dimanche 12 février 2012

Aven d'Orgnac, réseaux I, II et III

Date : Samedi 11 février 2012
Commune : Orgnac l'Aven, Ardèche (07)
Participants : Christian, Mary-Annick, Stéphane, Gilles, Paul, Alexandre, Michel et notre guide, Stéphane
TPST : 6 heures environ pour les réseaux Orgnac 1, 2 et 3

Pour évoquer cette visite des réseaux de l'aven d'Orgnac, il faut revenir presque 6 mois en arrière. Afin de récompenser les plus méritants de son association Handicap Aventures, notre Christian national décide de nous faire visiter ce prestigieux aven. Revenons de nos jours. Outre Christian, Gilles, Paul, Stéphane et moi-même sommes de la partie. Après deux désistements de dernières minutes, Alexandre est des nôtres aussi. Nouvelle venue dans le club, mais pas novice en spéléologie, Mary-Annick nous accompagne aussi. Elle fera son « initiation » au club à Orgnac... On a vu pire comme première sortie (c'était Orgnac ou le Sans-Pascal)


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Samedi matin... très tôt le samedi : 4 heures du matin ! Départ du club à 5. Christian et Stéphane nous rejoignent sur place. Il fait froid, très froid. Rapidement, tout le monde dort dans le Kangoo sauf Gilles et Paul. Le véhicule est un frigo malgré lui, mais pas autant que dehors... -17 °C dans le Var ! Nous arrivons sans encombre dans le petit village d'Orgnac l'Aven. Christian et Stéphane nous y attendent déjà. Petite attente sur le parking et nous rejoignons notre guide local, Stéphane. Un deuxième Stéphane pour ceux qui ne suivraient pas, ou sinon mon texte serait incohérent. Bref. On discute autour d'un café salvateur en attendant de se réchauffer un peu. Dehors, il fait encore plus froid (-10 °C) et il y a du vent. Peu de temps après, c'est l'heure des préparatifs.

Christian nous avait prévenus : il faut rentrer très propre avec notre matériel personnel. Notre guide Stéphane est catégorique sur ce point. Mary-Annick se fera prêter une combinaison et des bottes. Pas de baudrier, ni de cordes, ça ne sert à rien. Pas d'éclairage acétylène, formellement interdit. Éclairage électrique de rigueur, puissant de préférence, mais nous verrons ce détail plus tard. Enfin, nous partons aussi avec notre paire de chaussures pour le début dans la partie touristique des lieux.


Il est pas loin de 10 heures du matin, nous entrons dans le long escalier menant à la salle Joly, du premier réseau d'Orgnac. Changement de température immédiat (11 °C) par rapport à dehors ! Stéphane nous fait visiter les lieux majestueux. Point de mot supplémentaire pour décrire cette salle. Une forêt de colonne en forme de pile d'assiettes. Toutes sont largement plus hautes que nous. Le plafond est très loin au-dessus de nos casque. La lumière qui s'échappe du puits naturel rajoute à l'ambiance. Venant d'un département où les salles de plus de 10 m de côtés et 5 m de haut sont « grandes », le choc est certain ! Peu de temps après, Stéphane nous entraîne à l'extérieur du circuit touristique. Il est temps d'enfiler nos bottes, la vraie exploration commence.

Sur tout le parcours, le chemin est intégralement balisé. Interdiction formelle de sortir du chemin et encore moins de toucher les bijoux qui nous attendent. Ces explications nécessaires, nous entrons dans le second réseau, Orgnac II. J'aurais bien du mal à énumérer dans l'ordre tous les innombrables détails que nous présente notre guide intarissable. Je laisse les photos exprimer au mieux ce que nous avons vécu même si l'émotion n'est pas semblable. Cerise sur le gâteau, Stéphane nous éclaire régulièrement les salles à l'aide de très puissants projecteurs intelligemment placés. Cela rajoute bien sûr de l'intérêt au spectacle. Nous continuons le parcours alternant des salles de plus en plus grandes. Les stalagmites et autres stalactites, disques, draperies et excentriques de toutes les formes s'enchaînent sans interruption pour le plus grand plaisir de nos yeux. Nous terminons cette visite d'Orgnac II par une pause déjeuner. Aucune miette ne sera laissée par terre conformément au souhait de qui vous savez.

Orgnac III s'ouvre enfin à nous, on entre maintenant dans les « grandes salles »... Il faut croire qu'avant, ce n’était pas trop petit. La galerie s'agrandit démesurément... Une gigantesque concrétion effondrée barre le passage d'une salle aux proportions de géants. Nous la contournons, tels des nains esquivant les pieds d'un géant. La suite est encore plus spectaculaire : la très grande salle Plane. Stéphane se presse de nous éclairer le phénomène. Je n'en dirais rien, c'est magnifique (je commence à manquer de synonymes !). Derrière cette barrière, c'est le dernier réseau, Orgnac IV. Nous n'irons point et ce n'est pas faute d'avoir (tout) essayé ! Nous finissons notre visite par un crochet plus loin dans Orgnac III. Direction la Grande Barrière et l’Orfèvrerie. Tout un programme. Il faudrait un récit entier pour décrire ces deux salles. L'éclairage joue à merveille et Stéphane ne tarit pas de détails en ces lieux.


Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il est temps pour nous de revenir vers la surface. Le retour sera beaucoup plus rapide qu'à l'aller. Peut-être parce que n'avons plus de batteries ni de cartes mémoires pour nos appareils photo ! De retour dans la partie touristique, nous terminons la visite par le circuit aménagé dans Orgnac I jusqu'à l'entrée de la salle Rouge. Est-il besoin de préciser que cette salle est aussi grande que les précédentes ? Non, bien sûr. Stéphane nous gratifie d'un petit spectacle son et lumière bien mené pour la découvrir. Nous terminons par la remontée la plus rapide pour un spéléo : prendre l'ascenseur.

Je terminerai par un grand merci à notre guide Stéphane pour ces explications et sa patience et un merci tout aussi grand à Christian pour l'organisation du week-end. Épilogue ?

Place aux festivités ! Petit retour en arrière. Pendant la visite de Orgnac I et du spectacle son et lumière de la salle Rouge, Mary-Annick en profite pour rencontrer fortuitement un couple d'amis spéléos, Matthieu et Anne-Sophie. Le hasard faisant bien les choses, nous les invitons à dormir dans notre gîte. C'est le début de l'apéro, du repas et des histoires. Le tout modérément arrosé comme il se doit... On en profite pour regarder les quelques centaines de photos de Mary-Annick prises ce jour, puis une partie du stock de vidéos de Magnan avant d'enchaîner histoire sur histoire... et tous de tomber de sommeil !

Le lendemain, départ pour tout le monde. Nos deux invités nous quittent pour une sortie spéléos dont j'ai oublié le nom. Christian et Stéphane rentrent les premiers sur Nice. Quant aux 5 Magnans restants, c'est le commencement des visites qui nous caractérise si bien. En voulant faire quelque chose, on a fini par se perdre (un peu) pour finalement visiter un village au bord de l'Ardèche. Retour sur Nice peu après... Qu'en est-ce qu'on y retourne ?

Michel

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