mercredi 7 septembre 2011

Vallon de Riou Blanc et vallon de Roya, première étape d'un séjour canyon (mise à jour)

Date : Samedi 20 août 2011
Participants : Maëlle, Gilles, Paul, Mika et Michel
Commune : Saint-Étienne de Tinée

Riou Blanc
Cotation : V4 A5 III
Marche d'approche : 50 minutes
Temps de descente : 2 h 30 (4 h 30)
(les temps indiqués entre parenthèses correspondent aux données de Descente-Canyon)

Plus d'infos sur le vallon de Riou Blanc à lire ici

Roya
Cotation : V4 A5 IV
Temps de descente : 2 h 30 (3 h)
Marche retour : néant
(les temps indiqués entre parenthèses correspondent aux données de Descente-Canyon)

Plus d'infos sur le vallon de Roya à lire ici

Troisième week-end canyon ! Cette fois-ci, nous quittons les environs d'Isola et de Roubion. Après avoir enchaîné sur le vallon de l'Ullion, le ruisseau du Bausset et le Moulin de Roubion, puis sur les cascades de Louch et le vallon de Bonanuech, direction Saint-Étienne de Tinée. Au programme, trois canyons en deux jours ! Le premier jour, on envoie du gros, du lourd et de l'aquatique. Place à Riou Blanc. Un vallon surtout connu pour sa partie avale, très sportif. Nous enchaînerons de suite après avec le vallon de Roya. Attention, ne pas confondre avec la Roya qui n'est pas dans la même vallée. On n’est pas des magiciens non plus !

Samedi matin, rendez-vous est toujours pris à Magnan aux alentours de 7 heures. Le temps de charger le matériel et nous voilà partis pour rejoindre Mika à Saint-Étienne de Tinée. Petit café de bienvenue, on se prépare et c'est le départ. Ayant étudié notre programme, nous déposons dans un premier temps une voiture à l'arrivée du vallon de Roya (à côté d'une petite centrale hydroélectrique). Ensuite, nous partons tous ensemble pour le départ de Riou Blanc. Ces deux canyons étant très aquatiques, il est convenu que Maëlle ne nous accompagne pas cette fois-ci. Elle fera avec nous la marche d'approche puis continuera sa route en direction de notre arrivée.

Un peu moins d'une heure de marche plus tard (dénivelé positif : 300m) sous une forêt, nous arrivons à notre point de départ. Entre temps, nous avons pu observer les cascades et passages critiques tout en marchant. En effet, le chemin passe non loin du Riou Blanc. L'engagement est donc faible, hormis un ou deux passages encaissés.

Et pendant ce temps, Maëlle marche toujours...



Le vallon de Riou Blanc est assez joli, la plupart du temps à l'ombre. Le débit, même à l'étiage, est plutôt consistant. L'eau est selon les personnes de « froide » à « douce »... La partie amont ne présente aucun saut et beaucoup de désescalades. Le débit, resserré par moments incite à ce méfier de ces prises de pieds... sous peine de se faire entraîner par le courant ! La partie aval est elle encore plus sportive. Une magnifique C30... une descente entièrement arrosée... Pas l'alternative possible, on va prendre plein d'eau sur le coin de la figure ! Première descente, arrivée sur vasque suspendue, passage un peu mouvementé et seconde partie de la descente entre cascade et paroi... Génial ! Nous finissons tous les quatre en exultant à l'arrivée. Autre cascade plus tard avec un très beau jet d'eau presque à l'horizontale. Nous évitons le jet au début, mais pas tout à fait à la fin. Le Riou Blanc se termine peu après. Notre pause casse-croûte se fera à un barrage hydroélectrique. C'est le début du vallon de Roya qui s'offre devant nous...

Et pendant ce temps, Maëlle marche toujours...


Petite conclusion intermédiaire du Riou Blanc. Parcouru en 2 h 30 à quatre personnes... au lieu des 4 h 30 indiqués sur les topos ! Notre petite équipe commence à être bien rodée et les équipements s'enchaînent à vive allure. À noter les nombreux amarrages mono points parfois en piteux état... prévoir sa trousse à spits (que nous avions).

Et pendant ce temps, Maëlle marche toujours...

Notre pause faite, nous voilà rassasiés. Place à notre deuxième canyon du jour, le vallon de Roya. Celui-ci présente un débit plus important puisqu'il ajoute à son propre débit celui de Riou Blanc. Il est donc prudent de le parcourir à l'étiage... La température de l'eau reste la même. Le vallon est un peu plus large que Riou Blanc, mais l'engagement plus important. Les échappatoires doivent être épiques là-dedans. Un peu comme à Aiglun... sortie mémorable s'il en est !

Et pendant ce temps, Maëlle marche toujours...


Tout comme dans Riou Blanc, l'équipement est parfois vieillissant. Mieux vaut prévoir du matériel de secours. Les désescalades sont très nombreuses, souvent avec un bon gros débit dû aux resserrements. Les sauts sont impossibles ou alors en faisant extrêmement attention ! L'eau un peu trouble s'ajoute au manque de fond. Nous parcourons le vallon de Roya un peu plus détendu, comme une récréation après Riou Blanc... alors, histoire de nous amuser un peu, Mika nous trouvera un petit passage sous (petite) cascades, mais entre plusieurs gros blocs rendant l'environnement sombre. Équipement improvisé sur branche d'arbre encastré lors d'une crue. Morceau de choix de ce vallon, la cascade de 70 m. Enfin, disons plutôt un pan incliné tournant en « S ». Un joli débit au démarrage... mais pas d'amarrages ! Équipement hors crue avec un relais. La deuxième partie de la cascade est plus intéressante. Il faut en effet la traverser latéralement sans se faire emporter par la force du courant. Peu après, nous arrivons en approche de la fin et de notre voiture.

Et pendant ce temps... je laisse planer le suspense ! Car comme le disais Paul fort à propos : « le plus dur, c'est pas la descente... c'est à l'arrivée ! »

Michel

Lire la seconde étape : le vallon du Pis de l'Aiga

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