lundi 6 juillet 2009

MERCREDI 20 MAI : CALA FUILI-PLATEAU DE GOLGO

Le grand ChJeff a poussé la canzonetta pour nous sortir de notre léthargie matinale et hop, au parking de départ de Codula Fuili. Jeff se porte pâle et propose de nous attendre en bas. On s’équipe léger c’est un vallon sec. Marche d’une demie heure environ, on aborde la partie encaissée, quelques rappels, le plus grand fait 20m et remarche de d’une demie heure pour terminer au milieu de gigantesques lauriers. Petite séance d’escalade quotidienne pour la fratrie Malaussena et Jeff nous accueille à l’arrivé pas très frais non plus car il fait nettement plus chaud qu’en altitude !

Récupération des deux véhicules restés au départ et plage pour tous : natation, bronzette, même pour Martine car l’eau est froide et il lui faut une demie heure au soleil pour se réchauffer. Philippe se colle à l’ombre et condescend finalement à piquer son sprint en crawl et rejoindre les crêpes. Pique-nique léger : sandwichs à la sardine, saucisson, fromage sarde transpirant son gras… Dgé avoue son aise après sa troisième sardine et après qu’on lui ait promis le sanglier pour le soir.

On s’arrache (pour certain avec soulagement) de la piaggia et rebelote sur la SS125 où un rendez-vous shampoing nous attend à la source bien connue : mousse et massage du cuir chevelu ! Et même plus pour certain … on retrouve l’air frais des cimes, les cols Silana, Cruxi, Serbeme direction Baunei. Là, on emprunte une petite route qui nous mène sur le plateau du Golgo vers la chapelle San Pietro, Jeff et Martine soupirent de bonheur au milieu des bosquets odorants (j’entends déjà les réflexions des esprits mal tournés…) et on pousse des reconnaissances sur les pistes pour trouver le gouffre le plus profond de Sardaigne guidé par le point GPS de Jeff pris à la louche sur une carte au 1/250000. Nous ne le trouvons pas, après ça on se pose dans un endroit tout à fait agréable montage de camp, apéro, menu du chef Jeff : œufs pochés sur lit de semoule avec sa sauce tomate maison. Dodo bercé par les sonnailles des vaches et les aboiements des chiens.

Martine

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire