Sortie spéléo à l'Aven Fourchu : Gourdon
Le 16/02/ 2024
Participants : Véronique, Alexandre, Laetitia et Guy.
Objectif
: Aven Fourchu (68.V.2 Gourdon).
TPST : 4h15 environ.
Objectif : les
amonts du Fourchu.
L’occasion de réunir
les 3 membres du bureau, ce qui n’est pas si fréquent, et d’avoir Véronique,
nouvelle recrue motivée.
Rv à 19h30 au local
pour Véro et Guy, (le matos a été préparé la veille).
Nous récupérons
Laetitia et Alexandre à Saint Laurent du Var.
Arrivée sur place vers
20h45, Jack qui devait nous retrouver à l’entrée vers 21h30, fait défection, il
est encore au boulot …
Douceur inquiétante …
9°, autant vous dire qu’on ne trouvera pas de glace dans les puits d’entrée.
Entrée sous terre à 21h45
…
Alexandre est bien
partant pour équiper, mais je le convaincs de laisser Laetitia de le faire, car
elle a besoin et envie de reprendre les bonnes habitudes .. Bon, pour moi, l’équipement est assez simple,
car j’ai déjà fait la cavité une bonne dizaine de fois … mais Laetitia doit en être à peine à 3, et sa
dernière séance doit remonter à 6 ans en arrière ….
Bon je suis derrière
pour l’aider si nécessaire dans la recherche des amarrages … Chacun sait que je
ne suis pas un perfectionniste au niveau des techniques d’équipement
(« bon, allez, çà ira bien comme çà »)
Mais Alexandre est
derrière pour vérifier et reprendre éventuellement, il chipote au max car
soi-disant le nœud de Mickey est mal rangé et inesthétique, bon, nous le
laissons faire, faut pas le vexer, il a besoin de montrer qu’il n’a pas lâché,
malgré quelques mois d’activité ..
Bon, il nous la fait
toutes …
« ouais, les nœuds
de 9, ce n’est plus conseillé aujourd’hui, cela a moins de résistance qu’un
nœud de 8.. »
Nous font ch…r, cela
fait trente ans qu’on nous dit qu’il faut faire des nœuds de 9 avec les cordes
diamètre inférieur, maintenant c’est le contraire …
Bon, il est vrai que
mon référentiel commence à date un peu …
Mais bon, ils
exagèrent, les ayatollahs de la technique, j’ai quand même mis 15 ans à
apprendre le nœud de Mickey, pour qu’on me dise maintenant que ce n’est plus le
top du top … faut pas rêver, vu mon âge vénérable, dans 15 ans, je suis à la
retraite.
Allez, allez, il faut
accélérer, Véro commence à se geler.
On a une chance, malgré
les grosses pluies du week-end dernier, il y a très peu d’eau, cela goutte
assez peu dans les puits.
Arrivée au shunt, la
température s’adoucit. Petite pause cigarette pour les musiciennes, et c’est
parti pour un ramping et les galeries, que nous prenons le temps d’apprécier,
expliquer un peu le réseau à Véro …
Arrivée au Salon, Véro
nous fait tout un patacaisse car il y a trop d’eau, et que l’eau est rentrée
dans les bottes, et que les chaussettes ne sont pas faites pour être trempées
.. Et que patati, et que patata …
Pas sûr qu’elle ait
émis les mêmes récriminations lors de son explo au KGG voici 15 jours …
Bref ; soyons
tolérants …
Un ange passe, non, une
chauve_souris (non, Cathy, c’est pas vrai, la seule chauve souris qu’on aie
vue, c’est dans les puits, petit modèle, mais elle a refusé de décliner son
pedigree).
Le passage des câbles
en-dessus des vasques d’eau 30 mètres plus loin est encore l’occasion de
nouvelles récriminations et de vidage de bottes.
Petite escapade dans la
galerie du Poinçon où la rivière est toujours aussi belle ., le débit est quand
même correct.
Minuit : Mes 3 acolytes commencent à flancher du nez, mais bon les galeries étaient jusqu’alors vraiment trop confortables, Alors je les incite fortement à aller un peu plus loin … le terrain est ensuite nettement moins confortable et nous nous arrêtons devant le Merdier, dans lequel tout le courant d’air s’engouffre …
Bon, mon esprit de
persuasion pour pousser plus loin a ses limites … donc l’heure du demi-tour
sonne …
Retour assez rapide, je
déséquipe et sortie vers 2 heures du matin, où Véron, Alex et Laetitia
m’attendent à l’entrée, chose inhabituelle en plein mois de février, où les
sorties de cette cavité sont généralement glaciales : nuit
d’hiver + fond de vallon …
Mais là il faut encore
7° … !
Retour à la voiture sous le ciel étoilé … debreifing avec boissons chaudes assurées par Laet et Alex…
Départ vers 3 heures
passées, arrivée sur Nice vers 4 heures.
Guy
PS :
Notre dernière sortie
nocturne au Fourchu remonte à 6 ans presque jour pour jour (10/2/2018) et
l’époque, il faisait 0° à 21 … Et on trouvait encore quelques trace de glace
dans les puits d’entrée, on ne pouvait pourtant pas dire que c’était une
période froide, car c’est souvent bien pire.
Pour info, nous étions
3 Laetitia, Pierre-André et moi, et nous avions fait l’aller retour au siphon
terminal en 4h30 … c’est faisable, mais un peu soutenu en rythme.
Et l’époque, c’était
Laetitia qui poussait des cris d’orfraie en se mouillant les gambettes …
La relève est assurée
… !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire