mercredi 29 avril 2009

NOEL EN AVRIL (2ème partie)

De nouvelles photos de l'aven Noël, celles-là prises par Stéphane : les dernières et la remontée du P95. Impressionnant...



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Georges

mardi 28 avril 2009

NOEL EN AVRIL

Date : Samedi 25 et Dimanche 26 Avril 2009
Participants : Georges (Magnan), Géraldine et Stéphane
TPST : 11 heures

Puisque du côté Niçois, ce week-end était marqué sous le signe du zéro activité, en dehors d’une explo du côté de l’aéroport, je suis partie en Ardèche rendre visite à l’Aven Noël. 11 h d’explo dont près de 5 pour faire de la photo digne de professionnels, avec Stéphane et Géraldine (derrière l’objectif), comparses en 2008 de P’Fred quand il a passé son équipier.



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Le reste du temps on a exploré ; en relisant le compte-rendu de Michel, on a visité beaucoup plus de choses, et qui ne sont pas sur les topo. Divers diverticules qui prennent dans les galeries, mais aussi au bout de la galerie des Gours, le réseau de la chauve souris, qui se termine par une conduite forcée avec un violent courant d’air, et 20 à 25 mètres de puits. J’ai été seul à les descendre, donc je n’ai pas poursuivi mais cela jonctionne obligatoirement. J’ai entendu dire que c’était avec St Marcel. Il semblerait que l’on prenne contact avec un actif. Quelqu’un a-t-il la topo complète de l’aven ?

Quant au refuge, on n’a pas choisi le Mazet mais celui de St Ramèze qui parait il est beaucoup plus confortable.

Georges

Note de Michel : à ce propos, mon récit est incomplet... nous avons fait la plupart des réseaux décrits par Georges

dimanche 26 avril 2009

STAGE PERFECTIONNEMENT CANYON DE LA CAGNES

Date : Samedi 25 Avril 2009
Participants : Jean-Paul et moi
Lieu : canyon de la Cagnes après le col de Vence
TPDLC : 5h plus 5mn de marche d’approche et 40mn marche retour

Avant de commencer la saison de canyon, un petit rappel sur les différentes techniques d’équipement s’impose. Du coup, avec Jean-Paul, initiateur canyon, nous avons décidés de faire le canyon de la Cagnes. C’est notre premier canyon aquatique de la saison et il faut bien avouer que ce mettre dans l’eau n’était pas si facile (eau plutôt froide). Le débit de la Cagnes était tout à fait correct, il n’en fallait pas plus. Temps plutôt ensoleillé et personne dans le canyon. Nous avons tous le temps pour nous entraîner en condition réelle.

Pour la première cascade (17m) Jean-Paul me montre comment installer une main courante en s’auto-assurant et équiper la cascade par la technique du demi cab avec un nœud de mule plus clef d’arrêts sur mousqueton. Technique intéressante qui nous permet de faire un débrayable sur un mousqueton au cas ou on a perdu son huit. Sur la deuxième cascade, je mets en application ce qu’il m’a appris : RAS.
Ensuite, il me montre comment équiper une main courante en plusieurs point : celui qui équipe se faisant assurer par son coéquipier. La main courante est équipée sans aucun nœud sur les points intermédiaires ce qui permet un déséquipement beaucoup plus rapide.
Par la suite, dans la partie encaissée, nous avons beaucoup moins ri ! Le soleil n’était plus là pour nous réchauffer et l’eau était tellement froide qu'elle nous coupée la respiration. Mais bon... ce passage n’a pas duré longtemps. Très vite, on a retrouvé le soleil.
Pour le reste, on a équipés avec un huit débrayable classique. Nous avons vu comment équiper un rappel guidé avec une seul corde. Ensuite, pour la dernier cascade (38m), on a équipé en double avec un nœud de raboutage.

Enfin, nous avons marchés 40mn pour retrouver la voiture et surtout (!) le bonheur de mettre une polaire et un pantalon chaud... parce que les marches d’approche et retour en maillot il ne fait pas encore assez chaud !!!

Pour ce que ça intéresse Pascal organise une journée réchappe a la Turbie avec entre autre équipement canyon et secours canyon le Samedi 8 Mai.

Gilles

lundi 20 avril 2009

SANS-PASCAL : ON EST PASSES !

Date : Samedi 18 Avril 2009
Participants : Georges, Gilles, Renaud, Gérard et n'oublions pas Jeff en appui logistique surface

On est passés !


Même si les mauvaises langues se plaisent à raconter que l’on est loin des kilomètres de première, on en a fini avec plus de 10 ans de piétinement dans un boyau créé de toutes pièces de la main de l’homo spéléus. Dix ans à suivre dans un trou à rat allant de 10 cm de diamètre à 25 cm au plus large, un courant d’air, véritable turbine qui faisait tourner à plein régime nos espoirs et nos convictions.

Turbine de l’espoir qui a pris un nouveau tour quand en avril 2008, le 220 V est arrivé au fond et nous a permis d’accélérer nos travaux. Ces derniers avaient pris une nouvelle orientation depuis que la camera introduite par P’Fred en septembre dernier nous faisait entrevoir des volumes plus larges et surtout plus naturels que les 12 mètres de boyau que nous avions forés jusque là. Le premier Avril 2009, Gilles et Georges avaient une bonne vision sur cet « après ». Gilles concluait son CR d’alors : « le prochain coup, c’est sur, on passe ».

En fait de coup, il a fallu en donner 17 ce 18 avril. Au cours d’une sortie qui restera marquée dans tous les esprits des cinq participants dont Jeff qui nous tenait la main depuis la surface en assurant cette présence réconfortante et cet appui technique essentiels. Un soutien qui bravera un cataclysme fait de vent, d’eau, de grêle qui s’abattront sur lui : en surface, les cieux se déchainent et nous envoient au fond des volumes d’eau rarement vus.

Mais il était dit que rien ne braverait notre enthousiasme : se relayant par équipes de deux, l’une se reposant et reconstituant ses forces dans un point chaud avec un chauffage électrique qui fera des merveilles à notre moral et à notre conditions physique, quand l’autre s’activera à élargir l’étroiture terminale. C’est Gérard qui y passera le premier la totalité du buste. Un angle gêne sa progression. Malgré une mèche coincée dans l’étroiture, le coup d’après Gilles s’introduit dans cette suite : 1,3 m de haut, méandre ancien, sans actif mais avec laisses d’eau en pente, avec amont et aval.

Gilles raconte :


« Ça y est, après plus de 10 ans de travaux dans ce boyau infâme, 1 an pour moi, me voilà nez à nez devant la fin de ce boyau. Petite déception en voyant que derrière cette galerie artificielle... hé ben ce n’est pas bien large, mais plus grand quand même que ce que l’on a connut jusqu'à présent ! J’hésite a m’engager, le passage n’est pas grand, et si je ne pouvais pas ressortir du méandre, que faire ? Mais l’excitation était trop forte , je force l’étroiture et je passe ! Enfin, je peux me tenir debout ou presque !!! Il doit y avoir 1m50 de hauteur. Devant moi, le méandre continue sur 2m et c’est très étroit : la largeur de ma main. Mais au bout de ces 2m un puits semble ce dessiner et surtout du gros volume, à l’écho...

L’avantage, c’est que pour la prochaine séance, je peux travailler directement dans le méandre ça ira beaucoup plus vite. Donc prochaine séance grosse sortie en vue, on ne remonte pas tant que l’on est pas passé. On est si prés du but. Donc pour le week-end du 1er mai il faut tous venir pour cette première historique, après tous ces efforts on va être enfin récompenser »
.


On est passés !!! Gilles vient de franchir l'étroiture au delà du méandre

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On y est ! Il est 18 h 30 quand on attaque la remontée, se suivant les uns derrières les autres : 2 heures plus tard, tout le monde est dehors, le jour est encore là, les éléments se sont calmés. Après un peu plus de 10 h passés sous terre, Renaud, Gérard, Gilles, Georges et Jeff échangent leurs impressions, avant de se séparer. « Cette remontée, un exploit ! C’est le point chaud qui nous a maintenus en forme ! Et la suite ? C’est du solide, un méandre ancien, une roche plus facile à travailler. On a de l’écho. Peut être un puits au fond ? ».

Georges et Gilles

mercredi 15 avril 2009

GROTTE DE MEAILLE : INITIATION VU PAR UN PSYCHO

Date : samedi 11 avril 2009
Participants : équivalent numérique de la population de Méaille un 15 août
TPST
: 2 heures (en fait 4 en tenant compte du TPAMDBAEABDC: voir ci dessous)

TPAMDBAEABDC
(Temps Passé A Manger Des Biscuits Apéro Et A Boire Des Coups) : idem TPST

TPLFDLF
(Temps Passé Les Fesses Dans La Flotte) : 1 minute (indice spécialement créé pour Christian)


Ce samedi en arrivant à l'Espace Magnan c'est la foule des grands jours. Pensez donc il y a au moins six voitures blindées de spéléos et spéléottes plus ou moins expérimentés, voire pas du tout, mais toutes et tous bien décidé à aller au fond de la grotte de Méaille où plus d'un spéléo chevronné s'est pourtant cassé les mousquetons (d'où son nom : grotte de Mais Aïe !)

Non c'est même pas vrai et pour cause : il n'y avait dans ces six voitures aucune corde ni aucun mousqueton. Bref une vraie sortie spéléo digne des Magnans, toujours prêts à relever un défi sportif...


Bon je suis médisant la raison est plus simple : il y avait dans les participants à cette sortie pas moins de 10 personnes en initiation, dont deux enfants de 7 et 9 ans (leurs parents sont vraiment inconscients, mais bon ceci est une autre histoire) + 1 chienne (ses maîtres sont vraiment inconscients mais bon ceci est encore une autre histoire). Nous avons même failli avoir un chat, preuve une fois de plus que le club des Magnans est vraiment un club à part...


Après 1H30 de route nous voici donc arrivés à Méaille, et là une première explo a commencé pour quelques participants en mal de campagne : la visite du village en voiture, dont un 4X4 au moins aussi large que la rue la plus large du village. A l'heure du GPS et alors que certaines de ces personnes que je ne nommerai pas ont arpenté les plus grands déserts du monde, ce convoi improbable de véhicules en tout genre à réussi à se perdre dans les rues de Méaille ! Je répète: ILS ONT REUSSI A SE PERDRE DANS LES RUES DE MEAILLE ! Bonjour la réputation du club pour les initiés qui nous accompagnaient...


Heureusement tel un cheval sur son destrier P'tit Fred est arrivé et il nous a sorti de cette galère pour nous mener sans aucune hésitation vers Christian qui nous attendait sagement depuis une bonne demie heure au départ du sentier menant à la grotte de Méaille.


Le sentier pour y aller fut fort agréable, quoique plus long que prévu (1H30 de marche), semé de quelques arbres tombés pendant l'hiver et parsemé de quelques névés. L'entrée de la grotte est très belle, à la base d'une paroi rocheuse en léger devers de plusieurs dizaines de mètres de long. Mais avant d'y entrer, une pause biture s'imposait : comme nos kits étaient vides de cordes, et comme les Magnans ne seraient pas des Magnans s'ils ne portaient pas l'équivalent de leur propre poids sur leur dos, certains de ces spéléos aboutis avaient pensé à lester leurs sacs de "quelques" bières qui furent plus vite descendues que le SP un jour de grande forme de notre ami Georges (c'est dire le potentiel bituresque d'un Magnan de base !)


Après cette pause houblonesque (les enfants ayant été dispensé au bénéfice de l'âge) et sandwichesque (pour éponger), les choses sérieuses pouvaient enfin commencer: la descente au fond de la grotte de Méaille. Un premier groupe mené par Christian et composé notamment de Mimine qui avait pourtant cru ne retourner sous terre que les pieds devant, de Murielle qui n'avait pas fait de spéléo depuis plusieurs années, de Rêve la chienne qui espérait peut être trouver un nonos de chauve souris, de plusieurs spéléos chevronnés (Michel, Gérard, Jeff, Cyril et FX) et de quelques initiés ou presque (Eléonore, Benjamin, Axelle) entra en premier dans la grotte. Les autres (Béa, PA, Laet, Isolde, Cathy, Bruno, Mélanie, Julie), accompagnés des deux enfants (Liza et Zoé) et menés par P'tit Fred et Gilles, suivirent peu de temps après.



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Des les premiers mètres de progression l'émerveillement des enfants était réel pour au moins 3 raisons : la beauté de la cavité composée de multiples gours se déversant les uns dans les autres et agrémentée de belles concrétions, la surprise de la découverte d'un lieu et de sensations inconnues et enfin (surtout ?) la possibilité de patauger dans l'eau voire la boue sans entrave. L'émotion des autres participants, initiés ou expérimentés était palpable aussi. De plus aucune technique particulière n'était requise pour progresser, il fallait juste faire attention à ne pas glisser et toute l'attention pouvait donc se porter sur la beauté du lieu. Les plus connaisseurs (dont Laet et Cathy) eurent la patience et la gentillesse d'expliquer aux enfants et aux plus grands des aspects liés à la faune et aux phénomènes géologiques locaux; qu'elles en soient remerciées car la passion de la spéléo commence par la transmission de connaissances et d'émotions.


A mi parcours nous avons eu la surprise de croiser un baigneur, mais qui n'avait pas pris la précaution de se dévêtir avant de plonger dans le lac terminal de la grotte; jai nommé Christian qui malgré le froid a pris le temps de nous donner quelques explications sur les curiosités géologiques à venir et qui raccompagnait Murielle vers la sortie. Puis nous avons croisé Mimine et Rêve qui poursuivaient tranquillou leur presque initiation. Mimine était étonnamment sereine et calme malgré ses réticences de départ et Rêve profitait bien de la baignade dans un gour accueillant.

En arrivant au fond de la grotte nous avons découvert le lac terminal et la jonction entre les deux groupes a pu se faire, amputé des quelques personnes déjà remontées. Et là surprise ! champagne et biscuit apéro en l'honneur de FX qui fête son anniversaire et de Martine restée en surface et qui nous prépare une petite réception à notre retour pour fêter le sien aussi. Moment étonnant sous terre où nous festoyons joyeusement.... avec modération car il faut penser à la remontée. Celle ci se fera beaucoup plus vite que l'aller et permettra de redécouvrir la grotte autrement car ce n'est jamais pareil en sens inverse, et ce peut être encore plus sous terre qu'en surface.

En rejoignant l'air libre nous constatons que les premiers sortis ont déjà entammé le retour à pied vers les voitures, alors que les derniers menés par Gilles sortiront plus tard après avoir dévié dans un petit boyau lors de la remontée. Les fillettes, Liza et Zoé, sont ravies, tellement d'ailleurs qu'à peine sorties elles veulent retourner sous terre avec le prétexte d'aller "se rincer les mains"... Je retourne donc avec elles et elles remonteront les mains encore plus boueuses bien sûr, mais ça tout le monde l'avait compris j'imagine.


Le retour aux voitures s'est fait tranquillement et plus facilement qu'à l'aller pour cause de descente. A l'arrivée, vers 18H pour les derniers, une belle surprise nous attendait : Martine avait mis à profit son temps d'attente en surface pour nous préparer un beau goûter d'anniversaire, en complicité avec FX qui avaient dés lors bien mérité leurs cadeaux.


Une journée magnifique se terminait. Un immense merci à ceux qui l'ont plus particulièrement organisée, avec en tête Christian et P'tit Fred.


PA

lundi 13 avril 2009

GROSSE EXPLO A LA GROTTE DE MEAILLE (SI SI, C'EST POSSIBLE)

Date : Samedi 11 Avril 2009
Participants spéléo : Lætitia, Eléonore, Cathy, Martine, Gérard, Jeff, Christian, Gilles, Fred, Bruno, PA, FX, Cyril et moi-même
Participants en initiation : Brigitte, Murielle, Béa, Lisa, Zoé, Axelle et Benjamin Brigitte, Murielle, Béa, Lisa, Zoé, Axelle, Mélanie, Julie, Isolde et Benjamin
Participant en initiation mais non-humain : Rêve, la chienne de Gérard et Brigitte
TPST : 2 heures

Quelque part en France, à Marseille, avenue Grande San Pascalino, un spéléo anonyme (Georges se reconnaîtra) se lamente devant son écran d'ordinateur : « quoi !!! 24 personnes en tout ??? Mais ils ont mobilisé tout le monde !!! Et dire qu'on galère pour trouver des volontaires pour le Sans-Pascal !!! » Laissons le se lamenter avec son croissant dans la main gauche et un café dans la main droite et venons en à la grotte de Méaille.

Il faut reconnaître un fait. 24 personnes sous terre, ce n'est pas commun. Un petit historique s'impose. Quatre évènements indépendants vont se lier. Tout débute par Eléonore, nouvelle recrue ultra-motivée du club « je veux bouffer de la boue, des puits et des étroitures ». Ayant fait la promotion de la spéléo en général, du club Magnan en particulier à la fac de médecine, elle parvient à convaincre plusieurs poulichettes personnes de sexe féminin. Sachant cela, les mâles du club s'empressent de se porter volontaires. Autre événement, c'est l'anniversaire simultané de Martine et FX. L'occasion de festoyer sous terre, ça se refuse pas. Puis, troisième événement, PA qui nous amène sa famille complète ! Sa femme Béa et leurs deux petites filles Lisa et Zoé, respectivement 6 et 9 ans. Aucune n'a fait de la spéléo excepté les grottes touristiques. Enfin, last but not least, l'évènement majeur, que dis-je THE événement de l'année ! Tadadada, sonnez trompettes ! Brigitte va sous-terre ! Incroyable, après 30 années à supporter les péripéties souterraines de Gérard, de ses explos en veux-tu en voilà, dans des conditions plus ou moins sérieuses... enfin, Mimine accepte d'aller sous terre ! Mais attention, il faut une cavité facile ! Qui soit grande, large et de préférence jolie. Pas simple dans le département... Pâques et la Mescla sont évoqués en premier... mais, ne conviennent pas vraiment. Faciles, elles le sont... toutefois, elles sont peu adaptées à recevoir beaucoup de monde. Quand à jolie... c'est très relatif... c'est selon les goûts. C'est alors que Christian propose la grotte de Méaille, située dans les Alpes de Hautes-Provence, non loin du village d'Annot.

La grotte de Méaille présente tous les avantages. Grande, spacieuse, large, assez haute de plafond et jolie de surcroît. De plus, bien que profonde de 100m, la cavité est assez facile. Sa visite s'apparente à une randonnée souterraine. Nul besoin de beaucoup de matériel, un casque et de la lumière suffisent (au minimum) Seul défaut : 1h30 de route de Nice... Qu'importe, Méaille est choisi.

Samedi, 9 heures du matin, devant l'Espace Magnan. Tout le monde est presque là (incroyable) et à l'heure en plus (encore plus incroyable) Quelqu'une heure et demie plus tard, nous voilà quasiment tous dans le village de Méaille. Bon, il est ou le parking ? Il n'y a que 4 personnes qui connaissent Méaille et son parking : Christian, mais on sait pas où il est... Fred, on sait pas non plus où il est... Gilles, il est pas encore arrivé... et moi-même. Une terrible responsabilité pèse sur moi : trouver le parking. C'est pas gagné ! Prenant nos véhicules (et nos passagers avec), nous cherchons vainement aux alentours... Premier embranchement, un cimetière... cul de sac, demi-tour... Deuxième embranchement pas bon non plus... « Font chier ces spéléos !» nous criera une Mimine exaspérée. Finalement, pas vraiment aidés, nous finissons par nous perdre en voiture dans le village de Méaille ! Faut le faire ! Il faut dire que j'avais un mauvais esprit dans ma voiture (Eléonore se reconnaitra, une bonne candidate à la Boussole Orangina (1) ; PA, tu as de la concurrence) Enfin, nous trouvons le bon parking à l'aide d'un Fred venu providentiellement à notre secours. Quelques minutes encore et c'est le départ vers l'entrée de la cavité.


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Une heure plus tard... Devant l'entrée. Christian prend la tête du premier groupe avec Murielle, suivi d'Eléonore, Benjamin, Axelle, moi-même, Gérard et Brigitte. N'oublions pas Rêve, leur chienne qui fait aussi son initiation ! Jeff, Cyril et FX nous accompagne aussi. Un peu plus loin, Fred prend la tête d'un plus gros convoi avec Gilles : Béa, PA et leurs deux filles qui s'en donnent à coeur joie puisque ayant reçu l'autorisation de se mettre plein de boue (comment faire autrement dans une grotte ?) De son côté, Lætitia accompagne Isolde. Enfin, Cathy et Bruno accompagne Mélanie et Julie. L'exploration se déroule sans accroc, la progression étant assez facile. Quelques passages méritent un peu plus d'attention notamment en raison des gours d'eau nettement plus remplis que la fois où je l'avais faite (en Juillet), Christian en fera d'ailleurs la démonstration (volontaire) en plongeant jusqu'au cou à l'intérieur de l'un d'entre eux. C'est dire la profondeur ! La cavité reste néanmoins très jolie, toute cette eau, ces gours remplis à ras bord, ces quelques grosses concrétions par ci par là... La visite vaut au moins une fois le détour. Spécialement en initiation avec un groupe comme le nôtre. Un peu plus d'une heure plus tard, nous arrivons au fond : c'est le terminus, arrêt sur siphon, ou plutôt arrêt sur lac.

Les deux groupes se rejoindront quelques minutes plus tard. Entre temps, certains remontent à la surface : Brigitte (félicitation à elle), Gérard, Murielle et Christian. Entre temps aussi l'occasion de montrer aux initiés du premier groupe (Axelle en fait) de connaître les effets d'une obscurité et d'un silence total... inconnu sur terre (sauf artificiellement), Puis, nous venons enfin au meilleur moment : le champagne (au culot de la bouteille) et l'apéro. Que serait une sortie Magnan sans apéro ? Certaines filles commençant à avoir froid, nous entamons la remontée, plus vite qu'à l'aller. Gilles prendra la tête de l'unique embranchement de la grotte (une impasse) tandis que les filles de PA sortiront par une entrée parallèle de la cavité. Tout le monde réuni, nous entamons, en ordre très dispersé, la descente vers les voitures où nous attendent les cadeaux et les gâteaux de Martine et FX. Alors, tout le monde a aimé ? Oh que oui ! Tout le monde veut en refaire ? Oh que oui !!! En voilà une belle sortie...

Félicitations à Brigitte pour avoir bravé l'hostilité de la grotte de Méaille (ça se voit que j'en rajoute ?), félicitations à Lisa et Zoé qui se sont bien amusées, félicitations à Béa, Isolde et Axelle dont c'était la première grotte non-touristique (voir première grotte tout court)

A+
Michel

(1) La boussole Orangina du Baron indique absolument tout sauf le nord... pas facile ! Elle est décernée à celui ou celle qui saura se perdre en beauté. Actuellement, PA est en tête pour s'être perdu sur l'autoroute A8, mais Eléonore semble en mesure de faire mieux

lundi 6 avril 2009

VTT A LA LONDE LES MAURES (VAR)

Date : Samedi 4 et Dimanche 5 avril 2009
Participants : Brigitte, Gérard, Gilles, Petite Fred, Petit Fred, Pierre-André-qui-roule-dans-la boue, Cyril-qui-roule-pas-dans-la-boue et Michel-qui-aime-la-boue.
Temps passé à pédaler : environ 4 heures

Oui, nous sommes un club de spéléos. Oui, nous pratiquons aussi le canyonning. Mais pas que. Y a pas que ces deux activités dans la vie ! Donc, oui, nous avons décidé de faire du VTT à la Londe les Maures (Var) à l'occasion de la course annuelle. En réalité, pour certains, ce n'était pas leur première participation... La troisième pour Fred, la seconde pour Gilles et moi-même.

Mais de quoi se présente cette course ? Enfin... course, pas pour tout le monde ! L'essentiel est de participer et seuls les participants au circuit de 50 km le font plus ou moins dans un esprit de compétition. Les autres vont à leur rythme dans une ambiance bon enfant au milieu de tous les vététistes (1050 participants cette année). Nous, nous avons décidé de faire le circuit de 25 km : pas de technique, varié et suffisamment long pour des personnes n'ayant pas d'entraînement particulier dans cette discipline. D'ailleurs, on croise tous les âges sur ce parcours, du gamin au retraité. Pratiquement comme tout le monde, nous sommes venus pour le week-end en général, le VTT n'étant qu'un prétexte.

Et le week-end a plutôt bien commencé ! Départ samedi, en début d'après-midi pour Gilles et moi. Arrivés sur place, installation au camping La Brulade et début d'un petit tour de chauffe en vélo vers le port (pas loin). Pour s'entrainer en vue du lendemain ? Que non ! Ca va pas la tête ?!? Nous cherchons un restaurant pour le soir ! Ceci fait, nous rejoignons PA par hasard... celui-ci est venu en vélo de Nice... 150 bornes et 7 heures de route par le bord de mer. Il fait assez chaud, nous avons soif... hop, une petite bière rafraichissante en attendant les autres ! Nos Deux Fred plus Cyril arriveront un peu plus tard suivis de Brigitte et Gérard... avec une galerie de toit... comment-dire... improvisée. Comment fixer deux vélos sur un toit quand on n'a pas un système adapté ? À l'aide de planches, de clous et de tendeurs... improbable attelage mais ça tient solidement ! Tout le monde est là ? Oui, alors on débute l'apéro avant de passer à table parce que les moustiques, eux, ils ont DEJA commencé leurs repas : nous.


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Le lendemain matin... lever 7 heures du matin... Petit déjeuner et départ vers la course qui débute non loin du camping. On récupère notre numéro, notre carte de ravitaillement et c'est parti ! Le début est simple : du goudron, du goudron et de la piste bien aplanie. Après quelques kilomètres, ça se complique un peu : on pénètre un peu plus dans les collines. Le chemin se fait beaucoup plus escarpé... voire devient raide ! Première véritable (courte) côte : quasiment que des abandons (à part les pros) ! Deuxième côte : que des abandons ! Exception faite de PA qui, vaille que vaille, ira jusqu'au bout en pédalant : ouais, c'est un spéléo qui a fait la leçon du jour !!! La route se poursuit en faux plat à travers les pistes jusqu'au sommet. Et la descente ! Une bien longue descente. Le premier incident arrive alors : une crevaison de ma roue avant, heureusement à 100 mètres du ravitaillement (copieux). Le temps de réparer et nous voici repartis mais quelques minutes plus tard un nouvel incident ! Crevaison de la roue arrière de Gilles (un énorme pshitttt) On répare la roue de Gilles et une fois dessus... re-crevaison de la même roue ! Voilà Cyril mécontent : la belle moyenne de temps fichue en l'air ainsi que les centaines de cyclistes qui nous doublent. Et la réparation de chambre à air de Gilles ? Ben en fait, c'est le pneu lui-même qu'il faut changer ! Une nouvelle réparation de fortune et c'est reparti pour les flaques de boue avant l'arrivée... N'oublions pas le guet aussi. Pour les flaques de boue, je ne balancerai pas PA, mais l'un d'entre nous asperge ses copains quand il passe à toute vitesse à travers la flaque. Exceptions faites de Cyril qui préfère soigneusement les éviter... Quelques tours de roues plus tard et c'est l'arrivée ! On arrive à l'heure pour l'apéro (anchoïade) et le repas (de la daube aux pâtes), le plus important de la journée en somme... Quand aux temps des pro... ils ont mis autant de temps que nous pour faire le 50km !

Michel

Attelage :

mention spéciale à Brigitte et son vélo tout-chemin peu adapté au terrain qui n'a même pas râlé durant le circuit ;
mention spéciale à Gérard et son vélo de 30 ans d'âge qui n'a pas connu un seul ennui mécanique ou crevaison ;
Fred et son VTT rompu à tous les terrains mêmes ceux pas adaptés aux VTT ;
Cyril et son vélo sans aucune tâche de boue ;
Gilles et son vélo de récupération tout neuf (pour lui, pas pour les précédents propriétaires) ;
PA et son VTT Paris-Roubaix qui traverse les flaques de boues ;
le mien qui à connu ses premières flaques de boue.

mercredi 1 avril 2009

Sans-Pascal : on passe presque ?

Petit compte rendu de ce qui c’est passé ce week-end.

Le vendredi soir nous avons campés avec George et Clémentin, la soirée fût très agréable. Nous avons eu du beau temps et Georges est venu avec une très bonne bouteille de vin, comme d’habitude.

Le lendemain après un bon petit déjeuner, nous avons repliés les tentes et PA nous a rejoint le premier avec le groupe électrogène sur son dos ! Bel exploit de PA encore une fois ! Jeff n’était pas loin derrière lui aussi... tout aussi chargé ! Peu de temps après, Ludo et Remy (ASBTP) nous ont rejoints. Ajoutons aussi Fred qui monta spécialement sur Cavillore pour apporter les dernières modifications au groupe électrogène. A 10h nous entrons sous terre. PA n’a pas pu rester, il avait un rendez-vous, Jeff et Clémentin sont restés en surface pour s’occuper du groupe.

Nous avons atteint le fond en 1h30 et pris ensuite le contact avec Jeff par généphone pour nous allumer le groupe électrogène.Pendant que Georges et moi commençons à déblayer le passage, Ludo et Rémy ont commencés a monter le point chaud… et ils ont fait un point chaud de compétition vu l’endroit ou ils devaient le faire !!! Il est superbe et très efficace grâce au chauffage d’appoint de Georges.

De notre coté, nous sommes arrivés a un point où nous sommes très proche de passer... Mais le problème, c’est que c’est encore très étroit ! Avant de remonter je me suis engagé un maximum pour voir ce qu’il y avait derrière. De ce que j’ai pu voir : ça continu sur 2/3 mètres et il est possible de tenir debout ! Il y a de l’eau derrière aussi, peut-être une petite vasque ?

Ludo et Remy sont sortis du trou vers 17h. Nous, nous sommes sortis à 22h... sous la pluie... enfin c’était plus un mélange de pluie et de neige ! Donc très froid ! Nous avons ranger le groupe et la rallonge puis entamés la descente pour se changer, complètement tremper et mort de froid.

Quand à Jeff et Clémentin, ils sont restés en surface jusqu'à 17h/17h30 sous la pluie. Puis, ils sont partis se couvrir dans les voitures et ont attendus jusqu'à 23h ! Heure à laquelle nous les avons rejoints. C’était vraiment très gentil de la part de Jeff d’avoir fait ça. Retour chez moi à 00h30 et pour George, sur Marseille à 1h30.

La prochaine fois on passe c’est sûr !!!

Gilles