mardi 30 août 2011

Les cascades de Louch, première étape d'un séjour canyon (mise à jour)

Date : Mardi 16 août 2011
Participants : Mika, Paul, Gilles et Michel
Commune : Isola, vallée de la Tinée

Marche d'approche : 45 minutes
Temps de descente : 2 heures (3 heures)
Marche retour : 5 minutes
(les temps donnés entre parenthèses sont les données approximatives de Descente-Canyon)

Plus d'infos sur les cascades de Louch à lire ici

Les cascades de Louch. S'il y avait bien un canyon que l'on souhaitait faire depuis longtemps, c'est bien celui-ci. C'est le bon jour. Nous partons tôt le matin, Gilles, Paul et moi-même pour Isola pour rejoindre Mika et son camion. 9 heures du matin, sur place, Mika nous attend café à la main. Il fait beau, on est tous en forme, ça va déménager aujourd'hui !

Arrivés peu de temps après sur le parking du village de Isola, nous nous équipons face à la grande cascade de Louch. Pièce maîtresse de ce canyon, une descente à la verticalité très marquée de 85 m. La marche d'approche est tranquille, ombragée. À noter que de nombreux panneaux et balises parsèment le chemin pour indiquer la cascade de Louch.



Nous arrivons enfin sur le lieu dit. On s'équipe et c'est le départ. Petit tunnel, on débouche sur une cascade. Nous apprendrons un peu plus tard une légère erreur de trajectoire notre part (comme c'est étrange?) En effet, nous avons fait un peu d'amonts ! Qu'à cela ne tienne, nous maintenons un bon rythme à nous quatre. L'eau est froide (douce pour Paul), le débit est suffisamment intense. On avance, on avance... et c'est la 85 m ! Une passerelle à touriste la surplombe, nous y montons rapidement pour admirer le panorama (sur le village d'Isola). Quelques promeneurs curieux nous observent et nous regarderont descendre la cascade. On est l'attraction du jour !


Première vasque, le débit s'intensifie... Gilles se lance le premier. Je le rejoins rapidement. Ça glisse pas mal et le débit est moins violent qu'au Moulin de Roubion. Paul nous rejoint ensuite et Mika ferme la marche. Bizarrement, nous sommes blasés et déçus. On s'attendait à mieux. Dommage, mais super cascade tout de même.

Nous continuons la marche alternant cascades et rappels de moindres grandes ampleurs. Finissant tout proche de la Tinée où nous retrouvons nos promeneurs curieux. Quelques minutes de marche plus tard, retour aux voitures et début du casse-croûte ! Paul nous quittera pour la soirée, rejoignant sa chère Banque... et nous restons, Gilles, Mika et moi-même à siroter une bière au bar du coin. Nous passerons nous trois la nuit sur place, demain nous serons rejoint par Maëlle et Paul pour le vallon de Bonanuech.

Michel

Lire la seconde étape : le vallon de Bonanuech

lundi 29 août 2011

Vallon du Pis de l'Aiga, seconde étape d'un séjour canyon (mise à jour)

Date : Dimanche 21 août 2011
Participants : Maëlle, Gilles, Paul, Mika et Michel
Commune : Saint-Étienne de Tinée

Cotation : V4 A3 III
Marche d'approche : 1 h 40
Temps de descente : 2 h (3 h 30)
Marche retour : néant
(les temps indiqués entre parenthèses correspondent aux données de Descente-Canyon)

Plus d'infos sur le vallon du Pis de l'Aiga à lire ici

Deuxième journée de notre week-end canyon à Saint-Étienne de Tinée. Après les vallons de Riou Blanc et celui de Roya parcouru la veille, place au vallon du Pis de l'Aiga. Contrairement à la veille, Maëlle (en pleine forme malgré les déboires de la veille) nous accompagnera pour cette descente.

Pour aujourd'hui, on y va à la cool. On ne se presse pas, il fait beau, on va faire du canyon, respire il fait beau... et chaud ! Et c'est parti pour 1 h 40 de marche avant le canyon ! En plein soleil, avec peu d'ombre... et un magnifique 600m de dénivelé positif ! Croyez-le ou non, presque toutes les gourdes (d'eau) y sont passées... Arrivés aux Granges de Chabanals, le chemin est heureusement plus facile et nous pouvons enfin visualiser notre vallon. Il n'y a pas beaucoup d'eau pour aujourd'hui.

Le vallon du Pis de l'Aiga présente un caractère assez sauvage et alpin. De nombreuses désescalades au milieu d'un gros éboulis. Le chemin est parfois instable et glissant. Gare aux chutes, heureusement pas très hautes. Il n'y a pas beaucoup d'eau, mais il paraît néanmoins qu'il vaut mieux le parcourir à l'étiage. Étant donné le chaos d'arbres et de blocs de pierre, les crues doivent être très violentes pendant la fonte des neiges.


La première partie est très ouverte et la seconde beaucoup plus encaissée. C'est aussi la partie la plus intéressante. Une belle cascade et un beau passage arrosé. Malheureusement, c'est la fin et nous pouvons voir notre voiture garée juste à côté de la dernière cascade. Pas de marche retour, c'est déjà ça !

En conclusion, le vallon du Pis de l'Aiga est à connaître au moins une fois. Pas d'intérêt esthétique ni ludique particulier mai un très bel environnement alpin. L'eau, bien que venant de très haut n'est pas très froide et heureusement vue la chaleur ambiante !

Michel

Lire la première étape : le vallon de Riou Blanc et le vallon de Roya

samedi 27 août 2011

Ruisseau du Bausset, première étape d'un séjour canyon (mise à jour)

Date : Mercredi 11 août 2011
Participants : Maëlle, Gilles, Mika et Michel
Commune : Isola

Cotation : V3 A4 III
Marche d'approche : 1 heure
Temps de descente : 4 h (4 h 30)
Marche retour : 5 minutes
(les temps donnés entre parenthèses correspondent aux temps indicatifs de Descente-Canyon)

Plus d'infos sur le Ruisseau du Bausset à lire ici

Mercredi, 8 heures du matin. Rendez-vous est donné au local Magnan pour récupérer quelques cordes. Deux canyons sont prévus en deux jours. Premier d'entre eux, le ruisseau du Bausset, un canyon hors Conseil Général donc peu fréquenté. Le lendemain sera prévu le Moulin de Roubion. Afin d'éviter des allers-retours sur Nice, nous dormirons tous les quatre dans le camion de Mika.

Le même jour, un peu plus tard. Il est 10 heures, nous partons en direction de notre objectif. Une heure de marche d'approche et pas de navette. Nous passons devant la cascade terminale... ou plutôt devant l’enchaînement de cascades ! OK, on va bien s'amuser, il y aura du rappel aujourd'hui ! On marche, on marche, on marche, on s'égare un peu (ce qui n'étonnera plus personne) et l'on finit par trouver le Bausset. Oh la jolie cascade que l'on voit plus haut ! Et si on la descendait ? Une demie-seconde plus tard, réflexion faite, on va poursuivre un peu la marche et faire un peu d'amonts.


Enfin on est en place ! Le chemin d'accès jusqu'à l'eau étant un peu banzaï (on n’est pas Conseil Général!), Mika improvise un rappel pour éviter les mauvaises chutes. J'arrive le premier en bas... gloups, l'eau est fraîche ! On équipe, première cascade tranquille malgré un bon débit. Pas de doute, la journée sera aquatique et sportive ! Deuxième cascade... oh le joli amarrage... sur tronc d'arbre éclaté... avec une corde à nœuds ! Il y en a qui sont joueurs. On équipera plus conforme.


La descente continue de la sorte. Nous enchaînons sans interruption, équipons à tour de rôle. Les cascades se font jour, une à une, parfois avec une belle continuité et un beau panorama. La course est sportive, la roche glissante et réservant des surprises. Nous marchons peu, descendons beaucoup. Toboggans, rappels arrosés, presque en apnée. Nous arrivons enfin à la fin : superbe final avec vasques suspendues ! Pas de doute, le ruisseau du Bausset est un très bon choix !

Toute chose ayant une fin, nous finissons au camion après 5 minutes de marche retour. Repas bien mérité, petite visite à Isola et dodo profond. Demain, on envoie du plus gros encore : le Moulin de Roubion.

Michel

Lire la seconde étape : le Moulin de Roubion

lundi 22 août 2011

Topo à l'Aven du Sans Pascal

Date : Dimanche 21 août 2011
Participants : Anthony, Renaud, Loïc (CAF Saint-Laurent-du-Var)

L'objectif de la journée est une séance de topo dans les Galeries de l'amont. Une équipe de 3 Sophi-Taupes nous a signalé faire le trou en visite aujourd'hui. Nous arrivons sur le parking de Cavillore au moment où ils viennent de s'engager sur le sentier vers le trou. Nous les retrouvons à l'entrée du trou et les suivons de près durant la descente. Ils partent en visite dans les galeries Auphan alors que nous débutons la séance topo. L'utilisation du distancemètre nous fait gagner pas mal de temps lors des visées, et nous remplissons sans sourciller une page du carnet topo jusqu'au sommet du puits de la boucle. C'est là que nous retrouvons nos « visiteurs » qui reviennent du fond de l'amont en pleine forme et qui nous annoncent enchaîner maintenant avec la visite du réseau de la rivière (finalement on apprendra plus tard qu'il n'y sont pas allés et sont sorti directement).

Pour nous, c'est la poursuite de la topo dans le passage bas désobé. À partir de là, Anthony découvre les galeries qui suivent, car il n'avait jamais dépassé cet endroit. Le courant d'air aspirant est très fort, peut-être en raison de la canicule qui règne à l'extérieur.

On pose définitivement le matos topo dans les galeries à la fin de la deuxième page de carnet topo. (dernier point topo sur une pierre levée en plein milieu de la galerie — point marqué de peinture rouge). Ensuite on file au fond actuel du réseau pour jeter un oeil sur la désob qui s'annonce : Anthony jette son dévolu sur le passage bas où le sable laisse rapidement la place à de la boue presque liquide... Pataugeant dans cet élément, et grâce aux encouragements de Renaud, on parvient tout de même à sortir une douzaine de barquettes de ce mélange odieux. Juste assez pour voir qu'il faudra revenir la prochaine fois avec un pied de biche pour décoller les blocs. Dans l'étroiture, le sifflement du courant d'air violent crée un bruit d'eau qui coule.

À quelques mètres de là, Renaud remarque également un ronflement qui provient du courant d'air qui s'engouffre dans un minuscule passage au niveau du plafond de la galerie. Après avoir dégagé le secteur du mieux que nous pouvions, armés d'une simple petite pelle de jardinage, nous constatons que ledit passage laisse entrevoir du vide derrière. Il est l'heure de faire demi-tour, ne reste plus qu'à amener le matériel lourd la prochaine fois (perfo, 12 batteries, pointe, massette... )

Sortie en 1 h 45 à partir du camp.
 
Loïc

jeudi 18 août 2011

Grotte de la Grenouille

Date : Dimanche 14 août 2011
Lieux : Grotte de la grenouille (plateau de Calern, N° 37-V9)
Participants : Renaud et Loïc (CAF SLV), Gaëtan (Magnan)

Nous sommes arrivés sur le plateau de Calern dans les environs de 11 h/11 h 30 (si je ne me trompe pas) dans le but de déséquiper la grotte de la grenouille. J'ai trouvé la grotte très intéressante, car j'ai pu m'exercer à passer des fractios équipés pour des personnes aguerries (d'après Loïc), à descendre et remonter un puits très étroit (pour moi en tout cas). Il y a aussi un puits que je trouve très beau, car il se termine en une cloche assez large, avec pas mal de gros blocs de pierre au fond. Ce fut vraiment une très bonne sortie.

Nous avons mangé à la voiture, puis nous sommes repartis chercher une deuxième cavité sur le plateau de Calern. Il ne faisait pas trop chaud, grâce au brouillard omniprésent, ce qui nous a aussi gênés pour trouver l'entrée de la cavité. Nous avons marché au moins 30 minutes/1 heure avant de l'apercevoir. Nous avons aussi pu observer une biche qui s'était cachée dans un fourré. L'entrée de cette nouvelle cavité était obstruée par un énorme rocher que nous avons enlevé en plusieurs fois, puis nous avons un peu élargi l'entrée pour apercevoir une suite probable. Hélas, pour le moment un être humain ne peut pas passer dans la brèche trop étroite. Il faudra donc continuer d'élargir le chemin.

Voilà pour cette sortie super sympa.
Merci à Audrey, Renaud et Loïc !

Gaëtan

lundi 15 août 2011

Rio Barbaira

Date : Lundi 15 août 2011
Participants : Laure, Maëlle, Célia, Saïd, Paul et Gilles
Commune : Rocchetta Nervina, Italie

Marche d’approche : 1 h
Temps de descente : 4 h
Marche de retour : 5 min
Attention, canyon payant : 4 € par personne

Plus d'infos sur le canyon de la Barbaira en suivant le lien


Petit séjour dans La Barbaira, une grande joie pour Gilles de découvrir enfin ce magnifique canyon. Après une jolie marche d’approche au soleil on arrive à 12 h au point de départ du canyon. Nous nous sommes posés un peu plus en amont pour prendre le temps de déjeuner avant de commencer la descente. Ce qui nous a permis de laisser passer toutes les nombreuses équipes également présente sur le site.

Après avoir enfilé les combinaisons, ce qui ne fut pas facile pour tout le monde suite à des erreurs de tailles lors de la location, on démarre. Le premier saut de 8 m à partir du pont a était un peu plus difficile par rapport à la dernière sortie datant du 14 juillet, en effet le niveau d’eau a un peu baissé.
Tout le long du parcours nous avons pu apprécier la beauté du lieu en toute sérénité. La raison est que l’on était tout seul, toutes les autres équipes étaient déjà au loin. Commencé un peu plus tard l’activité a vraiment des avantages, ce qui est très apprécié surtout dans un canyon réputé.

Tout le long du parcours, alternance entre sauts et descentes sur corde. La fin du parcours se fait par un dernier saut de 3-4 m à partir d’un barrage, celui-ci met en vue la limite entre le parcours des canyoneurs et la zone des baigneurs.
 
Maëlle

Lire aussi : la dernière sortie du 14 Juillet 2011 au rio Barbaira

Clue d'Aiglun

Date : Samedi 13 août 2011
Participants : Éléonore, Maëlle, Paul, Gilles, Jean-Yves, Grégory
Durée : 2 h 30
Commune : Aiglun, vallée de l'Estéron

+ d'infos sur la clue d'Aiglun sur Descente-Canyon

Le rendez-vous est fixé à Plan du Var, pour louer les combinaisons pour Jean-Yves. Une fois tout le monde équipé nous partons sur Aiglun. Cette fois-ci nous observons bien le débit du canyon (suite à une mésaventure l’année dernière) et nous constatons qu’il est à l’étiage. Nous voilà partis sur Salagriffons pour la navette. Après une petite demi-heure de marche nous constatons que l’entrée du canyon est méconnaissable comparé à la dernière fois où on l’a fait en crue. La descente du canyon se déroule tranquillement, les mains courantes sont tout de même mises en place pour la sécurité du parcours.

Durant le trajet nous avons rencontré un guide qui a fait passer toute son équipe dans l’actif, sensation garantie, mais quand même un peu dangereux, deux personnes de son groupe se sont trouvées très mal dans le bouillon. Le guide nous a montré des passages et des sauts que l’on ne connaissait pas et qui sont intéressants à connaître.

La fin du canyon s’effectue sans difficulté et nous en sortons avec quelques gouttes de pluie.

Maëlle et Gilles

dimanche 14 août 2011

Vallon de l'Ullion (mise à jour)

Date : Mardi 9 août 2011
Participants : Mika, Gilles et Michel
Commune : Marie (Vallée de la Tinée)

Marche d'approche : 1 heure (1 h 30)
Descente : 2 h 30 (4 h)
Marche retour : 30 min
(les temps approximatifs de Descente-Canyon sont donnés entre parenthèses)

Plus d'informations sur le Vallon d'Ullion ici

En ce jour brûlant du mois d'août, un petit canyon pour se rafraîchir est un minimum. Rendez-vous est donné au local à 8 heures pour deux d'entre nous, Gilles et moi-même. Le temps de prendre quelques cordes et nous prenons la route pour le petit village de Marie sur la route de la Tinée. Nous y retrouvons Mika et son camion-camping.

Le temps d'admirer la (jolie) vue et c'est parti pour une heure de marche à bon rythme. À noter, il n'y a pas de navette voiture. Le chemin monte progressivement au soleil. De temps à autre, un hélicoptère transporte du matériel pour un chantier EDF non loin du vallon. On a beau espérer, non, le pilote ne viendra pas nous chercher pour nous poser au point de départ. Finalement, nous touchons au but, un ancien pont en bois sur l'Ullion marque le départ.


L'Ullion est un joli vallon. Verdoyant avec une eau presque limpide d'un débit correct. Longtemps encaissé, le vallon s'ouvre vers la fin. On aurait pu croire le canyon glissant, mais non, tant mieux. Le cheminement présente peu d'intérêt pour les amateurs de sauts et de rappels, mais mérite d'être connu tout de même. Ne serait-ce par curiosité ? Nous progressons rythme d'une ballade dans une rivière parsemée ici et là de petits toboggans glissants. Quelques petits rappels émaillent le parcours, dont un sous cascade. Un petit saut, juste un pour le fun. Nous finissons enfin le vallon d'Ullion sans aucune pause, pour rejoindre le village de Marie en 30 minutes de temps.


En conclusion, le vallon de l'Ullion est à connaître au moins une fois. Mignon, pas trop difficile et à bon débit. Attention toutefois à ne pas le faire en période de crue, la présence de nombreux arbres en travers du parcours incite à croire à une course dangereuse pendant ces périodes.

Michel

jeudi 11 août 2011

Moulin de Roubion, deuxième étape d'un séjour canyon

Date : Jeudi 11 août 2011
Participants : Maëlle, Gilles, Mika et Michel
Commune : Roubion

Cotation : V4 A5 III
Marche d'approche : 3 minutes
Temps de descente : 2 h (3 h)
Marche retour : 1 heure
(les temps donnés entre parenthèses correspondent aux temps indicatifs de Descente-Canyon)

Plus d'infos sur le Moulin de Roubion ici

Deuxième et dernier jour de notre séjour canyon dans la vallée de la Tinée. La veille, nous avions descendu le ruisseau du Bausset, non loin d'Isola. Après une nuit bien méritée dans le camion de Mika, nous nous réveillons à la fraîche. Café, mauvaises mines, deux cafés, croissants, hop c'est le départ ! 9 heures du matin, nous sommes arrivés à destination. Petite marche d'approche rapide, nous voilà au démarrage. On s'équipe... grr, les combis sont encore humides... Aujourd'hui, néoprène intégral pour tout le monde, tee-shirt lycra ou souris en plus ! L'eau est encore plus fraîche que la veille ! Le débit ? Un peu plus important aussi. C'est sur, on va se faire brasser !


Une première (petite) cascade et l'on arrive rapidement au morceau de choix : la cascade de 60m. Deux choix possibles pour l'équipement : hors crue et en plein dans la cascade. Nous opterons raisonnablement pour le second choix. Gilles équipe et passe le premier. D'en haut, nous le regardons... il doit passer un bombé, l'eau y rebondit et continu sa course 40m plus en bas. Petit signe de la main, ça va secouer ! Il optera plutôt pour un passage légèrement sur le côté. Nous ferons de même, seul Mika choisira le passage en force en plein milieu ! Il finira un grand sourire béat... On continue ?

Le Moulin de Roubion continue de la sorte. De plus petites cascades, mais toujours un bon gros débit. On se fait brasser, secouer, immerger. Pas question de s'attarder sous l'eau, on accélère, bondit, saute en passant quelquefois en plein milieu des cascades !

