samedi 17 septembre 2011

Vallon de l'Infernet

Date : Dimanche 11 septembre 2011
Participants : Fred – Murielle – Alexandre – Sidonie – Célia - Gaétan - Cathy – Michel – Liza (12 ans) – Zoé (9 ans) – PA
Commune : Utelle, vallée de la Vésubie

Plus d'informations sur le vallon de l'Infernet à lire sur Descente-Canyon

Ce matin nous avions rendez-vous au local à 9h le temps de récupérer un peu de matos. Nous devions retrouver Cathy au point de départ du canyon au Suquet (vallée de la Vésubie). En route nous avons fait une halte à Plan du Var pour louer des combis pour les enfants.

Arrivés sur place vers 11 h, nous nous sommes préparés sur le parking près de l’auberge, puis nous avons mangé un bout avant d’entamer la marche d’approche. Celle-ci dura environ 45 minutes, ponctuée de beaux points de vue sur la vallée de la Vésubie et composée d’une montée régulière en sous-bois vers le col de la Porte (GR 510), d’une partie plate puis d’une descente vers le vallon de l’Infernet (400m d’altitude).

Première difficulté en arrivant au départ du canyon, s’équiper !...Exercice difficile quand on ne sort qu’une ou deux fois par an, ce qui est mon cas. Exercice encore plus compliqué quand il faut aussi participer à l’équipement de ses deux enfants, ce qui est aussi mon cas…Heureusement les copains étaient là pour donner un coup de main, notamment Alexandre, leur animateur de colo préféré et Michel dans sa combi Vade Retro flambant neuve.

Le début du canyon est relativement ouvert, très végétal, avec quelques petits obstacles à franchir en désescalade, que tout le monde passe sans difficulté, puis assez vite une première cascade d’environ 5 m se présente et nécessite une descente en rappel. Fred équipe, Michel filme et chacun patiente en regardant les autres passer. Et ça prend du temps à 11, surtout avec Liza et Zoé, qui bien qu’étant très enthousiastes et ayant déjà pratiqué 2 canyons (le ruisseau Audin et celui de Planfaé), ont connu là leurs premières difficultés. Zoé notamment qui a connu un petit moment de panique face au débit de l’eau, car il fallait descendre dans la cascade. Michel, Alex et Fred étaient là pour assurer la manœuvre et tout s’est bien passé.

Le canyon est ensuite devenu beaucoup plus étroit, le décor étant alors plus minéral, et nous avons pu évoluer, et même nager parfois, dans des couloirs encaissés surplombés par d’énormes blocs rocheux suspendus entre les parois et comme posés par la main d’un géant. Un peu plus loin une petite vire a donné l’occasion à Liza de se coincer assez fort un doigt, heureusement vite soigné par Cathy notre infirmière-pharmacienne en chef. Cette petite pause nous a donné l’occasion de constater qu’un des bidons étanches avait été mal fermé et avait permis au portable de Fred de se rafraîchir.

Quelques dizaines de mètres après nous voilà enfin arrivés au point fort de la descente, un magnifique toboggan d’une dizaine de mètres, d’un revêtement rocheux très lisse et d’une pente d’environ 30 degrés. Bref de quoi faire de belles glissades, et nous ne nous en sommes pas privés, car la plupart d’entre nous, y compris les enfants, l’ont descendu à plusieurs reprises, grâce à une remontée possible à la corde, voire à 4 pattes pour les mieux chaussés.
Michel fut un des premiers à descendre, avec le souci de filmer sa descente en tenant la caméra à bout de bras… ! Malheureusement n’est pas Kévin Reynolds qui veut (cf : Waterworld) et donc Michel n’aura jamais l’occasion de vendre à Hollywood les droits d’auteur de ce film, puisque celui-ci gît… au fond du canyon ! À l’arrivée du toboggan, il a en effet par mégarde lâché la dragonne de sa caméra, tant pis pour la vidéo souvenir ! Cette mésaventure ne l’a pas empêché de tenter une descente sur le dos tête en avant, exploit réédité ensuite par Alexandre, alors que moi je préférais la descente sur le ventre tête en avant, juste histoire d’épater mes filles (objectif atteint). Celles-ci aussi ont réalisé plusieurs descentes, seules, à 2, à 3…

Après une bonne demi-heure passée dans ce toboggan nous avons poursuivi notre progression dans le canyon qui s’est élargi progressivement, est redevenu plus végétal et n’a plus présenté de difficulté. Avant de faire la pause pique nique d’arrivée, certains d’entre nous se sont amusés à faire quelques descentes sur les fesses dans des petits rapides de la Vésubie qu’il fallait traverser pour rejoindre les voitures au lieu de départ situé à 10 minutes de là.
Voilà c’était une bonne journée canyon à renouveler rapidement avant la fermeture officielle de la saison.

PA – Liza - Zoé

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