lundi 19 février 2007

Aven de l'Epave

Date : Dimanche 18 Février 2007
Participants courageux : Gérard, John (« tout sauf petit-neveu »), Gilles et Michel
TPST : 5 heures aller-retour, pause bouffe comprise

Avant de débuter le récit de cette sortie, je vous propose de faire un petit détour deux années en arrière, date à laquelle la dernière équipée (sauvage) Magnan fit une exploration dans l'aven de l'Epave. Ultime précision, pour ceux ou celles qui ne sauraient pas, cet aven est une découverte Magnan (dans quelles circonstances, mystère...). C'est là un point important pour la suite des choses. Donc, il y a deux ans, en Février aussi (enfin je crois), il avait était convenu d'une sortie Magnan à l'Epave accompagné de son inévitable soirée-Moulière chez les Blancs. Je vous passe les détails, on avait bien mangé et bien bus, mais ça nul besoin de le préciser davantage, tout le monde s'en doute un peu.

Parmi les participants, on pouvait compter Anaïs, Laetitia (du temps ou elle allait encore sous terre) et moi-même sans oublier Gérard et Brigitte. Il était convenu que le lendemain (jour de la sortie souterraine), deux spéléos de Vence (dont je n'ai plus les noms) nous rejoignent sur place accompagnés de Jeff et... Nicole. Mystérieusement, cette dernière disparue par la suite des écrans radar Magnan. Bizarre, aurions-nous étaient anti-sociale avec elle par le passé ? Je ne vais pas vous raconter la sortie telle qu'elle eue lieu (elle s'est bien passé, Anaïs à rallé contre l'équipement de Gérard), mais le début me semble assez amusant.

On débute rapidement par l'aventure du « super-téléphone portable » de Laetitia qui arrive par un tour de force incompréhensible à capter le réseau SFR à la Moulière, là ou tous les autres portables ont déclaraient forfait (elle est facile celle-là). Résultat, en plein milieu de la nuit, le téléphone sonne. Un message est laissé sur le répondeur... qui va tenter en vain de prévenir sa propriétaire qu'elle à un message. Ainsi, toutes les heures durant la nuit, le téléphone sonne. Personne n'a voulu se lever pour démoli... éteindre le téléphone parce qu'il faisait trop froid pour quitter son lit. Personne n'a dormi excepté Laetitia.
Passons ce désagrément. Comme je l'ai dit plus haut, l'Epave est un trou Magnan. Il est donc parfaitement logique que Gérard, qui l'a fait maint et maint fois, ne le retrouve pas ! « il faut trouver un gros kern sur la droite... là... sur un rocher... putasse, mais c'est pas possible ! » qu'il disait. Bien sur, on se sépara afin de le retrouver plus facilement. Mais Nicole, qui suivait Gérard, se perdit elle aussi ! Gérard, totalement absorbé dans ses recherches (« mais putasse, je suis où ? ») ne fit pas attention à Nicole. Lorsque tout le monde se rejoignit (enfin) devant l'Epave, Jeff décida de partir à la recherche de Nicole. Le reste de l'équipe commença ainsi la sortie. On ne vit plus Nicole par la suite. Pour faire taire les mauvaises langues marseillaises, n'est-ce pas Georges ?), Nicole est toujours en vie et continue la spéléo... dans un autre club. Fin du retour en arrière, on retourne dans le présent.

Au départ, tout commence par une idée de Gilles : il voulait faire le Saint Jo. Problème, il a plus très récemment. Comme chacun sait, il est très déconseillé de mettre les pieds dans ce trou quand il a plu la veille. Un changement de programme s'impose. Le choix se porte sur l'Epave. Cela tombe bien, Gilles et John ne le connaisse pas. Le rendez-vous est fixé à 7h30 du matin à Magnan.
Le jour dit, nous partons tous ensemble dans le Toy'. Le temps est mauvais. Très mauvais même. D'ailleurs, il se met à neiger ! On s'équipe en partie sur le parking et on se lance sur la route à la recherche du fameux kern « sur la droite de la route, sur un gros rocher ». On marche donc, et on cherche. On cherche, on cherche... on cherche et on ne trouve rien (« putasse ! »). Avec mes vagues souvenirs, je me rappelle de quelques indices ; mais comme je ne vaut pas grand chose en orientation (comme tout bon Magnan)... Encore heureux qu'il ne faisait pas nuit, parce que j'aurais demandé « elle est où la mer ? » On décide de monter encore et encore pour finalement redescendre. Puis remonter et longer les falaises... Après quelques dizaines de minutes, on trouve ce satané trou. Le kern était pourtant bien visible, mais il y a mieux pour se repérer : une clôture entoure une petite retenue d'eau à proximité de la route et du trou. Un point de repère idéal.

On se lance dans l'Epave. Gérard équipe, Gilles le suit, puis moi et enfin John. Les puits s'enchaînent sans trop de problème. Même le grand puits (du Baron fou deviner pourquoi) de 100m. On arrive au fond en 2h30. Enfin sans trop de problème... j'en connais un (Ludovic pour ne pas le nommer) qui aurait gueuler comme un putois sur l'équipement du trou (pas celui de Gérard). Comment dire, l'équipement est parfois un peu... light pour ne pas dire « première ». C'est une question de point de vue, mais nous avons convenu tous les quatre qu'il fallait y revenir pour planter un spit ou deux. Attention, il ne s'agit pas de tout refaire. En tout état de cause, s'il vous prend l'envie d'aller à l'Epave après avoir lu ce présent compte-rendu, prenez avec vous une trousse à spit si vous aimer les beaux équipement. Sinon, ne râlez pas, vous êtes prévenus.

La pause-bouffe prise, il est temps de remonter. Comme d'habitude, Gilles déséquipe. Je l'aiderai, Gérard et John monteront les premiers. Le déséquipement se déroulera sans anicroches excepté une belle frayeur dans le P100. Alors que nous étions tous arrivés à sa base, voilà que la corde se coince en la tirant ! Faudra-t'il redescendre ? Et bien non, fort heureusement. La sortie retour du trou s'effectue 2h30 plus tard, soit autant qu'à l'aller. Il fait encore jour, mais le temps est toujours très mauvais. Pour autant, il ne pleut pas et ne neige pas. En conclusion, une bonne sortie, ni trop facile, ni trop difficile. Comme on les aimes.

Michel

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