mercredi 17 avril 2013

Vallon de l'Imberguet

Le samedi 6 avril 2013
Participants : Anaïs, Nico (ASBPT), Paul et Alex (GSM)
Petite sortie pour l'ouverture de la saison !

Alex VDK

dimanche 7 avril 2013

WE spéléo dans l’Aude


Vendredi 29 mars : Départ pour le département de l’Aude où des membres du GSM ainsi que des représentants du club spéléo des Garagalhs ont décidé de se donner rendez-vous pour un week-end spéléo très privilégié…

C’est donc par un vendredi soir que je retrouve Paul et Alex pour un WE spéléo tout particulier : et oui, ils m’ont vendu un WE spéléo composé de grottes magiques où l’on m’assure que je vais pouvoir admirer des choses magnifiques et très rares, je décide donc de tenter l’aventure…

C’est après avoir parcouru les 6 heures de routes qui nous séparent de l’Aude durant lesquelles Paul nous a fait écouter et même chanté tout le répertoire musical de Tryo (il chante bien Paul !), que nous retrouvons Christian, Sidonie, Michèle et Sylvain au camping d’Axat.
Il est environ 2h du mat et, sachant la journée que nous allons vivre le lendemain, nous ne tardons pas à aller nous coucher.

Samedi 30 mars : grotte du TM 71

Participants : Christian, Sidonie, Paul, Angélique et Alexandre pour les magnans, Michèle et Sylvain des Garagalhs, guidés et accompagnés par Philippe Moréno, conservateur de la grotte, et de François, président du CDS 11.

TPST : environ 7 heures

C’est ponctuel au rendez-vous (chose manifestement rarissime pour les spéléos magnans !) que notre petit groupe arrive devant la grotte du TM 71 en ce samedi matin.
Ne voyant point de guide à l’horizon, nous commençons à nous équiper de nos combinaisons toutes propres pour l’occasion.
Et oui, cette cavité étant extrêmement fragile et protégée, nous n’avons pas manqué de nous faire tout beau et tout propre pour la visiter.
Enfin, Philippe Moréno, guide et conservateur de la grotte, arrive et la visite va pouvoir commencer !

C’est après avoir ouvert la grille, puis la porte blindée, puis désactivé l’alarme (et oui, on ne rentre pas comme dans un moulin ici !) que nous pouvons enfin entrer dans la grotte. Nous sommes alors accueillis par les habitants locaux, grillons des cavernes et petites araignées toutes velues (heureusement, elles ne s’approchent pas trop près quand même !).

Nous entrons alors dans les entrailles de la terre où apparaissent bientôt les premières concrétions. Au fur et à mesure de notre avancée, nos regards s’emplissent de multiples stalagtiques, stalagmites et colonnes d’une blancheur parfois immaculée voire transparentes mais aussi de très nombreuses draperies, des méduses et des orgues aux proportions gigantesques.
S’ensuit alors un passage nommé (à juste titre) « le chaos » composé de rochers en tous sens où Paul et Alex tomberont en extase devant un immense miroir de faille (bon, imaginez-vous tout de même un énorme pan de mur quasiment lisse d’une hauteur avoisinant les 30 mètres de haut et d’une très très grande longueur).

Passé cet endroit où mon estomac commence à gargouiller (et pourtant, le déjeuner n’est pas pour tout de suite !), nous arrivons alors dans un des endroits les plus sacrés de cette caverne : avez-vous déjà imaginé qu’il puisse exister d’autres couleurs de concrétions que le blanc et beige ?
Et bien oui, nous avons pu admirer quelque chose de rarissime : des concrétions bleues ! (et non, les schtroumpfs ne sont pour rien dans cette histoire ! lol).
Ce sont bien des concrétions bleues (« couleur bouillie bordelaise » selon Sidonie) dues à une présence naturelle d’arsenic dans la terre.

Puis, tout près de là, nous pouvons encore admirer une chose certainement unique au monde : deux disques parallèles l’un au dessus de l’autre fixés de part et d’autre à une stalagtique et une stalagmite, c’est très impressionnant !

Enfin, après ces galeries sèches, nos pas nous amènent au bord d’une véritable rivière souterraine (et n’imaginez pas un petit filet d’eau !), il s’agit d’une véritable rivière avec un courant qui n’est pas des moindres !
Et là, surprise ! Nous tombons nez à nez avec… le crâne calcifié d’un ours des cavernes ! Et devinez son âge ? 40 000 à 45 000 ans, heureusement qu’il y a longtemps que les dents ne lui font plus mal ! J

Nous déjeunerons finalement au bord de la rivière au niveau du siphon, affamés par notre escapade. Le retour s’effectuera tranquillement, au rythme lent des photographes qui s’en donnent à cœur joie !
Au dîner du soir : 5 kg de pâtes prévues par Christian, autant vous dire que nous ne risquions pas de mourir de faim ! J




Dimanche 31 mars : grotte de l’Aguzou

Participants : Sidonie, Angélique, Alexandre, Paul et Christian pour les magnans ; Sylvain et Michèle pour les Garagalhs, encadrés pas Philippe Moréno + 3 visiteurs : Simon, Isabelle et Juliette.

TPST : environ 7 heures

Je souhaite avant tout vous faire revivre un petit moment mémorable de ce dimanche matin.

Petit matin de ce dimanche de Pâques, juste avant de partir du camping :
Alex : « Ouahhh… Paul, t’as lâché une caisse ou quoi ? »
Paul : « Bah non, pourquoi ? »
Alex : « Ah là là, ça fouette derrière toi ! »
Paul : « Ah oui, je crois bien que ça vient du sac que Christian vient de déposer : les sandwiches pour ce midi ! »
Et là, j’aurais vraiment aimé pouvoir vous faire sentir cette odeur pour illustrer mes propos… jamais de ma vie je n’ai pu sentir des sandwiches au pâté de ce niveau olfactif jamais atteint au cours de l’histoire de l’Humanité !
Ca fouettait à 3 km à la ronde !!! MDR

C’est en ce dimanche matin que nous arrivons donc encore une fois à l’heure (pour la 2ème fois consécutive, décidément c’est une première pour le GSM !) devant la grotte de l’Aguzou.
Après s’être équipés, nous entrons dans la cavité où nous sommes accueillis par de charmantes chauves-souris en hibernation (CHUUT ! Ca dort !)
Nous nous engageons alors dans les profondeurs souterraines où de magnifiques concrétions apparaissent alors dans notre champs de vision.
De nouveau, nous pouvons admirer de splendides draperies, ainsi que des concrétions avec de magnifiques excentriques qui partent dans tous les sens, ne répondant à aucune règle de logique.

L’Aguzou offre une prolifération de cristaux de toutes tailles qui brillent à la lumière des casques et nous observons également de nombreux choux-fleurs d’aragonites.
Nous en prenons plein les yeux et ne savons plus où donner du regard tellement les concrétions de multiples sortes foisonnent de toute part.
C’est comme si une armée de lutins était venue projeter des paillettes partout sur les murs et plafonds voulant recréer des feux d’artifice sur ces concrétions millénaires.

Inutile de vous dire que nos photographes, Alex, Sylvain et Juliette aidés de Paul que j’ai nommé « assistant en chef de photographie », s’en donnent à cœur joie !
Et pour couronner le tout, c’est notre guide, Philippe Moréno, qui ne cesse de les inciter à photographier ceci ou cela en leur prodiguant ses précieux conseils.
Décidément, il y a incitation à la débauche photographique ! lol (résultat des courses : plus de 600 photos à trier et retravailler suite à ce WE !)
Par ailleurs, Christian n’est pas en reste avec sa vieille caméra… (« vieille ?! Vous avez dit « vieille » ?, mais elle fonctionne très bien cette caméra ! »)…

A mentionner quand même au milieu de toutes ces merveilles, l’existence du plus grand triangle parfait du monde (composé de cristaux), des concrétions jaunes (extrêmement rares) et, le must du must… la salle des « mille et unes nuits » : je crois qu’il n’aurait pas été possible de lui trouver un meilleur nom ! Imaginez-vous une salle remplie de cristaux brillants de mille feux du sol au plafond, recouvrant chaque centimètre carré de parois, tellement époustouflante que l’Homme n’a osé y posé le pied, par respect pour la beauté inestimable de cette nature minérale.

Pour finir, je souhaite remercier Christian pour ce très beau WE spéléologique ainsi que la patience de notre guide, Philippe Moréno, qui a su à la perfection nous faire prendre conscience de la fragilité et de la beauté de ces sites.
Merci aussi à tout le reste de l’équipe pour ce WE sympathique et bonne ambiance que je ne suis pas prête d’oublier !

Angélique

jeudi 4 avril 2013

WE spéléo ou presque... dans le Vercors


Participants: Laurence de Annemasse , Gilles du Vercors, Olivier et Nico de Grenoble, Pierre de Toulouse, Maryannick et Anais de Nice

Le week-end de Pâques est traditionnellement dévolu à la recherche d'oeufs en chocolat... pour nous aussi ce fut un week-end de recherches:


> vendredi soir:
> 1/ recherche de la maison de Gilles
comme il se doit, la dernière personne arrivée est celle qui venait de très près. Et il faut dire que la maison de Gilles est bien cachée, la trouver en pleine nuit n'est pas évident. Se retrouvent ici dès le premier soir:
Gilles, le maître des lieux, Anaïs et Mary-Annick arrivant de Nice, Pierre arrivant de Toulouse et Laurence qui glandouillait à Grenoble, avec les bières de surcroît, circonstance aggravante. Est aussi présente, mais plus discrete car endormie, toute la petite famille de Gilles.
> 2/ recherche d'une cavité à faire
Commence dès lors la question existentielle numéro 1: quelle grotte faire le lendemain suivi de la question existentielle numéro 2: quelle bière boire puis de la question existentielle numéro 3: faut-il ré-ouvrir une autre bouteille. Nous avons été assez bons sur les 2 derniers points, mais moins sur le premier.... résultat à minuit passé Nicolas qui doit nous rejoindre le lendemain s'impatiente: où se retrouve t'on, à quelle heure et pourquoi? De bonnes questions aussi il est vrai. Nous lui répondons: 9h30 en bas de la montée du Vercors pour aller faire Orbito déjà équipé en fixe pour le rassemblement du CAF et paraît-il équipé en fixe. Avec la satisfaction du devoir accompli, nous ouvrons une autre bière.


> samedi:
> 1/ recherche d'une excuse pour notre retard
on comptait sur la fille de Gilles pour nous réveiller tôt, mais cette gamine n'assume pas du tout ses responsabilités et a dormi jusqu'à pas d'heure. Résultat nous sommes tout sauf prêts, tout sauf à l'heure et tout sauf efficace. Ce qui fait beaucoup de handicaps quand même! Nico nous rejoint donc pour insufler un peu d'énergie dans le groupe... et finalement ne fera rien d'autres que fêter ses retrouvailles avec Mary-Annick car ces deux-là se sont déjà rencontrés dans une autre vie.
Nous finissons par partir, en retard donc, mais pas de notre faute
> 2/ recherche de la cavité
Dûment munis de 2 points GPS, altimêtre, carte IGN, raquettes dans un Vercors digne d'une documentaires sur les trappeurs canadiens nous errons telles des moutons affamés dans la forêt. Deux craintes: ne pas trouver le trou ou tomber dedans sans le vouloir. Laurence avec son GPS va aux coordonnées des deux entrées: il s'agit probablement des 2 endroits du secteur où la présence d'une cavité semble la moins probable. Pierre donne de sa personne et sera d'ailleurs le seul d'entre nous à vaguement aller sous terre, précisément en s'enfonçant dans des trous dans la neige et la roche. Assez flippant donc. Bref nous ne trouvons rien, mais la trace GPS de la recherche laisse rêveur....
> 3/ recherche de compensation
Pour nous consoler de notre échec, et sachant qu'il devient inutile de garder des vivres de secours alors que nous sommes à 10 minutes d'Autrans (et ce depuis 4 heures, certes...) nous faisons un festin de nouilles chinoises, chocolat suisse, cake à la féta (car Mary-Annick carbure au fromage d'origine ovine) et autres soupes. Nous continuons à nous consoler à la voiture avec une bière car les promenades en raquettes ça donne soif (la spéléo aussi il paraît..... faudrait qu'on demande à ceux qui arrivent à entrer sous terre)
> 4/ recherche hydrologique
pour voir un peut comment ça coule sous terre avec toute cette neige et ce (relatif) redoux, et parce qu'on a le temps vu que nous ne sommes pas allés sous terre, nous allons jeter un oeil aux Cuves de Sassenage où résurge le réseau du Berger. Bin ça crache, mais ce qui nous marquera le plus est la présence d'une groupe de spéléos qui, eux entrent sous terre. Il s'agit d'un pros avec ses clients qui vont faire le parcours équipé juste à l'entrée. Parcours d'initiation pour touristes certes, mais EUX rentrent sous terre.... nous sommes atterrés....
> 5/ recherche d'une cavité à faire
Commence dès lors la question existentielle numéro 1: quelle grotte faire le lendemain suivi de la question existentielle numéro 2: quelle bière boire puis de la question existentielle numéro 3: faut-il réouvrir une autre bouteille. Nous avons été assez bons sur les 2 derniers points, mais moins sur le premier.... mmmmhhh, tiens tiens, comme une impression de
déjà-vu!!!! Laurence dégaine l'idée de la grotte Vallier, donc elle a déjà fait l'approche plusieurs fois en rando au printemps et surtout dont le porche est inratable. Accessoirement c'est une cavité archi-sèche où nous ne devrions pas avoir de risque ni de crue ni de se faire tremper. Seul bémol, il paraît que l'accès au porche peut être délicat en hiver. Mais qu'à cela ne tienne, nous sommes au printemps.... pensions-nous... le vers était dans le fruit!
Avec la satisfaction du devoir accompli, nous n'avons pas besoin de compter les moutons pour nous endormir, même si certains en rêvent sans doute...


> dimanche:
> 1/ recherche du chemin
Nous rejoignons Olivier au parking au pied des Trois Pucelles et partons pour une marche d'approche censée durer 1h30. Engagez vous dans le chemin, qu'ils disaient! On voudrait bien, mais il a disparu... sous le neige!!! Mais qui est l'imbécile qui a dit qu'il n'y aurait pas trop de neige? Sur la fin, nous faisons la trace dans 80 cm de neige, que du bonheur! Avantage, après notre passage, ça fait comme un chemin!!!! Pour être plus précis au début le chemin était nickel, mais une fois laissée à notre droite la bifurcation vers le vallon des Forges et le Moucherotte, le chemin ne se voit plus du tout et il ne nous reste plus qu'à tracer comme des sangliers. Ou des ours polaires, vu la température.... Mais nous avons sur la veille un avantage de taille: le porche se voit vraiment bien donc même dans ces conditions, et même nous, on ne peut pas le rater! 1h45 que nous sommes partis de la voiture, nous ne sommes pas trop mauvais...sauf qu'il reste un tout petit petit détail à régler avant de mettre les pieds sous terre....
> 2/ recherche de courage
Il reste une escalade de 10m environ, dûment agrémentée de câbles pour s'aider, certes, mais aussi totalement glacée! N'écoutant que notre courage, nous laissons le chasseur alpin de service, qui de plus avait déjà son harnais, y monter la corde. Comme dirait Mary-Annick, dont les yeux pétillent toujours d'admiration, Nico c'est pas une tapette. Parce qu'il y a petit pas qu'il a fait en bottes en s'aidant du piolet qu'on ne lui envie pas.... Une fois la corde en place il peut nous assurer pour monter sauf qu'il fait un froid de fou, les gants gèlent au contact du câble c'e violentissime. Le tout avec un petit vent sournois, on se demande bien ce qu'on a pu faire dans une vie antérieure pour mériter un tel châtiment!!!
> 3/ recherche de calories
Nous arrivons plus ou moins en état de choc sous le porche où il fait déjà nettement meilleur. Mary-Annick et Nico (son héros, donc...) se réchauffent les pieds sous une tortue (enfin, c'est du moins le seul alibi qu'ils ont trouvé à nous donner). On fait tourner les réchauds et on boit un thermos de thé, tout le monde saute dans ses vêtements de spéléo. Après deux ou trois tournées générales de thé et soupe, ça va mieux. Les pieds qui devaient dégeler sont partiellement réchauffés, les onglées ont cessé, nous sommes de nouveau d'attaque! Nous partons donc sous terre, où il fait vraiment bon, surtout dans les étroitures! Cette fois c'est bon, nous avons tous plus ou moins retrouvé une température normale! Hormis les-dites> étroitures au début, la grotte est vraiment facile. En plus ce
rétrécissement fait plus ou moins une barrière thermique, pour une grotte du Vercors il fait vraiment bon! Pierre, imperturbable, équipe les puits pendant que le reste de l'équipe raconte connerie sur connerie. C'est varié, en plus: un joli méandre bien facile nous mène à des petits puits, descente partielle du puits de la Nasa, un joli boyau tout lisse. Pierre se met en grève et réclame une pause clope. Laurence enchaîne sur le puits suivant, encore un mini boyau facile qui mène à la salle des pets. Fait suite le seul passage un peu malsain de la cavité, une trémie avec un bloc douteux vaguement arrimé par un câble sur un spit rouillé. Rien de bien méchant, mais pas un endroit de villégiature idéal non plus! Nouvelle pause bouffe, Olivier qui n'a pas l'appétit pantagruélique du reste du groupe file devant avec les cordes. Nous sommes maintenant dans une grande galerie qui nous mène au Black Hole, qui sera un peu notre mouton noir... car erreur en préparant les cordes ou erreur dans la fiche topo, nous y arrivons un peu à poil....
> 4/ recherche de cordes
Plus précisément il nous reste une corde de 100m pour un P98 ET sa main-courante de 20 m d'accès! Même en jouant sur l'élasticité de la corde, c'est court.... Pierre, motivé comme jamais et peut-être un poil optimiste, récupère un bout de 5m posé sur une désescalade précédente, mais au final il ne pourra qu'équiper la fameuse main-courante, ce qui nous permettra de voir le fameux puits. C'est grand, c'est un trou, c'est noir... C'était notre but (aller en bas du P98) mais c'est LE but en l'occurrence.... Pas grave nous nous en sommes déjà bien approchés et sachant qu'il nous faut encore remonter et surtout ressortir dans le froid le blizzard et les attaques de loups, ne pas passer 1h à descendre et monter le puits ne fâche pas tout le monde. Nous remontons donc avec un p.... de kit de 110 m de corde qui n'a pas servi. Fait pas froid, là dedans! Nous refaisons une pause bouffe et Laurence invente une technique (sans nul doute vouée à l'oubli) de traçage de grotte. Quand certains tracent les
actifs à la fluorescine, elle trace les galeries fossiles à la soupe vert fluo. Chacun y va de son invention culinaire, la palme allant peut-être à Gilles avec ses pâtes au saumon qui après examen plus attentif se révèleront être au poulet. Pour ceux qui ne sont pas sous une burkanette il commence à faire frais.
> 5/ recherche de stratégie
La sortie de la grotte n'est qu'une formalité, sauf que nous savons que tôt ou tard nous allons nous retrouver, justement, dehors. Et vu les souvenirs émus que nous avons de l'entrée sous terre et les températures annoncées ça ne nous réjouis pas plus que ça. Nous réfléchissons donc à une stratégie qui sera que Nico, uniquement chaussé de bottes et qui a eu bien "mal les pieds les deux" pour parler en Lorrain filera en premier pour ne pas s'éterniser dans la neige à se geler les orteils et le reste. Nous sortons de la grotte aux environs de 2h du matin (à confirmer...). En fait tout se passe nickel, nous descendons en rappel le passage gelé puis galopons sur la trace du matin qui a durci, c'est maintenant un vrai escalier. Nico file comme l'éclair à la voiture puis nous partons par groupes de 2 histoire que les premiers n'attendent pas trop dans la neige au pied de la grotte. Ca se fait nickel! Tout le monde sauf Nico arrive aux voitures vers 3h30. Nico, lui, pionçait depuis un bail dans sa voiture pour nous attendre.
Nous faisons un sort au Panettone judicieusement prévu par Olivier puis partons assez vite. Car tant que nous marchions il ne faisait pas trop froid, mais là, une fois à l'arrêt, ça devient assez austère quand même. Avec tout ça, nous n'avons même pas eu le coeur de cacher les oeufs de Pâques, ce qui ne nous a pas empêchés d'en manger plein!
> 6/ recherche de calories, bis
Festin fromage-tisane-bière-tarte aux pommes chez Gilles. Une bonne douche ne suffira pas à réchauffer Mary-Annick qui se blottit contre le radiateur.
Tout le monde au lit à 5h30 .


> lundi
> 1/ recherche de sommeil
Levés midi, pas avant, faut pas déconner!!! café, recafé, tri du matos au soleil!
Mauvaise surprise au moment de partir: . la voiture de Mary-Annick a perdu de l'huile et pour cause: pas de bouchons sur le réservoir d'huile! Gilles bricole de son mieux de quoi reboucher le tout, Anaïs prévoit de faire tout le trajet avec dans une main son ordi avec sa thèse et dans l'autre main un extincteur . La voiture de Pierre fleure bon le pipi de chat, coupable la brebis galeuse de Gilles, à savoir le chat de son voisin dont l'espérance de vie vient de chuter de quelques années...


Nous partons chacun de notre coté, sauf donc les deux Niçoises qui, fort heureusement, partent à deux.
Un excellent week-end pas très efficace du point de vue spéléo mais on nous avons rigolé du début à la fin!

Laurence