jeudi 10 décembre 2009

AVEN CANEN

Date : samedi 5 Décembre 2009
Participants : Laet, Dgé, PA
Lieu : aven Truc... euh, aven Canen à La Moullière
TPEV (Temps Passé en Voiture) : 5 heures
TPST : 2H15

Eh non désolé pour ceux qui se disaient déjà: « quoi un nouveau trou à La Moulière ! L'aven Truc connais pas ! » Non je l'ai appelé Truc parce que je ne me souviens plus de son nom...
En fait tout a commencé la veille quand j'ai essayé de réparer la seule combi spéléo du club qui a un trou aux fesses inférieur à 2m2. Je suis donc allé chez Toto (là par contre c'est son vrai nom) acheter de quoi combler cet abime. Et donc au retour d'une couscous-party à La Trinité, c'est à dire vers 1H du matin je me suis emparé de mon fer à repasser pour repasser sur la pièce de tissus thermocollée quelques heures avant mais qui évidemment n'avait pas tenu.
Malheureusement le samedi matin le constat était le même: cette combi est irréparable ! Je ne me suis pas découragé pour autant et j'ai donc remplacé le thermocollage par le vidage d'un tube complet de colle néoprène aux fesses. C'est à ce moment que Laet m'a appelé.

Il était 9H45 :
- bon voilà je quitte ma maison je serai à Magnan dans 5 minutes
- OK je me mets en route


puis à 9H50 :
- euh y'a un problème, je suis en panne au milieu de la route
- ah zut ! Tu veux que je vienne t'aider
- non non ça va aller je vais appeler Cyril
- et qu'est ce qu'on fait alors, moi je ne peux pas prendre ma voiture, Béa en a besoin
- je vais voir avec Cyril si on peut prendre la sienne
- OK rappelle moi, je bouge pas


Une petite précision s'impose: depuis quelques années la voiture de Laet souffre d'un mal étrange : une panne aléatoire. Ce qui veut dire qu'elle marche quand elle veut, c'est à dire pas souvent. En fait je dirais plutôt qu'elle fonctionne de façon aléatoire...

Entre temps mes filles partent avec Béa à leur leçon d'équitation et hésitent à me dire « à tout à l'heure », « à ce soir » ou « à demain ». En effet elles m'ont vu préparer mon duvet car Laet m'avait prévenu qu'on n'arriverait peut être pas jusqu'à La Moulière et qu'il fallait donc s'apprêter à bivouaquer...

10H10 :
- bon voilà on prend la voiture de Cyril, on part dans 5 minutes
- OK à tout'


A 10H30 nous partions donc, à 3, car Cyril était là. Notre aller jusqu'à La Moulière s'est fait en 3 étapes: nous sommes d'abord passés par un local du taf de Cyril pour prendre du matos nécessaire aux travaux dans sa maison; puis nous sommes passés par la maison de La Gaude déposer Cyril, ce qui m'a permis de la visiter. Elle s'annonce super mais il reste quelques bricoles à finir et pas que du papier peint...

Vers 11H15 nous avons pris la direction de La Moulière, bien décidés à en découdre avec l'aven Canen. Environ 1H30 plus tard nous arrivions à Andon où Laet eut la bonne idée de vouloir acheter un sandwich et des clopes...après être passée devant environ 54 boulangeries ouvertes et autant de tabac sur notre trajet. Eh bien non, Laet avait décidé de faire marcher le petit commerce local. Cette contribution au consommer-local était fort généreuse de la part de Laet...mais évidemment vaine parce que: AVEZ VOUS DEJA ESSAYE DE TROUVER DES CLOPES ET UN SANDWICH A 13H DANS UN VILLAGE DE L'ARRIERE PAYS DE 2 HABITANTS AU KM2 ?

Pas de problème pour le sandwich car à peine arrivés Mimine dans sa grande générosité proposa :
- tu veux un peu de couscous ?
- oh oui ça tombe bien j'en ai mangé hier !
- je sais c'était chez moi !
- ah bah oui c'est vrai excuse moi mais ce spa m'a donné des vapeurs et puis tu sais avec tous ces soucis de panne aléatoire...


De mon côté je déclinais poliment mais fermement la proposition du sandwich au couscous froid car je me sentais un peu nauséeux. Pourquoi donc me direz vous ? Par la conjonction de 2 facteurs: primo je n'ai pas l'habitude de me faire conduire (sauf par le bout du nez par ma femme mais ceci est hors sujet) et deuzio Laet était au volant...

Non je sais c'est dégueulasse de dire ça, surtout si Cyril lit ce mail entre deux coups de truelles car il craignait un peu de laisser sa voiture entre les mains de Laet (alors même que du fait de son métier elle est virtuose de ses mains ! allez y comprendre quelque chose...mais bon là aussi c'est hors sujet).

Je rétablis donc la vérité : LAET A TRES BIEN CONDUIT
Je répète : LAET A TRES BIEN CONDUIT

Et je rajoute pour les mauvaises langues: si si c'est possible

Bon après avoir pris l'air j'ai quand même pu entamer le fameux pan bagnat acheté à la désormais célèbre boulangerie de Magnan. Cela dit, pour ceux qui le connaissent, ce pan bagnat c'est comme le Sans Pascal: on en vient jamais à bout ! La comparaison s'arrête là.

Après cette petite collation nous avons pu tester le nouveau canapé acheté le matin même par Mimine chez But; sympa avec sa méridienne, idéal pour se faire un plan TV au coin du feu lors d'une longue soirée d'hiver. D'autres meubles ont été achetés et rendent La Moulière encore plus accueillante qu'avant.

Puis nous sommes rentrés dans le vif du sujet: nous sommes partis vers l'aven Canen en 4X4, il était aux alentours de 14 heures. Et là j'ai pu faire ma première balade sur un terrain accidenté avec un 4X4. J'ai été impressionné par là où on est passé, mais néanmoins pas convaincu d'en acheter un...Après moultes hésitations, et malgré la boussole Orangina de Laet nous avons fini par trouver l'entrée du trou, grâce à une marque sur un arbre que seuls des spéléos sont capables de repérer.

Le reste n'est que détail : dans l'aven Canen il y avait des puits, entre les puits il n'y avait pas de puits, il faisait noir, on se cognait partout (enfin moi...) et on s'emmêlait les cordes et autres mousquetons (idem). Voilà ça s'appelle de la spéléo et j'aime ça.

A+
PA, le seul membre du GSM en initiation permanente depuis 2 ans et demi

PS : ma réparation au néoprène n'a évidemment pas tenu, ce qui a permis à Laet et à Dgé de se foutre de ma gueule...ou plutôt de mon cul

lundi 7 décembre 2009

AVEN DE LA COCCINELLE

Date : Dimanche 6 Décembre 2009
Participants : Valérie, Gilles, Fred et Nathalie (CAF Saint Laurent du Var)
TPSTARCDC (Temps Passé Sous Terre A Ramper Comme Des Couillons) : 5 heures

Un baptême arrosé... Mes 1er impressions...

L'entrée du 1er méandre : mise en condition directe, il m'aura fallu 40 ans pour savoir pourquoi ma mère m'a faite aussi petite ! Deuxième méandre:qui m'a dit qu'on serai au sec ? Je le haï ! Ramper dans l'eau ca mouille, mais je découvre très vite ce que je fais dans cette galère c'est beau et même très beau.

Enfin... quelques appréhensions sur corde qui je pense me passerons vite, je suis morte et mes genoux vire au violet « la vache, je pensai pas que faire de la spéléo était autan physique »

Conclusion : je ne ferai pas ca tout les jours mais soyons fou faisons nous plaisir, j'y retournerai quand même explorer les fonds souterrains.

Val

vendredi 13 novembre 2009

VTT DANS L'ESTEREL (DEUXIEME)

Participants :
Les vieux, Dgé d'abord Mimine ensuite ; les moins jeunes, Cyril, PA ; les plus jeunes Petit Fred, Michel et Petite Fred.

Le temps passé :
A Magnan quand on aime on ne compte pas mais si vous voulez savoir 4 heures de balade et la journée pour la faire.

Sécurité :
Nous avions tous le casque, la pharmacie et les sandwichs !

Les ? :
On devait arriver sur place à 11h nous sommes arrivés vers 12h
On devait faire un parcours de 34 km ouf ouf merci la course des Paroisses nous en avons fait 30 km !

Conclusion :
Deuxième édition de la randonnée Estérel par Magnan, soyez contents surtout Gillou, nous ne l'avons toujours pas faite ! Donc un nouveau rendez-vous sera donné pour l'année prochaine, inscrivez vous vite car celle là sera la bonne !

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Qu'est ce qui a foiré :
Ben d'abord on est des Magnans, des copains et bla bla et bla bla pourtant Mimine nous avait prévenu qu'on devait booster pour aller chez BUT à Cannes la Bocca en revenant.
Et puis nous avons rencontré sur le parking de Magnan, avant de partir à 10h30 du matin, la marée chaussée super sympa, c'est peut être ça qui nous a ralenti, prudence prudence...

Qu'est ce qui a pas foiré :
La balade, rien à dire, en fond la mer, les couleurs n'ont pas changé toujours ocres, ça sur les photos c'est du sur, même si on est moche le fond SUPER.
Balade dans les bois et sous bois, c'est le plus, nec plus ultra, pas trop de montée, juste un peu mais bon on s'arrêtait souvent. Bon y a des cailloux, mais a l'allure de Mimine pas de problème vous ne tombez pas.
Les montées, Dgé à mal aux fesses donc on peut le suivre aussi.
Les jeunes ils sont devant mais vous attendent toujours et PA merci tes mollets, fait les allers et retours sans cesse !
(Alors vous ai-je convaincu ?) On continue ! Donc nous voilà partis en retard et arrivés en retard, mais comme il y a des bons dans le groupe on s'est dit pas grave on rattrape et bien non, car nous avions mis de côté les genoux des Petits Fred qui on lâché au début et comme on est un groupe on fait groupe devant l'adversité !
Il fallait rattraper quoi au fait, et bien le temps et passer devant la randonnée « des paroisses » qui bloquait les chemins à partir de 14h et on n'y est pas arrivé, donc notre gentil organisateur nous a organisé un autre chemin tout aussi bien que le premier qui nous a permis de faire un bout de chemin avec Petite Fred et Petit Fred qu'on a retrouvé à la fin de la balade.
Voilà pourquoi la balade n'a pas pu être faite, on en a fait simplement une autre que celle de prévue.
Donc à l'année prochaine je compte sur vous !!!

La fin :
Certains ont fini chez BUT à Cannes la Bocca ou Cyril et Mimine toujours en short se sont gelés.

Résumé final :
Très très belle balade, je ne cesserai pas de le dire, inscrivez vous pour l'année prochaine vraiment, n'ayez pas peur, vous savez comment sont les Magnans ils attendent toujours les retardataires, car leur principe c'est pas la course, c'est d'ETRE ENSEMBLE !!!

Mimine


lundi 9 novembre 2009

AVEN ABEL

Date : Dimanche 1er Novembre 2009
Participants : Eléonore, Gilles, Anaïs

Salut à tous, CR un peu en retard...

Le 1er novembre à le dur inconvénient de succéder au 31 octobre... La pauvre Eléonore c'est ainsi retrouvée encadrée par un Gillou encore à moitié bourré et moi-même qui, bien qu'ayant eux la force moral de rester au Coca toute la soirée d'Halloween, accuse le coups de 3 malheureuses heures de sommeil... Heureusement Eléonore, que se soit par talent naturel (explication très plausible) ou par la force du désespoir, n'a eut besoin d'absolument aucun soutient !

Après de multiples recherches et coups de fil à un ami, la force de nos esprits déductifs (ou serait-ce la chance ?) nous amène à l'entrée de l'Abel... avec seulement 3 heures de retard sur le programme. Nous nous avançons fièrement vers le gouffre où s'enfonce une corde ayant certainement atteint sa majorité depuis quelques années... les retour aux voitures (pour récupérer notre matos... on aller pas erré dans les bois chargés comme des mulets) se fait aux rythmes des supputations : « qui c'est à ton avis ??? » et des calcules probabilistes : « combien y'a-t-il de chance de rencontrer des spéléo sous terre ???... »

Arrive enfin le moment de s'équiper, au total nous somme 3 spéléo, nous avons 2 paires de bottes, 4 gants dont 3 droits, 3 calbombes pour 2 réflecteurs, 8 piles dont 4 en état de fonctionner... et beaucoup de fous rires ! Encore une fois la chance nous sourit, car la seule chose que l'on a pas oublier c'est la bonne humeur et pour le coup on en avait au mois pour 15 !

On s'équipe donc comme on peut et on se lance ! Les amarrages déjà en place permettent à Gilles d'équiper en un temps record, vers -80 on entend une rumeur... les spéléo remontent... les paris sont lancés : qui est-ce ? C'est bizarre on a vue des plaquettes du CDS...

Roulement de tambour, le premier s'extirpe du puits, nos frontales nous révèle... un membre de l'ASBTP !

Je conclurais en ajoutant que cette sortie fut au final PARFAITE !

Anaïs


jeudi 5 novembre 2009

AVEN DU SANS-PASCAL

Date : Dimanche 31 Octobre 2009
Participants : Nathalie, Loïc, Renaud (CAF Saint Laurent du Var) et Fred (Magnan)
TPST : 11 heures

Nous arrivons tous sur le parking de Cavillore vers les 9h30. Les sacs sont lourds, nous montons avec perfo, amarrages et environs 300 m de corde dans 2 sherpas. Au passage nous rencontrons un groupe de Djeun's qui est en train de monter une « fête » sur l'aire des parapentes, il sont plutôt bien équipés en boissons... intrigués, nous poursuivons notre chemin....
Audrey et les enfants nous accompagnent pour une chasse aux champignons mais en haut le brouillard est là et nous rentrons sous terre à 10h45. Les champignonneurs redescendent de peur de se perdre.
Le ré-équipement commence en haut du P30, les actions suivantes sont menées :

- corde changée depuis le haut du P30 jusqu'après le boyau des Principes : P30, P5, P7, P6,R4

- le puits et la vire du CliffHanger ne sont pas modifié, la corde est récente (5 ans)

- corde changée dans le puits Yahoo, P20

- P12 suivant, 1 spit planté et corde changée

- Vire aux petits oignons, corde changée

- nettoyage des cordes au niveau du palier de -130 : la corde vers les Taupes volante à été coupée pour éviter les confusions d'itinéraire (cette escalade E50 n'est pas déséquipée, mais le matériel en place est très moyen, dangereux de progresser dessus et bon à jeter)

- P17 à -140 : 2 spit + 1 gougeons planté, corde laissé en haut du puits prête pour changement

- P15 suivant : 1 spit planté à -11, pas de corde laissé en place (doublement d'un amarrage permettant de descendre sur corde un ressaut fait en escalade à -180)

- Salle de la Tartinette : 3 spit plantés + corde posée en vire

- P10 suivant : 2 spit + 1 gougeons planté + corde changé

- R5 après étroiture : 2 spit plantés + corde mise en place

- P8 suivant : 1 gougeons planté + corde changé

Soit au total : 14 nouveaux amarrages posés et environ 220m de corde changée.

Nous remontons bien chargés avec 80 m de corde neuve en rab.... plus un kit de vieilles corde et quelques poubelles collectée le long du parcours. Beaucoup de vieilles corde sont restés en haut de chaque puits. Sortie du trou à 22h

Pour redescendre aux voitures nous sommes super chargés et les vieilles cordes sont laissées en bas du puits d'entrée.
Sur le retour, la fête bat son plein en bas, il s'agit en fait d'une association de dépollueurs de ravins qui fête la fin de sa campagne 2009. Ils ont beau avoir l'air un peu excentrique, ceux sont quand même eux les plus surpris de nous voir descendant de la montagne en pleine nuit...

Reste à faire :

- équipement du P17 à -140 (corde déjà sur place et reste 2 spits à planter)
- équipement du puits du camp : prévoir une 20m et reste 3 spits à planter)
- une sortie ramassage des anciennes cordes (certaines sont encore bonnes ~5ans)
- une sortie formatage de l'étroiture à -200
- quelques sorties de première au fond (et un peu de desob aussi...)

En conclusion, merci à tous pour le coup de main !

Renaud

à lire : tout sur l'aven du Sans-Pascal


lundi 19 octobre 2009

AVEN DE LA SECU

Date : week-end du 17 et 18 Octobre 2009
Cavité : aven de la Sécu
Participants : Jeff, Dge, Gilles, Ludo et Caro notre nouvelle recrue

Arrivée pour certains le samedi soir, habitués au repas de la Moulière, ils se sont cassés le ventre et dur dur de bricoler le casque !!!! Dodo pour tout le monde et réveil vers 7h30 et même 8h pour un certain dans son beau nouveau duvet.
Notre nouvelle recrue est arrivée à l'heure ! Et oui ça arrive enfin dans le club les gens à l'heure ! Mais perdue à la Moulière car figurez vous la cabine téléphonique n'existe plus. Elle n'a pas résisté à la neige, donc maintenant c'est boîte aux lettres.
Après un café et préparatif départ du groupe vers 9h30 en direction de la Sécu, Sous terre à 10h. Quelques hésitations pour trouver les broches dans le puit de 37 mètres dans lequel on accède par un pendule, bien négocié par Caro, il faut dire qu'elle était bien entourée, je ne precise pas et bien non c'était pas Dgé, mais les jeunes loups. Trou sec, ainsi que la galeries des lacs.
Journée bien passée, hormis un lâchage de corde par notre initiée qui a promis à Dgé de ne plus le refaire... cri et hurlement de Dgé, je pense qu'elle a compris.
Sortie du trou vers 16h, où nous attendez Jeff et Mimine. Puis lavage du matos dans la bétonnière de la via souterrata, Lou Pais, regardez les phots c'est sympa.


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Retour au chalet où nous pensions tous repartir et bien non, car les jeunes ayant oubliés leur bouffe dans la voiture de Dgé, étaient affamés, et ont attaqué les entrecôtes apportées par Gilles. La journée c'est donc terminée dans la bonne humeur devant les entrecôtes pour certains et d'autres le thé. Départ du chalet vers 18 heures.

Mimine

lundi 12 octobre 2009

AVEN LINE

Date : samedi 10 octobre
Participants : Caroline en initiation, Martine et Jeff

Une envie d'aller sous terre et la disponibilité des 3 sus-nommés nous ont amenés à décider que ce serait samedi matin.
Des coups de téléphone ou textos à d'autres pour constater que ce serait seulement nous 3.. les "magnans" sont toujours hyperactifs ailleurs !!

8h30 au local, 10h au chemin des Claps, et quelques hésitations pour le lieu du parking : le décor change d'années en années, les clôtures fleurissent et les interdictions s'affichent... pas passer !! pas chasser !! pas stationner !!... pas pisser !! ??
Pour être tranquille j'avais noté le point GPS le matin (bêtement !) sur le site d'une auberge de Caussols qui propose des activités sportives...
Donc, nous partons pour une pré reconnaissance à pied... mais sur mon GPS, là où était la voiture on était à 4400 km du Line !!
Mon GPS se croyait encore au TOGO l'imbécile !!  Je le corrige brutalement ! Mais l'on se retrouve quand même encore à 1km 3 du Line... Martine, bondissant de doline en doline nous précède en se basant sur nos souvenirs... je comprends que le point GPS donné par l'auberge est faux !! Pas fou l'aubergiste !!!
Heureusement, Laetitia  au téléphone nous fournit les bonnes coordonnées !! Merci ma belle !! et nous décidons de... manger notre casse-croûte puisqu'il est midi !! Entre temps, il est vrai nous en avions profité pour ramasser de nombreuses coulmelles toutes fraîches le long des dolines....
En fait nous avions échoué à 20 m de la doline... du Line. Nos souvenirs étaient bons, ça nous rassure !! Du coup, on a rajouté des cairns plus près qui précisent les indications rouges à suivre au début.

C'est Martine qui équipe et qui descend la première dans le beau puits d'entrée. Caroline la suit, décontractée... Bravo pour une première descente sous terre : un puits plein pot avec un petit pendule et une clé à faire et défaire au départ !!
Pas de problème elle descend tout bien en contrôlant parfaitement sa vitesse...
Arrivés tous les trois en bas, je m'engage dans le petit méandre et l'étroiture verticale qui suit. Visiblement, mon baudrier a grossi puisque le becquet me laboure la poitrine et m'empêche de finir l'atterrissage... N'ayant aucun appui pour mes pieds dessous, mes belles accompagnatrices se font un plaisir de me passer des sangles pour me tirer à deux... de ma position inconfortable (c'est pas dans le Kâma soûtra !!)
Martine qui passe ensuite ne voit pas le problème, on s'en doute ! Caroline trouve que c'est un peu étroit (sa première étroiture !).
Elles partent en explo jusqu'au presque bout du Line mais elles s'arrêtent pour manque de cordes.
Retour de tous au puits d'entrée, remontée les doigts dans le nez de Caroline qui obtient largement son brevet de nouvelle spéléote !
Nous sommes à la voiture à 15h30 avec en plus de notre plaisir d'avoir renoué ou noué à la spéléo un plein sac  de champignons...
A la semaine prochaine !

jeff


lundi 21 septembre 2009

AVEN DE L'AIR CHAUD

Attention, suite à une discussion récente sur la possibilité de refaire l'aven de l'Air Chaud, je republie ce compte-rendu qui date un peu mais pourra donner un bon aperçu aux récentes recrues...

Date : Samedi 1er Avril 2006 (non, ce n'est pas une blague)
Participants : Gérard, notre Darboun préféré, Gilles et Michel
Cavité : Aven de l'Air Chaud, commune de Saint Vallier, quelque part dans la forêt
Objectifs : le fond ! Remonter la rivière et atteindre le siphon S1
TPST : 9 heures après maintes péripéties (comment ça, normal ?)

Autant le dire tout de suite et gâcher le suspense : la sortie fût excellente et les objectifs furent pleinement atteint. Voilà, les feignants qui ne veulent pas aller plus loin peuvent arrêter de lire. Mais d'abord, faisons un petit historique de cette sortie. L'idée initiale vient d'Anaïs et de moi-même. Le but était de faire le trou et d'équiper-déséquiper. Perdu, à refaire une autre fois. Pour cause de dos fracassé (un prétexte ?), Anaïs ne viendra pas. Ludovic, prévus aussi, ne viendra pas non plus. Lâcheurs ! Georges aussi était prévu, mais n'est pas venu pour raison familial. Dommage, la sortie lui aurait beaucoup plus. Il faudra la refaire avec lui. Le Baron... Quoi le Baron ? Pas prévu. Il se réserve physiquement et psychologiquement pour le Sans-Pascal dans une semaine. C'est qu'il doit porter 2 kits avec 6 batteries... faut être en forme. Reste donc Gérard, Gilles et moi-même. Tous 3 super motivés. D'autant plus qu'on ne déséquipera pas le trou. Une deuxième équipe est prévue pour le lendemain avec déséquipement à la clef. On est des malins, on remontera plus vite et plus léger (ce qui s'est passé).

Rendez-vous est pris le Samedi à 13 heures, chez les Blanc. Pourquoi si tard ? Gilles bosse avant. Un café (sucre allégé), un biscuit (allégé), et on décolle. Oui, Rêve, ton maître va bientôt revenir... Ca va, pas besoin de le faire savoir à tout le quartier ! On décolle donc. Sur la route, une longue discussion se lance sur l'Autriche, ses premières, ses puits, ses crues, ses marches d'approches démentes, etc... Ah stop, le téléphone de Dgé sonne. Mimine.

« Tu as oublier ta dudulle... »
« Quoi, c'est un gag ? »
« Vérifie par toi même »

Effectivement, après vérification, Gérard a bien oublié quelque chose. Demi tour, on est juste à Villeneuve-Loubet. Une grosse demi-heure plus tard, sur la route (cette fois, c'est bon), Gérard allume son GPS et commence à nous faire un cour d'utilisation pratique. On s'approche, on s'approche et... on y est, terminus ! Tout le monde descend. On s'équipe rapidement et on se répartie les kits.

« On a beaucoup d'eau » (rapport aux nombreuses recommandations sur mails)
« Oui, mais on a de la bière... » (de la Leffe en 50cl, on se refuse rien)
« Oubli l'eau, y en plein en bas et prend la bière !» (on garde une canette dans la voiture)

Devinez qui a prononcé cette dernière citation... GPS, en main, on se dirige vers l'AirCho (comme indiqué sur le GPS). Ah, merde, on a oublié de noter le waypoint de la voiture. Par grave ce dit-on sur le coup, mais belle erreur plus tard. Le temps de concevoir quelques kerns et on arrive sur les lieux. C'est là nous dit Gérard. Il prend la corde d'entrée (une vieille corde d'escalade) et commence à descendre.

« Putasse, mais c'est étroit par là ! »
« T'es sur que c'est là ? »
« Ben non, ça mène à rien ! »
« Et les gars, y a une palette qui couvre un trou içi... »
« C'est bon, c'est là ! »

Précisons, ni Gilles, ni moi ne connaissons l'Air Chaud. Dge sera notre guide. Comment ça, on est des fous ? Mais non... il sait où il va quand même. On descend donc accompagnés de quelques chansons de Gérard. Un puits, un méandre, un puits, une étroiture, etc... Passons la dessus. Parfois, Gérard nous annonce d'un air amusé avoir fait des amarrages à la « Anaïs ». Comprendre, par là : un équipement d'aujourd'hui. Un mousqueton ? « économise » Une sangle pour déviation ? « pas besoin » Ca touche ? « un peu, pas grave » On arrive dans le « grand » puits (20m) : « Ttttuuuuullllllaaaaaaaxxxxxxxx !!!!!!!!!!!! » Au passage, quelques coup de bottes ont suffit pour dégager la flotte au début. Plus loin ,on découvre les concrétions de boues : « on dirait des petites bites de boues ! » Décidément, la nature ne pense qu'au cul. Tant mieux, nous aussi (et Mimine qui est allée voir Basic Instinct 2). Tiens, mais quelle est cette odeur ? Mais l'odeur de bière ! Catastrophe ! Vite, on s'arrête, buvons la ici, maintenant, tout de suite, regarde, il y a a écrit « Bar à bières à boire express ». Trop tard, elle s'est vidée de son contenu. La salope ! Par contre, on aura des pâtes à la bières. Pâtes ? On verra ça plus tard. Bon, le premier kit est fini, c'est désormais Gilles qui équipe. On continu. On arrive vers la fin et je prends la suite de l'équipement. Pas fâché de vider mon kit d'ailleurs. Non seulement, Gérard se sentait obligé de répéter comme quoi « qu'il est bon de descendre léger », mais en plus il ont trouvés le moyen de rajouter une corde supplémentaire dans mon kit ! Et enfin, arrive le tant attendu moment...

« Ooooohhhhhoooooo !!!!!!! » Et l'écho de nous répondre en retour. La grande salle qui mérite bien son appellation. On descend rapidement en quête d'un coin pic-nic. On est descendu à 16h30, il est 20h, nous avons mis 3h30 pour l'équipement (avec quelques pauses). Place à la bouffe : Comme je l'ai dit plus haut, nous avons, Gilles et moi des pâtes. Et oui, j'ai expérimenté les Gélules du Margua... D'ailleurs, j'aimerais bien que Renaud me fasse part de ses remarques sur ce point, s'il en a bien sur à me conseiller. Non, pas que n'est pas fonctionné, bien au contraire. Les pâtes étaient froides, c'est tout. Peut-être en salade ? Dgé attaque un gros sandwich miminesque (« c'est bon ! ») et nous le saucisson et le fromage. Pas d'eau, on verra dans la rivière. Quelques gâteaux plus tard, et on re-attaque.

Bon, c'est où la suite ? Elle est où cette rivière ? On cherche, on tâtonne, on se trompe et finalement on trouve ! Victoire ! On est dans les (grandes) galeries. On remonte donc à contre-courant. La progression est lente car nous avons cherché à ne pas trop nous mouiller. Peine perdu, nous avons fini trempé jusqu'au genoux pour Gilles et moi ; et jusqu'à des parties plus sensibles au froid de l'eau pour Gérard (« c'est froid ! »). On passe le lac et l'on fini jusqu'au siphon S1. Stop. Au delà, c'est une auphanade anthologique qui nous attend. Mais on a pas de perfo.

On se repose un bon moment et demi-tour. Bizarrement, le retour fût beaucoup plus rapide que l'allée ... 45 minutes au lieux de 1h40... Ok, on s'est un peu trempé... On déchaule avant de remonter (tiens, on a embarqué un sac plein de chaux).

Remonter plus rapide qu'à l'allée, normal, on est plus léger et on ne déséquipe pas. Toutefois, pas besoin de faire la course, on remonte donc tranquillement en faisant de nombreuses petites pauses. On remonte bien sur en pensant à la bière qui nous attend dans le Toy'. Pas de problème donc... Ah, si, un mineur : Dgé a trouvé le moyen de prendre un passage qui est revenu à son point de départ (comme dans les Primevères). Le tableau était magnifique : une petite salle avec Gérard dans un coin de la salle en train d'escalader une paroi, moi (en bas) le suivant mais à l'autre bout de la salle et Gilles en haut (dans une autre extrémité de la salle encore) observant le spectacle. Chacun dans son coin en train de chercher la suite ! Poursuivons. Le grand puits. Je remonte en premier (« ça mouille ! ») et j'évacue l'eau d'en haut. On continu tranquillement. Et au bout d'un moment, l'air libre, enfin, la nuit et la bière !

Gérard récupère le GPS et l'active pour trouver la voiture (encore heureux qu'on l'avait). C'est par là, à gauche ! Non finalement, c'est à droite. Maintenant, c'est tout droit. On y est presque. La bière ! 200m, 150m, 100m, 50m, 20m, 10m... et pas de voiture ! Merde, c'est le mauvais waypoint, il nous faut encore avancer de 200m tout droit. On avance et pas de voiture. Ok, on tourne à gauche, puis à droite, puis on fait un demi-tour, on tourne ensuite à 90° sur la droite, puis pleinement à gauche, etc... Finalement, au bout d'un quart d'heure, on trouve la voiture. Enfin ! On se déséquipe rapidement, on range tout le barda et... place à la bière tant convoitée. « Aaahhhh !!!! » Il est presque 2h du matin. Tout le monde dans la voiture, direction nos lits !

En conclusion, que dire de cette sortie ? Magnifique ? Certainement. En tout cas, quitte a aller dans l'Air Chaud et atteindre la grande salle, autant pousser un peu plus loin pour suivre la rivière, dépasser le lac et s'arrêter au premier siphon. Anaïs, Georges, Ludovic, vous qui étaient prévus, vous avez loupés là une sacré sortie !

Michel


samedi 5 septembre 2009

HISTOIRE DE LA GROTTE DE MEAILLE

En fouillant sans trop chercher et avec un peu une bonne dose de hasard, j'ai déniché une approche historique de la grotte de Méaille (Annot, 04) En Avril dernier, nous y avons déjà fait une assez grosse sortie mémorable avec plein de monde, adultes, parents, enfants et même chien.

Le texte est sous format PDF à télécharger ici

A+
Michel

jeudi 3 septembre 2009

VIDEO CLUE DE LA MAGLIA

Une vidéo réalisée par aucun de nous et avec aucuns de nous dessus. Le petit film donne un bon aperçu de la clue de la Maglia.



Et une autre vidéo plus longue, par d'autres personnes encore (et toujours sans nous) du vallon de Morghé et la clue de la Maglia.



A+
Michel

lundi 31 août 2009

CLUE DE LA MAGLIA

Date : Dimanche 30 Août 2009
Participants : Martine, Brigitte, Julie, Magali, Gérard, Jeff, Xavier, Pierre, Paul, Gilles et Michel
Temps : 7 heures tranquillou en comptant la marche d'approche et retour

Clue de la Maglia, deuxième de l'année ! Cette fois-ci l'intégral archi-connu de tous. De trop de monde peut-être... Mais bon, cette clue à le succès qu'elle mérite. Le rendez-vous est donné à 7 heures du matin à l'Espace Magnan. Enfin 7 heures... d'un côté, il y a ceux qui ont besoin d'un café-clope (les encadrés : Julie, Magali, Pierre et Paul) et les autres qui ont besoin de dormir parce que soirée de la veille trop longue (les encadrants : Xavier, Gilles et Michel) C'est bien connu, l'eau fraiche ça réveille. 11 personnes réparti dans les 3 voitures plus le matériel de canyon et les cordes... Question : on va faire comment pour la navette ? On avisera sur place en remontant à pieds (30 minutes de la fin de la clue) ou en faisant du stop.

9h, arrivé sur le parking. Oui oui, je sais on a pris le temps. Il fait déjà chaud. On s'équipe. Il fait encore plus chaud... et il y a un monde pas possible sur le parking ! J'ai jamais vu ça dans une clue ! Des voitures de partout et des guides aussi. Bon, soit on passe devant tout le monde (on peut toujours rêver), soit on attend que tout le monde passe (et puis encore). On fonce vers le départ. Entre temps, Jeff pas au top de la forme décide de rebrousser chemin. On s'engage au alentours de 9h30 dans l'eau fraiche. Premier contact rapide : un petit saut. Afin d'aller plus vite, nous nous scindons en 2 groupes. Quelques minutes plus tard, première petite cascade. Un débit rapide, ça bouscule en bas et on équipe avec la corde. Entre temps, nous laissons passer environ 15 personnes devant ! La montagne, sa nature, ces canyons et ses embouteillages ! J'apprendrai plus tard qu'il y avait 200 personnes dans la clue ce jour-là ! Bon, après, ils sont devant, au moins ils nous dérangeront plus. Moins de stress, moins de pression. A nouveau, nous nous séparons alternant en chemin sauts plus ou moins haut, toboggans et autres rappels. Cependant, la progression est très lente. Au bout d'un long moment, nous arrivons au niveau de l'embranchement avec le vallon de Morghé. La grotte n'est plus très loin. Décision est prise de rentrer dans la grotte par son plafond. En effet, la cascade d'entrée à tendance à bien secouer, mieux vaut être aguerris. Petite pause repas avant de s'engager et... whaaaouu ! C'est magnifique ! Une descente de 20m, la moitié en fil d'araignée dans une ambiance très particulière. Non loin, l'échappatoire... personne ne la prend. La maglia continue de plus belle... Des sauts : 6m, 8m, 12m... Brigitte se fait heureusement violence pour les sauter pousser par une Martine qui semble ne plus rien craindre (sauf le froid) Complètement novices, Magali et Julie s'en sortent royalement. Quand à la bande de furieux qui suit... Un saut ? Ouais !!! Un autre saut ? Ouaaaiiisss !!! Un toboggan ? On le refait encore et encore ! Xavier se paye un plongeon par-ci par là... et Gilles tente le saut de 15m... Ceci jusqu'à la fin et heureusement pratiquement tout seul une grande partie de la clue.



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Michel, Pierre et Paul en action pour éviter les tourbillons
(crédits photos Brigitte et Gérard)

Bon, alors la Maglia ? A faire, à connaitre au moins une fois. Mais attention, il vaut mieux partir très très tôt, 9h30 au départ étant tardif ! Marche d'approche et retour compris, 7 heures de canyon tout de même ! C'était très long... mais quel plaisir !

Michel

lundi 24 août 2009

AVEN OBSCUR

Date : Dimanche 23 Août 2009
Participants : Lætitia, Brigitte, Martine, Cyril, Gérard, Jeff, Laurent, Roland, PA et Michel
TPST : 4 heures environ en prenant beaucoup de temps

Un club de spéléo qui n'est plus allé sous terre depuis quelques temps, c'est grave ??? Non, quand ce club est à Nice, qu'il fait beau et chaud et (surtout) qu'il y a beaucoup de canyons à faire. Nous irons faire l'aven Obscur, sympathique petite cavité sur Saint Vallier. Laetitia en est quelque peu l'organisatrice de cette sortie puisqu'elle emmène Laurent et Roland dont c'est la première exploration souterraine pour tous deux. Les intéressés connaissent bien sur le sens de l'organisation très pointu de ce club et son sens inné de l'orientation... 30 minutes de retard avant même de partir, une voiture s'égare vers Pré-du-Lac oubliant sa destination (Saint Vallier), puis vient le café obligatoire, l'achat de fromage, on re-perd 2 des nôtres au passage... avant de finir sur le parking final.

Les préparatifs démarrent, Lætitia vérifiant le matériel des 2 initiés, moi celui de PA, Gérard bricolant un truc et Brigitte s'installant tranquillement dans son hamac. Après une bonne pause repas, Jeff s'engage le premier dans la cavité pour l'équiper. Chacun s'engage à la suite, les spéléos confirmés encadrant les initiés. 3 puits pas trop gros (entre 15 et 25m), pas trop étroit non plus, une déviation et un fraction dans le deuxième puits... Rien à signaler pour les initiés, tout se passe bien. Finalement, arrêt pour presque tout le monde dans une salle de bonne taille. Quelques uns menés par un Gérard en forme s'engagent dans un quatrième puits (15m) au démarrage peu engageant (barre de scellement mobile au dessus du puits, petite étroiture, un fractio sur spit mal fixé) La descente ne mène nulle part malgré la présence de travaux d'exploration sur des éboulis. Entre temps, les premiers remontent tranquillement, moi fermant la marche pour le déséquipement de la cavité. Sortie de la cavité encore au soleil, tout le monde content... la rentrée spéléo démarre bien.

Michel


samedi 22 août 2009

VIA FERRATA DE PEILLE

Date : Samedi 22 Août 2009
Temps : 3 heures

C'est une sortie hors club que voilà puisque me voilà seul représentant de Magnan. Je ne donnerai là que mon avis sur ce parcours. On démarre la via ferrata dans le village de Peille même après un petit passage au café du coin. Le passage au café est obligatoire puisqu'il fait office de bureau de location et d'achat de billet. Précision, il vaut mieux réserver à l'avance pour le parcours : il y a du monde. Quelques minutes de marche plus tard, on démarre par un pont. Quelques barreau plus loin sur une falaise plus ou moins vertical, on change de versant par un autre pont. La course continue en étant plus sportive et plus verticale. Après un cours passage dans la grotte (témoignage de tentative d'exploration par des spéléos... héhéhé !), on reprend les câbles au dessus d'une magnifique vue. Encore un autre passage rafraichissant dans une plus grande grotte et on attaque la vraie réputation de Peille : le filet et les devers. Le filet est sympathique : on escalade la tête face au vide (toujours une vue splendide) et la paroi derrière soi. Petit détail bien conçu, l'espace entre la paroi et le filet est suffisamment large pour évoluer correctement un sac à dos sur soi. Le filet passé, on entre directement sur les devers (échappatoire possible comme pour le filet) Bon, là, il faut des bras, c'est sportif ! L'utilisation d'une longe courte est rudement conseillée. Cela dit, les devers ne sont pas très long et la fin toute proche. La tyrolienne (courte) conclue le parcours. Encore une petite marche par le cimetière et on retrouve la place du village. Conclusion, la via ferrata de Peille est sympa, variée, verticale, assez sportive et pas trop longue (3 heures à 7 personnes avec pauses) Bref, à faire.

Michel

CANYON DU LOUP

Date : samedi 22 Août 2009
Participants : Brigitte, Gérard, Jeff et Gilles
Temps : inconnu mais pas long à priori !

Gillou a voulu sortir avec les vieux du club : on a donc choisi pour l'occasion Le Loup, canyon d'initiation. Il y avait du monde sur les parkings à la grande frayeur de Jeff, mais dans le canyon même, s'il y avait des groupes plus loin on était super bien. Eau froide au début mais des sauts à gogo. Pour la petite histoire, Mimine a perdu l'appareil photo en faisant un saut de 6m environ, mais Dgé a heureusement pu le récupérer. Enfin, on a failli rester sur le parking, un estranger nous avait bloqué... mais mis à part tout ça, on s'est bien régalé !

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dimanche 16 août 2009

CLUE D'AIGLUN

Date : Dimanche 16 Août 2009
Participants : Lauriane, Brigitte, Gérard, Bertrand et Michel
Temps : 3h30

Beau temps, belle journée, il fait chaud. Très chaud même. Direction une clue pour se rafraichir. Celle d'Aiglun par exemple. Comme pas mal de canyon, Aiglun est du genre très connu et par conséquent archi-fréquenté. Un départ tôt s'impose pour éviter les attentes. 7 heures du matin par exemple... Ca commence à devenir une habitude les horaires matinaux. La même heure à la Maglia la dernière fois. En fait, ça devient surtout problématique quand les bons sportifs que nous sommes sont tous sortis la veille au soir. Et ça devient un vrai gros problème avec le manque de café.

Départ pour la commune d'Aiglun, qui est notre point d'arrivée du canyon. Le point d'arrivée, je précise bien, la fin du canyon, le terminus... là ou théoriquement nous laissons une de nos deux voitures pour la navette. Par un mystère inexplicable, nous décidons de rebrousser chemin avec les deux voitures pour Sallagriffon, le point de départ du village. Faut-il être con ! A quoi bon deux voitures seraient utiles au départ du canyon ? Aucune, le canyon fini, on seraient tous montés bêtement à pieds avec 2 heures de marche retours...

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Bref, les choses arrangés correctement, nous passons au canyon d'Aiglun. 45 minutes de marche d'approche sur pente raide plus tard, nous nous équipons sur les rives... sales. Pas de chance, les récentes pluies ont pourries l'eau, qui du coup, est trouble. Impossible, de voir le fond. La première partie est assez encaissée. Ici et là, quelques rapides peuvent se descendre mais nous préférons pour les deux femmes équiper par les vires suspendues. Ce sont les parties les plus étroites du canyon qui en raison du débit peuvent s'avérer dangereuse. Plus tard, la clue s'agrandit de belle manière avec quelques sauts possibles. Après une pause, le canyon se rétrécit de la même manière que le début et ce jusqu'à la fin. Aiglun ? Un canyon court, bien fréquenté et avec une eau douce. Idéal en plein été.

Michel

jeudi 13 août 2009

VIA FERRATA DE LANTOSQUE

Date : dimanche 11 Août 2009
Temps : pas long (m'en souviens plus !)

Une fois n'est pas coutume, je vais donner mon avis sur la via ferrata de Lantosque réalisée dimanche dernier lors d'une sortie hors club Magnan (j'étais le seul et digne représentant). On m'a souvent parlé de Lantosque : "tu verras, c'est super ! Et la tyrolienne, elle est impressionnante !" Ah oui ? Bien, on va voir sur place. Départ en bas de la place du village pour la location du matériel, il y a déjà du monde qui attend... Il faut savoir à l'avance que cette via ferrata est très fréquenté. On attend un peu le temps de laisser de l'avance au groupe devant nous et on s'élance.

Le parcours est on ne peut plus simple. Des barreaux de partout ! Pour les pieds, les mains, toujours à portée... on est loin des passages un peu plus athlétiques de la Colmiane avec une broche de temps en temps ! Le parcours est fort joli par contre. On évolue dans un canyon verdoyant, à quelques mètres au dessus du tumulte du Riou. La sensation de verticalité est quasi absente (mais c'est l'avis d'un spéléo habitué au vide...) pendant presque toute la course. Ici et là, on franchit à plusieurs reprises le Riou sur des ponts de singes ou des passerelles (pas trop longues). L'évolution est facile jusqu'à la fin. La sortie s'effectue droit devant, sur la falaise, avec pas loin de 50m de remontée. Enfin, de la verticalité... et du soleil ! Parce que jusqu'à présent, on évoluait dans un canyon assez sombre et humide (gaffe, ça glisse) La via ferrata se termine par la fameuse tyrolienne au dessus du canyon et de la route. Il y a une échapattoire possible (une grande passerelle) Alors, cette tyrolienne ? Impressionnante ? Pour quelqu'un qui n'a jamais fait de via ferrata, certainement... mais pour les autres habitués au vide... ben, c'est une tyrolienne de 100m comme une autre ! Petit détail, le câble est proche de la grande passerelle de départ : on s'assoit pour mettre la poulie et on s'élance sans être vraiment en tension dessus. Je me suis loupé au freinage, mais les amortisseurs encaisse bien le choc sans casse. Cerise sur le gâteau, on peut refaire la tyrolienne en passant sur la passerelle (qui vaut le détour autant que la tyrolienne !) La fin de la via ferrata est quelques mètres plus loin. Voilà, en conclusion, La via ferrata de Lantosque est très sympa, pas trop dur et accessible aux débutants un peu sportif. Idéal l'été, il fait frais dans le canyon !

Michel


lundi 10 août 2009

VALLON DE MORGHE ET CLUE DE LA MAGLIA

Date : Samedi 10 Août 2009
Participants : Gilles, PA, Philippe, Greg et Michel
Temps : 3 heures Morghé et 3 heures Maglia


Le vallon de Morghé et la clue de la Maglia... d'après un guide que j'ai eu dans les mains, il s'agit de la troisième plus belle course en eau vive... d'Europe ! Rien que ça ! Evidemment, c'est très subjectif comme qualification mais puisque ces deux clues sont dans le département, il serait idiot de passer à côté...

Affluent de la Maglia, le vallon de Morghé se présente par une succession ininterrompue de beaux rappels, dont un de 60m, plongeant dans de profondes vasques et se clôturant de manière spectaculaire et obscure dans la Maglia. Cette dernière présente une toute autre ambiance : beaucoup plus encaissé, un gros débit d'eau, des petites cascades en pagaille dont une majorité en sauts, des toboggans tout aussi fréquents et un beau passage dans une grotte (sympa pour des spéléos). Revers de la médaille, il s'agit de LA classique du département et les groupes sont très nombreux.

Comme dis précédemment, il risque d'y avoir du monde... attente en perspective, surtout dans la Maglia. Heure de rende-vous à l'Espace Magnan... 7 heures du matin !!! Whhhaaahhh.... Peut-être la sortie club la plus matinale depuis des années ! Enfin, si j'excepte les sorties EDS avec Pascal à des heures encore plus indécentes pour des Magnans habitués aux retards chroniques... 7 heure moins 5 minutes, tout le monde est présent : simplement incroyable, du jamais vu... non... c'est pas possible... il y a quelque chose qui va foirer à un moment donné ? Ultime préparation du matériel et 10 minutes plus tard, nous sommes en route pour Breil-sur-Roya. Je vais pas m'attarder sur le trajet, mis à part les 2 conducteurs, tout le monde dort.


Les photos ne concernent que le vallon de Moghé... désolé, pas de photos de la Maglia

Le départ de Morghé. Arrivé peu avant 9 heures, nous nous équipons déjà sous un soleil qui commence à chauffer... sous les néoprènes. Vite dans la flotte, soit 5 minutes de marche d'approche plus tard. On démarre de suite par un beau rappel : une quinzaine de mètres environ. La vasque d'arrivée étant bien profondes, les lâchers de cordes sont possibles. Et un premier saut de 3m, un ! Ce rappel fini, on attaque de suite par un autre encore plus joli (20m) avec une vasque tout aussi profonde (avec un saut)... et par un autre rappel (25m) de suite encore (et son plongeon) Les cascades s'enchainent à ce rythme avant un très grand toboggan de 20m débouchant directement sur la spectaculaire descente de 60m ! Visible depuis la route, quelques curieux en voitures s'arrête pour nous voir descendre. Cette cascade à faible débit se poursuit avec quelques petits rappels et peu de temps après plonge dans la Maglia. Un beau rappel que voilà ! Il y a deux choix possible, nous prenons celui qui nous semble le meilleur. Mais dans les deux cas, l'ambiance vaut le détour ! La clue de la Maglia étant plus encaissée, le rappel s'effectue dans une ambiance très sombre et dans un gros tumulte d'eau et de bruit ! Précision, nous arrivons à mi-chemin de la clue de la Maglia.

Changement radical d'ambiance ! De l'eau ! Beaucoup d'eau ! De l'eau plus froide aussi ! Et des cascades qui vous pousse au-delà, des sauts de partout, des rappels en quasi apnée pour quelque uns. Inutile de dire que l'on en prend plein la gueule ! Et que dire de l'encaissement tout simplement magnifique ? Riolan excepté, mais c'est un autre lieu, autre ambiance. Dans un quasi état d'excitation, il faut quand même bien faire attention... une jeune femme dans un groupe devant nous (et 2 autres groupes aussi derrière nous...) y laisseras une partie de son genoux lors d'un saut... Heureusement avec un guide très compétent, elle auras droit à un envol en hélicoptère... Par chance, nous continuons sans être gêné par les groupes, franchissant la grotte, cascades diverses et un grand nombre de sauts avant le terminus que l'on ne peut pas vraiment louper. Dommage...

Michel

lundi 27 juillet 2009

VIA FERRATA DE PUGET-THENIERS

Date : Samedi 25 Juillet 2009
Participants : Eléonore, Brigitte, Gérard, Gilles et Michel... et Petit Fred et Petite Fred en guest star

En attendant le récit de miss Eléonore qui mettra peut-être du temps à me parvenir, voilà déjà un bref aperçu en photo de cette journée sur la brulante via-ferrata de Puget-Theniers, journée sous un soleil de plomb qui à débuté malheureusement à Auron avant de se conclure en baignade rafraichissante dans Var.



Les autres photos sont ici

A+
Michel

dimanche 19 juillet 2009

VIA FERRATA DE TENDE

Date : Dimanche 19 Juillet 2009
Participants : Anaïs, Ludo, Gilles, Daniel et Michel
Temps : 2 heures sans se presser

Comme toute bonne sortie digne de ce nom, il est bon de décrire les prémices qui y ont menés. Initialement déroulé à Puget-Thégniers, la via-ferrata changera radicalement de lieu pour cause de forte chaleur... sur La Brigue. Initialement rendez-vous à l'Espace Magnan à 9 heures, le lieu et l'heure changeront aussi quelque peu pour cause de soirée trop longue et de nuit trop courte. Jusque là, tout va bien, tout est normal. C'était bien sur sans compter des impondérables... la fête du village de La Brigue et de ses (nombreux) parkings remplis, de la volonté inébranlable de Gilles de vouloir gouter à l'oeil l'apéro du village et... la via-ferrata fermé depuis un an... Pas de panique, il reste celle de Tende qui est de toute manière la seule du secteur.



Je passerai rapidement sur les détails qui précédèrent encore le début de notre escapade de haute voltige. Il y a des choses qui doivent rester dans le petit cercle d'initié... (il est question de poulies et de cordelette de boucher) de la haute voltige là aussi, mais en restant sur la terre ferme ! Marche d'approche, ça monte, ça monte et ça monte encore... en plein soleil. Pause pan-bagnat au départ avant le pont himalayen et c'est le début d'une envolée de plus en plus haute sur la falaise qui surplombe Tende. Première Tyrolienne (120m), tout se passe bien pour tout le monde sauf Daniel qui s'emmêle quelque peu et fini par se tracter tout seul sur la plus grande partie à la force des bras ! Un peu contrarié certes (je censure le discours) mais nullement impressionné par le vide béant sous lui pendant 10 bonnes minutes. Complètement lessivé par l'effort consenti (on peut comprendre !), je retourne sur la tyrolienne pour le tirer de là sur les 20 derniers mètres avant l'arrivée. Pas de quoi entamer sa bonne humeur puisque il se vengera sur la deuxième tyrolienne plus rapide et spectaculaire que la précédente (et aussi plus longue : 130m) La suite ? La suite de la via-ferrata étant fermé, nous entamons une rapide visite à la grotte de Hérétiques avant de retourner aux voitures.

A+
Michel

mardi 14 juillet 2009

VIA FERRATA DES GORGES D'AGNELLES

Date : Mardi 14 Juillet 2009
Participants : Mimine, Dgé et Bertrand

La deuxième via à choisir : étant donné le retour domicile à faire, elle est choisie sur sa géographie proche de Gap et de l'autoroute : ce sera donc la via de « La Gorge d'Agnelle »
Via très petite mais très physique que la précédente. Pour 4 heures donné, nous avons mis 3h30, temps d'approche compté et attente vue le monde. Petite via, mais très très physique !



Brigitte

lundi 13 juillet 2009

VIA FERRATA DE LA MOTTE DU CAIRE, GRANDE FISTOIRE

Date : Lundi 13 Juillet 2009
Participants : Mimine, Dgé et Bertrand

Décision est prise entre fonctionnaire, sauf un, pour ce long week end du 14 Juillet de changer un peu et de faire des via ferrata
La décision est prise de ne pas aller trop loin, les plus proches, ayant déjà faites celles du Dévoluy, reste Gap, Sisteron et Dignes les Bains
Lundi 13 Juillet, direction Dignes les Bains : « la roche des Neuf » Mais... via fermée jusqu'à fin Juillet ! Il est 10h du matin, direction donc sur Sisteron « la motte du Caire » ou la via ferrata de « La Grande Fistoire » nous attendent...



Brigitte

DIMANCHE 24 MAI LIVORNO-PISA-NIZZA LA BELLA

Visite incontournable de la tour de Pise, derniers achats pour quelques uns, déjeuner à l’entrée d’un cimetière et retour sur Nice, le cœur un peu gros pour ceux qui vont repartir au boulot, plus serin pour les heureux retraités !

Martine

SAMEDI 23 MAI : TEMPIO PAUSANIA-GOLFO ARANCI

Route sans problème jusqu'à Olbia, embarquement direct, sans attente, sur le ferry, peu de monde à bord. Au débarquement nous perdons P’tit Fred qui préfère rentrer directement pour retrouver P’tite Fred. Question : un P’tit Fred + P’tite Fred= ??

Nous retournons au camping Mare & Sole, il y a toujours autant de moustiques ! Et nous sirotons le dernier apéritif de l’aventure Sarde : mais nous y retournerons, promis, c’est trop beau et il y a d’autres ( ou les mêmes) canyons à découvrir.

Martine

dimanche 12 juillet 2009

CANYON DU MONAR (COMMUNE DE CLANS)

Date : Dimanche 12 Juillet 2009
Participants : Gilles, Philippe, Thierry, Pierre, Paul et Michel
Temps : 5 heures tranquillement

Le canyon du Monar... Si nous devions déterminer l'état d'esprit et de motivation de la fine équipe du jour, je devrai dire que seuls les meilleurs y sont allés. Mais oui, un peu de modestie ne fait pas de mal ! A l'origine, 11 personnes devaient d'inviter à la fête (aie aie aie...) Mais certains et certaines ont usés de prétextes fallacieux comme « je suis fatigués...j'ai piscine... ou j'ai mal aux cheveux... » pour prétendre ne pas y aller. Et alors ? Ayant tous plus ou moins une nuit longue longue longue bien chargés la veille, nous avons quand même décidé de faire cette clue. Un café peut être avant ? Non ? Bon..

Commençons comme d'habitude par un rapide récit du chemin d'approche en voiture : RAS, aucuns problèmes. Ne sachant pas du tout ou l'on allés, on c'est évidemment perdu en route... Accueil sympathique à l'italienne à l'entrée du canyon et nous voilà parti.


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Le début commence fort : une cascade d'une vingtaine de mètres. Fort de son expérience en canyon, Gilles se lance au préalable dans une rapide explication sur le descendeur. Passons rapidement sur ma petite chute (3 mètres) sans corde et continuons. Entre cascades à débit plus que correct et petits sauts ici et là histoire de s'amuser, tout le monde y trouve son compte. Un parcours joli, verdoyant et assez encaissé lui donnant des airs de véritable jungle. Conclusion, le canyon du Monar est à faire : c'est l'avis général. Maintenant... en dehors des quelques cascades presque toutes au début du parcours, le canyon du Monar laisse un arrière goût de (petite) déception : la majeure partie se fait en marchant. Sympa, à faire mais une fois pour connaître. Une très bonne journée malgré tout.

Michel

VENDREDI 22 MAI ALGHERO-CAPPO CACCIA-TEMPIO PAUSANIA

Lever de camp bien rôdé et direction Alghero, jolie ville axée sur le tourisme. On continue vers Cappo Caccia à la recherche de notre via ferrata qui domine la mer. Je passe sur les détails pour la dénicher : inconnue au bataillon !! Ignorée des offices de tourisme !! On laisse tomber et on va noyer notre déception dans la Méditerranée… Notre druide se pose sous un arbre, puis sur un banc public à Alghero où nous retournons l’après-midi pour sacrifier aux achats obligatoires.

Le magasin qui à le plus de succès est celui des couteaux, même pas sardes (trop chers) mais tant pis, Philippe repartira avec une jolie petite chose bleue qui tient dans la poche à défaut de jolie petite chose avec deux bras, deux jambes, deux flotteurs et autres attraits !! Mimine nous saborde le timing pour de vulgaire tongs rose corail (ça c’est parce que les bijoux en corail sont eux aussi horriblement chères et que Dgé joue les comptables radins).

Pour la dernière nuit, on choisit la fraicheur et l’altitude en mettant cap sur Tempio Pausania, arrêt en cours de route pour admirer et même visiter (Jeff) l’église San Trinita di Saccagia, on choisit aussi d’aller au resto pour le diner, ce sera la Pineta à Tempio. RAS et dodo à même le sol d’une piste repérer par P’tit Fred et Gillou (Philippe a quand même monté sa tente). Nuit fort calme et tiède à la belle étoile, sous les pins.

Martine

samedi 11 juillet 2009

CANYON DE LA CAGNE

Participants : Mimine, Dgé, Jeff, Gillou et les plus belles Eléonore et Perrine
TP : environ 7 heures

Rendez-vous au moulin de je ne sais plus quoi à Cagne sur mer, qui est une boulangerie vous devinez pourquoi.
Le canyon était super avec des descentes les unes sur les autres, pas de petits réseau de vrai descente.
On a fait joujou avec les cordes,
On s'est tapé une grosse montée
Ils se sont excuser tout le temps : d'avoir pris le mauvais chemin, de ne pas avoir d'eau
Eléonore et Perrine se sont éclatés.
On a passé une journée formidable, vous verrez les photos elles sont superbes

PS : pour le retour, prendre à gauche la sente visible et continuer jusqu'à un chemin à droite bien visible balisé en jaune et avec une grosse montée.

Voilà : conclusion à faire avec ou sans eau

Brigitte

JEUDI 21 MAI : PLATEAU DE GOLGO-BORD DE MER ENTRE BOSA ET ALGHERO

Le grand sage barbu sonne le branle bas, nous repartons à la recherche du gouffre caché, on le repère, il s’appelle Su Sterru ou encore Voragine del Golgo : une verticale de 270m, un puits plein pot. P’tit fred, Gillou et Dgé nous font une crise de désespoir de ne pouvoir le descendre sur les champs. Jeff pointe l’entrée au GPS, promis on reviendra. Nous reprenons la route pour une traversé de la Sardaigne d’est en ouest.

Tortoli avec vue sur Arbatax et son Cappo Bellavista sur la mer – Lanusei belle route avec beaux ouvrages (offert par la CE d’après notre grand chef), paysages majestueux – lac Fulmendosa – on tourne à droite sur l’ancienne route très pittoresque avec vaches et veaux installés en plein milieu, on passe le col Correboi au dessus de la nouvelle route et on rejoint la SS389D et Fonni. Ensuite Gavoi et SS128, le paysage devient plus champêtre, prés cultivés, arbres, prairies tout ce vert devient un peu lassant. Ottana, SS389 et on rejoint le grand axe SS129 qui mène à Macomer.

De temps en temps nous apercevons des nuraghes, construction circulaire en pierres datant de -1000 à – 500 av JC, des tombes dei giganti, des églises (beaucoup) mais il faut reconnaître que notre séjour n’est pas sous le signe de la culture : les merveilles de la nature nous occupent suffisamment durant cette semaine de découverte.

Macomer-Bosa, on commence à mourir de chaud, le panorama devient plus plat, plus sec bien que toujours assez sauvage et peu habité. Arrêt à Bosa et dégustation de glaces artisanales face à la butée de fin de rail du train sarde. Nous continuons par la route du bord de mer et nous retrouvons le plaisir des yeux : la cote est fort belle, roches volcaniques et végétation verdoyante et fleurie, vue sur la mer à l’infini…

Nous tournons à droite sur une petite route qui mène à un site archéologique pour chercher un emplacement pour la nuit. Nous trouvons finalement dans un virage de la route et il suffit de couper les chardons pour se trouver fort à l’aise. Même scénario vespéral et en plein apéro deux voitures envahissent notre espace, deux sardes en jaillissent et plongent le nez dans le moteur. Mimine, toujours compatissante, va aux nouvelles et Dgé, Gillou, P’tit fred et Jeff jouent les sauveteurs et réparent la ventilation. Gracié, Ciao !! Et en plein repas, voilà nos sardes qui réapparaissent et nous offrent une saucisse de belle apparence ! Gentil tout plein et reconnaissant !!

Martine

lundi 6 juillet 2009

EN VIDEO AU SANS-PASCAL

Un oubli de ma part : la vidéo réalisée lors de la sortie du 12 juin...


A+
Michel

MERCREDI 20 MAI : CALA FUILI-PLATEAU DE GOLGO

Le grand ChJeff a poussé la canzonetta pour nous sortir de notre léthargie matinale et hop, au parking de départ de Codula Fuili. Jeff se porte pâle et propose de nous attendre en bas. On s’équipe léger c’est un vallon sec. Marche d’une demie heure environ, on aborde la partie encaissée, quelques rappels, le plus grand fait 20m et remarche de d’une demie heure pour terminer au milieu de gigantesques lauriers. Petite séance d’escalade quotidienne pour la fratrie Malaussena et Jeff nous accueille à l’arrivé pas très frais non plus car il fait nettement plus chaud qu’en altitude !

