dimanche 23 octobre 2011

Aven du Vigneron

Date : Dimanche 23 octobre 2011
Participants : Sidonie, Maëlle, Gilles, Paul et Michel
TPST : 5 heures

Pour la première expérience de Sidonie en milieu vertical sous terre, le choix se porta sur le bien connu aven du Vigneron. Rendez-vous 8 heures au club, presque tout le monde est à l'heure. Les kits effectués, nous partîmes pour notre destination.

Rentré sous terre 11 heures, Paul fit une de ses premières expériences d'équipement, je l’assistai pour ce faire, connaissant bien la cavité. Gilles s'occupa de Sidonie pour l'aider dans sa progression. Point de problème pour tout le monde. En allant très tranquillement, nous touchâmes le fond en 2 heures. Petite visite rapide pour moi dans la conduite creusée il y a quelques années et nous repartîmes. 2 h 30 pour la remontée, Gilles en tête accompagnée de Sidonie et Maëlle. Paul et moi-même en arrière pour le déséquipement. Une sortie sympathique rythmée de temps à autre par les chansons (paillardes) de Paul qui est bien décidé à perpétuer les chansons de Gérard.

Michel

dimanche 16 octobre 2011

Vallon de Morghé et clue de la Maglia

Date : Samedi 15 octobre 2011
Participants : Paul et David
Temps : environ 3 heures
Bassin : La Roya

Plus d'informations sur le vallon de Morghé
... et sur la clue de la Maglia

Ceux qui disent que les geeks ne savent que geeker, ils se trompent ils savent aussi canyoner. David est une personne rencontrée sur le forum de mon serveur CS (Countrer Strike). Après avoir vu la photo de mon avatar (photo représentant mon profil) sur lequel je suis en spéléo, il m'a demandé si je pratiquais aussi le canyoning. De là est née cette sortie du jour.

Nous voilà partis pour faire la suite de canyons de Morghé et de la Maglia. Je me colle à l'équipement de la C60, car David a beaucoup moins d’expérience que moi en canyon. Ça ne me dérange pas non plus de me retrouver pendu au relais ! Pas beaucoup d'eau aujourd'hui, mais le canyon seras à refaire en début de saison l'année prochaine.

Nous enchaînons les cascades sans encombre et nous voici dans la Maglia... où à cette saison... et ben il n'y a pas de soleil ! Mais celui-ci nous fera une magnifique apparition au moment ou j'équipe le rappel de la grotte (par le plafond). En regardant en bas, je vois le soleil qui inonde celle-ci de sa belle lumière. C'était magnifique !

Nous enchaînons les sauts et petits rappels jusqu'à l'arrivée de la Maglia. Et là, surprise ! Un grand groupe d’étudiants et étudiantes venait de finir celle-ci. À notre arrivée au parking, nous avons le joli spectacle de ces demoiselles en maillot... fort intéressant !!! Nous referons des canyons David, mais notre prochaine rencontre sera virtuelle ! Prépare ton kevlar !!!

Paul

mercredi 12 octobre 2011

Compte rendu (en surface) de l'exercice Spéléo-Secours Français (SSF 06)

Date : Samedi 8 octobre 2011
Lieu : Aven du Cappuccino (Calern)
Participants : 30 personnes
Temps : toute la journée

Ce récit est un peu particulier, vu que je ne suis pas allé sous terre et que je ne faisais partie d'aucune équipe. Je vais donc simplement raconter ma journée.

Je suis arrivé au PC central, situé au Col de l'Ecre vers 7 h 40 avec Renaud. Pour commencer, j'ai coupé des cordes avec Loïc (CAF SLV), puis avec Paul (Magnan). Des cordes qui serviront pour la descente ou pour certaines à la réalisation d'un répartiteur. Ensuite j'ai été placé à la gestion du stock. Je devais inscrire l'entrée et la sortie de tout élément appartenant à la SSF06. Mais à cause du froid qui empirait la tendinite que j'ai aux mains, je n'arrivais pas à écrire. (Ma main bloquait à certains mouvements et du coup, j'écrivais franchement mal !)

