jeudi 23 février 2012

Grotte de la Lare (dite grotte de Saint-Benoît) - grotte des Perles

Date : Dimanche 19 février 2012
Participants : Marie-Annick, Sidonie, Christian

Rendez-vous étant donné à 8 heures 30 au club. Nous sommes rejoints par Fred et ses comparses qui partent pour une randonnée spéléo au cul du Boeuf. Je prends une corde, car, information de dernière minute, certaines personnes pourraient être susceptibles de vertige.

Nous prenons la route dans la voiture de Marie-Annick et rejoignons notre destination en moins de deux heures. Première constatation, la température initialement prévue de -11°, et fortement revue à la hausse et nous ne nous en plaignons pas. Je donne un coup d'oeil à la paroi et constate qu'il n'y a pas beaucoup de neige, ce qui va bien nous arranger.

Après nous être préparés sur le bord de la route, nous partons à l'attaque de notre journée. Au passage, je dépose dans une cache dans l'entrée de la grotte des perles, mon sac avec nos effets personnels que nous ne transporterons pas avec nous dans la traversée.

Au passage dans la montée mes deux compagnes du jour font la lecture du panneau faisant l'annonce que nous sommes seuls responsables de notre spéléologie sur ce secteur, et que s'il y a un accident, nous en sommes responsable. Rien de bien notable dans la falaise ; quelques plaques de glaces et de neige. Donc rien d'anormal pour un chemin de quelques centimètres de large bordant une hauteur de 70 mètres. Mes deux camarades de terrain s'en sortent très bien ; pas de vertige notable, même en descente face au vide (je me demande si c'est la préparation ou si c'est pour m'empêcher de me moquer ?).


En entrant dans l'antre, la chaleur de la cavité est de 14°. La première partie de la cavité est poussiéreuse, comme toujours. Après le premier rétrécissement, la température est de 11° 8, ce sera comme ça sur toute la grotte de la Lare. Nous progressons à bon train. Au passage, nous laissons mon kit au départ du réseau de la jonction.

Rien de bien difficile dans notre évolution jusqu'au terminus de la grotte. Au final de notre parcours, nous nous attardons un court moment afin de contempler quelques curieux gastéropodes de couleur bleue.

Réseau Camille (réseau de la jonction).

Avant de rentrer dans ce secteur, j'explique comment bien s'engager dans l'étroiture d'entrée, car elle est sélective et technique ! Pas de problème pour mes deux découvrant, j'en suis soulagé, car je n'avais aucune envie de faire le passage dans l'autre sens.

Quelques chauves-souris agrémentent notre progression. Alternant les passages étroits, très étroits et les confortables, nous arrivons sans soucis au point 68 ; là, plutôt que de prendre à gauche, je nous dirige vers le point 71, afin de voir la cascade de calcite qui orne ce secteur, bien sûr je n'ai pas pris sur moi la topo, ce qui me fait chercher un petit moment mon chemin.

De retour au point 68, nous progressons sans entrave jusqu'au point 100. De là, je nous dirige vers le point 101, puis le point 111, galerie des bauges, dit boulevard du père Noël ; (si vous ne savez pas pourquoi. Allez-y une fois avec une combinaison neuve, vous pourrez vous en faire offrir une autre pour le 25 décembre).

Je tente de passer la forte étroiture, mais je ne suis pas en grande forme, j'ai deux personnes qui ne connaissent pas la cavité et, ayant encore en tête la dernière grosse étroiture que j'ai forcée, je renonce à mon projet. De plus, étant sous des effets médicamenteux, ça me pose quelques problèmes d'orientation.

Nous retournons au point 100, et de là nous prenons le point 108, dit galerie du vent et en quelques minutes, nous sommes dans le passage du jour, l'étroiture de la jonction... Nous retirons nos casques, pour plus de confort, et nous passons la festivité avec précaution afin de ne pas faire de jonction entre nos plafonds de tête, et le plafond de la galerie qui nous rappelle sa présence.

Nous faisons la jonction avec la grotte des perles au point 222. Nous évoluons dans de bonnes conditions, malgré le fait que les filles se demandent pourquoi je leur ai annoncé que ce secteur est plus tranquille.

Nous rejoignons la salle des éboulis, qui est la salle terminale de la grotte des Perles, avec sa petite fenêtre donnant sur la route, mais impénétrable... Au-delà, nous prenons les galeries afin de rejoindre la salle des mille colonnes, puis nous ressortons, non sans auparavant nous être extasiés, devant quelques belles concrétions de glaces.

Bonne journée dans 5 heures de progressions techniques, sans matériels dans un monde qui nous laisse de très bons souvenirs, outre les quelques bleus, griffures et autre courbature que nous ne manquerons pas d'avoir.

Christian

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