mercredi 11 avril 2012

Aven du Sans-Pascal

Date : Dimanche 8 avril 2012
Participants (CAF SLV) : Loïc, Renaud
TPST : 7 h 15

Aujourd'hui, la motivation est bien dure à trouver... Dès Cagnes-sur-Mer, le doute s'installe : y allons-nous ? L'idée de se replonger dans la boue et dans les passages étroits ne nous encourage pas... Arrivée à Cavillore, nous guettons l'arrivée de l'équipe de la Bousculade. Peut-être pourrions-nous nous incruster avec eux ? Tous les prétextes sont bons pour éviter l'explo prévue... Après quelques dizaines de minutes, ils ne sont pas là, il va falloir se résoudre à descendre. Vu que nous ne sommes que deux, nous optons pour une séance topo à l'amont qui est plus facile que l'aval.

À l'entrée, le courant d'air est moins fort que d'habitude (on comprendra pourquoi par la suite), dès -50, nous remarquons qu'il y a aussi plus d'eau que d'ordinaire. Le passage bas sera-t-il rempli ? Encore une bonne excuse pour ne pas faire l'explo... En bas, aux camps, ça coule bien, mais ça devrait aller. En effet, un peu plus loin dans les galeries, le passage bas n'est pas rempli d'eau, nous filons rejoindre le terminus topo et nous attaquons. Les visées s’enchaînent et sont de belles longueurs, tans pis pour la super précision, mais avec le Disto c'est tentant d'allonger les visées pour en faire un peu moins. Après 2 pages de carnet et 27 visées, nous sommes au terminus de la galerie, nous avons fait environ 300 m de galerie, ce qui colle avec nos premières estimations. Quant aux directions.... suspense... attendez la topo !

Au fond, là encore le courant d'air est beaucoup moins fort... Bizarre. À peine arrivés, nous repartons vers la sortie. Loïc cavale et je m'essouffle derrière. Dans le boyau du camp, Loïc me lâche « je vais m’envoler y'a trop de vent ! ». Une pause au camp et direction les puits, nous sortons à 17 h 30 -17h45 après seulement 7 h 15 d'explo. On a fait un super boulot et comme à chaque fois en sortant, à l'inverse des dimanches matin à l'aurore, on rêve d'y retourner....

Je dépose Loïc chez lui, et sur le retour vers Nice, je cogite, « peu d'air en descendant »... « Peu d'air au fond de l'amont »... « Un courant d'air de folie au camp et dans les puits »... Mais bon sang, mais c'est bien sûr ! Il aspire !, A peine arrivé chez moi, j’appelle Loïc et il me confirme qu'en effet on n'y a pas fait attention, mais il aspirait. Cependant au fond de l'amont et dans le passage bas des galeries, on l'a déjà vu aspirer en plein été et c’était beaucoup plus violent que ça, et de plus, le courant d'air est beaucoup plus fort au camp que dans l'amont. Que faut-il en conclure ?

Le Sans-Pascal peut passer en régime estival dès avril même avec des températures inférieures à 20°. Et dans les périodes d'inversion, l'ensemble du courant d'air ne part pas dans l'amont au vu des différences de débit d'air...

Renaud

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