lundi 22 août 2011

Topo à l'Aven du Sans Pascal

Date : Dimanche 21 août 2011
Participants : Anthony, Renaud, Loïc (CAF Saint-Laurent-du-Var)

L'objectif de la journée est une séance de topo dans les Galeries de l'amont. Une équipe de 3 Sophi-Taupes nous a signalé faire le trou en visite aujourd'hui. Nous arrivons sur le parking de Cavillore au moment où ils viennent de s'engager sur le sentier vers le trou. Nous les retrouvons à l'entrée du trou et les suivons de près durant la descente. Ils partent en visite dans les galeries Auphan alors que nous débutons la séance topo. L'utilisation du distancemètre nous fait gagner pas mal de temps lors des visées, et nous remplissons sans sourciller une page du carnet topo jusqu'au sommet du puits de la boucle. C'est là que nous retrouvons nos « visiteurs » qui reviennent du fond de l'amont en pleine forme et qui nous annoncent enchaîner maintenant avec la visite du réseau de la rivière (finalement on apprendra plus tard qu'il n'y sont pas allés et sont sorti directement).

Pour nous, c'est la poursuite de la topo dans le passage bas désobé. À partir de là, Anthony découvre les galeries qui suivent, car il n'avait jamais dépassé cet endroit. Le courant d'air aspirant est très fort, peut-être en raison de la canicule qui règne à l'extérieur.

On pose définitivement le matos topo dans les galeries à la fin de la deuxième page de carnet topo. (dernier point topo sur une pierre levée en plein milieu de la galerie — point marqué de peinture rouge). Ensuite on file au fond actuel du réseau pour jeter un oeil sur la désob qui s'annonce : Anthony jette son dévolu sur le passage bas où le sable laisse rapidement la place à de la boue presque liquide... Pataugeant dans cet élément, et grâce aux encouragements de Renaud, on parvient tout de même à sortir une douzaine de barquettes de ce mélange odieux. Juste assez pour voir qu'il faudra revenir la prochaine fois avec un pied de biche pour décoller les blocs. Dans l'étroiture, le sifflement du courant d'air violent crée un bruit d'eau qui coule.

À quelques mètres de là, Renaud remarque également un ronflement qui provient du courant d'air qui s'engouffre dans un minuscule passage au niveau du plafond de la galerie. Après avoir dégagé le secteur du mieux que nous pouvions, armés d'une simple petite pelle de jardinage, nous constatons que ledit passage laisse entrevoir du vide derrière. Il est l'heure de faire demi-tour, ne reste plus qu'à amener le matériel lourd la prochaine fois (perfo, 12 batteries, pointe, massette... )

Sortie en 1 h 45 à partir du camp.
 
Loïc

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