alla dans les profondeurs du Sans-Pascal. Une visite de courtoisie TRÈS boueuse emmenée par Laetitia (incroyable !), Anaïs (revenue du pays des kangourous) et Paul.
Petite parenthèse : le même jour, une autre équipe d'un autre club (les SophiTaupes) fit quelques explorations importantes dans la même cavité.

C'est fini pour ce mois-ci. Rendez-vous dans un mois pour le bulletin d'octobre.

Michel

dimanche 2 octobre 2011

Amonts du Sans-Pascal

Date : Samedi 1er octobre 2011
Participants SophiTaupes : Fred, Flo — Non-Taupes : Ludo, Marie-Annick (ASBTP)
TPST : 7 h (et une dizaine pour le deuxième groupe)

Comme annoncés il y a quelques jours et pour continuer l'entraînement -1000, nous sommes allés nous décrasser (musculairement parlant bien sûr...) au Sans Pascal. Cette fois-ci direction les amonts. Rendez-vous 8 h (oui HUIT heures) à Pré du Lac, car Flo avait un rencard co-voiturage après.

Bien sûr vu l'heure il n'y avait personne à l'entrée du trou. On s'est fait une petite descente à bon rythme jusqu'à une salle devant la première chatière des amonts, ou nous avons déjeuné (midi oblige). Avec Flo on s'est fait la portion suivante jusqu'à la prochaine chatière et nous avons abandonné Ludo et MA qui sont partis pour finir d'en découdre avec les amonts :-)

Nous sommes remontés à bonne vitesse — enfin si tant est qu'on puisse dans les premiers puits puisque nous sommes couverts d'argile et il n'y a aucune flaque pour se nettoyer. Il faut attendre le camp. L'argile semi-sèche c'est l'enfer, les gâchettes restent bloquées ouvertes et faut tout faire en manuel. Finalement le Salamandraum c'est bien mieux :-) Nous avons croisé au retour un couple de jeunes (ex Abîmes (92) puis ex ASBTP) qui remontaient eux aussi. Ils nous ont gentillement laissés passer, ce qui nous a permis de sortir sans problèmes à l'heure prévue pour que Flo ait son covoiturage :-)
Ludo et MA ont eux bien exploré les amonts et sont sortis un peu plus tard, encore PLUS boueux...

Fred

P.-S. À noter qu'une corde est maintenant tonchée (chaussette de 10 cm) dans le puits sous le passage étroit du début. On a fait un noeud et ça tombe pas trop mal parce qu'on arrive à se mettre en opposition à cet endroit là.

lundi 26 septembre 2011

Aven du Sans-Pascal, premier contact avec les siphons

Date : Samedi 24 septembre 2011
Participants : Sylvain, Michel, Fred & Pierre (SophiTaupes)
TPST : 7 h 30
Objectif : repérer les possibilités de plongée des siphons aval

Une première équipe se retrouve au club, ou oh surprise pour certains c'est Sylvain qui est à l'heure et Pierre pas prêt et en retard ;-) et moi je les retrouve à Pré du Lac vu le peu de matos à prendre. On attend que Pierre fasse ses petits achats de boulangerie et on part dans la Michel-Mobile. Coups de fusil de chasse & panneaux de battue sur la route et oui c'est la période de la chasse, il va nous falloir êtres prudents…

Petite montée rapide une fois les kits bouffe et plongée prêts, Coca ET St Yorre sont de la partie pour plusieurs participants :-) Grosse discussion EFS sur la nécessité et si oui comment de mettre la main courante d'entrée. Et oui pas de filles, dans cette sortie donc faut bien discuter chiffons. ;-)

Descente sans soucis en 1 h pour la partie classique, cordes et trou toujours aussi glaiseux. Petite passe d'incertitude sur le meilleur passage pour l'aval et on se stoppe dans une grande salle pour manger et virer toute la quincaille. Je refais l'histoire pour ceux qui n'auraient pas bien suivi, Michel — très prévoyant — puisque son baudrier a une culotte de protection intégrée en a amené une séparée dans le kit que Fred porte pour protéger et tenir sa combi quand il est sans baudrier.

On arrive très vite à l'aval, on subodore que les estimations de distances ne sont pas conformes : l'amont doit être vraiment plus long que l'aval. Repérage du siphon aval principal et du petit siphon annexe un peu avant : ben çuilà ça va pas être une grande classique :-( Bon pour moi aussi c'est nuit de noces ;-) j'avais emmené un shorty, un masque et une lampe de plongée et je me suis permis, Renaud, de déflorer tes deux siphons…

Siphon principal : ça queute à gauche, ça doit queuter à droite en tous cas c'est très très plat, mais ça part au centre, ça va buter contre une belle paroi à -1 qui part en biais à droite en descendant, pour tomber sur un beau passage de 1 m de diamètre à -2 qui repart à gauche en continuant à descendre. Bref ça plonge sans même besoin d'être à l'anglaise :-) Par contre hormis un désiphonage par la bas, ça va sonner le glas des explorations sèches vu que ça plombe à 4 ou 5 m de profondeur. Faudrait voir si y a pas un petit départ en VM sur la droite, mais vu de prés avec la lampe je n'y crois pas.

Siphon secondaire : bien moins confortable au dessus de l'eau, mais assez large en dessous, il y a une petite lucarne qui part à gauche à 90 degrés et qui passe sous la paroi de gauche à -2m. Hormis le boyau exondé :-( Ça plonge en config classique sans problème. Il y a des traces très nettes de niveau d'eau jusqu'à plus de 2 m de haut, mais ça peut être des paléo-traces. Ça ressemble à des amonts par contre, car ils ont des tas de galets ou cailloux juste au début, bref des cheminées d'équilibre en cas de crue.

Pendant que je me rhabillais, Pierre et Michel en ont profité pour se réchauffer utilement en cassant un gros caillou obligeant avant à passer dessus. On sent bien que Michel sait qu'il va devoir revenir ici avec des kits un peu plus conséquents...

C'est bête personne n'avait d'appareil photo, dommage vu l'état de mon shorty y aurait eu quelques bons shoots à faire ;-)

Remontée sans trop de problèmes, mais à rythme plus lent... MERCI les brosses à côté des vasques ça aide bien pour avoir l'impression de ne pas bloquer manuellement tous les bloqueurs à chaque mouvement. On apprécie aussi les agrandissements faits vers le haut ça passe mieux et plus vite :-) Le problème de suivre à la descente sans trop regarder c'est qu'on peut se perdre à la montée, je suis donc allé « visiter » une petite escalade juste avant la Tartinette, qu'on pourrait surnommer de super-Tartinette !!! J'ai aussi oublié un kit en bas d'un puits tellement absorbé par le nettoyage des instruments, mais bon la montée se faisant à la vitesse du plus lent pas de problème. Sylvain est d'ailleurs un bon coéquipier : il attend bien son camarade pour être sûr que tout va bien :-) Ça, c'est de la bonne sortie de groupe, bien rodée et huilée :-)

De retour dans le premier puits, on trouve 3 sacs et une corde en plus, il y a des visiteurs que nous n'avons pas croisés, ils sont donc dans l'aval…

Après un petit concours de lenteur pour se changer — faut dire que nous ne sommes au final que 4 tas de boue rouge — on redescend tranquilles (enfin sauf pour Pierre qui trace). On retrouve sur le parking une voiture rouge de spéléo avec autocollant du club Magnans, CQFD :-)

Fred

A lire aussi, le récit de la sortie des Magnans du même jour.

Aven du Sans-Pascal, visite dans les profondeurs

Date : Samedi 24 septembre 2011
Participants : Laetitia, Paul (Spéléo-Magnan) + Anaïs (ASBTP)
TPST : 10 heures

Rendez-vous chez Anaïs à 8 h 30, Paul vient nous récupérer après avoir fait un crochet au club afin de prendre une corde pour le puits d'entrée, ainsi qu'un casque 14 LED pour moi (chouette, ça va me changer de mes 5 LED pourries… pour une fois je vais voir quelque chose et pas me faire chier avec une calbombe capricieuse !)

Petit arrêt-minute à Prés du Lac pour m'acheter un jambon-beurre (qui se transformera sous terre en « club-mayo-qui-fait-roter »). Beaucoup de chasseurs sur la route, beaucoup de voitures sur le parking du SP. Nous attaquons la montée d'un pas tranquille, mais vaillant ; on chante un peu très fort de tant en temps quand on entend des coups de feu (on sait jamais…)

Équipement par-dessus celui de Taupes matinales et descente dans le Sans-Pascal, Anaïs en tête avec son kit (bouffe, flotte), puis Laet (pas de kit), puis Paul avec un autre kit (flotte).

Le Boyau des Principes a perdu ses principes : incroyable, on ne se fait même plus chier dans ce passage. Puis je remonte comme d'hab en face… et… mais n'y avait-il pas une corde ici, avant ??? … Remarque, ça a l'air de se désescalader pas trop difficilement… Quand même, c'est bizarre qu'on ait enlevé la corde à cet endroit…

(Je crie) :« Hé Paul, y'a plus la corde, c'est normal? »
(Réponse du Boyau des Principes) « Oui, on ne passe plus par ici, on passe par en bas »

… hum… super !… J’ai failli aller me jeter dans le puits de la vire du Cliffhanger (savais pas qu'on avait changé le chemin à cet endroit… Faut mettre un panneau !!!) Bon, on va redoubler de vigilance, des fois qu'il y ait d'autres surprises... (pas envie de déranger Renaud aujourd'hui : il nous en voudrait peut-être un tout petit peu… !)

Dans le méandre précédant la Tartinette, je récupère le kit de Paul (merde, j'avais oublié qu'il avait un kit, le pauvre !) Arrivée au Camp (ancien fond), on boit un coup tandis qu'Anaïs passe la tête par l'étroiture devant nous… « Coucou » (elle a profité de son avance pour se faire un petit aller-retour version « je-suis-un-ver-de-terre-tra-la-la » dans les étroitures reliant le camp avec la petite montée vers les nouveaux réseaux, histoire de ne pas se refroidir…).

On continue jusqu'au Puits du Chameau (trouvé le puits, mais pas trouvé le chameau), Puits du Potager, nettoyage des bottes, puis entrée dans la Galerie Auphan. Tout le monde a une pensée pour Georges… On avance lentement, en faisant attention à ne pas cogner le plafond.

Paul-Le-Motivé nous fait un petit exercice de conversion dans le puits de la galerie, un peu trop en dessous du niveau de la déviation, avec des bloqueurs bien bloqués par la boue… Si les oreilles de la galerie ont pu être choquées par quelques paroles malencontreuses échappées de la bouche de Paul, elle n'en a rien montré…

C'est vraiment étonnant : ici, on n'arrive pas à imaginer qu'on est dans le SP !!! On s'extasie sur la taille de la galerie, ses formes…
Après une longue marche, arrivés quasiment au bout de la galerie, Paul et moi laissons Anaïs faire la petite escalade et continuer jusqu'au bout, l'aller-retour lui prend à peine 5 minutes. Retour jusqu'à l'entrée de la Galerie Auphan où nous avions laissé la bouffe. On festoie, Anaïs et moi nous partageons « le » sandwich précédemment cité… Grâce au fameux sandwich facétieux et à diverses envies pressantes non satisfaites, l'ambiance devient vite assez poétique…

La remontée du Puits du Potager et celle du Chameau prennent à elles seules autant de temps qu'il n'en faut pour aller du Camp au Lac… (merci la boue, merci les bloqueurs embourbés qui ne bloquent pas, mais qui ne s'ouvrent pas non plus !). Paul a quelques moments de discordes avec certains passages étroits peu avant le camp, mais il finit par avoir le dernier mot (non, mais sans blague, c'est qui le chef ?) En le voyant passer tant d'étroitures — même celles qui ont été « élargies » sont entièrement remplies par sa grande carcasse — je suis sincèrement impressionnée. Je ne sais vraiment pas comment il fait ni où il trouve autant d'énergie, de force et de volonté. Chapeau… et R-E-S-P-E-C-T, mec !

