Désob au Sans-Pascal

Date : vendredi 4 et samedi 5 avril 2008
Participants : Georges, Gilles, Fred, Guy, Michel
TPST : 9h30 je crois me souvenir...

Vendredi soir, 19 h, au local Magnan... Des spéléos s'affairent au milieu d'un amas indescriptible de matériels boueux et poussiéreux au fond d'une cave... Au milieu de cette caverne d'Ali Baba, la préparation au Sans-Pascal s'organise. Au menu de cette expédition, une opération punitive au fond, un rééquipement de deux puits et la restauration de la ligne électrique qui parcoure le trou. Mené par l'inépuisable Georges et assisté de Gilles : l'agrandissement du fond. Le rééquipement par notre Baron et moi même et enfin Fred pour la partie électrique.

Vendredi soir toujours, 23 h, plateau de Cavillore... Cinq spéléos s'apprêtent à descendre dans les profondeurs du Sans-Pascal... comme des déchainés ! Plus vite ! Comment ça, la corde est pas encore libre ?!? Les puits s'enchainent, aidés il faut le dire par des cordes bien boueuses... Les vires se franchissent en volant, les étroitures se passent tête baissée. Je ne crois pas être descendu aussi vite dans ce trou.

Après nous être séparés de Fred parti faire son travail minutieux d'électricien, nous nous reséparrons à -130m. Georges et Gilles partant rapidement pour le fond. Le Baron et moi pour le rééquipement d'un premier puits. On plante un spit, on installe une déviation et c'est reparti pour le fond.

Jusqu'à présent, c'était une partie de plaisir, une ballade. À -180m, les hostilités commencent... La Tartinette et son cortège de passages boueux mal foutus. Enfin, à l'avant-dernier puis, nous avortons notre tentative de spiter faute de place (pas assez de recul pour frapper avec le marteau). Pas grave, Guy trouve pour l'occasion mieux pour franchir l'étroiture : plutôt qu'un fractio Guy préconise à tous la technique (efficace) de « tu vois, tu poses la corde sur le (petit) becquet rocheux et ça passe tout seul » nous nous rejoignons à quatre au fond. Léger détail à peine contrariant : Georges a perdu sa poignée et sa pédale quelque part dans le trou... Léger détail... Le Sans-Pascal (-210m) en Prussik ? Non, du véritable délire... déjà que les poignées farceuses et les croll joueurs accrochent quand ils le veulent (ne parlons pas du pantin, totalement inutilisable) non, en solution de secours, Gilles transmettra sa poignée à Georges une fois qu'il aura monté un puits. Système D, sauf que, sauf que... c'était sans compter sans l'homme providentiel incarné par Fred qui descendit exprès au fond pour donner la poignée de Georges qu'il venait de trouver ! Bon en attendant, Gilles est déjà en plein travail dans des conditions peu réjouissantes, assisté (couché à plat ventre dans le méandre) du Marseillais furieux. Le tapage nocturne commence à plein régime (sonore et olfactif). Le voisinage appréciera n'est-ce pas John...

Notre travail terminé, il est temps d'entamer la remontée. À -130, arrêt nettoyage matos au fond d'une vasque. Tout de suite, ça va plus vite... 1 h 30 pour atteindre la surface à partir de ce point. Temps plus qu'honorable (environ 3 h 30 en tout).

Résultat ce cette sortie ? N'en déplaise à Renaud, l'étroiture terminale n'a pas était franchie, mais le fond est plus confortable pour travailler. Toutefois, nous n'avons pas beaucoup avancé, mais les travaux électriques étant terminés, les prochaines sorties seront, si tout se passe bien, beaucoup plus productives...

Michel

En bonus, quelques photos prises en surface, mais malheureusement pas la discussion philosophique et phraséologique de Georges à la sortie...

Sans-Pascal