lundi 26 septembre 2011

Aven du Sans-Pascal, visite dans les profondeurs

Date : Samedi 24 septembre 2011
Participants : Laetitia, Paul (Spéléo-Magnan) + Anaïs (ASBTP)
TPST : 10 heures

Rendez-vous chez Anaïs à 8 h 30, Paul vient nous récupérer après avoir fait un crochet au club afin de prendre une corde pour le puits d'entrée, ainsi qu'un casque 14 LED pour moi (chouette, ça va me changer de mes 5 LED pourries… pour une fois je vais voir quelque chose et pas me faire chier avec une calbombe capricieuse !)

Petit arrêt-minute à Prés du Lac pour m'acheter un jambon-beurre (qui se transformera sous terre en « club-mayo-qui-fait-roter »). Beaucoup de chasseurs sur la route, beaucoup de voitures sur le parking du SP. Nous attaquons la montée d'un pas tranquille, mais vaillant ; on chante un peu très fort de tant en temps quand on entend des coups de feu (on sait jamais…)

Équipement par-dessus celui de Taupes matinales et descente dans le Sans-Pascal, Anaïs en tête avec son kit (bouffe, flotte), puis Laet (pas de kit), puis Paul avec un autre kit (flotte).

Le Boyau des Principes a perdu ses principes : incroyable, on ne se fait même plus chier dans ce passage. Puis je remonte comme d'hab en face… et… mais n'y avait-il pas une corde ici, avant ??? … Remarque, ça a l'air de se désescalader pas trop difficilement… Quand même, c'est bizarre qu'on ait enlevé la corde à cet endroit…

(Je crie) :« Hé Paul, y'a plus la corde, c'est normal? »
(Réponse du Boyau des Principes) « Oui, on ne passe plus par ici, on passe par en bas »

… hum… super !… J’ai failli aller me jeter dans le puits de la vire du Cliffhanger (savais pas qu'on avait changé le chemin à cet endroit… Faut mettre un panneau !!!) Bon, on va redoubler de vigilance, des fois qu'il y ait d'autres surprises... (pas envie de déranger Renaud aujourd'hui : il nous en voudrait peut-être un tout petit peu… !)

Dans le méandre précédant la Tartinette, je récupère le kit de Paul (merde, j'avais oublié qu'il avait un kit, le pauvre !) Arrivée au Camp (ancien fond), on boit un coup tandis qu'Anaïs passe la tête par l'étroiture devant nous… « Coucou » (elle a profité de son avance pour se faire un petit aller-retour version « je-suis-un-ver-de-terre-tra-la-la » dans les étroitures reliant le camp avec la petite montée vers les nouveaux réseaux, histoire de ne pas se refroidir…).

On continue jusqu'au Puits du Chameau (trouvé le puits, mais pas trouvé le chameau), Puits du Potager, nettoyage des bottes, puis entrée dans la Galerie Auphan. Tout le monde a une pensée pour Georges… On avance lentement, en faisant attention à ne pas cogner le plafond.

Paul-Le-Motivé nous fait un petit exercice de conversion dans le puits de la galerie, un peu trop en dessous du niveau de la déviation, avec des bloqueurs bien bloqués par la boue… Si les oreilles de la galerie ont pu être choquées par quelques paroles malencontreuses échappées de la bouche de Paul, elle n'en a rien montré…

C'est vraiment étonnant : ici, on n'arrive pas à imaginer qu'on est dans le SP !!! On s'extasie sur la taille de la galerie, ses formes…
Après une longue marche, arrivés quasiment au bout de la galerie, Paul et moi laissons Anaïs faire la petite escalade et continuer jusqu'au bout, l'aller-retour lui prend à peine 5 minutes. Retour jusqu'à l'entrée de la Galerie Auphan où nous avions laissé la bouffe. On festoie, Anaïs et moi nous partageons « le » sandwich précédemment cité… Grâce au fameux sandwich facétieux et à diverses envies pressantes non satisfaites, l'ambiance devient vite assez poétique…

La remontée du Puits du Potager et celle du Chameau prennent à elles seules autant de temps qu'il n'en faut pour aller du Camp au Lac… (merci la boue, merci les bloqueurs embourbés qui ne bloquent pas, mais qui ne s'ouvrent pas non plus !). Paul a quelques moments de discordes avec certains passages étroits peu avant le camp, mais il finit par avoir le dernier mot (non, mais sans blague, c'est qui le chef ?) En le voyant passer tant d'étroitures — même celles qui ont été « élargies » sont entièrement remplies par sa grande carcasse — je suis sincèrement impressionnée. Je ne sais vraiment pas comment il fait ni où il trouve autant d'énergie, de force et de volonté. Chapeau… et R-E-S-P-E-C-T, mec !

Nettoyage du matos au Camp puis re-belotte au Lac (-130), où Paul retrouve un nouveau souffle ainsi que sa légendaire bonne humeur. Anaïs qui pète la forme depuis qu'elle ne fume plus remonte le kit et ferme la marche. Nous ressortons tranquillement, mais sans traîner.

Laetitia

A lire aussi, le récit des SophiTaupes du même jour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire