Sentiment étrange pendant ce retour. Il y a 15 jours, on envisagé le GR20 avec inquiétude. Va t'on y arriver ? Et au fil des jours, l'environnement hostile de la montagne corse est en quelque sorte devenu notre « chez nous ».
Les liens tissés avec certains « GRvingtistes » se sont révélés très fort notamment avec Pauline, sa soeur Clémentine et Cédric.
Le départ des deux premières citées a marqué de mon point de vue, un changement important de notre quotidien. Là ou on s'aperçoit que le temps est très différent sur le GR20... 6 jours passés ensemble, cela suffit à créer un réel esprit de groupe.
Le départ des deux premières citées a marqué de mon point de vue, un changement important de notre quotidien. Là ou on s'aperçoit que le temps est très différent sur le GR20... 6 jours passés ensemble, cela suffit à créer un réel esprit de groupe.
Quant à Cédric, on le perd et on le retrouve à plusieurs reprises. Et chaque retrouvailles font vraiment plaisir ! Les petites attention qu'il nous a porté m'on vraiment touché. Un paquet de Prince au chocolat que l'on partage le lendemain pour la fameuse pause « café-BN-clope » en haut de la côte !
La nudité des lieux rend sans doute le partage et l'amitié plus important... c'est ce qu'il me semble.
Et donc, 15 jours plus tard, on revient. Fier d'avoir atteint notre objectif, content de retrouver le confort mais bizarrement mélancolique des sommets corses. De la vie, au fond simple, mais pourtant satisfaisante de l'enchainement des jours de randonnées.
Le GR20 offre en fait l'aperçu d'un mode de vie à cent lieux du notre. Oui, malgré sa dureté, je crois que la montagne corse me manque déjà...
Anaïs
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