Fin du canyon en 2 heures de temps. Début de marche retour... 1 heure plus tard dans un pierrier instable. Gaffe, le chemin est assez dangereux... Bilan de la journée ? Un très bon canyon !

Michel

Lire la première étape : le ruisseau du Bausset

lundi 8 août 2011

Clue de la Roudoule et ruisseau de l'Amarines

Date : Dimanche 31 juillet 2011
Participants : Maëlle, Gilles, Paul et Michel
Commune : Puget-Théniers

Marche d'approche : 40 minutes
Descente des 2 canyons : 3 heures
Marche retour : 20 minutes

Après la course de la veille à la clue de la Maglia et l'apéro de la veille au soir, il fût décidé de réaliser un petit canyon pas trop difficile pour ce dimanche. Après une longue étude (2 minutes) des diverses possibilités (une liste de 3 canyons), le choix s'est porté sur la clue de la Roudoule non loin de Puget-Théniers. Un petit canyon sympa. Histoire de le rallonger un peu, on effectuera un de ses affluents en amont, le ruisseau de l'Amarines.

Rendez-vous au club, 8 h 30. Café à la main pour Paul et mauvaises mines pour tout le monde... la soirée de la veille fût longue et le réveil (trop) matinal ! Qu'à cela ne tienne, tout le monde retrouvera la patate arrivé sur place. Su place, justement. Petit parking, il n'y a pas grand monde. Pas de navette voiture pour aujourd'hui. On étudie brièvement la topographie de l'Amarines et c'est parti ! Quelques minutes de marches plus tard, nous arrivons à une passerelle en bois, début de la clue de la Roudoule. Nous, nous continuons sur le sentier (GR51). Notre topo indiquait une marche de 800m après 15 lacets. On a du faire une erreur quelque part, nous avons trouvé la bifurcation vers l'Amarines au quatorzième lacet... Si vous cherchez, le croisement est dans un lacet tournant à gauche et montant à l'opposé du GR51. Réflexion faite, il est assez évident et des marques rouges bordent le passage. Encore une dizaine de minutes plus tard et nous trouvons le ruisseau de l'Amarines.

 

Un ruisseau à petit débit... Eau douce, assez mignon et très éclairé. Peu de rappels sans difficulté, dont le plus grand mesure 18m. A noter, les amarrages sont neufs et le ruisseau bien équipé. Une heure plus tard, nous arrivons au départ de la clue de la Roudoule (passerelle en bois). Changement de décor dans la clue de la Roudoule. L'eau y est un peu plus fraîche pour tout le monde (Paul : « tu déconnes, elle est super chaude ! »). Un peu plus de débit aussi et c'est tant mieux ! Revers de la médaille, l'eau est trouble, on ne voit rien au fond. De plus, la présence de TRÈS nombreux cailloux au fond des vasques rend la progression assez cassante... pour les genoux ! Nombreuses glissades et petites chutes au programme. Plus tard, de jolis rappels avec de belles cascades nous tendront les bras. Fin de la clue de la Roudoule en 2 heures de temps.
Retour sur Puget-Théniers avec arrêt au bar du village.

Michel

dimanche 7 août 2011

Randonnées à Saint-Martin-Vésubie

Date : du vendredi 5 août au dimanche 7 août 2011
Participants : Cathy, Maëlle, Gilles, Bruno, Michel et Martine en invitée-surprise
Commune : Saint-Martin-Vésubie

Week-end pluvieux pour beaucoup de monde. Initialement programmé non loin de là à la Madone de Fenestre, les deux derniers jours se déplacèrent de quelques kilomètres au village de Saint-Martin-Vésubie, dans la petite maison de Cathy surnommée « le Totem ».
Nous partons, Maëlle, Gilles et moi-même vendredi en fin d'après-midi. Arrêt Carrefour pour nourrir prochainement le barbecue et départ pour le Totem. Soirée tranquille avec Cathy en plus sous un ciel parsemé de nuages, mais à la température clémente en se gavant de brochettes et merguez.


