mercredi 6 octobre 2010

Vallon de l'Aclap

Date : Dimanche 3 Octobre 2010
Participants : Julia, Léa, Gilles, Paul et Michel
Temps : 6 heures piano-piano...
Commune : Utelle

Début Octobre, la météo est encore clémente mais l'eau un peu fraiche pour s'engager dans des canyons bien humides. Seule solution, faire un vallon sec, celui de l'Aclap par exemple tout proche du village d'Utelle. Un vallon que le club Magnan connaît assez bien pour l'avoir plusieurs fois descendu, surtout en cette saison.

Rendez-vous est pris sur Nice à 8 heures, nous partons à quatre, Gilles nous rejoignant sur place. Petit café pris sur le parking encombré de l'arrivée du vallon (qui est aussi le départ de Rio Sec, autre vallon qui prolonge l'Aclap), Gilles nous rejoint sans trop de retard et nous partons tous les cinq au village d'Utelle.

Petit arrêt gastronomique à l'opportune fête du village, puis brinquebalant de matériel, nous nous engageons sur le chemin. Après un petit quart d'heure de marche, c'est le démarrage. Les cascades (à sec) s'enchaînent les unes après les autres sans presque aucun temps mort. Heureusement, il n'y a pas beaucoup de marche entre deux rappels. Ces derniers ne proposent pas de réelles difficultés. Sauf, petits accrocs de temps à autre, des vasques d'eau croupie qui nous attendent tranquillement... On parvient à les esquiver en passant à droite, tantôt à gauche, au besoin à l'aide de bidouillage de cordes et de déviations humaines. Toutes sauf une bien sûr ! Là, pas moyen de passer à travers. On verra plus tard que l'on aurait pu traverser la mare d'eau néanmoins. Gilles part donc en éclaireur sur une pente de terre casse-gueule à la recherche d'un arbre sur lequel nous pouvons attacher la corde. A priori, nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette idée par le passé... Ladite descente s'effectuera sans problème aucun, la vasque d'eau est évitée. Mais pas les suivantes ! Cette fois-ci, on part en vire aérienne sur les côtés. Attention, les équipements sont particulièrement anciens. Faute d'avoir pu emporter une corde en rab, nous avons fait confiance au matériel en place. Cela dit, je ne saurais trop conseiller à ceux qui voudraient s'y aventurer d'emporter quelques sangles, cordes et maillons de secours... Les cordes en fixes sont parfois fort abîmées...

Finalement, après 6 heures de descentes rocambolesques, nous retournons aux voitures par le chemin d'accès (15 minutes) Je tairai les innombrables répliques forcément « énormes » proférées par certaines... ça restera entre nous, mais ça met l'ambiance !

Michel

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