Nettoyage du matos au Camp puis re-belotte au Lac (-130), où Paul retrouve un nouveau souffle ainsi que sa légendaire bonne humeur. Anaïs qui pète la forme depuis qu'elle ne fume plus remonte le kit et ferme la marche. Nous ressortons tranquillement, mais sans traîner.

Laetitia

A lire aussi, le récit des SophiTaupes du même jour.

dimanche 25 septembre 2011

(Vidéo archives INA) Propos sur la spéléologie...

Merci à Christian pour ces deux vidéos, une plongée dans les archives de la ORTF ! Pour plus de renseignements, consulter le site de l'INA.

Première vidéo (Propos sur la spéléologie) datant de 1958 pour une durée de 28 minutes.

"Au Muséum d'histoires naturelles de Paris, congrès du comité national de la spéléologie. Roland DHORDAIN s'entretient avec deux spéléologues : Félix TROMBE, directeur du centre national de la recherche scientifique, et Bernard GEZE, géologue, professeur à l'Institut national agronomique. Ils parlent de la circulation de l'eau sous terre, des traces laissées par les hommes tout au long de l'histoire. Illustration des propos par des images de cours d'eau souterrain, des schémas animés, des images de spéléologues naviguant sur ces rivières souterraines, une empreinte de main sur la roche, des peintures préhistoriques et de fossiles conservés dans les parois.- Entretien, dans les locaux du muséum d'histoires naturelles, avec le professeur JEANNEL, doyen des spéléologues français, qui commença la spéléologie aux environs de 1900. Spécialisé dans la biospéléologie (étude de la faune des cavernes). Images de chauve-souris dans une grotte, photos du laboratoire souterrain de Moulis (CNRS), photos d'insectes microscopiques. Il explique que ces animaux sont considérés comme des fossiles vivants.- Aux environs de Paris, rencontre avec un spéléologue venu s'entraîner. Il montre son matériel à Roland DHORDAIN, illustré par des plans de spéléologues en expédition. Un autre spéléologue explique les difficultés de cette pratique. Images de descente dans une grotte avec échelle de corde, descente avec échelle, accrochage de deux échelles, accrochage à un piton, bivouac sous terre, montage d'une tente, repas, différentes façons de ramper, passage d'une chatière- Roland DHORDAIN s'entretient avec Guy de LAVAUR, pionner de la plongée spéléologique et président de la société spéléologique de France. Celui-ci présente son matériel de plongée. Images de spéléologues s'équipant, de plongeurs sous-marins souterrains.Conclusion sur images de spéléologues dans une grotte - escalade - montée avec le câble sous la lampe d'un autre éclairant - emboîtement des différentes pièces d'une perche - jeté d'une corde - montée le long d'une paroi - la perche - retour à l'air libre." (source INA)


Deuxième vidéo (Un stage de spéléologie) datant de 1968 pour une durée de 12 minutes.

"La Fédération Française de Spéléologie organise des stage de spéléologie afin de former des initiateurs, moniteurs et instructeurs dans le but d'assurer la sécurité des expéditions, de découvrir et de protéger le patrimoine souterrain." (Source INA)

">

samedi 24 septembre 2011

Session entrainements aux techniques spéléo

Date : Samedi 24 septembre 2011
Participants : Julia, Cynthia, Maëlle, la famille Petit Fred, Gilles, Gérard et Michel
Lieu : Carrière romaine de la Turbie


Session entraînement aux traditionnelles carrières romaines de la Turbie. Rien ne change, le panorama est toujours là et les équipements spéléo aussi. Plusieurs ateliers pour aujourd'hui. Descriptif du matériel, explication sur les éléments composant le baudrier, demi-clef et clef complète, descente et remontée avec ou sans fractionnement. Passage de déviation, passage de vire (pas facile) et enfin, tyrolienne avec rappel guidée !
Une bonne journée, tout le monde s'est bien amusé et félicitations à Julia et Cynthia pour leur ténacité, spécialement sur la vire...

Michel

Spéléo-plongée : Orda Cave (Russie)

Situé en Russie, la cavité de Orda est un des plus grands réseaux noyés de Gyspe du monde. Vous aurez plus d'amples informations en allant consulter la page du projet.

dimanche 18 septembre 2011

Initiation spéléo à la grotte du Chat

Date : Samedi 17 septembre 2011
Lieu : Grotte du Chat
Participants : Christian, P’tit Fred, Gaëtan, Cynthia, Sidonie
TPST : 2 h 1/2

Sortie d’initiation pour Cynthia, et encore aussi pour Sidonie, en toute confiance grâce aux autres membres chevronnés : Christian, P’tit Fred et Gaëtan, porteur du kit.

Après un trajet assez long, mais très agréable puis une piste un peu plus chaotique, nous voici face à la grille d’entrée de la Grotte du Chat… Qui a pensé à la clé ? Pas besoin ! il suffit d’ôter les gonds !!!!
D’ailleurs, pour la petite histoire, c’est en faisant sauter la roche pour sortir son chat d’un trou que son maître aurait découvert cette grotte. D’ailleurs, que cela se sache, si jamais Cynthia amène sa chienne Poupy en spéléo et que celle-ci se faufile dans un petit coin encore inexploré, sa maîtresse n’hésitera pas à dynamiter (à pulvériser !!) la roche !

Nous avons progressé depuis la Salle des Santons jusqu’au Labyrinthe, avons emprunté les réseaux 2 et 4 nous ramenant… à la Salle des Santons ! surtout sans lâcher d’une semelle Christian et P’tit Fred sinon euh… perdus !!!
Et tels des petits Poucet, nous n’avons pas perdu une seule miette des explications géologiques disséminées (essaims de fistules, plafonds sens dessus dessous, gours) tout au long du parcours par Christian.

Pas de grosses difficultés de progression, hormis une escalade où Cynthia a bien martelé les épaules de Fred et où Sidonie lui a mis un bon coup de pied sur la tête (ouf, ‘y a le casque !). Euh… pardon.

Ce fut une belle initiation, doublée de l’incontournable badigeonnage de boue réservé aux nouveaux. L’impression des néophytes : « on se sent tout petit et cette nature est décidément grandiose que ce soit en surface ou sous terre ».
Le trajet de retour par la route touristique des Gorges de Dalius puis de Cians (Guillaumes, Peone, Valberg) nous a paru lui aussi époustouflant.

Cynthia, Sidonie

samedi 17 septembre 2011

Vallon de l'Infernet

Date : Dimanche 11 septembre 2011
Participants : Fred – Murielle – Alexandre – Sidonie – Célia - Gaétan - Cathy – Michel – Liza (12 ans) – Zoé (9 ans) – PA
Commune : Utelle, vallée de la Vésubie

Plus d'informations sur le vallon de l'Infernet à lire sur Descente-Canyon

Ce matin nous avions rendez-vous au local à 9h le temps de récupérer un peu de matos. Nous devions retrouver Cathy au point de départ du canyon au Suquet (vallée de la Vésubie). En route nous avons fait une halte à Plan du Var pour louer des combis pour les enfants.

Arrivés sur place vers 11 h, nous nous sommes préparés sur le parking près de l’auberge, puis nous avons mangé un bout avant d’entamer la marche d’approche. Celle-ci dura environ 45 minutes, ponctuée de beaux points de vue sur la vallée de la Vésubie et composée d’une montée régulière en sous-bois vers le col de la Porte (GR 510), d’une partie plate puis d’une descente vers le vallon de l’Infernet (400m d’altitude).

