dimanche 23 décembre 2007

Le petit renard à mobylette

Bon, vu le temps d'hier, vous vous doutez bien que je n'étais pas au St Jo (pour ceux qui s'en soucierait) mais au Petit renard à mobylette... Bah au moins j'étais sous terre parce que dehors, il faisait un peu froid et il pleuvait. Rien à signaler de particulier, sortie tranquille. Equipement myself, par contre la porte d'entrée ne se verrouillait plus, alors je me pose une question : depuis quand elle ne verrouille plus ? C'est un peu dangereux quand même...

http://picasaweb.google.fr/IngridK2007/PetitRenardDec2007?authkey=kZP7N6viaXE

dimanche 16 décembre 2007

Gournier... les photos !

Déjà rentré de Gournier et voilà les quelques photos que j'ai pu faire. S'il 'y en a pas beaucoup, c'est que cela était tout simplement impossible d'en faire faute d'un méchant voile blanc...
Alors en vrac, les falaises de Gournier (avec le parking de Choranche), le lac d'entrée (et notre canot), les autres photos montrent Pascal, Tic, Tac et moi-même.
Ultime précision : l'eau est à 8°C

Gournier



Message pour Gilles : oui, les falaises sont magnifiques à grimper

lundi 10 décembre 2007

Jonction Trou de la Sécu - Aven de la Glacière

Date : Samedi 8 et Dimanche 9 Décembre 2007
Participants : pratiquement tout le club
TPST : 6 heures environ

Un week-end à la Moulière, encore un ! Oui, pas n'importe lequel, car il s'agissait de féter aussi (principalement) les 50 ans de Georges, notre spéléo marseillais toujours aussi avide de démolition massive... Pour l'occasion, la quasi totalité du club s'est déplacé sur la Moulière, ce qui n'est pas un mince exploit. Anniversaire de spéléo oblige, il est prévu de faire une petite sortie spéléo le lendemain. Attention, je précise petite sortie, car la dernière s'est soldée par une lonnnguuue attente. On verra par la suite qu'une sorte de malédiction s'est abattu sur ce club. Ou alors, est-ce la présence de Georges ? Dans ce cas, cela aurait été fâcheux car ce dernier désirait, il y a 2 ans environ, réaliser l'intégral du Caladaire pour cet anniversaire. Un moins 600m avec la condition physique de certains, cela aurait été du suicide. Peut-être pour les 51 ans ?

Bon, je vais passer rapidement sur la fête proprement dite, parce qu'on est là pour parler spéléo (n'est-ce pas Mimine ?). En quelques mots, donc, nous avons pu nous empifr... déguster une Enorme paella accompagnée des traditionnels apéritifs, vins et digestif (dont un cognac de 47 ans d'âge). En raison de la vingtaine de participants, la salle à manger du chalet fut transformé en dortoir. Pendant que certains (Fred et Martine pour ne pas les nommer) profitaient opportunément du seul canapé disponible, d'autres s'échignaient à gonfer leurs matelas gonflables (Renaud, PA, Laetitia, Cyril et moi-même)... et à les abandonner (ne pas confondre matelas et trampoline). Seul notre Baron s'est distingué du lot, dans un style très contraire à son surnom : plaque de mousse pliée et repliée plus sac de couchage hors d'âge.

Place à la spéléo maintenant, le lendemain donc. Il est prévu de réaliser une traversée entre les réseaux de la Sécu et la Glacière. Trois équipes sont formées. La première, composée de Dgé (équipement), Georges, PA et Martine descendra dans la Sécu pour remonter par la Glacière. La seconde équipe, composée du Baron (équipement), Elisa, John et moi-même réalisera l'inverse. La troisième équipe composée de Laetitia, Cyril et Fred partira plus tard et réalisera quelque chose que l'on pourrait qualifier de free-style tant ils sont imprévisibles. Il est prévu de jonctionner dans la Glacière dans le Salon (-116m). Tout ça, c'est de la théorie. Parce qu'en pratique... et bien, je n'ai plus revu Georges de la journée (parti entre temps sur Marseille) et Dgé je le revis plus tard au chaud chez lui. Quand à Fred, c'est encore un mystère non résolu : je le revis au tout début de la Glacière après être sortis de sous terre entre temps. Gilles, tu n'était pas là, mais tu as loupé un bien beau bordel ! Passons plutôt à ce que je sais. Notre équipe avec Guy, Elisa et John dans la Glacière. Descente rapide, on enchaine les puits (très beau) puis le pont de singe (plus stable que le premier j'ai trouvé). Enfin nous arrivons à la jonction proprement dite entre les deux réseaux. Nous ne sommes pas encore au Salon, mais puisque nous sommes seuls, nous décidons de poursuivre dans les méandre histoire de transpirer un peu. Et c'est parti pour des méandres pas trop étroit (pour moi en tout cas). Une fois dans le Salon, on décide avec John et Guy de transpirer un peu plus (mais beaucoup plus !) jusqu'au bout des méandres (arrêt sur puits de 13m). En bon président qu'il est, Guy décida de nous montrer le bon chemin à travers les méandres (« comme ça, tu vois ou il faut passer »), travail dans lequel il excelle en poussant la perfection à nous monter là ou il ne faut pas passer et comment se bloquer tout seul.

De retour dans le Salon, surprise ! Laetitia, Cyril, Martine et PA débarque en force. Quid des autres ? Mystères. Pendant que Martine et PA décide de poursuivre dans les mêmes méandres que nous avons arpentés avec John et Guy (du Salon au P13), un incident se produit : Cyril finit complètement baquer avec de l'eau jusqu'au cou. Ordre immédiat de Laetitia : « TU REMONTE ! » Commence alors une scène dans laquelle j'aurais beaucoup de mal à être clair et concis. De toute manière, c'était du n'importe quoi alors à quoi ça sert d'être précis ? Pour résumé, PA et Martine sont quelques part dans des méandres plus au fond, Laetitia et John sont aussi quelque part en train de fumer une clope (la loi s'applique pas sous terre) et les autres, c'est à dire Guy, Elisa, Cyril et moi-même attendons à la jonction Sécu-Glacière que les autres daignent arriver. Après une certaine attente, je retourne en arrière (vers le Salon) pour prendre des nouvelles (et un méandre de plus) Re-surprise : « comment-çà vous êtes encore là ? » Mais c'est vrai, qu'est ce qu'on fout en fait ? On décide donc de se scinder en deux groupes. Guy, Elisa et moi-même remonteront par la Sécu et Laetitia, Cyril, John, Martine et PA par la Glacière.

Je vais commencer par ce que sais de précisément puisque j'y étais. Remontée tranquille et même visite de la Sécu pour Guy, Elisa et moi-même (déséquipement). A la sortie, encore une surprise ! Cyril et John, pris d'un accès de vitesse attendent depuis une demi-heure que le reste de leur équipe (Laetitia, PA et Martine au déséquipement) ressortent de la Glacière. Et je retourne pour la deuxième fois dans la Glacière pour voir ce qui se trame plus bas. Et effectivement, plus bas, ça remonte tranquillement. J'embarque un de leur kit et je remonte annoncer la nouvelle... avant de rencontrer Fred qui redescendait lui-aussi sous-terre ! Bon, la suite est simple : tout le monde rentre au chalet, le temps de se restaurer et sonne le départ pour Nice.

Michel

dimanche 9 décembre 2007

Réseau Sécu-Glacière

Date : Samedi 8 et Dimanche 9 Décembre 2007

Participants : pratiquement tout le club

TPST : 6 heures environ


Un week-end à la Moulière, encore un ! Oui, pas n'importe lequel, car il s'agissait de fêter aussi (principalement) les 50 ans de Georges, notre spéléo marseillais toujours aussi avide de démolition massive... Pour l'occasion, la quasi totalité du club s'est déplacé sur la Moulière, ce qui n'est pas un mince exploit. Anniversaire de spéléo oblige, il est prévu de faire une petite sortie spéléo le lendemain. Attention, je précise petite sortie, car la dernière s'est soldée par une lonnnguuue attente. On verra par la suite qu'une sorte de malédiction s'est abattu sur ce club. Ou alors, est-ce la présence de Georges ? Dans ce cas, cela aurait été fâcheux car ce dernier désirait, il y a 2 ans environ, réaliser l'intégral du Caladaire pour cet anniversaire. Un moins 600m avec la condition physique de certains, cela aurait été du suicide. Peut-être pour les 51 ans ?


Bon, je vais passer rapidement sur la fête proprement dite, parce qu'on est là pour parler spéléo (n'est-ce pas Mimine ?). En quelques mots, donc, nous avons pu nous empifr... déguster une Énorme paella accompagnée des traditionnels apéritifs, vins et digestif (dont un cognac de 47 ans d'âge). En raison de la vingtaine de participants, la salle à manger du chalet fut transformé en dortoir. Pendant que certains (Fred et Martine pour ne pas les nommer) profitaient opportunément du seul canapé disponible, d'autres s'échinaient à gonfler leurs matelas gonflables (Renaud, PA, Laetitia, Cyril et moi-même)... et à les abandonner (ne pas confondre matelas et trampoline). Seul notre Baron s'est distingué du lot, dans un style très contraire à son surnom : plaque de mousse pliée et repliée plus sac de couchage hors d'âge.