Le lendemain matin, départ pour la Colmiane non sans avoir préalablement substanté longuement les petits protégés de Cathy. Au programme, la randonnée des lacs de Millefonts. Arrivées au parking à 10 h 15 environ, nous partons en direction des lacs rapidement sous un ciel gris, mais pas menaçant. Le col de Veillos est atteint prestement (10 h 30) avant d'enchaîner le lac Petit (10 h 45) ou nous faisons notre pause repas. Passant successivement devant les lacs Long (11 h 45) et Gros (12 h 10) avant d'attaquer le col de Barne. Petite observation amusante aux jumelles de plusieurs chamois en train de faire de la « luge » sur un gros névé ! Finalement, le col de Barne (13 h 10) sera notre point de destination avant de rebrousser chemin : trop de vent. Reprenant plus ou moins la même route, nous visitons une petite mine avant d'arriver à la voiture deux heures plus tard. Retour au Totem où nous retrouvons Bruno pour débuter la soirée.


Dimanche matin, nouvelle randonnée avec cette fois Monique et Philippe, celui-ci cousin de Cathy. Cette dernière restera à la maison ou elle étudiera un futur travail passionnant. Objectif du jour : rallier Venanson à Roquebilière par un chemin réaménagé il y a peu. De Venanson, direction les Condamines (balise n° 45) et l'ancien moulin (n° 44) sur un pont de pierre. De là, nous aurions dû nous diriger vers les Granges de Balmoners (n° 41c)... mais une randonnée Magnan ne serait pas une sans un léger détour imprévu. Certains râlèrent leur mécontentement, tandis que d'autres trouvèrent le chemin très joli ! À notre décharge, comme le disais Philippe, nous avions suivi les panneaux menant à Roquebilière... or, il ne fallait pas ! Par cette route, le chemin est plus long et plus sportif. Nous avons donc fini sur une piste routière toute proche d'une chapelle restaurée (n° 42) Suivant la piste jusqu'à la balise n° 323, nous avons repris le chemin très boisé en direction des granges... de Balmoners (n° 41c). Le chemin descend ensuite régulièrement avec toutefois deux belles côtes aux abords de vallons en direction des balises n° 41b et n° 277. Arrivée aux voitures, Cathy et Bruno pour la navette en 3 h 30 de marche soutenue. Une jolie ballade sportive.
Retour au Totem et déjeuner tardif aux brochettes avant de retourner sur Nice pour certains d'entre nous.

Michel

mercredi 3 août 2011

Rap Jumping, épisode 1 : premiers essais

Date : Vendredi 24 juin 2011
Participants : Maëlle, Célia, Gilles, Paul, Michel avec la participation d'Olivier et Thierry
Commune : Contes

Le rap jumping, kézako ? D'après Wikipédia (en), c'est « une technique de descente sur corde fixe en faisant face au vide ». Cette méthode fût mise au point par les forces armées australiennes. Voilà pour le côté intellectuel de la chose. Passons maintenant à nous. C'est en regardant des vidéos sur internet (surtout la vidéo suivante !) que nous avons imaginé faire pareil, juste pour le plaisir.


Cela dit, comme toute technique, il y a d'abord une phase d'apprentissage. Détail important sachant que le descendeur est face au vide... Il ne s'agirait pas non plus de finir comme une crêpe au sol ! Nous étions donc à la recherche d'un lieu nous permettant de nous initier au rap jumping sans casse. Ce lieu, nous l'avons finalement trouvé au site d'escalade de Contes. Un beau bloc avec une pente pas trop inclinée (cotation escalade 3-4) et de beaux amarrages. Idéal pour débuter ! La suite des explications se passe dans la vidéo suivante.


Cette première étape franchie haut la main, avec quelques variations testées (descendeur en 8 ou descendeur de spéléo), nous testerons la prochaine fois sur un plan un peu vertical.

Au gré de mes recherches, j'ai trouvé la traduction française de rap jumping : la décalade. Mouais... les Sages de l'Académie Française ne doivent pas (plus) faire d'escalde, ou sinon ils auraient trouvés une traduction un peu plus fun !

Michel