Je suis donc parti en direction de l'aven du Cappuccino pour m'occuper de la gestion entrée/sortie de la cavité. Au début il y a eu un petit souci avec les talki, car ceux-ci hachaient systématiquement les paroles. Ce qui faisait que l'on ne comprenait rien aux messages transmis et reçus. Bernard et Jean-Marie (Transmission de surface) ont réglé le problème avec leur équipe technique. Il semblerait que cela ait été un problème d'ondes trop basses. En tout cas, ce fut vite réglé et la suite des  opérations put être menée à bien sereinement.

Logiquement j'aurais dû relayer chaque info de la cavité au PC, mais grâce à un système ingénieux ce ne fut pas le cas. En effet pour la première fois dans la région, selon Renaud, nous étions sur deux canaux différents. Mon talki était relié directement au PC, alors que sous terre, ils parlaient aussi directement au PC central à l'aide de pastilles installées par l'équipe de transmission souterraine. Ce qui fait que mes discussions ne polluaient pas le canal sous terrain, comme il s'était produit l'année d'avant. L'équipe ASV disposait elle d'un NICOLAS pour discuter avec le PC en attendant l'équipe de transmission.

Je suis resté aux abords de la cavité de 9 h 30 jusqu'à 17 h 30 environ. J'ai eu le loisir de discuter avec Bernard, Jean-Marie ainsi que Serge qui sont très sympa.

Une fois de retour au PC j'ai pu observer leur mode de gestion. Il n'y a qu'un ordinateur. Tout est géré sur le papier. C'est au cas où le générateur lâcherait. Le PC était assez d'étendu jusqu'au moment ou une équipe a demandé l'annulation de l'atelier du P60, car une partie du sol d'un palier c'était effondré et du-coup cela parpinait pas mal. La victime fut donc dé-brélé en bas, puis brélé en haut, juste avant le P18. Une tension était visible, car, il restait quand même 13 personnes au fond de la cavité. Il n'y a pas eu de blessés, malgré qu'un certain Olivier se serait pris une pierre sur l'épaule sans de graves conséquences. (Enfin, il a dû souffrir un peu le lendemain matin quand même.) Il y avait aussi une journaliste de Nice matin très sympa. Nous sommes retournés d'ailleurs à la cavité pour qu'elle puisse prendre en photo la civière qui sort du trou.

L'exercice de spéléo secours c'est terminé par un super plat de pâtes aux sanguins (cueillit par Serge dans l'opération « amélioration des conditions de vie du camp », lancée par Audrey, il me semble. J'ai pu aussi observer quelques Draconides avant le briefing.

Voilà, sortie très instructive ! Et j’espère pouvoir être de la partie souterraine l'année prochaine !!

Gaëtan

lundi 10 octobre 2011

Compte rendu de l'exercice Spéléo-Secours Français (SSF 06)

Date : vendredi 7 et samedi 8 octobre 2011
Lieu : Aven du Cappuccino (Calern)
TPST : 11 heures
Participants : 30 personnes

Équipe ASV : Fred (Sophi-Taupes), Cathy L. (Martel), Gilles (Spéléo-Magnan), Arnaud (Martel)
Équipe téléphone : Paul (Spéléo-Magnan) et Belingo (Martel)
« Victime » désignée : Michel (Sophi-Taupes)

Note de l'éditeur : ce compte-rendu couvre essentiellement le travail de l'équipe téléphone. Les autres équipes ont bien sûr travaillé ardemment, mais je ne dispose pas assez d’éléments pour compléter les équipes.


Comme prévu je suis monté le vendredi en fin d’après-midi pour participer à l’installation et la super raclette-party du Chouca. J’y retrouve le Chouca, Bernard le radio-ham, Cathy F. & Cathy L., Audrey & Loïc, Britt & René, Pascal, Arnaud. Après un peu de discussions avec mes copains radio-ams (Chouca et Bernard) et montage de l’antenne du relais téléphone-souterrain/radio Nicola vers réseau radio privé au PC, je pars avec mon matos spéléo et une radio pour tester la radio depuis le trou pour voir si ça passe et tester le balisage d’itinéraire que Cathy L. & Audrey sont en train de mettre. Ben à la nuit tombante, ce n’est pas évident d’autant que les rubalises ne sont pas rétro-réfléchissantes. Et au retour de nuit c’est encore pire sans une grosse lampe malgré les améliorations apportées, mais bon rien d’insurmontable quand même.

De retour au camp où je suis attendu, on démarre de concert l’apéro et la raclette. Comme chacun a amené de quoi faire et qu’on a deux appareils, c’est simplement l’orgie ! On se rend assez vite compte que bien que le soleil ait été là dans la journée, ça pèle sévère !!! 1100 m oblige. Chacun s’en va fouiller au fond de sa voiture s'il ne reste pas une vieille polaire oubliée… La nuit sera du même acabit, les veilles couvertures iront couvrir les duvets d’été que nombre d’entre nous ont pris sous couvert d’été indien généralisé… La panse bien remplie aidera à vite trouver le sommeil néanmoins.

Le rendez-vous est à 8 heures pour les premières équipes (ASV + blessé + équipement puits sorti & téléphone), après un petit déjeuner aussi luxueux que le dîner de la veille, en fonction des présents, les équipes se font et le matos se prépare. Comme l’an dernier je suis aux commandes de l’équipe, téléphone, juste derrière l’équipe ASV. J’ai comme adjoint le canyonneur que j’ai déjà rencontré plusieurs fois alias Popol ou Petit Paul et ses 125 kg de pur muscle qui l’ont éliminé direct comme blessé pour l’exercice et un certain très connu Belingo qui voulait un peu changer aussi et voir ce qu’on faisait au téléphone. On part avec l’équipe de Pascal Z. (puits de sortie) et c’est un régal de faire cette petite demi-heure de marche un frais matin si ensoleillé.

Une fois sur place on installe le fil du téléphone depuis le relais radio que tient Bernard un peu à l’écart du trou vers la cavité ou on pose la première pastille qui sera gérée par une nouvelle recrue spéléo. On s’équipe ensuite et on cale sous terre. Comme toujours la progression est assez lente il faut bien choisir le trajet du fil téléphone pour qu’il ne gène pas les équipiers dans la progression et les ateliers. Ça reste assez rodé maintenant, je pose le fil vite fait et les collègues peaufinent les accroches. Je leur montre le coup de la canne de pose en hauteur du fil (un simple arceau démontable de tente avec un crochet au bout pour la pose et dépose) et ils restent médusés par ce simple artifice. À chaque nouvelle pastille de téléphone, on s’annonce au PC, ce qui sera fait souvent vu qu’on a décidé de ne pas se faire chier et d’en poser en bas de chaque puits ou grande partie. Donc on en posera 9 et j’en garderais une rab pour dépannage. Tout marche (presque) comme sur des roulettes, le fil n’est pas cassé et comme nous avons pris soin de tous les vérifier, tous les postes marchent. Par contre comme je m’en doutais l’autre jour en équipant la cavité, malgré que Belingo la connaisse bien, on rate le passage en hauteur menant au dernier puits, donc on perd un peu de temps à déséquiper pour re-équiper ensuite après avoir finalement trouvé… Il a donc manqué l’habituelle équipe de balisage du trou ! On perdra aussi pas mal de temps sur les câbles, car un kit a été remballé à l’envers et ça obligera à dérouler sous terre les 2 autres kits avec 200 m de câbles dedans, atelier tricotage garanti ;-)

Nous finissons par rejoindre l’équipe ASV et notre victime nationale : Michel. Qui semble finalement apprécier ce nouveau rôle où tous le dorlotent le soigne avec du Coca ! Notre mission achevée et sans autre réaffectation pour l’instant, on va faire un petit tour dans la galerie du bas où sont les somptueuses draperies ! Et bien c’est crade, mais ça vaut le détour, elles sont magnifiques. De retour, comme il est 13h30 on décide de casser la croûte pendant que notre blessé fini par piquer un long long roupillon !!! (Michel oblige). On s’est même demandé s’il n’avait pas fini par tomber dans le coma à cause de l’acéto ou des bougies ;-) Après moult discussions en directe avec le chef d’équipe 4 (Christophe) et par téléphone avec le PC, finalement nous sommes réaffectés avec l’équipe ASV à l’équipe Évacuation 1 qui va remonter la victime jusqu’au bas du puits avec la grosse flaque. Tony, Guillaume, Christophe, Flo & Nat viennent nous rejoindre aussi. Je pousse pour le démarrage de la mise en civière, le PC ayant un temps de retard sur les informations concernant la fin de préparation des ateliers suivants, d’autant qu’une mise en civière ne se fait pas en deux secondes. Feu vert extorqué c’est parti, Michel tient toi bien les réjouissances commencent ;-)

Nous sommes 13 au final sur cette première équipe, le chiffre parfait pour une équipe d’évac et d’ailleurs tout roule comme sur des roulettes ! Presque trop vite d’ailleurs, qu’il faille freiner un peu et donner la parole qu’au chef d’atelier ou d’équipe pour éviter la cacophonie. Une certaine excitation avait trop pris le dessus sur l’opération… Certes c’est un exercice, mais il y a quand même du monde, un gars en civière, des agrès, du vide et de la boue… Le rythme est bon, mais ça nous laisse finalement le temps de déséquiper le téléphone, tous les ateliers et l’équipement de progression. Tant mieux ça sera ça de moins à faire le lendemain. Le relais se passe assez vite au niveau de la vasque en bas du puits qu’on fait passer à Michel sans le mouiller le moins du monde. Après le rythme devient beaucoup plus lent, il faut dire que le palier suspendu en départ du P60 est en train de se désagréger et ça parpine sévère. À tel point qu’on passera une bonne heure à attendre avec Flo, Nat, Tony, Belingo, Christophe et Paul dans le méandre après le P60. Mais Christophe et Tony nous régalent avec les pâtes, le saucisson, le cappuccino chocolaté, etc. De quoi supporter le froid et l’attente. Par contre l’heure tourne et Flo commence à se dire qu’elle va rater son rencard du soir. Mais déjà en spéléo, on sait quand on rentre, on ne sait pas quand on sort ! Alors, dans un exercice secours avec 30 personne sous terre… Finalement ça se débloque et on entame tranquillement la remontée. Je reste avec Christophe et Paul pour le démontage. On croise Anthony sur le palier et Patrick qui nous attend juste en haut du P60. Ca tombe bien comme j’avais 2 kits de fil de téléphone je lui en passe un. Quelques minutes plus tard nous voilà dehors et il n’est que 21 h.

Le retour se fait en tenue spéléo pour la majorité, vu le froid qui tombe sur le plateau. Je passe ma lampe en mode max avec faisceau étroit + large et c’est un bonheur pour retrouver le chemin et voir de très loin le balisage. De retour au camp après m’être changé j’arrive juste à temps pour le débriefing à chaud. Quel plaisir de voir la grande tente collective de Chouca enfin pleine de monde ! Un petit débrief vite (pas grand-chose d’extraordinaire, tout s’est bien passé) et on attaque les fameuses pâtes aux sanguins ramassées le jour même j’ai le plaisir de retrouver Olivier que je savais sous terre, mais que je n’ai pas pu croiser. La reporter photo de Nice-matin est aussi des nôtres, va falloir surveiller votre quotidien... Et puis après le repas et quelques éternelles discussions spéléo, la gangrène emporte inexorablement la majorité de spéléos et on se retrouve juste une poignée comme la veille. Bah c’est alors l’heure de sortir les bouteilles cachées aux recettes aussi mystérieuses que subtiles. Après avoir fait le tour de toutes ces belles choses, le groupe électrogène décide de faire des siennes, il faut dire qu’il n’a pas été invité et qu’il a maintenant le gosier sec… On en profite pour noter le signe du destin et se décider à aller se coucher, plein les bottes pour tout le monde finalement.

Voilà un bon exercice secours qui se finit, avec une super ambiance tout au long du week-end. Vivement le prochain…

Fred

Note de l'éditeur : j'ai apporté quelques modifications mineures de texte. Désolé à tous ceux et celles que j'ai oubliés...

Découverte de la Grotte de Pâques

Date : Dimanche 9 octobre 2011
TPST : +/- 4 heures
Participants : Sidonie, Valérie, Pierre-Yves, Paul et Christian

Rendez-vous est donné à 8 heures 30 au club. Fait historique, tout le monde est à l'heure. Nous préparons les matériels pour Sidonie, Valérie et Pierre-Yves, puis nous embarquons dans deux voitures, celle de Paul et la mienne. Rendez-vous est donné au bar des spéléos à St Vallier.