Place à la spéléo maintenant, le lendemain donc. Il est prévu de réaliser une traversée entre les réseaux de la Sécu et la Glacière. Trois équipes sont formées. La première, composée de Dgé (équipement), Georges, PA et Martine descendra dans la Sécu pour remonter par la Glacière. La seconde équipe, composée du Baron (équipement), Elisa, John et moi-même réalisera l'inverse. La troisième équipe composée de Laetitia, Cyril et Fred partira plus tard et réalisera quelque chose que l'on pourrait qualifier de free-style tant ils sont imprévisibles. Il est prévu de jonctionner dans la Glacière dans le Salon (-116m). Tout ça, c'est de la théorie. Parce qu'en pratique... et bien, je n'ai plus revu Georges de la journée (parti entre temps sur Marseille) et Dgé je le revis plus tard au chaud chez lui. Quand à Fred, c'est encore un mystère non résolu : je le revis au tout début de la Glacière après être sortis de sous terre entre temps. Gilles, tu n'était pas là, mais tu as loupé un bien beau bordel ! Passons plutôt à ce que je sais. Notre équipe avec Guy, Elisa et John dans la Glacière. Descente rapide, on enchaîne les puits (très beau) puis le pont de singe (plus stable que le premier j'ai trouvé). Enfin nous arrivons à la jonction proprement dite entre les deux réseaux. Nous ne sommes pas encore au Salon, mais puisque nous sommes seuls, nous décidons de poursuivre dans les méandre histoire de transpirer un peu. Et c'est parti pour des méandres pas trop étroit (pour moi en tout cas). Une fois dans le Salon, on décide avec John et Guy de transpirer un peu plus (mais beaucoup plus !) jusqu'au bout des méandres (arrêt sur puits de 13m). En bon président qu'il est, Guy décida de nous montrer le bon chemin à travers les méandres (« comme ça, tu vois ou il faut passer »), travail dans lequel il excelle en poussant la perfection à nous monter là ou il ne faut pas passer et comment se bloquer tout seul.


De retour dans le Salon, surprise ! Laetitia, Cyril, Martine et PA débarque en force. Quid des autres ? Mystères. Pendant que Martine et PA décide de poursuivre dans les mêmes méandres que nous avons arpentés avec John et Guy (du Salon au P13), un incident se produit : Cyril finit complètement baquer avec de l'eau jusqu'au cou. Ordre immédiat de Laetitia : « TU REMONTE ! » Commence alors une scène dans laquelle j'aurais beaucoup de mal à être clair et concis. De toute manière, c'était du n'importe quoi alors à quoi ça sert d'être précis ? Pour résumé, PA et Martine sont quelques part dans des méandres plus au fond, Laetitia et John sont aussi quelque part en train de fumer une clope (la loi s'applique pas sous terre) et les autres, c'est à dire Guy, Elisa, Cyril et moi-même attendons à la jonction Sécu-Glacière que les autres daignent arriver. Après une certaine attente, je retourne en arrière (vers le Salon) pour prendre des nouvelles (et un méandre de plus) Re-surprise : « comment-ça vous êtes encore là ? » Mais c'est vrai, qu'est ce qu'on fout en fait ? On décide donc de se sciender en deux groupes. Guy, Elisa et moi-même remonteront par la Sécu et Laetitia, Cyril, John, Martine et PA par la Glacière.


Je vais commencer par ce que sais de précisément puisque j'y étais. Remontée tranquille et même visite de la Sécu pour Guy, Elisa et moi-même (déséquipement). A la sortie, encore une surprise ! Cyril et John, pris d'un accès de vitesse attendent depuis une demi-heure que le reste de leur équipe (Laetitia, PA et Martine au déséquipement) ressortent de la Glacière. Et je retourne pour la deuxième fois dans la Glacière pour voir ce qui se trame plus bas. Et effectivement, plus bas, ça remonte tranquillement. J'embarque un de leur kit et je remonte annoncer la nouvelle... avant de rencontrer Fred qui redescendait lui-aussi sous-terre ! Bon, la suite est simple : tout le monde rentre au chalet, le temps de se restaurer et sonne le départ pour Nice.

vendredi 23 novembre 2007

Techniques en spéléologie

Attention ! le document ci-dessous provient de notre EDS, c'est à dire de Pascal... je le publie parce que c'est utile à connaitre. Bien sur, ce qui suit à était aimablement copié sans l'autorisation de son auteur ;)


- Réchappe/Autosecours -

Ecole Départementale de Spéléologie 06

Que faire si...


1 - Casse/perte de mon descendeur :
descente en rappel sur « nœud demi-cabestan » (nœud italien)
utilisation d’un mousqueton à vis HMS
tenir la corde en haut durant la descente pour éviter de la faire vriller


2 - Casse/perte de mon croll :
remontée sur « nœud de cœur », placé sur le pontet
utilisation de 2 mousquetons identiques (symétriques si possible)
utiliser le mousqueton de la poignée comme renvoi pour tirer la corde au lieu de la lever…


3 - Casse/perte de ma poignée :
remontée sur un nœud « machard tressé » dans lequel on se longe long
utilisation d’un morceau de dyneema de 50cm
mouiller la dyneema avant utilisation – ne pas prendre appui au-dessus du machard…


4 - Casse de mon croll pendant la remontée, je suis suspendu à ma poignée :
auto dégagement d’urgence en plaçant mon descendeur en bout de petite longe + clef d’arret
se faire une pédale de fortune avec la corde (tour mort autour du pied ou mieux « nœud cabestan »)
prendre appui sur la pédale, retirer la poignée et redescendre pour se fabriquer un croll !


5 - Mon collègue, à la base d’un puits, ne peut plus remonter (fatigue, blessure,…) :
balancier classique avec mise en place d’un poulie- bloqueur au sommet
un spéléo se met sur ses bloqueurs, sur corde de descente
un régulateur qui contrôle la descente du contrepoids et la remontée de la victime


6 - Mon collègue, en milieu de puits, ne peut plus remonter (perte de connaissance, fatigue,…) :
Pour un dégagement vers le haut, 3 solutions :

- « Balancier espagnol » en tête de puits
- « Convoyage par contrepoids » au contact
- « Pédale italienne » au contact
Pour un dégagement vers le bas, 4 solutions :
- « Balancier sur grande longe » au contact
- « croll à croll »
- Couper de corde au contact (corde annexe)
- «Couper de corde en tête de puits

7 - Le puits est arrosé, il faut équiper hors crue une vire :
principes d’autoassurance à la poignée lors de l’équipement /déséquipement
technique de franchissement d’une vire


8 - Le puits est arrosé, il faut installer une tyrolienne :
installer un mouflage
tension de tyrolienne (résistance, nombre de personnes en fonction des appareils,…)


9 – Il ne me reste que du matériel light:
quand l’utiliser et qui (attention, danger de mort si mal utilisé…..)
les as, la dyneema, les connecteurs non EPI
règles et principes bases à respecter avec ce matériel


10 – Si j’ai le choix entre 2 nœuds
résistance et utilisation des différents nœuds en spéléo : vache, huit, neuf, chaise, plat, papillon, mickey, chaise double, double chaise, tisserand, ma tante à vélo…

Pascal Zaoui

Techniques en spéléologie

Attention ! le document ci-dessous provient de notre EDS, c'est à dire de Pascal... je le publie parce que c'est utile à connaitre. Bien sur, ce qui suit à était aimablement copié sans l'autorisation de son auteur ;)

- Ecole Départementale de Spéléologie 06 -

La progression sur cordes, du débutant au professionnel !

A - Utilisation du descendeur spéléo :
« La corde sort toujours du DESCENDEUR en haut et à droite »
-1-
- Je tiens le descendeur dans la main gauche,
- avec ma main droite, je le place perpendiculaire au mousqueton porteur,
- avec le pouce droit j’appuie sur le cliquet pour l’ouvrir.
-2-
- Je prends la corde avec la main droite et la place sur la gauche du descendeur,
- puis la fait passer sur mon pouce gauche,
- enfin je fais remonter la corde entre les poulies fixes en dessinant un « S ».
-3-
- Je replace le descendeur perpendiculaire au mousqueton porteur,
- je ferme le cliquet (clic !)
- je rappelle le mou,
- et je mets mon mousqueton de frein sur la corde.
-4-
- Je reste en position d’arrêt (main droite haute),
- tout en tenant la corde, je me délonge en réalisant une traction du bras gauche.
- je commence ma descente, les 2 mains sous le descendeur.
-5-
- Arrivée en bas, je lâche la corde,
- j’effectue une flexion des jambes, puis me relève.
- Le mou ainsi gagné me permet d’enlever plus facilement le descendeur.
- J’effectue l’étape 1 pour retirer la corde.


B - Passage de fractio à la descente :
« Je me longe en 1ER »
-1-
- Je m’arrête lorsque mon descendeur se trouve au niveau du fractio.
- Je me mets en position d’arrêt (main droite haute), et me longe court dans le nœud
- Je reprends ma descente sur quelques centimètres pour que ma petite longe se tende.
- Une fois en tension sur ma petite longe, je retire mon descendeur et le place sur la corde du bas.
- Reprendre la phase A-1


C - Utilisation des bloqueurs :
« Je mets et j’enlève toujours le CROLL en 1ER »
-1-
- Je place mon croll, tjrs en 1er, sur la corde, puis le referme.
- Je place ma poignée, tjrs en 2nd et raccordée à ma GRANDE longe et la referme.
- Je pompe pour ravaler le mou.
- Dés que j’ai décollé les pieds, je resserre mon croll et mets mon pantin.
- Je rappelle le mou,
-2-
- arrivée en tête de puits (ou au fractio), je me longe. !! Ne pas faire toujours le nœud à la poignée !!
- J’enlève mon croll, tjrs en 1er, et le referme (ou le replace sur la corde du haut si fractio)
- Puis j’enlève ma poignée, tjrs en 2nd, et la referme (ou la place au dessus de mon croll si fractio)

Pascal Zaoui

dimanche 13 mai 2007

Aven de l'Air Chaud

Date : Samedi 12 Mai 2007
Participants : Anaïs, Ludovic, John et Michel
TPST : 8 heures

Sortie équipement en vu du rassemblement CAF dans quelques jours. Peu de volontaires comparés à la sortie aux Ténèbres. Première « vraie » sortie spéléo pour Anaïs trop occuper depuis 4 mois dans l'aven du Canapé et la grotte de la Glande. Alors voilà, on a balisé le chemin d'accès jusqu'au trou et on a continué le balisage dans le trou (spécialement dans la grande salle et le shunt). Equipement 100% Ludovic, rien à redire donc si ce n'est le tout dernier puits bizarrement équipé, mais bon, vu l'emplacement des broches... c'était loin d'être gagné. On n’a pas fait la rivière, mais de toute manière, de l'eau il y en avait de partout (au début). Remontée très rapide avec John en tête décidé à sortir le plus rapidement possible (Elisa ?)

Michel

dimanche 6 mai 2007

Aven des Ténèbres

Date : Samedi 5 Mai 2007
Participants : Christelle, Jean-Paul, Alexis, Lionel, Florent, Michel (un marseillais égaré), Gilles et Michel (le narrateur). Sans oublier Pascal bien sur
TPST : 10 heures

- Eh Pascal ! Comment je fais pour atterrir sans finir dans le lac ?
- Pendule vers moi, je te rattrape au vol…
- Bon, et maintenant, c’est comment la suite ?
- Ben, c’est super trempé, je suis allé voir, y a pas moyen d’échapper à la rivière.
- J’te préviens, les autres sont super pas motivés pour continuer en aquatique.
- Hum, bon alors, dès que Gilles a fini de descendre, on remonte tous et on se casse de là.
Si Pascal avait décidé de nous jouer une bonne blague, on aurait tous continué jusqu’au fond en canyon. « Super beau » aurait-il dit tout en faisant des photos « fond d’écran ™». Génial aurait dit Gilles. Le reste du groupe aurait gueulé son mécontentement à coups de cailloux. Pour ma part, je l’aurais suivi mais j’aurais à l’heure qui l’est une bonne crève. Mais comme notre guide n’est pas comme-ça, on a préféré remonter vers la surface.

Si l’intérêt d’un gouffre se mesure à l’aune de sa profondeur, alors l’aven des Ténèbres est assurément classé parmi les premiers du département. C’est grand, c’est profond, très profond même. A l’occasion du rassemblement national du CAF, l’Aven des Ténèbres sera équipé pour les spéléos venant des quatre vents. L’occasion aussi d’organiser un petit stage perfectionnement à l’équipement, sortie EDS oblige.
Non, non, non, rassurez-vous, je ne vous ferais pas l’insulte de vous décrire l’Aven des Ténèbres. Si vous n’avez jamais entendu parler, allez vous renseigner Oui, c’est cruel, mais c’est comme ça. Allez hop, commençons l’histoire de cette sortie, bien entendu totalement pipeautée du début à la fin…

Au début, nous devions être seulement six personnes. Mais comme tout plan bien huilé est voué à évoluer aux dernières minutes, nous serons neuf dans les Ténèbres. Ah j’oublie un léger détail, la sortie étant prévue originellement un dimanche (jour d’élection), Pascal a décidé de la reporter la veille. Un grand merci à lui, car je ne me voyais pas trop débarquer dans le bureau de vote trempé et boueux. Bref, commençons cette épopée.

