dimanche 20 janvier 2008

Réunion de copropriété au Sans-Pascal

Date : Samedi 19 ET Dimanche 20 Janvier 2008
Participants Magnan : Gilles, Michel, PA (première équipe) ; Dgé, Baron, Georges et John (deuxième équipe)
Participants ASBTP : Anaïs et Ludovic (première équipe)
TPST : 12 heures

Peu après que la première équipe soit partie, nous avons pris une petite pause...
- On y arrivera pas au bout cette fois-ci
- Faut une grosse campagne de tirs
- Faut prévoir peut-être un campement
- Descendre deux jours consécutif, faut être motivé

Et soudainement, nous avons entendu une voix, faible et très haute :
- Non, mais n'importe quoi. Vous faites chier : j'ai pas dormi de la journée. Vous êtes pas les seuls sous terre !
- Eh ?
- J'ai des droits, moi. je suis une espèce protégée, en plus. Putain, mon sonar est foutu. Vous avez fini là ?

Nous nous regardons.
- Bande de cons, je suis en haut !
Nous regardons en haut.
- Doucement avec la lumière. Putain, toi avec les lunettes là, ta flamme ! Tu vas me cramer les poils !
Une chauve souris nous regardait...
- Je vais me plaindre à la réunion de la copropriété, moi. Du bruit, de la lumière et de la fumée en plus. Vous êtes étrangers à l'immeuble en plus. Vous avez pas lu le panneau ? Pas de quêteurs, de colporteurs, de distributeurs de tracts et surtout PAS DE CONNARDS DE SPELEOS ! Merde, on peut plus dormir tranquille ici ! J'en peut plus moi. Maintenant, vous arrêtez, sinon j'appelle la police, c'est compris ?
Nous nous regardons.
- Mais vous êtes con ou quoi ? C'est compris ? Allez, foutez le camp. Toi, le connard avec la barbe, t'as jamais vu une chauve souris ? T'est muet ou quoi ?
- Euh, non, mais un peu surpris
- Surpris que je me plaigne ? Avec tout le bruit que vous faites ?
- Oui. Non. Mais, euh, que vous parliez...
- T'es pas d'ici, toi ? Qu'est-ce que vous foutez ici, bande de cons ?
- On élargit. Là, au bout, ça passe pas...
- Mais, vous cherchez quoi ?
- Si ça continue. Ça doit continuer derrière ?

Après une petite pause...
- Est-ce que ça continue ? Vous pourriez peut-être nous le dire ?
- Comment ça ? Va voir toi-même !
- Je n'y passe pas. Euh, sans vouloir vous offenser, vous ne faites pas la même taille que nous
- Ouais, c'est vrai ! Et je vous emmerde, bande d'emmerdeurs !
- Excusez moi
- Je t'ai parlé, lunettes ?
- Non, mais si vous regardez, on arrêtera les tirs et on repartira
- Hmm. Peut-être
- Et on fera un minimum de bruit en sortant
- D'accord. Mais après, je veux plus vous voir. OK !
- D'accord
- Bon faut aller vers où, alors ?

Nous l'avons montré le chemin : la chauve souris est rentré dans le boyau. L'attente ne fût pas longue.
- Alors ?
- Alors, vous en avez pour des années si vous voulez passer
- Mais y a t-il quelque chose derrière ? Une salle, peut-être ?
- Peut être : je sais pas. Ça devient étroit même pour moi
- Sur combien de distance c'est étroit ?
- La longueur de cette salle. C'est bon ? Vous avez fini ? Je peux m'absenter maintenant, Messieurs ? Y en a qui travaillent, vous savez
- Et le courant d'air ?
- Quel courant d'air ? C'est les collègues qui dorment à côté. Si vous en êtes contents, allez y vous-mêmes
Maintenant, vous foutez le camp. Allez, dehors, sinon je vous mords. Qui sait, peut-être que je vous donnerais le SIDA. Maintenant, vamos !

Montrant ses dents, la chauve-souris déplie ses ailes et nous regarde d'un air menaçant. Nous nous décidons à remonter.
- Et vous faites pas trop de bruit non plus. Connards !

John

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