Sur place, au parking de la grotte, le temps est beau. Par contre la Foux coule fort. Étrange, il n'y a pas eu de précipitation ? L'explication viendra plus tard...

Nous entrons dans la grotte à 11 heures ; Pierre-Yves est un peu surpris par l'entrée. C'est vrais que pour son initiation, ça lui fait bizarre, car il ce voyait entrer dans un porche de cinq mètres de haut sur dix de large... Comment dire ? Loupé !

Nous arrivons assez vite dans la salle de Minuit, ou nos néophytes découvrent les premières grosses concrétions que j’illumine avec mon phare, pour cette fois ils ne s'en plaignent pas.

Un tour rapide en explication de la formation, un regard vite fait sur la jonction avec le passage de la Foux, puis nous partons directement pour le réseau de la Cascade. La progression va bon train, la découverte des gours, un peu sec dans la première partie, illumine les yeux. Je passe en premier dans l'escalade de la cascade aux échelons, afin de mettre en place une corde de sécurité, mais tout ce passe bien.

Pierre-Yves demande un petit arrêt afin de se restaurer un peu, je le fais quelques instants plus tard juste avant la réjouissance du jour.

Lorsque nous arrivons au pseudo siphon, je suis un peu déçu, car le niveau d'eau est bas ; ce n'est pas grave, nous passons dans la bonne humeur, mais fait très rare dans ce secteur, nous ne sommes pas beaucoup mouillés !

En dehors de quelques reptations, c'est dans de belles grandes salles que nous évoluons et je fais découvrir à nos initiés les chefs-d'oeuvre que la nature a confectionnés au fur et à mesure des millénaires...

Lorsque nous arrivons au bout du secteur, nous faisons une collation devant une petite niche ou nous admirons quelques belles concrétions esseulées.

Sur le retour Pierre-Yves donne quelques signes de fatigue, ce qui lui fait prendre des passages étroits à quelques centimètres de passes plus confortables.

De retour, je demande à Paul si nous allons au bout de la sa galerie de l'Oiseau. Il préfère que nous ressortions de suite, car il a eu un week-end très mouvementé avec l'exercice secours qu'il y a eu.
 
C’est vers 15 heures que nous ressortons. Le ciel est un peu nuageux, nous redescendons et au passage nous rendons une visite au lac de la Foux. L'eau est relativement haute et vers la plage de sable il y a une pollution flagrante qui explique que le captage est fermé. Ce qui explique pourquoi, lorsque nous sommes arrivés, nous entendions le fort débit d'eau.

Dans l'ensemble c'est une très bonne sortie, avec une bonne prise de temps pour une découverte sportive et esthétique et scientifique de ce secteur de la grotte de Pâques.

Christian

dimanche 9 octobre 2011

Enjeux de la spéléo-plongée


" Les plongeurs spéléos, puisque ce sont eux qui souffrent le plus de leur image « extrême », ne sont pourtant pas des têtes brûlées, loin s’en faut. Equipement, parcours, déroulement des plongées, tout est minutieusement préparé, chaque risque évalué, soupesé, et réduit au maximum. Certes, les accidents existent. Comme partout. "

Un article très interressant sur cette discipline fort méconnue. Le reste est à lire ici sur Scuba-People (merci à FX pour le lien)

mercredi 5 octobre 2011

Bulletin spéléo Septembre 2011

Nouveauté de ce blog, la mise en ligne d'un bulletin mensuel destiné à résumer la vie du club, pour ceux et celles qui n'y étaient pas (ils sont nombreux, n'est-ce pas FX ?). De mon côté, je vais essayer de m'en tenir à cet exercice mensuel.

Le mois de septembre démarre très fort par deux des trois fondamentaux du club : la spéléo et les barbecues. Une réputation de club bon vivant, ça s'entretient. À l'occasion de l'anniversaire de notre Gérard national, une petite virée nocturne dans l'aven des Frégates lui est organisée... à sa plus grande surprise ! Visite de nuit dans une cavité sympa, sans difficulté, mais demandant certaines compétences quand même. Ce n'est pas une cavité d'initiation. Dgé nous prouvera une fois de plus ses talents de chanteurs populaires et Guy nous prouvera aussi son respect immense pour son propre matériel.