Première difficulté en arrivant au départ du canyon, s’équiper !...Exercice difficile quand on ne sort qu’une ou deux fois par an, ce qui est mon cas. Exercice encore plus compliqué quand il faut aussi participer à l’équipement de ses deux enfants, ce qui est aussi mon cas…Heureusement les copains étaient là pour donner un coup de main, notamment Alexandre, leur animateur de colo préféré et Michel dans sa combi Vade Retro flambant neuve.

Le début du canyon est relativement ouvert, très végétal, avec quelques petits obstacles à franchir en désescalade, que tout le monde passe sans difficulté, puis assez vite une première cascade d’environ 5 m se présente et nécessite une descente en rappel. Fred équipe, Michel filme et chacun patiente en regardant les autres passer. Et ça prend du temps à 11, surtout avec Liza et Zoé, qui bien qu’étant très enthousiastes et ayant déjà pratiqué 2 canyons (le ruisseau Audin et celui de Planfaé), ont connu là leurs premières difficultés. Zoé notamment qui a connu un petit moment de panique face au débit de l’eau, car il fallait descendre dans la cascade. Michel, Alex et Fred étaient là pour assurer la manœuvre et tout s’est bien passé.

Le canyon est ensuite devenu beaucoup plus étroit, le décor étant alors plus minéral, et nous avons pu évoluer, et même nager parfois, dans des couloirs encaissés surplombés par d’énormes blocs rocheux suspendus entre les parois et comme posés par la main d’un géant. Un peu plus loin une petite vire a donné l’occasion à Liza de se coincer assez fort un doigt, heureusement vite soigné par Cathy notre infirmière-pharmacienne en chef. Cette petite pause nous a donné l’occasion de constater qu’un des bidons étanches avait été mal fermé et avait permis au portable de Fred de se rafraîchir.

Quelques dizaines de mètres après nous voilà enfin arrivés au point fort de la descente, un magnifique toboggan d’une dizaine de mètres, d’un revêtement rocheux très lisse et d’une pente d’environ 30 degrés. Bref de quoi faire de belles glissades, et nous ne nous en sommes pas privés, car la plupart d’entre nous, y compris les enfants, l’ont descendu à plusieurs reprises, grâce à une remontée possible à la corde, voire à 4 pattes pour les mieux chaussés.
Michel fut un des premiers à descendre, avec le souci de filmer sa descente en tenant la caméra à bout de bras… ! Malheureusement n’est pas Kévin Reynolds qui veut (cf : Waterworld) et donc Michel n’aura jamais l’occasion de vendre à Hollywood les droits d’auteur de ce film, puisque celui-ci gît… au fond du canyon ! À l’arrivée du toboggan, il a en effet par mégarde lâché la dragonne de sa caméra, tant pis pour la vidéo souvenir ! Cette mésaventure ne l’a pas empêché de tenter une descente sur le dos tête en avant, exploit réédité ensuite par Alexandre, alors que moi je préférais la descente sur le ventre tête en avant, juste histoire d’épater mes filles (objectif atteint). Celles-ci aussi ont réalisé plusieurs descentes, seules, à 2, à 3…

Après une bonne demi-heure passée dans ce toboggan nous avons poursuivi notre progression dans le canyon qui s’est élargi progressivement, est redevenu plus végétal et n’a plus présenté de difficulté. Avant de faire la pause pique nique d’arrivée, certains d’entre nous se sont amusés à faire quelques descentes sur les fesses dans des petits rapides de la Vésubie qu’il fallait traverser pour rejoindre les voitures au lieu de départ situé à 10 minutes de là.
Voilà c’était une bonne journée canyon à renouveler rapidement avant la fermeture officielle de la saison.

PA – Liza - Zoé