Récupération des deux véhicules restés au départ et plage pour tous : natation, bronzette, même pour Martine car l’eau est froide et il lui faut une demie heure au soleil pour se réchauffer. Philippe se colle à l’ombre et condescend finalement à piquer son sprint en crawl et rejoindre les crêpes. Pique-nique léger : sandwichs à la sardine, saucisson, fromage sarde transpirant son gras… Dgé avoue son aise après sa troisième sardine et après qu’on lui ait promis le sanglier pour le soir.

On s’arrache (pour certain avec soulagement) de la piaggia et rebelote sur la SS125 où un rendez-vous shampoing nous attend à la source bien connue : mousse et massage du cuir chevelu ! Et même plus pour certain … on retrouve l’air frais des cimes, les cols Silana, Cruxi, Serbeme direction Baunei. Là, on emprunte une petite route qui nous mène sur le plateau du Golgo vers la chapelle San Pietro, Jeff et Martine soupirent de bonheur au milieu des bosquets odorants (j’entends déjà les réflexions des esprits mal tournés…) et on pousse des reconnaissances sur les pistes pour trouver le gouffre le plus profond de Sardaigne guidé par le point GPS de Jeff pris à la louche sur une carte au 1/250000. Nous ne le trouvons pas, après ça on se pose dans un endroit tout à fait agréable montage de camp, apéro, menu du chef Jeff : œufs pochés sur lit de semoule avec sa sauce tomate maison. Dodo bercé par les sonnailles des vaches et les aboiements des chiens.

Martine

jeudi 2 juillet 2009

MARDI 19 MAI : CUILE AR-BACCAS-CALA FUILI

Réveil en douceur sur accords de guitare et récital de notre ténor (?) favori . Lever de camp, nous quittons à regrets ce fabuleux endroit et redescendons sur Dorgali, direction Cala Gonone, fin de route et toute la troupe se retrouve sur la plage, quelques marches plus bas.

Trempette pour les uns, natation pour les autres et natation-escalade pour les fondus petits Malaussena. Séance bronzage pour Mimine qui passe de l’abricot à la tomate. Repérage de la sortie du canyon Codula Fuili, pas difficile c’est une plage ! Et nous filons vers les hauteurs pour nous trouver un emplacement de camping sauvage : plus dur à trouver car c’est très pentu. On se décide pour un coin à peu prés convenable et chacun plante sa tente ou accroche son hamac où il peut ! On pend le barde à un chêne, Obélix-Dgé dévore ses deux sangliers et Bonemimine s’active comme toujours…

Martine

mercredi 1 juillet 2009

LUNDI 18 MAI TRAVERSÉE SOUTERRAINE DE DONINI

Départ du même parking à 10h, là c’est P’tit Fred, à son grand dam, qui joue les esseulés, son genou ne veut pas coopérer. Le repérage ayant été fait la veille par nos trois jeunes, nous atteignons le puits d’entrée. Je laisse la parole au guide « Avons-nous à faire à une forra ou à une grotta ? Vous avez d’un coté une rivière avec des cascades, des vasques profondes, des étroits bien sculptés et des jolis sauts (nous on n’a pas sauté, trop froid) mais de l’autre, le ciel a disparu. Vous êtes entourés de roche, avec des stalactites, des voutes mouillantes, ceci dans l’obscurité la plus totale. Donini est bien une grotte mais qui nous donne tous les plaisirs du canyon. »

Gillou ouvre la marche, Brigitte s’est bourrée de Lexomil et se colle à tous les mecs pour se rassurer mais avance vaillamment. Il y a beaucoup de bains, de longues séquences de nage, mais surprise agréable la grotte est entièrement équipée en cordes. Là aussi, des gros volumes et un régal pour les yeux. Mimine s’est surpassée pour sa première grotte, elle n’as pas fait dans le médiocre.

Mes commentaires : Incomparable ! Splendide ! Exceptionnel pour sa beauté ! Eau limpide, froide ! Entrée qui cache bien son jeu ! Dernier rappel C48, top ! Un peu trop complexe … Retour par (presque) le même chemin sauf qu’on grimpe encore plus, heureusement P’tit Fred nous rejoint miraculeusement et nous pilote jusqu'à la piste où oh bonheur le 4X4 de Dgé nous attendait ! Merci à cet amour de P’tit Fred.

Nous quittons le parking, retour de quelques kilomètres sur la piste où nous trouvons à droite un emplacement pour le tea-apéro-diner-time, épiés par des cochons, cochonnes et cochonnets aux yeux ronds et aux oreilles de cocker. Installation de la douche, Martine joue les pénibles alors que Jeff n’a qu’une envie : se coucher et récupérer !

Martine

DIMANCHE 17 MAI : CANYON DE CODULA D’ORBISI

Réveil en musique, chant avec accompagnement guitare de Jeff. Petit déj royal, pliage du camp et en route pour le parking de plusieurs canyons à Cuile Sedda ar Baccas.

Il y a déjà du monde garé. On repère trois sardes avec du matos canyon et on se précipite pour leur arracher des renseignements, bien nous en prend, d’abord ils sont sympa comme tout, les deux damoiselles sont très appréciées par Philippe et Gillou et ils nous évitent une mort par froid subit dans notre futur explo (car on n’aurait pas pris les combis) ! Dûment renseignés, nous préparons notre équipement, sauf Jeff en état de faiblesse provisoire.

En route à 10h pour le canyon d’Orbisi, 15 mn de marche d’approche et on attaque. On s’équipe au bord de la première cascade et on se mouille assez vite. Philippe qui n’a pas mis son haut se caille assez vite dans un goulet aquatique, l’eau et vraiment très froide !! On arrive à la plus grande cascade : 35m dont 25m en fil d’araignée dans une énorme grotte ouverte (250 x 100). Là, on est mitraillé et admiré par un groupe (important) de randonneurs de Cagliari, c’est notre heure de gloire !

On continue notre progression, Fred et Gillou nous concoctent un genre de tyrolienne pour éviter de remonter un passage sur une corde à nœuds. On arrive à la partie la plus encaissée, on allume les frontales, Mimine se dope le moral et avanti ! Belle sortie par une énorme serrure et une descente de 30m. Sortie du canyon à 16h30.

Mes commentaires : j’ai trouvée çà géant, c’est une autre échelle que nos petits canyons des Alpes-Maritimes. Vastes dimensions, arcs de roche, calcaire blanc magnifique, un pur bonheur ! La marche retour, moins … on a grimpé et crapahuté sur la pente droite très raide jusqu'à atteindre un sentier plus tranquille qui rejoignait la piste et le parking, environ une heure.

Tea party avec gâteaux et biscuits et quand tous les canyonneurs et randonneurs ont regagnés leurs pénates nous allons en catimini étaler notre camp un peu plus bas sur la pistes. Comme toujours un super coin et une super ambiance : apéro, re-apéro et riz aux oignons mijoté par Jeff pendant qu’il nous attendait...

Martine

mardi 30 juin 2009

PREMIERE AU SANS-PASCAL (bis)

Date : mercredi 24 Juin 2009
Participants
: Laetitia, Clémentin, Jean-Pierre, Wechka (surface) ; Renaud, Stéphane et Georges
Clubs présents : CAF Marseille, Magnan, CAF Saint Laurent du Var, l’UTAN Marseille

14 heures d’explo, Laetitia qui nous a rejoint mais qui est restée en surface avec Jean Pierre, Clémentin et Wechka. Une super soirée grillades la veille mardi, Renaud, Stéphane et Georges au fond le mercredi. 60 minutes pour arriver au point chaud. Chacun portant un mini kit où tout ce dont on a besoin a trouvé place. Travaux électriques à l’arrivée pour fabriquer une nouvelle rallonge de 30 mètres. La tête de puits sur laquelle nous nous étions arrêtés la dernière fois est élargie, un P8 avec palier descendu, arrivée sur un beau méandre hyper propre et large qui forme à ce point une salle en rotonde : de là plusieurs départs impénétrables : nous avons choisi celui où s’engouffre le courant d’air et travaillé au perfo : on a 70 cm de hauteur, 25 cm de largeur, plancher stalagmitique. On a 2 mètres de visibilité après notre travail, avec un coude à gauche. Avant d’attaquer la remontée, nous envoyons un caillou derrière le coude : au bruit, il aboutit dans l’eau dans un gours.

En distance, par rapport au terminus du point chaud, on a déployé entre 40 et 50 mètres de câbles électriques.

Georges

vendredi 26 juin 2009

SAMEDI 16 MAI : LIVORNO - GOLFO ARANCI-ORBISI

Fanfare à 6h du matin, repliage de tentes, petit déj fort honorable et en route pour le port de Livorno. File d’attente tranquille, mesurage des hauteurs des deux Toyota et le verdict tombe : trop haut, au delà d’1m90 on paie un supplément de 42€ par véhicule. On passe à la caisse ! Le ferry nous avale et on se regroupe sur le pont supérieur pour contempler le départ du port. A 9h nous voilà partis pour une traversée de 6h 30 vers la Sardaigne.

Nous débarquons à Golfo Aranci, direction Olbia puis route S131 (San Teodoro, Budoni, Siniscola). A Siniscola, direction Santa Lucia sur la S125. Jusque là paysage de petites collines et prairies, assez peu habité et verdoyant. Ensuite Orosei, où nous avons du traumatiser une vendeuse avec nos tranches de saucisson, puis Dorgali.

A partir de Dorgali la route monte et serpente en corniche (toujours S125), paysage granitique impressionnant, la route grimpe sans arrêt jusqu’au col de Genna Silana (1015m). Avant le col, Dgé et Mimine complètent leur réserve d’’eau et j’admire le paysage et la variété des massifs de fleurs, on dirai un jardin de corail !

Un peu plus loin un autre col, Genna crusci (906m), et on tourne à droite à la borne 177,5 sur une piste très aérienne. De là on serpente sur le massif karstique, sauvage, couvert de massifs fleuris, planté d’arbres superbes : chênes et cades et peuplé de vaches, d’ânes et de cochons sauvages. Surtout des cochons sauvages, il y en a partout !! On passe un petit pont sur l’orbisi et on installe le camp dans le lit de la rivière, très bel endroit, solitaire à souhait. Philippe notre candide apprécie ! Apéro, diner et contemplation des étoiles …

Martine

VENDREDI 15 MAI : NICE-LIVORNO

Participants :
Martine & Jeff dans le Toyota Land Cruiser de Jeff
Mimine, Dgé, Philippe dans le Toyota Land Cruiser de Dgé
P’tit Fred et Gillou dans le Suzuki Samurai de P’tit Fred

Le rendez-vous est chez Dgé & Mimine vers 13h30, 14h pour charger les véhicules et le départ est programmé vers 15h30 car on attend Gillou qui travaille. Or Gillou ne travaille pas le matin à cause du mauvais temps, mais nous l’attendons et démarrons vers 15h15 !! Bon comme dis Mimine « C’est les « vacances » !!

Petit train train peinard à la queue-leu-leu sur l’autoroute, agrémenté sur la CB de papotages et commentaires (mensongers, critiques, tendancieux, osés et parfois utiles), de quelques doublements de camions et deux arrêts café-gasoil-pipi. Arrivée pile poil devant le camping « Mare & Sole » à 19h45 en combinant l’ancien et le moderne : technique lecture de carte et technique GPS. C’est l’équipe Jeff/Martine qui gagne haut la main : la lecture de carte a fait un sans faute et le GPS était programmé de main de maître !

Montage ou lançage (pour Martine qui a empruntée à Michel sa superbe tente pour fainéant) de tentes : 4 en tout, Jeff pieute dans son véhicule et Gillou dans son hamac. Las ! Rien n’est jamais parfait dans ce bas-monde : nous sommes envahis par une nuée de moustiques, heureusement à l’expérience pas trop virulente… Tortillons et produits répulsifs sortent des sacs à la rescousse !!

Enfin nous attaquons l’APERO : Là on atteint la perfection et je me tais en sirotant mon ersatz de Martini … Ensuite festin digne de Lucullus, douches chaudes et gros dodo.

Martine

PREMIERE AU SANS-PASCAL

Date : samedi 12 juin 2009
Participants : Clémentin et Wechka (surface), Stéphane (CAF Marseille), Christophe (CAF Marseille), Georges
TPST : 11 heures

Belle première avec 11 h d’explo. La bulle entrevue par Gilles le 1er mai est confortable, on y tient à 2 : en face de nous la lucarne qui donne dans le puits, à droite un méandre bien haut qui donne aussi dans le puits mais avec moins de travail. C’est le chemin retenu. On débouche sur un puits de bonne taille, en trois ressauts. Pas de boue, hyper propre, ca sent l’actif à plein nez. Et les gros volumes d’eau qui sont passés par là. A la base du puits, du sable blanc (très blanc) et très fin. En dessous, un super méandre où je ne voudrais pas me trouver lors d’une crue violente. On élargit et on passe. Le lit du méandre est tapissé d’une couche de sable blanc de 10 cm d’épaisseur. On débouche sur une tête de puits où il nous manque 10 cm pour passer : un P8, un vrai tube : la lampe de 600 lumen que l’on envoie nous révèle la aussi que tout est trop propre. A la base nouveau puits ou méandre large.

Profondeur estimée actuelle : -225m

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Georges

jeudi 11 juin 2009

TENTATIVE DE SORTIE

Date : samedi 6 Juin 2009
Participants : Renaud, Olivier et Georges
TPAB (Temps Passé au Bar) : 30 minutes

Ce devait être une première au fond du Sans-Pascal. En fait, nous avons enchainé les premières, mais en surface. En commençant par Renaud dont le kit perso ne contient pas tout ce qu’il promet. Manque poignée et croll. Façon réchappe, on l’équipe. Le groupe électrogène ne voudra pas être de reste : il a choisi de prendre un jour de congés. Puis la poignée de Georges perd sa gâchette.. Nous nous retrouverons donc tous sur le parking de Bricorama au Rouret, avec un parterre de spectateurs qui prendra une belle leçon sur le démontage d’un groupe. Autre première la pause bière à 14 h à Prè du lac.
Belle journée, mémorable, riche en émotions. Ca va être difficile de faire mieux vendredi 12 juin...

Georges

lundi 1 juin 2009

VTT DANS L'ESTEREL

Quand : Dimanche 31 mai 2009
Qui : Brigitte (notre pro du pansement), Gérard, Hugo, Cyril, PA (notre GO), Gilles (notre cascadeur) et moi-même
Ou : heu... dans l'Estérel... départ de la gare du Trayas... ensuite, demander à PA !

Une fois n'est pas coutume, notre joyeux club de spéléo n'ira pas sous terre. Il fait beau, il fait chaud donc on va rester à la surface profiter un peu du soleil ! Et puis surtout... depuis la course de VTT à La Londe les Maures en Avril, PA nous avait promis une belle sortie à VTT.

Ainsi est-il parti ce mercredi faire un repérage du parcours idéal : quelques montée pour la sueur, des descente pour le plaisir, un peu de plat pour le repos... et … et … la plage au retour ! Super parcours nous diras t'il malgré une petite égratignure. Nous aurons droit à du « sang et de la sueur ! » Et bien, il a pas menti !

Nous ferons donc une boucle : départ de la gare du Trayas. Pour le plan exact, demander à PA. Une fois notre boucle effectuée, nous finirons sur la plage rejoindre Fred. Après le vélo, la baignade ! Nous partons donc, parcours superbe, facile. Après une belle montée commence la descente... et les emmerdes...

PAF !!! En pleine ligne droite, Gérard et moi trouvons un Gilles complètement assommé sur son vélo. Et plus de roue avant. Ou est-elle ? Hugo la trouvera 10m plus loin. Par quelle moyen Gilles à pu se retrouver sur son vélo après avoir perdu sa roue avant, c'est un complet mystère mais en attendant, il est allongé sur le côté. Brigitte arrive rapidement à la rescousse et sort la boite à pharmacie qu'elle emporte toujours. Premiers soins, est-ce que Gilles peut se déplacer ? Nous attendons quelques minutes pour décider mais il apparaît très vite qu'il ne pourra pas bouger. Nous voilà devant plusieurs choix possible que nous éliminons au fur et à mesure des difficultés possibles.


Première possibilité : étant sur un chemin DFCI carrossable mais uniquement pour 4x4, nous pouvons envisager un transport dans le Toyota de Gérard. Oui mais peu envisageable : trop de secousse et trop long. Deuxième possibilité et dernière en fait : appeler les secours. Pas de bol, nous n'avons qu'un seul téléphone (le mien), le réseau passe très mal mais le 112 est accessible. Et grâce au GPS de Gérard, nous donnons les coordonnées exact du lieu. Sans perdre plus de temps, PA et moi remontons la piste au croisement avec la route départementale. Fred est appelé à ce moment, c'est le seul endroit ou le téléphone daigne passé. Les secours arrive très rapidement : un camion suivi quelques minutes plus tard d'un 4x4. De retour sur place, les premiers soins s'organise. Il apparaît tout aussi rapidement que tout transport en 4x4 est impossible : l'hélicoptère est appelé. Moins d'une dizaine de minutes plus tard, un médecin se fait hélitreuillé sur place... impossible de se poser, Gilles se fera hélitreuillé. Le médecin fait son diagnostic, confirmation d'un envol vers Fréjus et la civière jaune de Gilles décolle. Nous décidons de repartir vers nos voitures pour l'hôpital de Fréjus ou Fred se rend sur le champ. Deux gardes de l'ONF, écoutant la bonne fréquence radio nous aide à transporter le vélo de Gilles.

Et la suite ? Et bien, Gilles est assez solide pour survivre sans trop de casse à un salto avant sur un VTT dans une descente bien rocailleuse ! On lui souhaite bien du repos quand même !

Michel

mercredi 6 mai 2009

FETE DU TRAVAIL AU SANS-PASCAL

Date : 1er Mai 2009
Participants : Martine, Gilles, Jean Paul, Georges, Wechka
TPST : 11 heures

Retrouvailles de nous cinq samedi au parking de la voie romaine à 8 h et montée sous un soleil matinal déjà chaud. Belle journée, comparée à celles que nous avons connues jusqu’alors. Trois à descendre, Martine assurant la logistique surface. La mise en place du groupe se fait sans problème jusqu’à ce que l’on s’aperçoive qu’une prise est défectueuse. Bricolage façon réchappe et c’est parti mais avec du retard. Il est onze heures passées quand nous commençons une descente qui est une première pour Jean Paul. 70 minutes plus tard, nous touchons le fond. Le point chaud nous accueille tel que nous l’avons laissé il y a quinze jours.

Et c’est parti : Gilles au perfo, Jean Paul et Georges à la barquette. Nous en sortirons plus d’une douzaine, de quoi permettre dans la bulle avant le méandre un retournement beaucoup plus facile. Au fond du méandre, Gilles fait des merveilles et l’élargissement avance bon train. Fait surprenant pour cette saison, le courant d’air s’inverse par intermittence. Quand nous remonterons, il aura définitivement opté pour une aspiration. En attendant, de blocs déplacés en bombés supprimés, nous atteignons le fond du méandre. Mais une lame bloque la progression. Gilles passe la tête la première : une bulle nous attend en contrebas, et comme le montrent les photos qu’il prendra, une lucarne s’ouvre en plancher. Un envoi de caillou dans cet orifice et c’est la joie : il y a un puits, estimé entre 4 et 6 mètres de profondeur, et une vasque au fond. Pas encore d’actif.


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(les photos ont une légende explicative)

Sur cette bonne nouvelle, nous replions le matériel et attaquons la remontée. Il est 21 h, Jean-Paul est sorti depuis déjà 4 heures et a tenu compagnie à Martine jusqu’à ce que nous lui indiquions au téléphone que nous prenions nous aussi le chemin de la remontée. Une surprise nous attendait quand nous avons fait surface : Jean Paul avait rangé tout ce qui pouvait l’être à l’extérieur. Un grand merci pour cet accompagnement tout autant sympathique qu’efficace.
Retour dans notre lit à plus de deux heures du matin pour les niçois et à près de quatre heures pour le marseillais.

Bilan : il y a exactement 1 an ce 1er mai, la ligne 220 arrivait au fond ainsi que le téléphone. En douze mois la progression horizontale a été de 6 mètres, verticale de 1,5 mètre, nous sommes sortis d’un boyau artificiel pour entrer dans un méandre fossile, et la prochaine sortie devrait nous permettre de descendre le fameux puits entrevu au cours de cette sortie. Prochaine explo le 6 juin 2009.

Georges