Date : Dimanche 24 Octobre 2010
Participants : Fred, Gilles, Paul, FX, Julia, Jeff, Guy et Michel
TPST : la journée
En ce jour de grâce du 24 Octobre, le club Magnan fût pris d'un accès de délire aiguë. Nettoyer notre local à l'Espace Magnan. Mais attention ! Il ne s'agit pas d'un rapide rangement comme donner un coup de balai et cacher la poussière sous le tapis. Il ne s'agit pas plus d'un rangement plus approfondi. Non ! Nous avons décidé les grands chantiers. La véritable désobtruction du local, chose qui n'était pas arrivé au club depuis sa création (et celle du bâtiment)... soit 38 ans en arrière ! Et en quatre décennies, on en accumule des choses...
La journée débute normalement par un oubli des clefs de notre cave. Je comptais sur Gilles et Fred pour apporter les leurs. Seul problème, Gilles comptais sur Fred et moi-même... quand à Fred, il a cru inutile d'apporter les siennes. Passer les blagues « eh les gars, on va sous terre là, on met en place une corde ? » nous débutons doucement le chantier. On jette, on jette encore des tas de trucs avant d'attaquer la véritable désob.
Il se trouve que nous avons un local dans le local... incroyable non ? Je suis sûr qu'il y a des anciens du club présent depuis des années qui l'ignoraient totalement ! Cet espace mystérieux est un véritable no man's land, un espace déserté de toutes présence humaine depuis des années, un lieu hostile au rangement. Cet endroit est exactement sous l'escalier, sous le palier et doit faire se 8m².
Prudemment, Fred, s'engage le premier à l'intérieur muni d'un casque. Il en sort une vieille paire de ski. Puis des chaussures de ski en piteux état. Puis des pagaies de canoë. Encore des skis en état de décomposition, encore des chaussures de ski... et là tout bascule ! Horreur et stupéfaction, nous sommes en pleine séance d'archéologie ! Des dizaines de paires de chaussures de ski (environ 50), certaines réduite à l'état de poudre... oui de poudre ! Il n'en reste plus rien ! De la poussière de chaussures de ski ! J'entre enfin à mon tout à l'intérieur. Avec Fred, nous commençons à racler les 10cm de gravats au sol. Il règne une chaleur épouvantable et conjuguer à la poussière, l'air y est irrespirable. Heureusement, nous avions de bons masques anti-poussières. Mais pourquoi autant de chaussures et de ski ? Pour concurrencer Décathlon ? Le Baron nous donna la réponse à cette énigmatique question : il y a 25 ans, les membres du club récupérèrent tout ce matos en vue de le revendre en occasion... 25 ans plus tard, direction poubelle.
Pendant ce temps, le ménage par le vide continua. Des barres de remorquage, un sismographe, 3 ventilateurs, plusieurs dizaines de mètres de câble électrique, un écran d'ordinateur VGA, une voile de bateau (!), des bâches en veux tu en voilà, des sacs à gravats, des dizaines de bidon toutes tailles confondues, tous coloris aussi, des pneus de voitures, des chaines de 4x4, des planches, des planches et encore des planches, des kilos de linoléum, etc... On se croirait dans un cartoon, à quand le piano à queue et l'enclume ?
Je ne décrirai pas à l'infini tout le travail accompli dans la journée. Le local retrouvé des nimbes, fût nettoyé, aspiré et rangé. Les casiers furent rangés et triés. L'armoire nettoyé par le vide, les casques, bottes, gants, combinaisons rangées ou jetées. Le local en général retrouva un air beaucoup plus propre, presque jamais vu. Il y a encore pas mal de travail à faire notamment le tri de la quincaillerie avec un inventaire à la clef. Reste à faire aussi le rangement de la bibliothèque. A la prochaine visite, vous ne verrez plus le local comme avant !
Michel
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