La journée débute sans surprise à Pré-du-Lac (note de l’auteur : mais où est ce p***** de lac ?). Il est 8h30. Une langue perfide m’avait dit un jour : « te presse pas, Pascal est toujours en retard ! » Et bien non, mauvais va ! Pascal est à l’heure. Bonjour, salut, serrages de main et bises et nous voilà en direction du parking de l’Audibergue. Ah non, pas pour tout de suite ! Nous ferons un petit crochet au local-super-caché-et-impossible-à-retrouver-sans-se-perdre des SophiTaupes pour leur vole…emprunter ce qu’il nous manquait (merci pour le perfo)

Comme je l’ai dit plus haut, nous sommes neuf. Venant des SophiTaupes, Lionel ; représentant les Magnans, Gilles et moi-même ; venant de quelque part (désolé, je ne m’en souviens plus), Christelle, Jean-Paul et Alexis.
Pour encadrer nos conneri… notre travail, trois spéléos de choc se présentant (à tout le monde) comme hautement qualifiés : Pascal, Florent et un autre Michel (venu du 13, les cavités sont plus intéressantes chez nous qu’ailleurs)

Les préparatifs étant faits, place à l’explo. Le matériel dùment préparé, nous nous engagèrent lentement, à pas mesurés, vers l’entrée des Ténèbres… Non, ne rigolez pas, je n’exagère pas du tout : on a bel et bien cherché pendant de longues minutes notre chemin, tournant tantôt à gauche d’un buisson, tantôt à droite d’un kern. Heureusement que l’on avait le GPS de Pascal.

Arrivé sur les lieux, tout le monde s’équipa. Il est temps de déterminer qui va équiper. D’une voix pleine d’entrain, Pascal s’écria :
Qui veut équiper le premier ? Et pour le P80 ?
Profond silence... Finalement, deux d’entre nous se dévouèrent. Lionel équipera le P5 et le P30 ; Gilles équipera le P80 et ensuite on verra. Les préparatifs de l’équipement étant relativement longs, il est convenu d’organiser un petit cours théorique de réchappe à ceux ou celles qui resteraient en arrière.

Pendant ce temps, le P5 et le P30 finirent d’être équipés. Gilles prit la suite. Il s’élança et… tout se passa bien sauf que… il finit complètement trempé une fois arrivé en bas ! Explication : les fortes pluies écoulées dans la semaine se sont retrouvées sous terre. La cavité n’était pas en crue , mais un peu plus arrosée que d’habitude. Continuons plus profondément. Je prends la suite dans le P40, puis Christelle dans le P55 et Jean-Paul termine dans le P47. Encore quelques mètres et voilà une halte bien méritée au camp (-280m). L’occasion pour nous de nous restaurer.

Après la pause, nous reprîmes notre descente vers -400m. Au bout d’un court moment, apparut le puits Berthier. Plein de motivation, Gilles s’élança pendant que Pascal lui expliquait qu’il devait penduler pour éviter l’eau au fond. Une bonne blague de sa part. Gilles descendit un peu… un peu… encore un peu… D’en haut, nous pouvions voir tout ce qui se passait plus bas. Et cela ne donnait pas trop envie de descendre ! De l’eau, partout de l’eau ! Une piscine nous tendait les bras ! Gilles ne voyait plus rien, aveuglé par une grosse cascade (fort jolie d’ailleurs). Conclusion, il remonta, même pas dépité. En voilà un challenge pour Pascal : équiper hors-crue le puits en improvisant une lonnnnngue déviation. Ce qui ne nous empêcha pas de nous prendre tous les trois une grosse douche (genre bain habillé comme me le faisait remarquer Gilles)

La suite, vous la connaissez pour l’avoir déjà lue au début. Conséquence d’une continuation très aquatique (mais certainement magnifique), nous entamèrent tous la remontée (17h45). Lionel, Alexis et Jean-Paul dans le premier groupe ; les autres suivirent après avoir fait de nouveau une pause au camp. Remontée tranquille et sans problèmes, de surcroit à vide (ou presque, on avait tous un kit avec nous). Nous sortîmes à 22h des Ténèbres après 10h passées sous terre. Une heure plus tard, la troupe décollait de l’Audibergue, fatiguée mais heureuse.

Michel (du 06 !)

lundi 23 avril 2007

Vallon de la Balma

Date : Dimanche 22 Avril 2007
Participants : Martine, Mimine, Elisa, John, Dgé, Jeff, Fred et Michel
Lieu : Quelque part, pas loin de l’ancien village du Reveston

La saison canyon à commencé aujourd’hui pour les Magnans. Les joies du canyon : son eau limpide, ses sauts vertigineux, ses cascades lisses comme des toboggans… ah ben non, toutes ses réjouissances ne seront pas pour aujourd’hui. Pas d’eau dans la Balma, il y en a même jamais. Mais bon, comme on fit, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.

La journée commence pour tout le monde par un petit tour au bureau de vote. Ensuite, fini la rigolade, place aux choses sérieuses. On se rejoint tous à Plan du Var. Les voitures garées, on attaque le (très) raide sentier menant au départ. Tout le monde s’équipe… sauf Fred qui à décidé de faire le canyon sans matériel. Il le mettra à la toute fin juste pour le fun. Je l’ai bien sur suivi dans sa démarche par solidarité bien entendu. Qu’est ce que ça à donné ? Un peu comme cela : «  on met la corde ? Non, en descalade par là et par là. La corde, c’est pour ceux ou celles qui veulent descendre tranquillement ». John nous à aussi rejoint dans ce délire. Ainsi que Martine : faut faire gaffe à l’appareil photo, donc toutes les positions sont bonnes pour éviter la flotte. Parce qu’il y avait un peu d’eau quand même ! Bon d’accord, ce sont plutôt des vasques stagnantes (plus propres qu’à Bagnolar) ; mais cela nous à obligé, dans un premier temps, à exécuter toute une série de contorsions pour éviter de se mouiller. Mention spéciale d’ailleurs à John, au cours d’une vire périlleuse, qui à bien failli faire un plongeon. Alors, comme c’était gonflant à la longue, nous avons décidé (Fred le premier) de continuer le canyon dans la flotte. Fred à fini complètement trempé de la tête aux pieds ; Martine par contre à peine humide (mais comment fait-elle ?). Les autres ont fini bien arrosés. Petite précision : arrosé aussi par les innombrables cailloux / rochers (rayer la mention inutile) jetés par Fred ou Dgé dans les vasques à la tête des autres (en particulier Jeff et John).

Et la suite me diriez-vous ? Si vous n’y étiez pas, nous avons fini la soirée chez nos hôtes les Blanc pour déguster leurs pizzas et soccas tout en se tapant sur la gueule en regardant les résultats de l’élection.

Michel

lundi 19 février 2007

Aven de l'Epave

Date : Dimanche 18 Février 2007
Participants courageux : Gérard, John (« tout sauf petit-neveu »), Gilles et Michel
TPST : 5 heures aller-retour, pause bouffe comprise

Avant de débuter le récit de cette sortie, je vous propose de faire un petit détour deux années en arrière, date à laquelle la dernière équipée (sauvage) Magnan fit une exploration dans l'aven de l'Epave. Ultime précision, pour ceux ou celles qui ne sauraient pas, cet aven est une découverte Magnan (dans quelles circonstances, mystère...). C'est là un point important pour la suite des choses. Donc, il y a deux ans, en Février aussi (enfin je crois), il avait était convenu d'une sortie Magnan à l'Epave accompagné de son inévitable soirée-Moulière chez les Blancs. Je vous passe les détails, on avait bien mangé et bien bus, mais ça nul besoin de le préciser davantage, tout le monde s'en doute un peu.

Parmi les participants, on pouvait compter Anaïs, Laetitia (du temps ou elle allait encore sous terre) et moi-même sans oublier Gérard et Brigitte. Il était convenu que le lendemain (jour de la sortie souterraine), deux spéléos de Vence (dont je n'ai plus les noms) nous rejoignent sur place accompagnés de Jeff et... Nicole. Mystérieusement, cette dernière disparue par la suite des écrans radar Magnan. Bizarre, aurions-nous étaient anti-sociale avec elle par le passé ? Je ne vais pas vous raconter la sortie telle qu'elle eue lieu (elle s'est bien passé, Anaïs à rallé contre l'équipement de Gérard), mais le début me semble assez amusant.

On débute rapidement par l'aventure du « super-téléphone portable » de Laetitia qui arrive par un tour de force incompréhensible à capter le réseau SFR à la Moulière, là ou tous les autres portables ont déclaraient forfait (elle est facile celle-là). Résultat, en plein milieu de la nuit, le téléphone sonne. Un message est laissé sur le répondeur... qui va tenter en vain de prévenir sa propriétaire qu'elle à un message. Ainsi, toutes les heures durant la nuit, le téléphone sonne. Personne n'a voulu se lever pour démoli... éteindre le téléphone parce qu'il faisait trop froid pour quitter son lit. Personne n'a dormi excepté Laetitia.
Passons ce désagrément. Comme je l'ai dit plus haut, l'Epave est un trou Magnan. Il est donc parfaitement logique que Gérard, qui l'a fait maint et maint fois, ne le retrouve pas ! « il faut trouver un gros kern sur la droite... là... sur un rocher... putasse, mais c'est pas possible ! » qu'il disait. Bien sur, on se sépara afin de le retrouver plus facilement. Mais Nicole, qui suivait Gérard, se perdit elle aussi ! Gérard, totalement absorbé dans ses recherches (« mais putasse, je suis où ? ») ne fit pas attention à Nicole. Lorsque tout le monde se rejoignit (enfin) devant l'Epave, Jeff décida de partir à la recherche de Nicole. Le reste de l'équipe commença ainsi la sortie. On ne vit plus Nicole par la suite. Pour faire taire les mauvaises langues marseillaises, n'est-ce pas Georges ?), Nicole est toujours en vie et continue la spéléo... dans un autre club. Fin du retour en arrière, on retourne dans le présent.

Au départ, tout commence par une idée de Gilles : il voulait faire le Saint Jo. Problème, il a plus très récemment. Comme chacun sait, il est très déconseillé de mettre les pieds dans ce trou quand il a plu la veille. Un changement de programme s'impose. Le choix se porte sur l'Epave. Cela tombe bien, Gilles et John ne le connaisse pas. Le rendez-vous est fixé à 7h30 du matin à Magnan.
Le jour dit, nous partons tous ensemble dans le Toy'. Le temps est mauvais. Très mauvais même. D'ailleurs, il se met à neiger ! On s'équipe en partie sur le parking et on se lance sur la route à la recherche du fameux kern « sur la droite de la route, sur un gros rocher ». On marche donc, et on cherche. On cherche, on cherche... on cherche et on ne trouve rien (« putasse ! »). Avec mes vagues souvenirs, je me rappelle de quelques indices ; mais comme je ne vaut pas grand chose en orientation (comme tout bon Magnan)... Encore heureux qu'il ne faisait pas nuit, parce que j'aurais demandé « elle est où la mer ? » On décide de monter encore et encore pour finalement redescendre. Puis remonter et longer les falaises... Après quelques dizaines de minutes, on trouve ce satané trou. Le kern était pourtant bien visible, mais il y a mieux pour se repérer : une clôture entoure une petite retenue d'eau à proximité de la route et du trou. Un point de repère idéal.

On se lance dans l'Epave. Gérard équipe, Gilles le suit, puis moi et enfin John. Les puits s'enchaînent sans trop de problème. Même le grand puits (du Baron fou deviner pourquoi) de 100m. On arrive au fond en 2h30. Enfin sans trop de problème... j'en connais un (Ludovic pour ne pas le nommer) qui aurait gueuler comme un putois sur l'équipement du trou (pas celui de Gérard). Comment dire, l'équipement est parfois un peu... light pour ne pas dire « première ». C'est une question de point de vue, mais nous avons convenu tous les quatre qu'il fallait y revenir pour planter un spit ou deux. Attention, il ne s'agit pas de tout refaire. En tout état de cause, s'il vous prend l'envie d'aller à l'Epave après avoir lu ce présent compte-rendu, prenez avec vous une trousse à spit si vous aimer les beaux équipement. Sinon, ne râlez pas, vous êtes prévenus.

La pause-bouffe prise, il est temps de remonter. Comme d'habitude, Gilles déséquipe. Je l'aiderai, Gérard et John monteront les premiers. Le déséquipement se déroulera sans anicroches excepté une belle frayeur dans le P100. Alors que nous étions tous arrivés à sa base, voilà que la corde se coince en la tirant ! Faudra-t'il redescendre ? Et bien non, fort heureusement. La sortie retour du trou s'effectue 2h30 plus tard, soit autant qu'à l'aller. Il fait encore jour, mais le temps est toujours très mauvais. Pour autant, il ne pleut pas et ne neige pas. En conclusion, une bonne sortie, ni trop facile, ni trop difficile. Comme on les aimes.

Michel