Le dimanche suivant, c'est une sortie dépollution qui attend Alex et Paul. Une dépollution qui eut lieu dans la clue de Saint Auban, session organisée par la FFME, la FFS et la mairie de Saint-Auban. L'occasion pour nos deux volontaires de rencontrer Sidonie, nouvelle recrue du club.



La semaine suivante, une petite équipe visita la Grotte de Pâques. Alex organisa sa première sortie en solo, accompagné de Gaëtan et de Sidonie qui fit sa première excursion sous terre.
Le lendemain, le dimanche 11, grosse sortie dans le vallon de l'Infernet. 12 personnes avec notamment les deux filles de PA.

Week-end suivant. De nouveau, une initiation en spéléologie dans la grotte du Chat. En effet, le jeudi précédent, une nouvelle recrue est venue porter son intérêt à notre activité. Il s'agit de Cynthia qui fît ses premiers pas (boueux) sous terre, avec Sidonie et Gaëtan. Fred et Christian assurèrent l'accompagnement.
Le samedi précédent, une partie du club se lança dans l’ascension du Gélas, plus haut sommet du département. Rien à voir avec la spéléo, donc, mais le mois de septembre est idéal pour faire cette randonnée (déjà effectué en 2006). Navré, pas de compte-rendu de cette journée.



Nouveau week-end, nouvelles sorties. Une partie du club alla s'entraîner aux techniques spéléos dans la carrière romaine de la Turbie. Aller sous terre, c'est bien, savoir comment progresser, c'est mieux ! Une session organisée par Gilles, Fred et Gérard pour nos Cynthia et Julia (ça faisait longtemps!).



Pendant ce temps, une bande de motivés alla dans les profondeurs du Sans-Pascal. Une visite de courtoisie TRÈS boueuse emmenée par Laetitia (incroyable !), Anaïs (revenue du pays des kangourous) et Paul.
Petite parenthèse : le même jour, une autre équipe d'un autre club (les SophiTaupes) fit quelques explorations importantes dans la même cavité.

C'est fini pour ce mois-ci. Rendez-vous dans un mois pour le bulletin d'octobre.

Michel

dimanche 2 octobre 2011

Amonts du Sans-Pascal

Date : Samedi 1er octobre 2011
Participants SophiTaupes : Fred, Flo — Non-Taupes : Ludo, Marie-Annick (ASBTP)
TPST : 7 h (et une dizaine pour le deuxième groupe)

Comme annoncés il y a quelques jours et pour continuer l'entraînement -1000, nous sommes allés nous décrasser (musculairement parlant bien sûr...) au Sans Pascal. Cette fois-ci direction les amonts. Rendez-vous 8 h (oui HUIT heures) à Pré du Lac, car Flo avait un rencard co-voiturage après.

Bien sûr vu l'heure il n'y avait personne à l'entrée du trou. On s'est fait une petite descente à bon rythme jusqu'à une salle devant la première chatière des amonts, ou nous avons déjeuné (midi oblige). Avec Flo on s'est fait la portion suivante jusqu'à la prochaine chatière et nous avons abandonné Ludo et MA qui sont partis pour finir d'en découdre avec les amonts :-)

Nous sommes remontés à bonne vitesse — enfin si tant est qu'on puisse dans les premiers puits puisque nous sommes couverts d'argile et il n'y a aucune flaque pour se nettoyer. Il faut attendre le camp. L'argile semi-sèche c'est l'enfer, les gâchettes restent bloquées ouvertes et faut tout faire en manuel. Finalement le Salamandraum c'est bien mieux :-) Nous avons croisé au retour un couple de jeunes (ex Abîmes (92) puis ex ASBTP) qui remontaient eux aussi. Ils nous ont gentillement laissés passer, ce qui nous a permis de sortir sans problèmes à l'heure prévue pour que Flo ait son covoiturage :-)
Ludo et MA ont eux bien exploré les amonts et sont sortis un peu plus tard, encore PLUS boueux...

Fred

P.-S. À noter qu'une corde est maintenant tonchée (chaussette de 10 cm) dans le puits sous le passage étroit du début. On a fait un noeud et ça tombe pas trop mal parce qu'on arrive à se mettre en opposition à cet endroit là.